Pan-African Parliament Hansard Report, Fourth Parliament of the Second Parliament


Pan-African Parliament Hansard Report, Fourth Parliament of the Second Parliament

Monday, 9 May, 2011

LE PRESIDENT:Mesdames, messieurs les membres du Bureau du Parlement panafricain,Mesdames et messieurs les membres du Parlement panafricain,Monsieur le Secrétaire exécutif du MAEP,Mesdames et messieurs les Présidents des Assemblées nationales et des Sénats,Excellences Mesdames et messieurs les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatique et consulaire,Mesdames et messieurs les Représentants des Organisations internationales,Membres des délégations parlementaires étrangères,Distingués invités,Mesdames, messieurs,C’est, pour moi, un insigne honneur et un agréable devoir de procéder, ce lundi 09 mai 2011, à l’ouverture solennelle de la 4e session ordinaire de la 2e Législature du Parlement panafricain, qui se tient du 09 au 20 mai 2011.Je commencerais par remercier tous nos invités qui ont bien voulu accepter de rehausser, de leur présence, l’éclat de cette cérémonie officielle et solennelle, conformément à l’article 28 du Règlement intérieur de notre Parlement.Je voudrais, à cet égard, vous inviter, mesdames et messieurs les membres du Parlement panafricain, à saluer la présence dans cet hémicycle des hautes personnalités ci-après:Madame Lindiwe MASEKO, Présidente de l’Assemblée provinciale de la province de Gauteng - notre province hôte -(Applaudissements),Monsieur Joao Manuel Goncalves Lourenco, Premier vice-président de l’Assemblée nationale de la République d’Angola,(Applaudissements)Monsieur Messoud Ould Boulkheir, Président de l’Assemblée nationale de la République de Mauritanie.(Applaudissements),A nos illustres invités, le Parlement panafricain vous sait gré de votre amitié et tient, tout particulièrement, à vous renouveler sa profonde reconnaissance pour avoir accepté d’honorer son invitation.Aussi, au nom de tous les membres du Parlement panafricain, je souhaite la bienvenue aux nouveaux membres. Ces forces nouvelles qui vont, d’ici peu, prêter serment, contribueront, par leur vive participation, à enrichir les débats au sein de notre auguste assemblée continentale.Honorables membres,Distingués invités,Le Parlement panafricain, dont l’un des objectifs est de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique, reste préoccupé par la persistance des conflits et les germes d’instabilité qui existent dans plusieurs pays du continent et constituent une menace pour la paix et la stabilité de nos Etats.En effet, divers évènements surviennent sur le continent, se traduisant par des changements qui démontrent que les peuples africains réclament la démocratie de toutes leurs forces, parfois avec l’énergie du désespoir, à travers des mouvements de révolte qui fédèrent la majorité des populations.Les causes du mécontentement nous sont, hélas! connues: le chômage, la fracture sociale, la corruption, une jeunesse marginalisée, les libertés qui s’octroient au compte-goutte, des dirigeants autoritaires qui s’accrochent trop longtemps au pouvoir et dont les richesses personnelles dépassent l’entendement face à la misère et aux souffrances multiples et multiformes de leurs peuples.Ce bouleversement, que l’on nomme à propos « le printemps arabe », a émergé de la Tunisie et sa toile d’ombre s’est propagée ensuite en Egypte et en Lybie, pour inspirer aujourd’hui d’autres peuples, aussi bien du continent et d’ailleurs. Il doit nous interpeller, en notre qualité de représentants des peuples africains.L’Union africaine, dans son ensemble, n’est restée ni sourde, ni aveugle à ces appels du peuple mais, hélas! elle a montré ses limites. Elle s’est mobilisée comme elle le peut, avec le monde arabe et la communauté internationale, pour trouver une solution diplomatique et pacifique aux fins de rétablir l’Etat de droit, la légalité internationale et le respect des droits de l’Homme - car il s’agit de rétablir la normalité et la stabilité, afin de permettre le développement de nos Etats. C’est pourquoi, nous ne pouvons que nous réjouir de la sortie de crise en Côte d’Ivoire qui, après plusieurs mois de dures tensions, commence à se reconstruire.Je comprends que nous restions partagés sur la méthode de l’utilisation des forces étrangères pour rétablir la légalité en Côte d’Ivoire. Nous aurions évité ces pertes en vies humaines, en privilégiant la raison et le dialogue par la résolution pacifique et négociée des conflits. Nous aurions ainsi épargné des énormes souffrances que causent lesdites rivalités à nos peuples.Honorables membres,Distingués invités,Les crises que nous vivons doivent faire prendre conscience que les Africains doivent assumer, plus que jamais, leur rôle au sein de notre continent, dans la prévention et la résolution des conflits, le maintien de la paix, la stabilité, la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance.Cela dit, les concepts de démocratie, de gouvernance, des droits de l’Homme, de bonne gestion de la chose publique, ne sont pas nouveaux pour l’Afrique, mais il convient plutôt de les adapter et surtout de les appliquer au sens objectif de la culture qui justifie l’essence africaine de nos nations.La 16e Session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine avait recommandé à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernements de consacrer la conférence de janvier 2011 au thème: « Les valeurs partagées de l’Union africaine ».Les valeurs partagées sont les idéaux qui servent de points de référence communs aux peuples d’Afrique tout au long de leur histoire. Ils répondent, entre autres, au désir d’intégration continentale, fondé sur un héritage commun, les idéaux du panafricanisme, les pratiques culturelles africaines et des principes, tels que la solidarité et le consensus. Ils font le socle de la communauté de destin de l’Afrique. Ces valeurs ont fait l’objet d’une élaboration dans diverses déclarations politiques collectives et dans des instruments contraignants, régionaux et continentaux, parmi lesquels la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance.Aussi, le Parlement panafricain a-t-il travaillé, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine, les parlements régionaux, les parlements nationaux, les organisations de la société civile et les médias, à vulgariser la Charte au sein de chaque Etat membre aux fins de permettre à nos concitoyens de se l’approprier.Pour ce faire, nous avons lancé à Kampala, la Campagne 11, avant 2011. La réunion consultative de Kampala fut suivie de deux autres, pour l’Afrique centrale à Ndjamena et pour l’Afrique australe à Victoria Falls.Cette année, nous avons programmé celle de l’Afrique du nord et de l’Afrique de l’ouest, si le contexte politique nous le permet.La réalisation de cet objectif que s’est fixé le Parlement panafricain, suite à la résolution du Sommet des chefs d’Etats et de gouvernements, participera à enrichir la culture de la démocratie, des élections et de la bonne gouvernance au niveau national et continental.Cependant, nous sommes conscients que cette tâche n’est pas aisée. Néanmoins, il est inéluctable qu’au prix du gâchis, de la violence et de la souffrance, la démocratisation, la bonne gouvernance et l’alternance, avec des élections libres, crédibles et transparentes, se feront dans tous les continents. Pour éviter ce gâchis, réduire la violence et abréger la souffrance des peuples africains, nous avons un outil: la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance. Il est impérieux et de notre devoir de contribuer à sa vulgarisation, son adoption et son application.Honorables membres,Distingués invités.Au-delà des crises et des conflits, c’est l’occasion, pour nous, de relever, pour s’en féliciter, la bonne tenue des élections au Niger, en Ouganda, au Bénin, en République centrafricaine, au Burkina Faso, au Nigéria, au Tchad, au Cap vert et à Djibouti. La bonne tenue de ces élections nous laisse espérer une évolution systématique de nos Etats vers des modèles démocratiques que nous souhaitons.Permettez-moi, chers collègues, d’adresser nos chaleureuses et respectueuses félicitations à tous les chefs d’Etat élus ou réélus sur le continent. Ces félicitations vont également à l’endroit de nos populations qui ont su faire preuve de maturité politique.Enfin, n’oublions pas le succès remporté par l’organisation du référendum au Soudan, le 09 Janvier 2011; processus à travers lequel le peuple soudanais a tranché de manière démocratique en faveur de la partition du pays.Nous devons respecter ces choix et veiller à ce que la paix et la stabilité règnent définitivement dans l’intérêt des populations de ces pays.Honorables membres,Distingués invités,L’ouverture de la présente session nous donne l’occasion de vous informer de l’agenda des activités qui feront l’objet de nos délibérations pendant nos 10 jours de travaux. Il s’agit entre autres:du débat sur les crises en Afrique;du rapport de paix et de sécurité de la Commission de l’Union africaine;du rapport d’activités du Parlement panafricain;des communications sur les actions des commissions permanentes;d’un programme de formation de la Banque mondiale sur le développement international pour les parlementaires;du rapport du groupe des sages de l’Union africaine;du rapport sur les questions financières et administratives de l’Union africaine;de la présentation du budget du Parlement panafricain pour l’année 2012;de la présentation et l’adoption du projet de contribution du Parlement panafricain à la 17e Session ordinaire de l’Union africaine sur le thème: « Accélérer l’autonomisation des jeunes pour un développement durable »;et enfin de la présentation et de l’adoption des recommandations et résolutions de la 4e Session ordinaire.Honorables membres,Nous sommes tous appelés à privilégier la discussion et les échanges sur ces questions pertinentes.En souhaitant plein succès à nos travaux, je déclare ouverte la 4e Session ordinaire du Parlement panafricain.Je vous remercie de votre aimable attention.(Applaudissements)
LE PRÉSIDENT:Honorables membres, conformément à l’article 9 du Règlement intérieur, nous allons procéder à la prestation de serment des nouveaux membres qui, suite à leur élection ou désignation comme membres du Parlement Panafricain, prennent part à nos travaux pour la première fois.PRESTATION DE SERMENT DES HONORABLES:1.PERIS CHEPCHUMBA (KENYA)2.DEKA AHMED ELMI (DJIBOUTI)3.GLORIA SOMOLEKAE (BOTSWANA)4.BERNADETA KASABAGO MUSHASHU (TANZANIA)5.HAMAD M.Y. MASAUNI (TANZANIA)6.STEPHEN JULIUS MASELE (TANZANIA)7.LUHAGA JOELSON MPINA (TANZANIA)8.KHALIFA SULEIMAN KHALIFA (TANZANIA)9.BERNARD SONGA SIBALATANI (NAMIBIE)Honorables membres, en guise de bienvenue aux 09 nouveaux membres du Parlement panafricain, je vous demande de bien vouloir les acclamer encore une fois.(Applaudissements).Honorables membres, conformément aux dispositions de l’article 38 alinéa 1-h du Règlement intérieur, j’ai grand plaisir de demander à nos invités spéciaux de bien vouloir entrer dans la Chambre:S.E. Madame Lindiwe MASEKO, Présidente de l’Assemblée provinciale du Gauteng.(Applaudissements)S.E. Nkoana-Mashabane, Ministre des Relations internationales et de la Coopération (Afrique du Sud)(Applaudissements)S.E. Joao Manuel Goncalves Lourenco, Premier vice-président de l’Assemblée nationale de la République d’Angola(Applaudissements)S.E. Messoud Ould Boulkheir, Président de l’Assemblée nationale de la République Islamique de Mauritanie(Applaudissements),J’invite à présent S.E. Madame Lindiwe MASEKO, Présidente de l’Assemblée provinciale du Gauteng, à donner lecture de son message de solidarité.
H.E MRS. LINDIWE MASEKO [SPEAKER OF THE GAUTENG PROVINCIAL LEGISLATURE]:Good morning your Excellencies, the President, Hon. Idriss Mousa, Hon. Speakers and Ministers present here, hon. Members of Parliament, distinguished guests, ladies and gentlemen, all protocol observed.The Gauteng Provincial Legislature (GPL) is, indeed, honoured to be invited to this august institution. The 4th Ordinary Session of the Pan­African Parliament (PAP) is being convened during interesting times in South Africa as the country prepares for the local government election scheduled for 18th May, 2011. In essence it is eight days from today. These elections will further deepen the democratisation of the country that started in 1994 and will show that our people are enjoying and are, indeed, being given an opportunity of choosing their preferred leaders in Government in a free and fair environment.Hon. Members and Presiding officers, it is common knowledge that the legislative sector, in general, is set to promote peace, human rights, democracy and accountability. Equally, it is common knowledge that the PAP and the GPL have the above aspects in their vision statements and objectives. The two institutions are, therefore, destined to relate. The invitation of the GPL to be here today is testimony of the existence of this relationship. We, at the GPL, believe that PAP should take its rightful place in continental politics, including occupying a central role in being the voice of all the people of Africa in aspiring for democratic participation, peace, development and self-reliance. The people of Africa are looking up to the legislative sector for democratic space that will empower them to resolve their own problems. The GPL is proud to be associated with PAP, especially at two levels. The first is that the two institutions are based in the same city of Johannesburg and secondly the GPL has continued to deploy staff members to support PAP when in session. In the beginning, we know that when PAP had a session, the GPL operations came to a stop. We could not function because we had to deploy all our staff to help. There are opportunities to take this relationship to another level by, amongst others, sharing and learning from each other on issues such as ministerial accountability, holding the Executives to account, law making and public participation and promoting co-operative governments.As the African democratic project continues to unfold, it is becoming urgent that parliaments on the continent forge relations and work towards a common legislative framework. We believe that PAP could play an important leadership and facilitative role in this regard. We trust that our invitation to say a few words to you today is part of the process that will lead to greater interface between the GPL and PAP. We believe that this will enable us to streamline issues relating to better governments. It is also worth mentioning that the invitation is a strong expression on the part of PAP to improve its interaction and dialogue with the GPL. Therefore, relations between the GPL and PAP can possibly lead to an aggregation of interests of those we represent. In this regard, we can become legitimate so as to reach our common interest where views and opinions can be expressed.Hon. Members, endless and exciting possibilities exist for PAP in advancing a good governance agenda towards the betterment of the people of the continent. The "Sirte Declaration" was particularly instructive on how PAP could realise these ideals in particular the declaration call for the continental Parliament to work with Africans and the grassroots in articulating the aspirations of the continent. One of the most effective ways in which the continental Parliament can realise its objectives is through working with other Parliamentary institutions at national and, at this instance, at a provincial level. In this way, we will be opening up the democratic space where every voice, opinion and interest can be heard.Furthermore and most importantly, we are mindful of PAP’s mandate to promote human rights and democracy. We are, therefore, willing to be partners in consolidating these noble ideals. To this end, we can ensure that PAP’s mandate is given effect in the Gauteng Province. It is worth noting that the objectives of PAP, which are to facilitate co-operation and development, strengthen continental solidarity and build a sense of community among the people of Africa do, indeed, foreground the need for closer working relationships with other parliamentary bodies. Furthermore, these relations can benefit Members of Parliament at both institutions and will thus enable us to strengthen our ability to engage on a broad range of social and policy issues. Technical exchange between the institutions is also for purposes of sharing good practices. It should culminate in exchange of experiences on oversight practices and parliamentary work.In conclusion, as the Gauteng Provincial Legislature, we believe that we have a lot to share with you and your respective parliaments on our oversight model Programme Evaluation and Budget Analysis which we believe has all the methodologies to hold the Executive accountable. We believe this relationship will ensure that together we contribute towards building a better Africa and a better world.On behalf of the people of Gauteng and the Gauteng Provincial Legislature, we want to welcome you all. We believe that you will have great deliberations in all the sessions for the ten days that you will be here. We wish you all the best and wish all the African countries that will be holding elections the best. As I said, as Gauteng Provincial Legislature, ours is not like marathon runners who eventually get to the finishing line, but sprinters. Therefore, to achieve all our objectives, we need to sprint towards better lives for our people.Thank you.
H.E. JOÀO MANUEL GONÇALVES LOURENCO [1° VICE-PRESIDENTE DA ASSEMBLEIA NACIONAL DE ANGOLA]:Sua Excelencia Dr. Moussa Idriss Ndélé, Presidente do Parlamento Pan-Africano,Excelencias Senhores Vice-Presidentes,Distintos Convidados,Minhas Senhoras e Meus Senhores,Gostaríamos, antes de mais, de expressar o nosso agradecimento pelo convite que foi feito à Sua Excelencia o Engenheiro António Paulo Kassoma, Presidente da Assembleia Nacional, quem eu aqui represento, para que pudesse proferir a presente intervengo, nesta Augusta Casa dos Representantes dos Povos do nosso continente, nesta ocasiao solene de abertura da Quarta Sessao Ordinària da II Legislatura do Parlamento Pan-Africano.Sendo o Estado angolano um dos que, desde muito cedo, ratificou o instrumento constitutivo do Parlamento Pan-Africano, permitiu que, desde a génese da cria$ao deste órgao, os Deputados da Assembleia Nacional de Angola, participassem activamente em todas as suas sessoes e demais actividades. Este facto demonstra bem a importancia que Angola atribui ao parlamento que é justamente considerado como sendo a «Voz dos Povos Africanos».Excelencias,Minhas Senhoras, Meus Senhores,O Parlamento Pan-Africano é uma demonstrado clara de que a história recente do continente Africano ficou marcada pelos ideais de autodeterminagao dos seus povos, alicergada na consciencializa$ao política que foi determinante na formagao dos movimentos nacionalistas africanos e na consequente independencia dos Estados africanos. Nesta fase, ilustres filhos e filhas africanos escreveram páginas douradas no livro sagrado da história dos povos, em prol da conquista da liberdade total dos povos africanos. Os pais de nossas independencias, permanecerao na nossa memória colectiva como exemplos de africanos que souberam interpretar profundamente a vontade soberana dos povos africanos que este Parlamento tao bem representa.Excelencias,Minhas Senhoras, Meus Senhores,Num dia como hoje, em 1950, Robert Schuman apresentou uma proposta de criagao de uma Europa organizada, como sendo o necessário requisito para a manutengo de relagoes pacíficas entre os seus países. A proposta, que ficou conhecida como "Declaragao Schuman", é geralmente considerada como tendo langado as bases para a criagao do que é hoje a Uniao Europeia. E, de facto, a Uniao Europeia, enquanto estrutura integracionista, logrou progressos significativos, entre os quais se conta a criagao do Parlamento Europeu.Este breve recurso à história europeia, serve apenas para enfatizar que no mundo cada vez mais globalizado dos nossos dias, nós, os povos africanos, nao temos outra alternativa que nao seja a conjugagao de esforgos na prossecugao dos nossos objectivos comuns. Aliás, a criagao da Uniao Africana, estrutura de que este Parlamento é um dos órgaos, demonstra precisamente isso. Só uma acgao concertada dos Estados africanos, permitirá que consigamos enfrentar os desafios que lhes sao colocados, como o caso da prevengao e gestao de conflitos, a erradicagao da pobreza, o respeito pelos direitos e liberdades fundamentais, a promogao da boa governagao, a edificagao do Estado de direito e a preservagao de um meio ambiente sadio.Excelencias,Minhas Senhoras, Meus Senhores,Ao falar da prevengao de conflitos, nao podia deixar de fazer referencia à situagao na Líbia, um país irmao conturbado com uma guerra civil com enorme prejuízo de vidas humanas e causando uma gritante crise humanitária. Obviamente que as consequencias imediatas desse conflito tem repercugoes em todo o continente no presente e no futuro. Somos nós, os africanos, que sentimos na pele os resultados da instabilidade social, política e económica de um dos Estados Membros da Uniao Africana. É com muita angústia que constatamos que a solugao dos problemas africanos continua a ser decidida e mal, pelas potencias estrangeiras ávidas do fácil acesso aos nossos abundantes recursos naturais.O Parlamento encontra-se reunido num momento em que o nosso continente enfrenta grandes desafios para além dos habituais, resultantes do fraco desenvolvimento socioeconómico como os baixos índices de produçâo industrial e agrícola, que resultam na fome e na miséria, nas grandes endemias como as da Malária, da Pólio e do HIV/SIDA, entre outras.A paz e a segurança encontram-se seriamente ameaçadas nâo só no Norte de África com a vergonhosa ingerência das grandes potências, como noutras partes do continente, onde a intolerância política também é causadora de instabilidade e insegurança em alguns dos países outrora tidos como promissores e em franco desenvolvimento.É hora de as instituiçôes políticas regionais e do continente assumirem com maior vigor a procura das soluçoes mais adequadas para os conflitos internos que assolam alguns dos nossos países.É importante que as cruzadas de triste memória nao sejam reeditadas muitos séculos depois contra nossos países e povos, hoje soberanos.Minhas Senhoras,Meus senhores,Estimados convidados,Angola é um país que está a reerguer-se de uma longa guerra civil e, por isso, conhece bem o impacto social negativo desse fenómeno. A nossa própria experiência nos ensina a privilegiar a soluçao pacífica dos conflitos. Aliás, isso mesmo foi recentemente reiterado por Sua Excelência o Presidente da República de Angola, ao dizer - e eu cito -: "Somos claros em defender o diálogo e a concertaçao para a resoluçao de todo.
S.E. MESSAOUD OULD BOULKHEIR [PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE DE MAURITANIE]:(Bismillahi Arahmani Arrahim)Honorable Dr Idriss Moussa NDELE, Président du Parlement Panafricain,Honorables Présidents des Parlements nationaux et invités,Honorables Vice-présidents du Parlement Panafricain,Honorable Secrétaire Général du Parlement Panafricain,Honorables invités,Mesdames et messieurs,Mes premiers mots, Monsieur le Président, seront pour vous exprimer mes sincères remerciements et ma profonde gratitude, pour l’aimable invitation que vous m’avez adressée et qui m’offre, aujourd’hui, l’immense privilège de prononcer ce discours devant cette auguste assemblée qui ne pouvait trouver meilleur logeuse que la République sœur d’Afrique du Sud qui demeurera, à jamais, dans le cadre de la marche du continent vers sa re-personnalisation, à travers son combat pour l’indépendance, la liberté, la dignité et l’épanouissement intégral de l’Homme africain, une source d’inspiration pour chacun de nous, une école de la souffrance, de l’endurance et de la persévérance pour le prix de la victoire finale, incontestable et incontestée.Quoi, en effet, de plus naturel que d’honorer la Patrie de Son Excellence le Président Nelson MANDELA qui, pour avoir, à lui seul, et pendant près de trois décennies, incarné mieux que quiconque le courage, la fierté et la dignité de l’Homme africain, avant de devenir, par sa sagesse et sa magnanimité, un patrimoine de l’humanité que tous adorent et respectent? Quoi, dis-je, de plus naturel que d’en faire le siège de l’Institution législative? Laquelle, de mon point de vue, devra damer le pion à toutes les autres institutions africaines, parce que forte de l’espoir qu’elle inspire à tous les citoyens du continent.Hommage, donc, appuyé à Son Excellence le Président Nelson MANDELA et, à travers lui, à tous les hommes, toutes les femmes et toute la jeunesse d’Afrique du Sud, qui ont rendu à l’Afrique sa fierté et sa dignité, en attendant de voir s’y instaurer la démocratie véritable, s’y développer la notion des Etats de droit, avec leurs corollaires économiques et sociaux mieux répartis et davantage acceptés.Recevez, donc, Excellences Messieurs les Présidents, honorables invités, mesdames et messieurs, le salut fraternel des parlementaires mauritaniens et l’assurance de leur solidarité agissante, en vue de réaliser, à vos côtés, une véritable intégration africaine.Dans un monde fortement ébranlé par les retombées d’une crise économique qui n’a même pas épargné les nations les mieux loties, notre continent, longtemps présenté comme le réceptacle de toutes les misères de l’humanité, est aujourd’hui soumis, au Nord comme au Sud, aux plus fortes convulsions politiques et sociales qui compliquent d’autant sa situation.C’est ainsi que nous assistons, meurtris et impuissants, à la déconfiture de nombreux de nos Etats dont les dirigeants sont demeurés aveugles et sourds aux appels pressants de leurs peuples qui ne revendiquent, pour la plupart, que la démocratie, la liberté, la dignité, un meilleur partage des ressources et un mode de gouvernement plus transparent.La situation est d’autant plus affligeante qu’elle semble justifier, plus à raison qu’à tort, les droits d’ingérence et d’interventions humanitaires, avec les risques certains qu’ils font peser sur la souveraineté et l’intégrité de nos Etats fragilisés.Face à cette réalité amère, et à un moment où les peuples sont plus que jamais décidés à assumer pleinement leur destin, le Parlement panafricain doit nécessairement s’adapter, et de toute urgence à cette nouvelle dynamique. Il doit, en d’autres termes, renoncer à sa vocation première en donnant un contenu plus réel, plus concret à son fameux slogan: « One Africa, One Voice ».C’est, en effet, au sein d’une société enfin harmonisée politiquement, socialement et économiquement, que les peuples africains, riches et fiers de leur grande diversité, s’affirmeront, cette fois, définitivement comme des partenaires viables et égaux.Pour terminer, je réitère mes remerciements et mes félicitations aux autorités d’Afrique du Sud, à mon frère, l’Honorable Dr Idrissa Moussa NDELE et je souhaite de tout cœur que vos travaux soient couronnés de succès.Je vous remercie.(Applaudissements)
THE PRESIDENT:Honorables membres, nous allons applaudir nos invités pour leur présence et pour leur message de solidarité.Honorables membres, le Secrétaire général du Parlement panafricain m’a, conformément aux dispositions de l’article 8 alinéa 5, fait savoir qu’il a reçu une correspondance du Parlement de l’Ouganda informant le Parlement panafricain que les membres actuels du Parlement de l’Ouganda cesseront d’être membres de ce Parlement le 16 mai 2011.Cela veut, par conséquent, dire que l’honorable Mugyenyi Mary RUTAMWEBWA, 2ème Viceprésident, cessera d’être membre du Parlement de l’Ouganda, parce qu’elle n’a pas été, à nouveau, candidate à l’élection.Conformément aux articles 5 alinéa 3, 4 alinéa e, 12 alinéa 3 et 12 alinéa 8 e du Protocole instituant le Parlement panafricain, ainsi que l’article 8-1 alinéa e, elle cessera d’être membre du Parlement panafricain à cette date.Par conséquent, conformément aux dispositions de l’article 8-5, je déclare que le poste de 2ème Vice-président sera vacant le 17 mai 2011.Monsieur le Secrétaire général, si vous avez des annonces...
THE CLERK:Thank you Honourable President and Honourable Members. Following the declaration of the vacancy of the Second Vice­President by the President, I hereby call for submission of candidatures in accordance with the provisions of Rule 15(2).The election to fill this vacancy shall take place on 16th May, 2011 and the elected Vice-President will take the oath on 17th May, 2011. The submission of candidatures must be in compliance with Rule 15 (1) and (3) and these two sub rules read as follows:15(1) For the nomination of the President, a region may present one candidate and for the nomination of the Vice-President, each region shall present two candidates, ensuring equal representation of men and women.15 (3) reads as follows:The candidatures for elections to the Office of the President or Vice­President shall be submitted to the Clerk on the nomination form prescribed in Appendix A, not later than six hours before the time fixed for the elections.Thank you.I would like to make the following announcements:The following caucuses will meet as follows:(i)the First, African Caucus in Room 1 at half past 2 today;(ii)the Eastern African Caucus in Room 2 at 2:30 pm(iii)the Southern African Caucus in Room 3 at 2:30 pm;(iv)the Central African Caucus in Room 4 at 2:30 pm;(v)the Northern African Caucus in Room 5 at 2:30 pm; and(vi)the Committee on Cooperation, International Relations and Conflict Resolution will meet immediately after the adjournment as agreed yesterday.The next announcement is that, after the adjournment by the President of the Sitting, there will be a photograph session outside with the dignitaries and Honourable Members.The last announcement is that, there will be a luncheon at 1200 hours at Gallagher Estate.I thank you.(SUSPENSION DE SEANCE)
LE PRESIDENT:Honorables Membres, la séance est levée jusqu’à demain, mardi, 10 mai 2011 à 09h00.

Tuesday, 10 May, 2011

LE PRESIDENT:Nous allons observer une minute de méditation ou de prière.(Méditation ou prière)Merci. Veuillez prendre place, s’il vous plaît!Honorables membres, la séance est reprise. Je vais demander au Secrétaire général de donner lecture du premier point, inscrit à l’ordre du jour.
THE SECRETARY GENERAL:Hon. President,Presentation and debates on the situation in Africa.
LE PRESIDENT:J’invite l’honorable KHUMALO Marwick, Président de la Commission permanente de la Coopération, des Relations internationales et du Règlement des conflits, à présenter le rapport de la Commission.
HON. KHUMALO MARWICK (SWAZILAND):

REPORT OF THE PAN-AFRICAN PARLIAMENT PERMANENT COMMITTEE ON CO-OPERATION,INTERNATIONAL RELATIONS AND CONFLICT RESOLUTION ON PEACE AND THE SECURITY SITUATION IN AFRICA

Mr President, Hon. Members, I wish to thank you for this opportunity to present the Report of the Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolution.Mr President, pursuant to its mandate, the Permanent Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolution resolved, during its Committee Sitting of March 17-18, 2011, to send fact-finding missions to Egypt, Tunisia, Libya, Côte d’Ivoire and Sahrawi. However, the Committee was to later learn that it should confine itself to Egypt and Tunisia due to unavailability of funds. Therefore, the Committee had to consider the State of Peace and Security in Africa and also received updates on the latest developments on the conflict situations. It is encouraging to note that the matter has been resolved and missions are going to take place as originally planned.The Committee had a meeting on May 5 and 6, 2011 with a delegation of the African Union Peace and Security Council which was composed of the Chairperson of the Peace and Security Council, Ambassador Major-General Lungile Christian Pepani, from the Republic of South Africa and two Council Members, Ambassador Joseph Nsengimana from Rwanda and Ambassador Kakena S. K. Nangula from Namibia. During the meeting, a presentation was made to the Committee on the State of the African continent on conflicts. The Committee also received presentations from the South African Institute of International Affairs (SAIIA) and the Global Economic Policy Institute.The report is, therefore, based on the Committee’s input, the Peace and Security Council delegation and the Institutes cited above. It provides an overview of the current peace and security situation on the continent in the following countries:(i)Libya;(ii)Côte d’Ivoire;(iii)Somalia;(iv)Tunisia;(v)Egypt;(vi)Madagascar;(vii)Decolonisation in the Arab Saharawi Democratic Republic; and(viii)Djibouti

THE SITUATION IN LIBYA

Mr President, the conflict in Libya began as a peaceful protest in the eastern part of the country in mid-February, 2011 and quickly spread to the rest of the country, and evolved into an armed confrontation between the Government forces and protestors. Since then, the fighting has been continuing in different parts of the country, especially in the cities along the coast. The fighting in Libya has far-reaching consequences, especially given the important role that the country has been playing in the implementation of the African agenda.The conflict between the opposition and pro­Gaddafi forces in Libya continues to wreak havoc in the country. Since the implementation of the UN Security Council Resolution in 1973, fighting between the opposition and Gadaffi forces continued unabated.More than 30,000 civilians fled from the western mountains of Libya into Tunisia, leaving towns mostly deserted. In Eastern Libya, in cities such as Benghazi, Ajdabiyya, and Misrata, the peace and security situation is desperate.Lack of water, intermittent electricity supply, scarcity of food, and pressure on medical facilities to deal with the dead and wounded people are commonplace conditions. In addition to the desperate humanitarian situation, the bombardment from both sides of the conflict has been taking a huge toll on the civilian population.The humanitarian situation is disconcerting and the fact that no political solution seems to be in sight further exacerbates the growing humanitarian disaster. The international community’s response, particularly THE North Atlantic Treaty Organisation (NATO), to the crisis in Libya is also heading into dangerous territory with calls for deployment of military advisors to rebel forces coming to the fore. The United States of America (USA) has also launched its first unmanned drone strikes against selected targets in the country. The peace and security situation in Libya is, therefore, desperate, and a political solution has to be found. If this is not forthcoming, the conflict may escalate further.It is important, Mr President, to indicate that from the beginning of the crisis, the African Union (AU) remained seized with the Libyan issue, with important initiatives underway. The African Union Peace and Security Council met on 23 February, 2011 to consider the situation in Libya and inter alia, expressed its conviction that the situation called for an urgent African action for the following:(i)the immediate cessation of all hostilities;(ii)the co-operation of the competent Libyan authorities to facilitate the timely delivery of humanitarian assistance to the needy populations;(iii)the protection of foreign nationals, including the African migrants living in Libya; and(iv)the adoption and implementation of the political reforms necessary for the elimination of the causes of the current crisis.The AU Peace and Security Council met again, at the level of Heads of State and Government on 10 March, 2011 and, among other things, decided to establish an AU High-Level Ad Hoc Committee on Libya, comprising five Heads of State and Government, as well as the Chairperson of the AU Commission, with the mandate to:(i)engage with all parties in Libya and continuously assess the evolution of the situation on the ground; and(ii)facilitate an inclusive dialogue among the Libyan parties on the appropriate reforms.(iii)engage the AU’s partners, in particular, the League of Arab States (LAS), the Organisation of the Islamic Conference (OIC), the European Union (EU) and the United Nations (UN), to facilitate co-ordination of efforts and seek their support for the early resolution of the crisis.It must be pointed out that the pursuit of other agendas in Libya, by non-African actors, has had an impact on the implementation of the AU Roadmap. Attempts have been made to marginalise an African solution to the crisis, specifically the timely implementation of the AU Roadmap.In pursuit of its mandate, the Ad Hoc Committee held meetings in Nouakchott on 9 April, 2011. Furthermore, the Committee undertook a mission to Libya, to discuss the AU Roadmap. In this regard, it first held consultations with the Libyan authorities in Tripoli, on 10 April, 2011. Thereafter, the Committee travelled to Benghazi, where it held consultations with the Transitional National Council (TNC), on 11 April, 2011.It should be noted that the Pan-African Parliament (PAP) is planning to undertake a fact-finding mission to Tripoli and Benghazi in order to gather as much information as possible to make sustainable recommendations aimed at the restoration of peace in the country.Finally, in view of the prevailing political crisis, it has become clear that there is condemnation in some quarters directed at those countries that voted in favour of the UN Resolution 1973, the Republic of South Africa included. In defence of his country’s vote, the Ambassador of the Republic of South Africa His Excellency Ambassador Sangcu said:"Many of us worked a great deal on the operational clauses of the resolution to ensure that this was the case. However, on reflection, I think there are sufficient loopholes in Resolution 1973 to enable abuse and the questions we are asking ourselves now is: how do we tighten the resolutions to ensure this sort of thing does not happen again in the future? As things stand, with implementers of the resolution abusing it in the service of their own agendas, the noble concept of more effective peace-keeping risks going into reverse".

THE SITUATION IN CôTE D’IVOIRE

Mr President, Months of political tensions and conflict following on the country’s disputed elections have come to an end. The stand-off between former President Laurent Gbagbo and Alassane Ouattara brought the economy to a stand-still and the ensuing military confrontation had a severe impact on civilians. Since the ouster of Laurent Gbagbo, the peace and security situation in the country leaves much to be desired. Reports of clashes between pro-Ouattara forces in Yopougon and Abobo are a cause for concern in this regard. The UN mission to the country, UNOCI, dispatched more peacekeepers to these regions and has also stepped up ground and aerial patrols.Although the election stand-off and ensuing conflict has been brought to an end, the political situation in the country will remain fluid for some time. Reports indicate that talks between the Gbagbo camp and the new administration is continuing. A new cabinet has to be appointed and it is rumoured that the recommendations the AU made in this regard will be followed.The humanitarian situation is deteriorating. The disruption of economic activity, water, electricity, and other basic social services during the past months have had a negative impact on the country.Future threats to peace and security include:(i)the need for a comprehensive DDR process to be undertaken;(ii)the need to build national reconciliation mechanisms;(iii)armed groups with specific regional, ethnic or political affiliations;(iv)return of over a million persons displaced as a result of months of conflict;(v)management of the humanitarian situation, in order to reduce the suffering of refugees and internally displaced persons (IDPS);(vi)arresting of the proliferation of small arms and light weapons;(vii)investigations of human rights violations.It is heartening to note that the Ivory Coast’s Constitutional Council ratified on Thursday the 5th May, 2011 the results of a presidential election showing that Alassane Ouattara won, reversing an earlier decision to reject them.The court’s initial rejection of electoral commission results from the November, 2010 poll sparked a more than four-month power struggle between Ouattara and the then incumbent leader Laurent Gbagbo that killed thousands and displaced more than a million. Constitutional Council President, Paul Yao N’Dre, said the top legal body now accepted that Ouattara-won the election.

THE SITUATION IN SOMALIA

Mr President, the peace and security situation in Somalia remains disconcerting to say the least. In the first quarter of 2011, military confrontations between Transitional Federal Government (TFG) forces, the African Union Mission for Somalia (AMISOM), and insurgents continued. A 5th battalion from Burundi has been added to the AMISOM force which brings its strength to about 9,000 troops at this stage. During February and March AMISOM made significant gains in Mogadishu, leading to the TFG now controlling 60% of the city. It is estimated that 80% of Mogadishu’s population live in areas under AMISOM and TFG control.The humanitarian situation in Somalia remains a crisis. Severe drought and the fact that Al Shabaab denies aid agencies access to areas under their control means that severe food shortages, malnutrition, and water shortages are confronting Somalis.The peace and security situation in Somalia remains a challenge to the African Union, Intergovermental Authority for Development (IGAD) and the rest of the International Community. The African Union, through AMISOM, has made a significant contribution towards the peace and reconciliation process in Somalia. AMISOM has contributed to the destabilisation of Mogadishu, and some parts of central Somalia, among other gains. However, raiding among the Transitional Federal Institutions (TFIs) remains a major impediment, more so as the country approaches the end of the transitional period in August, 2011.Mr President, since its deployment the TFG moved back to Mogadishu, and the parliament has been able to continue with its work in the city as well. However, there are indications of rising tension between the TFG and the parliament due to a dispute concerning the extension of parliament’s term. A further challenge to establishing lasting peace and security in Somalia is the alliances Al Shabaab has made with clans and sub-clans in regions such as Kismayo, Bay and Bakool.Piracy off Somalia’s coast remains a threat to international shipping and potentially to peace and security as well. Instability in Yemen across the Gulf of Eden may add a new level of uncertainty to already dangerous international waters. Efforts to curtail piracy activities have had limited impact. A solution to the problem of piracy will only come if lasting peace and political stability is established on land.

THE SITUATION IN TUNISIA

Mr President, in stark contrast to events unfolding in Libya, the Tunisian peace and security situation is much more stable. It is nevertheless important to recognise the fact that the country is still in the midst of a process of dramatic political change. The interim President, Fouad Mebazza announced that the caretaker government will remain in power until the country elects a constituent council in July, 2011. Since the ousting of former President Ben Ali, street protests continued on some occasions as a result of frustrations with the pace of change in the country.It should be noted that Tunisia is embarking on a very difficult political process. Constitutional changes, and the need for opposition parties to organise themselves after decades of authoritarian rule may yet lead to the emergence of new political tensions. In order to maintain peace and security, and ensure that the process of change in Tunisia goes ahead without any violence, the AU and the international community should provide extensive support and monitoring facilities as Tunisia heads for elections in July, 2011.In this regard, Mr President belated as it may seem, the PAP will carry out facts finding missions on the state of democracy and the evolution of transition in the affected countries that includes Tunisia. These missions will be undertaken in June, 2011, according to the period suggested by Tunisia and Egypt Authorities.

THE SITUATION IN EGYPT

Mr President, on the 11th of February, 2011, President Hosni Mubarak announced his resignation. This followed sustainable popular mobilisation against his government. Subsequently, a military council took control of the country and is currently presiding over a very complex political transition. The peace and security situation seems to be holding firm, but there are signals of popular discontentment with the caretaker government.In the weeks following Mubarak’s resignation, several protests erupted in postponed elections until September of this year. This has led to some opposition figures in Egypt asking when the military council will remove itself from power. It is furthermore important to note that Egyptians are unhappy about the fact that the emergency laws, which partly led to frustrations that boiled over into popular protests, have still not been cancelled by the caretaker military council.Mr President, in terms of the prospects of maintaining stability in Egypt, it should be noted that poverty and unemployment remains a major concern. The socio-economic conditions of people, combined with frustrations about Mubarak’s decades long rule, sparked protests in January of this year. This means that the popular mood of frustration remains. This furthermore implies that new threats to peace and security could emerge in the form of popular protests if the ruling military council is seen as not taking proper steps to transit the country towards a democratic dispensation.

THE SITUATION IN MADAGASCAR

Mr President, the March 2009 coup that toppled President Marc Ravalomanana, and resulted in a political crisis in the country, is still far from resolved. Former President Joaquim Chissano of Mozambique has been acting as the Southern African Development Community (SADC) mediator to find a solution to the crisis. Since the coup led by Andry Rajoelina, very little progress has been made to return Madagascar to constitutional rule. This is mostly due to Mr. Rajoelina’s intransigence. Agreements have been reached on a roadmap to democratic elections as well as the establishment of a transitional government and parliament. These agreements have not been implemented mainly due to a lack of political will on the part of Rajoelina.The main challenge to peace and security in Madagascar remains the need to return the country to constitutional rule. If this does not happen, institutions in the country can be further eroded, impacting negatively on citizens and the economy. Growing popular discontentment with the political stalemate can also lead to further challenges to stability in the country.However, it is important to note that SADC and the AU are continuing to deploy co-ordinated efforts to help resolve the crisis in the country.

DECOLONISATION IN THE ARAB SAHARAWI DOMOCRATIC REPUBLIC

Mr President, the stalemate that characterises political conditions between Morocco and the Polisario Front (PF) continues. On the 20th of April, 2011 Ahmed Boukhari, the Polisario Front representative to the UN, issued a call for the UN Security Council to reinvigorate and take steps to move negotiations forward. By doing so, Ahmed Boukhari expresses the deep frustrations felt by not only the PF, but also the Saharawi people still living in camps in the desert. Closely related to this is the fact that Ban Ki-Moon, the UN Secretary-General recently commented that negotiations between Morocco and the PF are in a dangerous stalemate.The fragile ‘peace’ between the PF and Morocco is nothing to be optimistic about. The need for Saharawi to conduct a referendum to determine its future is urgent.The Honourable House will note, Mr President, that there is a new Resolution 1979 (2011) adopted by the UN Security Council on the 27th of April, 2011 whereby it is reaffirming its position on all its previous Resolutions on Western Sahara. However, the bone of contention remains the issue of a human rights mechanism that was not included in the Resolution even though a section of the UN Security Council Members protested that it should be included because there were reports of human rights abuses. On this one, Mr President, I think you will appreciate that it is consistent with all peacekeeping missions of the UN that there be a proviso that only deals with human rights abusers. In this case, it was somewhat not permitted. However, there are reports that next year it may be considered when the Resolution is revised or reviewed.

THE SITUATION IN DJIBOUTI

Mr President, Djibouti is facing social tensions due to limited pluralism. There are 65% - 70% of unemployment in the country, alongside imported labour skills in ports. The disadvantaged population of Afar origin and the fact that they are few in government jobs constitutes serious frustrations for the people.The major problem of the country is governance. The recent political crisis put the country in a situation which needs to be monitored in order to avoid army conflict in the country.President Guelleh has been in power since 1999. His election in 1999 was without any significant objections internationally. His two-term limit, according to the country’s Constitution, ended in April, 2011. It has been noted that the same family and political party has been in power since independence from France in 1977.The President was re-elected unopposed in 2005. The opposition boycotted the election, claiming that it was ‘not free and fair’, and reporting intimidation and manipulation of the electoral register. The National Assembly Members are mainly supporters of the President.Mr President, in 2008, the decision to change the Constitution was floated, however, the National Assembly voted unanimously in May, 2010 to change the provision relating to the mandate of the President of two terms in power.There were public demonstrations from April/May, 2010 against the constitutional change. Some measures were taken by the government to weaken the opposition parties. On the 1st February, 2011, there were demonstrations of professionals and students outside the Central Bank. On February 11th, 2011, there were major demonstrations in Djibouti Ville, that were encouraged by the success in Egypt. The government used tear gas and live fire against demonstrators on February 18, 2011. This was widely reported as election violence.There was political intervention by the State Department of the United States of America through the United States Agency for International Development (USAID) that appointed Democracy International to assist in setting up election systems and processes, including supporting processes for election observers and reporting on the election. Democracy International issued reports in January, 2011 onwards, concluding that the election would not be free and fair. It noted the insufficient domestic and international observers; the problems on the management of voter lists and the compromised independence of the Election Commission. Democracy International was technically ‘expelled’ from Djibouti on March 16th 2011.Nonetheless, the election results reported that there were 160,000 people eligible to vote out of a population of 850,000. 70% of the eligible population turned out to vote and that 81% of the vote was for President Guelleh.The internal risks of the situation in Djibouti are, among others:(i)attrition preceding the 2012 National Assembly elections;(ii)further decline in economic conditions - possible unrest;(iii)armed conflict with the Afar groups could re-ignite;(iv)tensions with migrant workers;(v)strikes at ports; and(vi)possibility of the population turning against the foreign bases.It should be noted that there are possible risks in the Horn of Africa, in general, that includes poor governance relations between Djibouti and Eritrea; the Somalia responses to Ethiopian actions or vice versa; increased Eritrea - Ethiopia tensions, among others.The AU is, therefore, called upon to increase its interest in this part of Africa.

CONCLUSION

Mr President, the Committee will be formulating Recommendations and Resolutions on the above conflict situations which will be tabled for the consideration of the PAP, after it has been informed by the debate that is going to ensue soon after I have finished with my presentation.Finally, the Committee pays tribute to the Bureau for facilitating, through the Secretariat, its long­standing meeting with the Peace and Security Council. Furthermore, the fact that the information plus goodwill missions will now extend to Tripoli, Benghazi, Saharawi, Côte d’Ivoire, Egypt and Tunisia bears testimony to the seriousness with which the PAP considers the state of Peace and Security on the African Continent.Mr President, let me take this opportunity to pay tribute to members of the Committee on Co­operation, International Relations and Conflict Resolution for their dedication at short notices to hold meetings until very late owing to the fact that we had to produce this document. Not only that, they were also dedicated in deliberating on the peace and security situation in Africa. I really thank them for the co-operation they afforded me as the Chairman.Mr President, I submit.Thank you.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, Honorable KHUMALO Marwick, Président de la Commission.Comme votre rapport le suggère, les honorables membres vont apporter leurs contributions au cours du débat qui va s’instaurer maintenant; ce qui va éclairer la Commission pour qu’elle nous présente des recommandations et éventuellement une résolution d’ici la fin de notre session.J’ai une liste de vingt trois (23) inscrits. Probablement, il va y avoir d’autres inscrits.Je suggère qu’on limite les interventions à trois (03) minutes au niveau de la machine.Le premier inscrit est l’honorable MAVIMBELA Petros du Swaziland.
HON. SUELMA [SAHARAWI REPUBLIC]:Gracias Sr. Presidente.Señoras y Señores.Quiero expresar mi opinion acerca de la situacion en Africa, la situacion de los conflictos en Africa. Tristemente de nuevo, vamos a hablar de una situación cada vez mas critica en África. Con todo el esfuerzo [...].(Problemas técnico]Puedo empezar?Decía que Cuando pensábamos que nos encaminamos hacia una África con mas Democracia, con paz, con estabilidad y prosperidad, desgraciadamente cada vez hablamos de más guerras, de más intervenciones de afuera, que causan guerras a nuestros respectivos países y a nuestros respectivos pueblos y quiero hablar de que no solamente el tema ahora es el del Sahara Occidental, el problema del Sahara Occidental, ni de Somalia, ni de Madagascar, sino que nuevamente tenemos problemas, tenemos guerras.En el norte de África, como en el caso por ejemplo de nuestros hermanos en Libia, es una guerra expuesta desde afuera, es una guerra que nos imponen siempre y cada vez más los que abanderan entre comillas, dicen que abanderan las democracias, y que son los que abanderan los derechos humanos y defensores de los derechos humanos, son ellos los que nos imponen las guerras civiles en nuestros respectivos países.En el caso por ejemplo de la MINURSO, incluir el tema de los derechos humanos en el Sahara, se ha reconocido, Muchos países han presentado sus quejas, han presentado, han hablado de que se tiene que incluir en la misión de naciones unidas en el Sahara occidental el tema de los derechos humanos por la violencia continua de los derechos humanos en el Sahara, pero sin embargo cuando Francia presenta su voto, no se puede, no se puede, a pesar de que se ve a ojos de todo el mundo, se ve al alcance de todo el mundo y todo el mundo es testigo de ello, pero por ser Francia no se puede incluir este tema, y es el caso también de su intervención en Libia.Esta más que claro, que todas las violencias de los pueblos de frica, todos los problemas a los que no enfrentamos el día día son intervenciones extranjeras. Por eso nosotros como representantes de nuestros respectivos pueblos, tenemos que luchar, tenemos que luchar y cada vez más, para mas democracia en nuestros respectivos países, para que nuestros gobernantes, no hayan gobernantes africanos que aceptan intervenciones extranjeras en nuestros asuntos internos, que cada vez nos traen mas. y es..nada más y nada menos que formas de garantizar y seguir garantizando sus intereses económicos en nuestro continente, por lo tanto yo creo que esta más que claro, que con mas intervenciones extranjeros tenemos más problemas. En el Sahara pasa lo mismo con las intervenciones de Francia apoyando al invasor Marroquí, al dictador del Hassan sexto, en Liba también, han intentado entrar también en Túnez, han estado en Egipto, han intentado fomentar y movilizar cada vez más problemas en nuestro Africa y por lo tanto, creo que tenemos bien claro quienes son nuestros enemigos, quienes quieren dividir África, quienes quieren mantener África siempre en la pobreza, en la falta de democracia, en la falta de derechos humanos. Quieren dejarnos siempre en la parte peor de la historia de los pueblos y por lo tanto creo que nosotros como parlamentarios africanos tenemos el deber de luchar y de hacer todo lo que podemos y tenemos entre manos para evitar esta situación.Muchas Gracias.
HON. SAWADOGO YAMBA MALICK [BURKINA FASO]:Merci Monsieur le Président.Ce rapport me donne un aperçu de ce qui se passe actuellement sur notre continent. Cependant, je reste divisé quant aux interventions étrangères. Idéologiquement, moralement, je condamne fermement ces interventions barbares et inhumaines.Mais, Monsieur le Président, quand on observe bien, la plupart de ces attaques extérieures concernent les Etats qui ont été imposés à leur tête par des tyrans, des assassins, des voleurs, par ces mêmes impérialistes qui pillent ensemble et narguent les peuples africains.Je ne parle pas de la Libye qui est un cas particulier, même si l’exemple donné, ici, est la résolution 1973. Je parle plutôt de ces valets locaux, installés à la tête de nos Etats et qui, à la faveur de leur durée au pouvoir - souvent plus de vingt ans - ont fini par escroquer et leurs maîtres et les peuples, en instaurant des démocraties militaires verrouillées et maquillées avec des gouvernements claniques et familiaux.Ce rapport-là nous le confirme et nous conforte dans nos propos.Si, aujourd’hui, Monsieur le Président, leurs anciens complices ont compris qu’ils ont été l’objet d’escroqueries, au même titre que les peuples africains, et veulent régler leurs comptes, tant mieux! Seulement, il faut que nos peuples restent très vigilants, afin d’éviter que ces impérialistes-là ne les remplacent par d’autres valets locaux. Ce serait vraiment dommageable!Enfin, je souhaite que la Commission, en tout cas, tienne compte de mes préoccupations dans ses recommandations.Je vous remercie.
HON. TAMBOURA ASCOFARE OULÉMATOU [MALI]:Merci Monsieur le Président.Je voudrais également féliciter la Commission pour ce rapport exhaustif de la situation que nous vivons sur le continent depuis un certain temps.Les foyers de tension qui sévissent un peu partout en Afrique, donnent un tableau sombre et peu honorable pour notre continent, aujourd’hui. A mon avis, ces foyers témoignent, pour la plupart, d’un déficit démocratique de notre continent qu’il faut corriger, coûte que coûte, pour l’intérêt de nos populations.Je voudrais aussi dire que le combat que nous menons au niveau du Parlement pour la ratification de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance, est pertinent à cet égard.Mais, une question me taraude depuis un certain temps, depuis que tous ces conflits ont jailli un peu partout: c’est l’attitude de l’Union africaine.A mon avis, cette organisation devrait être prompte à la résolution de ces différents conflits, mais ce qu’on a vu, c’est une Union africaine assez timide, et je pose cette question à la Commission: est-ce que l’Union africaine ne devrait pas être plus visible pour la résolution de ces différents conflits, notamment le cas de la Lybie?Pour finir, je voudrais également m’interroger: est-ce que le Parlement panafricain ne devrait pas aussi se faire entendre, étant donné que l’on a vu, quand même, une CEDEAO plus active, même si nous devons envoyer des missions d’informations sur ces différents plans?Je vous remercie.
HON. MBAH NDAM JOSEPH [CAMEROON]:Thank you Mr. President for giving me the floor also. Mr. President, I want to say that it will be an if aberration we continue to talk of imperialism and attacks on Africa when we are ourselves permissive of the things that cause internal strife and therefore open the way for outsiders to come in. To my mind, there is a causal relationship between longevity of a President at the helm of a country and related conflicts that eventually explode within such a country.We have discovered that the crises we are having now relate to elections and the concerned leaders who have stayed for too long on the saddle are the advent of multi-partisan. In the early 90s, there was a common movement to limit the terms of presidents to at least two, five to seven years. That was commonly accepted around the continent but gradually our presidents continue to manipulate the constitutions and to stun elections again. If you watch where presidents have lived in their countries at the helm for more than two/three terms, you also have a relationship with the kind of crises that arise. We have lived through Egypt, we are on Libya and it was Tunisia yesterday. In Ivory Coast, we know that a five-year mandate turned out to be 10 years and of course, we have the consequences.So Mr. President, onto our leaders who are today the leaders of the African Union, we together accept that the clause limiting the mandate a number of terms a person can run for the presidency becomes enshrined in all our constitutions and are not amendable, shall we therefore be able to avoid foreign intervention. But once the people continue to perpetrate their stay in power and cause the internal strife which opens the way for intervention and United Nations (UN) resolutions, Africa will continue to be a slurry. I beg to stop here. Thank you.
HON. GLORIA SOMOLEKAE [BOTSWANA]:Mr. President, Sir, sorry, I have no comment. When I was signing, I thought I was just indicating that I am present.
HON. PETER KATJAVIVI [NAMIBIA]:Thank you, Mr. President, Sir. I wish to thank Hon. Khumalo for his report that he has just delivered to us. The President, the Parliamentarians and the law-makers have a duty to be heard particularly when Africa is under attack as is the case with the crisis in Libya. Our peoples in Africa are looking up to us at the Pan­African Parliament (PAP) for guidance, particularly on those issues that have been ably covered by Hon. Khumalo in his report. For now, there is an understandably deep concern over the developments in Libya. Questions have been asked regarding the role of PAP in this particular crisis. With respect to the overall crisis, there are issues that have been raised with the respect to the role of the African Union (AU). References have been made to the United Nations (UN) resolution that authorised the no-fly zone over Libya. Where was the AU on this serious issue? How come these loopholes were not spotted earlier? These are the important questions that we have to seek answers to.Mr. President, Sir, this House has been called upon to express its deep concern over the ongoing crisis in Libya. Libya, in this case, happens to be of particular interest because Africa is being attacked by foreign forces. There is growing concern over the foreign military intervention in the Libyan crisis. Foreign military intervention has helped to exacerbate the situation there to a major crisis with serious consequences for the African continent. Therefore, we should call for an immediate end to foreign military intervention, a halt to the current hostilities and a ceasefire. This should be followed by swift engagement in dialogue by the two parties to the conflict. This House should call upon the AU to continue with its mandate to use its good offices to assist the parties in the conflict in Libya to work towards a peaceful resolution and thereby protect their country’s sovereignty and integrity..Thank you.
HON. KHALIFA SULEIMAN KHALIFA [TANZANIA]:Bw. Rais, asante sana kwa kunipa fursa ya kuchangia na mimi niungane na wenzangu katika kupongeza kazi nzuri iliyofanywa na Kamati kwa uchambuzi wa kina waliofanya na mapendekezo yao.(Interjections)
AN HON. MEMBER:No translation!
THE PRESIDENT:Ready now, you can go on.
HON. KHALIFA SULEIMAN KHALIFA [TANZANIA]:Bw. Rais, nakushukuru kwa kunipa nafasi na mimi niungane na wenzangu kwa kuipongeza kazi nzuri ya Kamati ambayo imetupa mwelekeo wa hali halisi ilivyo katika bara letu.Bw. Rais, inasikitisha sana kuwa leo tuko mwaka wa 2011 lakini bado swala wa uvamisi wa bara letu unafanywa na sisi wenyewe Waafarika tunanyamaza kimya. Kinachosikitisha zaidi ni namna gani viongozi wetu wanavyokosa msimamo dhidi ya uvamizi kama huu. Leo ni shahidi kwamba mataifa mbali mbali ya bara la Afrika yaliunga mkono Azimio 1973 dhidi ya Libya huku wakielewa madhara yake. Inapotokea hali kama hiyo inaonekana kwamba sisi wenyewe tunatoa fursa ya kuuliwa na kudhalilishwa kwa watu wetu kwa sababu tu tunataka kuyaridhisha mataifa makubwa. Kinachoendelea katika bara la Afrika, hasa nchini Libya, kwa kweli ni udhalilishaji ambao unahitaji kukemewa kwa nguvu zote. Inasikitisha sana kwamba mandege ya kivita yanakwenda kule yanapiga wanawake na watoto wasiokuwa na hatia na mwisho wa siku rasli mali ya bara la Africa inachukuliwa kwa kizingizio cha kukuza demokrasia na kuwalinda watu. Watu gani wanalindwa wakati watu hao hao ndio wanaouliwa? Huo ni mkanganyiko mkubwa. Unasema unawalinda watu na wakati huo unawauwa.
AN HON. MEMBER:Mr. President, Sir, I am not getting any translation.
HON. KHALIFA SULEIMAN KHALIFA [TANZANIA]:Bw. Rais, mimi bado najiuliza mamlaka ya Bunge hili. Je, lina mamlaka gani katika kuwashauri viongozi wa bara letu inapotokea hali kama hii kwa sababu haiwezekani hata siku moja chombo kikubwa kama hiki kinakosa mamlaka ya kuweza kuwashauri viongozi wetu kukemea au kutoa kauli dhidi ya maonevu yanayofanywa kwa wananchi wa Afrika wasiokuwa na hatia? Kinachonisikitisha mie ni kuona kuwa tofauti ndogo ndogo za ndani ya bara letu tunazikuza sisi wenyewe na matokeo yake ni kwamba wasiotutakia mema wanatumia fursa hiyo kwa kuzivamia nchi zetu na kutupiga. Lakini si hiyo tu, mwisho wa siku rasli mali zinachukuliwa kwa urahisi sana. Sisi sote ni mashahidi na tunaona mameli ya mafuta yanavyoweza kubeba mafuta kule Libya katika maeneo ambayo yanashikiliwa na hao wanaoitwa waasi. Ni lini bara hili litakuwa na msimamo mmoja?Kwa hayo machache, nasema asante.
HON. NJUBA SAMUEL KALEGA [UGANDA]:Thank you, Mr. President, for giving me the Floor. I would like to thank the Committee Members for the very good report they have given us, giving us an overview of the situation in Africa. However, if we are going to solve this problem permanently, we must examine the cause of this conflict. In my opinion, the cause of that conflict in a specific country is the lack or the need to change the incumbent leadership. There was a time when a one party system was fashionable. It was opposed by the military. Whenever the opposition rises, it is considered an enemy, therefore, legitimate opposition is suppressed. Then there are Electoral Commissions which are not independent or situations where elections are not held. There are also people who permanently masquerade as revolutionaries who must not be voted for.Now, unless we faced these challenges and unless we impose time limits on leaders we will not achieve anything. I have told friends that it is easy to vote in a president, but it is very difficult to vote out an incumbent president and going to an armed struggle to do so is not like a tea party, it’s a rare sacrifice. If you know the man is going next year, or next week or the other year, you can wait, but every man is going to stay permanently in power, then the choice is obvious.Secondly, there are elections that are bogus and that is the result of compromised electoral commissions. I feel so sad that as I leave this House, we have not been able to convince African countries to enact the African Charter on DemocracyI feel very sad that this has not been done. Imposing time limits on the Presidents, dictators and kings would have given us a step forward. There are people who want to express their vote. We must recognise legitimate opposition. There must be space for the opposition as legitimate people who can lead the country. Not a single party has vision that will last forever.Lastly, the independence of the Electoral Commissions must be ensured.I wish you the best deliberation as this is my last contribution in this House.Thank you, Sir.
HON. MHLANGU MNINWA JOHANNES [SOUTH AFRICA]:Thank you, Mr President for giving me the Floor. I also wish to thank the Chairperson of the Permanent Committee on Co­operation, International Relations and Conflict Resolution, Hon. Khumalo, for the wonderful report presented to us. The conflict situation in many parts of the continent takes long to be resolved. This is so we, as Africans, are not quickly making decisive decisions. We need to be decisive regarding what we need to do and the processes to be used. This is so because we have been dealing with these issues for quite some time in different countries. When we become decisive, we should also be firm on our principles and not change principles from time to time. Therefore, this becomes very important and very crucial.We seem to be nursing egos of some of our leaders and not wanting to be on their wrong side. The international community has also not helped the situation because of its double standard approach. This is not the way to solve the problems. What we need to do is get to the root cause of the problem and uproot it because that is very important. We know the symptoms, but the important issue is to uproot those causes that cause the conflict on the continent. We know that the main cause of this conflict is lack of democracy in some of the countries. The African Union has known about this matter for a very long time, but nothing substantial has been done to correct this malpractice. Instead, there were debates about what type of democracy we are talking about and many other arguments. These debates are not going to help us.The question of democracy is serious and simple that we need to correct. We do not have to sit here and debate the songs of democracy. We already know that democracy is the government of the people and by the people and it stops there. It does not go beyond that. Owing to the fact that the AU did not want to get on the wrong side of the leaders in these countries, it led to an undemocratic situation until the people themselves decided enough was enough. The African Union is found wanting because it has now to deal with a full-blown conflict, something that could have been proactively prevented.In the Western Sahara situation, if I may briefly talk about it, there are so many questions that must be asked. Why is the international community silent about the suffering of the Saharawi people? How different is the action of the Moroccan Government to that of the Libyan Government which is currently being bombarded by the international forces in an effort to protect the citizens of Libya against their own government? Why is the Security...?The hon. Member’s time expired.
HON. MABILETSA ISAAC STEPHEN [BOTSWANA]:Thank you, Mr. President, for giving me the Floor. I am a member of this Committee and I associate myself with this report. Having said that, there is one question that has been posed regarding the role of Pan-African Parliament in the midst of these conflicts. I know the Chairman will do that later on, but I am saying this is the Committee through which the PAP’s voice should be heard. I want to say that the Committee on International Relations and Conflict Resolutions has no budget to work with. This makes it operates like a boardroom type of committee.On paragraph 15, the Chairman is indicating that the Committee is planning to go on fact finding missions. It is not actually even reflecting that the Committee had a prior plan before most members of this session have to undertake these fact finding missions. However, because of funding constraints, we were not able to do so. I want to say to you, Mr. President, that unless you give adequate resources to this committee, we will always act like a postmortem committee that only comes in when everything else has taken place. I want you, Mr. President, to note this point very seriously.Having said that, you know peace and tranquility is not something that can be bought. It is something that people actually create for themselves, but I want to associate myself with the remarks made by Hon. Mbah from Cameroon. He said that you know our African leaders once they are in place. The seat of presidency, they want to perpetually stay in as presidents is characterised by misrule, governance which ultimately leads to conflicts that we are currently facing. It is when people arise to say enough is enough that they use arms and military force against their own people and this is not good. Really, Mr. Chairman, I want to advocate that, maybe, Africa must now deal with this issue of the Commander-In-Chief. It must not only belong to one man, the president, but also become the domain of Parliament because in Parliament it is more than one brain that can think about it. If it becomes the domain of the president, if his interests are threatened, he uses his powers as one person to go against those who rebel against him and I think this is not good. We ought to be considerable because in the midst of these conflicts, it is the innocent men, women and children who suffer.I thank you, Sir.
HON. STEVEN OBEEGADOO [MAURITIUS]:Monsieur le Président,Il n’est pas chose aisée de résumer mes pensées en trois minutes, mais je voudrais, de prime à bord, féliciter la Commission pour cet excellent rapport, à la fois, de par le caractère exhaustif de sa revue des foyers de conflits sur le continent, de l’objectivité de son analyse et aussi pour la pertinence de ses observations.Toutefois, il est plus que regrettable, sûrement inacceptable que le rapport dont nous devons débattre, maintenant, n’aura été circulé que ce matin. Et, pire encore, la version française a été circulée après l’ouverture de la présente séance.J’inviterais, donc, à la fois, le Bureau et le Secrétariat, à en tirer les conclusions nécessaires.Monsieur le Président, à l’occasion de l’ouverture de ce débat, en plénière, je pense qu’il convient aussi de saluer ce qu’il est maintenant convenu d’appeler le « printemps arabe ». Ce formidable vent de liberté qui a balayé et qui balaie le Nord du continent et qui continue à faire trembler, dans leurs fondements même, les régimes autoritaires au-delà du continent: du Yémen à la Syrie, en passant par le Bahreïn.Le printemps arabe, c’est aussi cet espoir qui renaît en Palestine avec la réunification du Fatah et du Hamas, permettant de parler et d’élever une seule voix contre l’occupant israélien.Monsieur le Président, ce printemps arabe a aussi témoigné de la volonté des peuples à prendre leur destin entre leurs mains, pour venir affirmer, dans les faits, que démocratie, pluralisme politique et alternance démocratique ne sont pas des vains mots, mais constituent, aujourd’hui, une valeur universelle, au-delà des particularités nationales et culturelles.Monsieur le Président, le temps fait défaut, mais je pense que ce rapport réaffirme l’importance capitale de certains principes fondamentaux de détermination des peuples, que nous devrions trouver des solutions africaines aux problèmes africains, de l’importance de la résolution non­violente des conflits en Afrique, et aussi l’idée que les causes premières de tous ces conflits, c’est, à la fois, le fait que nos peuples n’arrivent pas à satisfaire leurs besoins fondamentaux, et de par l’absence de démocratie, n’arrivent pas à s’exprimer.Mais, deux remarques pour conclure: j’encouragerais la Commission à continuer à accorder toute son attention à la question du Sahara occidental - question trop souvent oubliée dans les débats internationaux et qui demeure une blessure profonde pour tous les Africains - et j’inviterais aussi la Commission à accorder son attention à la décolonisation [...].(Temps de parole épuisé)
HON. CATARINA PEDRO DOMINGOS [ANGOLA]:-Muito obrigada, Senhor Presidente, Ilustres Deputados.Primeiro, gostaria de congratular-me com o relatório apresentado pela Comissâo. Em segundo lugar, reiterar as palavras do nosso Vice­Presidente da Assembleia Nacional de Angola, ontem proferidas, na Sessao de abertura. Por outro, notar que os problemas dos africanos devem ser resolvidos pelos africanos e nâo à imposiçoes estrangeiras.Terceiro, gostaria de exortar os parlamentares a reflectirmos com as sábias palavras do nosso líder angolano, o Presidente José Eduardo dos Santos, que passo a citar: "O mundo parece retomar aos métodos da época da Guerra Fria, quando nas relaçoes internacionais, o uso da força e a ingerência em assuntos internos de estados soberanos prevalecia sobre o uso da força do direito e do respeito pela igualdade, soberana das naçoes;Utilizando vários protestos ou critérios subjectivos, ou ainda, uma política selectiva em fUnçâo dos seus interesses, alguns países industrializados ocidentais estao a realizar intervençoes militares condenáveis para condicionar a resoluçâo de problemas internos de outros países soberanos.Estas intervençoes, diga-se em abono da verdade, só sao possíveis em países nos quais as sociedades e os povos estao divididos, e a África está a ser usada como campo de ensaio para essa política, cujo objectivo é certamente, o acesso fácil às matérias-primas e o ressurgimento do neo­colonialismo". Fim de citação.Ilustres Deputados, nao devemos adormecer quando a casa do vizinho está em chamas. A África deve solidarizar-se, unir-se e levantar-se contra todas as manobras. Nao queremos a neocoloniza$ao, devemos dizer: basta aneocoloniza$ao em África com guerras impostas!Trabalhemos, pois, para a prosperidade do nosso continente com diálogo pacífico.Obrigada.
HON. PROF. EL BADAOUI SUAD EL FATEH [SUDAN]شكرا السيد الرئيس ،سوف أتحدث باللغة العربية ، ألن العالم العربي اآلن في فوهة البركان ، وأبدأ ببعض األسباب أوالً اء الحكام علي التي أدت إلي هذا الثوران،: بق الكراسي لفترات طويلة دون العناية بهموم الشعوب، ثانيا غياب الرأي اآلخر و وجود ديمقراطية زائفة، ً: ثالثا انقسام الشعوب في هذه البلدان وغيرها من ً: البلدان األفريقية إلي طبقتين ، طبقة الحكام و من هم حولهم ، وطبقة الشعوب المقهورة ، الفقيرة ، المريضة ، الساكتة ، الصامدة، رابعاً: استغالل الغرب لهذه األحوال المأساوية والتدخل إما بطريقة مباشرة كما يحدث اآلن في ليبيا ، أو بطريقة غير مباشرة عن طريق منظمات حقوق اإلنسان التي تغض الطرف عن ما يجري في بالدها وتتولى حقوق اإلنسان في أفريقيا، و هو السبب وراء ذلك ـ وهذا هو مربط الفرس ـ فالغرب يفتقر اآلن إلى الثروة والشباب والقوة التي تحتفظ له بهذه القياد ة ، واآلن جميع األنظار موجهة إلى أفريقيا المليئة بالثروات ، ولألسف المليئة بالعمالء الذين يقومون بتولى عملية الخراب والدمار نيابة عن الغرب و الذي نواجهه اآلن في....
HON. SYLVIA TEMBO MASEBO [ZAMBIA]:Thank you very much, Mr President. Let me also join others in commending the Committee for a job well done. I think the report helps us to understand, generally, what is happening in our continent. However, let me start by making this comment that, as a woman member of Parliament and as a member of this Pan-African Parliament, I really cry for the woman and children who are caught up in this conflict that is mainly caused by our men. I need to say that, indeed, it is important that, as we clear our way as members of PAP, I think one of our work is to give our concerns publicly and make our comments. I see that our comments come very late even as Pan-African Parliament in relation to what is happening in some of these conflicts in Africa.The African Union is even worse than us and I think that many who have spoken before me have said that it is important that we begin to look inside ourselves. What are we doing? We should ask what is causing these conflicts in Africa as opposed to spending a lot of time condemning those what are intervening and are, in fact, in some places, saving the lives of children and women? Can you imagine what would happen if some of these interventions were not there? I think the situation would even be worse. We are crying about the fact that some of the interventions are based on people trying to steal or to get our resources. That also is true but, for me, my emphasis is on the people who are dying, the women and children. This is especially so because they are vulnerable to all these crises or fighting that are taking place in our countries.One other issue that we need to look at is our role in ensuring that many of our countries sign to this African Charter because that is the only true way that we will see some improvements in most of these issues that are causing conflicts in our countries.Lastly, Mr President, I just want to say that it would be important for the Committee to be assisted to ensure that they go on the ground on time. PAP should become visible in some of these conflicts, especially that we are here for these people who are getting caught up in the crises. I know that there are problems of resources, but we need to work very hard to ensure that even just one country must be visited on time when such conflicts take place. We must hear our leaders and members of PAP make comments or show concern about what is happening. I think that is another way of becoming visible.
HON. TRUSTY GINA [SWAZILAND]:Thank you, Mr. President, Sir. I want to thank the Chairman of this Committee and the Committee itself for the comprehensive report, but I want to ask myself about what can be done for the African Union (AU) to be recognised by the so-called super-powers. As I said, maybe, it is because of the way it is doing things while intervening in these conflicts according to the 1973 Resolution. Is this resolution going to be there forever and will not be revised so that the AU also has a voice on issues affecting Africa because as it is the AU is not there. Even if it goes to the affected countries, there is nothing done. Everything that is said by the AU is looked down upon because they do not have power. They went to Libya and Ivory Coast, but nothing was done. Look at what happened in Ivory Coast; women and children were dying, people were burnt alive, but there was nothing done until France intervened. Otherwise, if it did not intervene, people could have continued to die even up to now. Syria has the same problem, the people there are dying. Although it is not in Africa, the people in that country are dying, but the so-called super-powers are saying that they are not going to intervene, and yet the course is the same; people are dying.Mr. President, Sir, there is this tendency of our leaders depositing huge monies in the accounts of the countries in the west. They do not tell us when these monies are being deposited in their accounts, but at the time of conflict, they start telling us that they are freezing those accounts and that money turns out to be donor to Africa. That is an insult to us because they should tell us when they are using the money with them. There is a lot of money there. So, if Africa can go to those banks to check on the accounts of all the leaders who are banking that money with them and then tell the continent how much we have, then it can be better. We can be able to help ourselves and our people.
HON. HASSABO MOHAMMED ABDUL RAHMAN [SUDAN]بسم هللا الرحمن الرحيمشكراً سيدي الرئيسالسيد الرئيس:السادة االعضاء:سمحوا لي أن أحيى اإلخوة في لجنة العالقات الدولية وفض النزاعات ، وأنا أتشرف بأني عضو في هذه اللجنة ، ولكن أخي الرئيس أقول اوال :أنا متأسف بأن إن اللجنة لم تتمكن أن تحقق زيارة واحدة لمناطق النزاعات حتى نتحصل على معلومات حقيقية من ارض الواقع .ثانيا ، لذلك جاء تهميش ً :إن تدخل اإلتحاد األفريقي كان متأخراً اإلتحاد االفريقي ، كنا نتوقع من اإلتحاد األفريقي أن يرسل بعثات عسكرية الى ساحل العاج ، أو ليبيا ، ثم يطلب التعاون أو المساعدة من المجتمع الدولي أو من االمم المتحدة ، ولذلك أرى أخي الرئيس أن آليات اإلتحاد األفريقي من إنذار مبكر ، وفض النزاعات ، وسرعة التدخل ال بد أن تكون مبكرة حتى ال نكون مهمشين.سيدي الرئيس :إن ظاهرة الثورات في بعض الدول االفريقية لها مؤشرات بأن هناك أسباب جذرية منها ، الحكم الرشيد وممارسة الديمقراطية والمحاسبية والفساد ، وعليه البد أن يكون صوت برلمان عموم أفريقيا عا ٍل من أجل اإلصالحات السياسية و اإلقتصادية و اإلجتماعية ومعالجة قضايا الفقر ومعالجة قضايا البطالة.ومن العوامل المهمة جداً في أفريقيا الخلط بين القبائل واإلثنيات والعمل السياسي ، وهذا ما ظهر كثيراً في مناطق مثل ساحل العاج وكينيا سابقاً وغيرها.أسمح لي سيدي الرئيس أن أعلم مجلسكم الموقر أن بالدي ) السودان ( قد أكملت بنجاح شامل مرحلة اإلستفتاء الذي تم إعتماده ، وإن شاء هللا ستكون) في 9 يوليو القادم( دولة الجنوب الجديدة التي نتمنى لها كل إستقرار ، وتنمية ، و أن تتم مساعدتها من كل الدول االفريقية ، أما بالنسبة الى دارفور فإن خطوات السالم الشامل ستكتمل في نهاية هذا الشهر بمؤتمر شامل لكل أهل دارفور في الداخل والخارج الذي سيعقد في الدوحة ، وأنا أشيد بالعالقات المتطورة الجيدة بين تشاد والسودان وأفريقا الوسطى لما كان له من أثر ايجابي في وقف االنفالت وفي تطور التنمية والخدمات....
HON. KANDEH MAMMA [GAMBIA]:Thank you, Mr President, for giving me the Floor. I also want to join my colleagues in thanking the Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolution for a job well done.Mr President, I will start by commenting on Ivory Coast. There is a very critical question I would like to bring to the fore. My understanding from the presenter, is that the President of the Constitutional Council has now accepted that Ouattara won elections. Why now and not before? The question is: why now after thousands of people were killed and millions displaced? Why announce or accept that Alassane Ouattara won the elections now?On the issue of Libya, Mr President, I was expecting that the Pan-African Parliament to hold an extra-Ordinary Session to deliberate this current crisis that Africa is facing today. All we have achieved in the last fifteen years has now gone to waste. We are just going backwards.On the issue of Libya, I do not understand the forces that are in Libya because they are sometimes called the opposition or pro­democratic forces or sometimes rebels. At the beginning they were rebels. But they have been supported and given arms. Where can that happening in the whole world? The issue is not about Gadaffi, but Africa. It is about Africa. Why supporting rebels against another system.Applause
HON. KANDEH MAMMA [GAMBIA]:The other point is on Syria and Yermen and Israel is bombarding Palestine every day and night. Where is the intervention of the foreign forces? Why Libya? What interest do they have in Libya?Interjection
HON. KANDEH MAMMA [GAMBIA]:Correct. And now, we, as Africans, sit by and ...
HON. KANDEH MAMMA [GAMBIA]:Mr President, give me one minute, please.I want to condemn all the independence celebrations that we are have in Africa. It is a joke. Our former colonial masters laugh at us when we are celebrating our independence because there is no independence when we cannot speak for ourselves. We have no voice in our continent. We are noticing a lot of foreign interventions, but this should come through the African Union. The African Union should lead in whatever happens in Africa. Mr President, this is sad. I am very disappointed that people can sign something that they even do not know. Yes, you sign something that you do not know and you end up telling us that there are loopholes. What were you doing? Where were you?I call for condemnation and want us to condemn all the foreign interventions in Libya. This is an African problem and we should try to solve our own problems.Applause
HON. KANDEH MAMMA [GAMBIA]:Thank you.Applause
HON. KASINGO L. LOIDE [NAMIBIA]Allow me to quickly make my comment. I will start with our slogan, "One Africa, One Voice". What does this mean to us and to the citizens at the grassroots whom we represent? To me "One Africa, One Voice" means that we should be united in Africa to protect and defend the territorial integrity of our African continent. What is going on in Libya is an act of aggression, as my brother from Gambia has stated that it is not a question of Libya, but the whole of Africa. Due to lack of time, I would also like to call upon the continental body, the AU, to push forward so that the act of aggression should be made against one of those crimes against humanity in terms of ICC.Secondly, I would also like to call upon those of us who are representing us at the continental level and international level to act vigilantly, prudently and strategically when it comes to issues like that.I am talking about the United Nations Resolution 1973.Lastly, I would also like to call upon us to ensure that all the member states of the AU ratify the Charter of Democracy and Governance. Through that, we will be able to push forward for democratic institutions and a democratic constitution. In addition to that, we, as parliamentarians, at this level and national level must go to our grassroots to teach them what a democratic institution means. This is because at the end of the day, those people at the grassroots are the ones who have the power. Once, they understand this institution, they will be able to bail us out in terms of what we say against the people who want to be presidents for life.Thirdly, I would also like to call upon us...The hon. Member’s time expiredThank you Honourable Mushashu
HON. BERNADETA KASABAGO MUSHASHU [TANZANIA]:Thank you, Mr President, for according me time to contribute towards this debate. I would like to start by thanking the Chairperson of the International Relations and Conflict Resolution Committee for the abundant facts they have brought up in this report.It is surprising that after so many years of independence, a good number of countries are experiencing turbulence and crises as what we can see in Madagascar, Egypt, Tunisia, Somalia, Libya and others. Millions of people have been displaced and turned into poor, homeless and frustrated refugees. Hundreds and thousands of soldiers and innocent civilians have been killed during these armed conflicts and civil wars. However, I think in most of these countries, the crisis is fueled and supported by various national and international corporations and regimes, which have interests in the outcomes of the conflict and I think this is the main problem.Mr President, what are we saying as representatives of the voices of the Africans, that is the Pan African Parliament? I commend the Pan African Parliament for issuing a very strong statement regarding the crisis in Libya, but how soon was it done? We see the international organisations coming in like North Atlantic Treaty Organisation (NATO) in Libya. They are in the picture, but where is the AU? It is not visible. Why? What is the role of the African Union when there are signs of or the actual crisis in any one of the member states?Mr President, I heard the Chairman of this Committee saying that after this debate, they are going to make recommendations. But I strongly feel that the role of the Pan African Parliament should be revised so that instead of just making recommendations, PAP should be given mandate to come up with more binding resolutions.Lastly, I would recommend that the AU and the continental bodies put in more timely, co­ordinated efforts in coming up with peaceful, political solutions. They should also come up with our own African solutions aimed at bringing peace and security in the continent. What I am saying, Mr President, is that, as Africans, we should be able to solve our own problems.
HON. MOHAMMED ALI ALMARDI [SUDAN]بسم هللا الرحمن الرحيمشكراً سيدي الرئيسوالشكر للجنة علي تقريرها الضافي .نحن سيدي الرئيس ، كأفارقة ، وكممثلين لشعوبنا نحتاج ألن نمارس قدراً كبيراً من الشجاعة والنقد الذاتي ألنفسنا .إن الصراعات التي تحدث في أفريقيا تؤدي ـ بال أدنى شك ـ إلي إهدار الموارد ، وإفقار الشعوب ، وتعطيل التنمية ، وفقد األرواح وزيادة النزوح ، وتفتح االبواب لتدخل الدول الكبرى في شؤوننا ، ليس لمصلحتنا ، وإنما لتنفيذ أجندتهم الخاصة بهم .يجب أن نسأل أنفسنا لماذا يحدث كل ذلك ؟ يحدث لسبب أساسي ورئيسي هو أننا نفتقر في أفريقيا إلى الديمقراطية ، وإلى الحكم الراشد وألحترام شعوبنا .إن غياب الديقراطية وإنتهاك حقوق اإلنسان هو الذي يشجع الحكام على عدم وضع أي إعتبار لشعوبهم ،وبدالً من اإللتفات إلى مطالبهم ومعالجتها ، تجدهم يواجهونهم بالرصاص ، ثم هل تصدقون أن هناك رؤساء دول يستعينون بالمرتزقة على شعوبهم ؟ هذا أمر مخجل للغاية . إنهم يفرطون في إستخدام القوة ضد مواطنيهم ، ويستهدفون المدنيين ، ويستعملون الصواريخ والمدافع واألسلحة المحرمة حتى في الحروب ضد شعبهم االعزل .نحن الذين يا سيدي الرئيس نشجع الدول الكبرى بمثل هذه التصرفات على أن يتدخلوا في شؤوننا الداخلية ، ونحن الذين يجب أن نالم على ذلك . نرجو أن تستكمل الدول األفريقية المصادقة على الميثاق األفريقي للديمقراطية والحكم الراشد واإلنتخابات ، وأن يكثر البرلمان األفريقي واإلتحاد االفريقي....
HON. STEPHEN JULIUS MASELE [TANZANIA]:Thank you, Mr. President, Sir. I first want to congratulate the Chairman of the PAP Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolution for the detailed report.Mr. President, Sir, I am very much concerned with the way the United Nations (UN) is handling issues and conflicts in Africa. Apparently, the UN has failed to perform its duties thereby leaving all the major and crucial decisions to be made by NATO. I am very sorry to say that to me the UN is becoming functionless. As a young leader, I am very sad, afraid and also getting worried about the future of Africa. It would be very unfortunate if the African Union (AU) followed the UN steps. We, as Pan-African Parliament (PAP), need to improve our efforts to pressurise and make stronger statements with regard to the problems of Africa.Mr. President, Sir, I have heard many contradicting statement issued by individual countries in Africa. I wonder why some of the African countries are supporting the UN Security Council Resolution 1973 on military operation, ceasefire and sanctions on Libya while when we come to the PAP we condemn what is happening there. To me, it is very contradictory. Our struggle to restore order in Libya has not come because we defend the personality of the Libyan leader Muammar Gaddafi. Our concern is about the Libyan sovereignty. Libya, as a sovereign state, has a defence policy. It has the right and mandate to defend the rights of the people against any inversion, be it internal or external. Africa should always feel as one. When Libya is attacked, South Africa, Kenya or Tanzania should feel the same. We are not defending Libya, but we are looking at the interest of our continent.Mr. President, Sir, the international law has been violated in Libya. We have seen a lot of civilian casualties in Libya. When the pro-Gaddafi forces try to defend the country, it is defined as killing civilians, but when NATO does that, it is pro­democracy.Thank you.
HON. LAROUSSI HAMMI [ALGERIA]بسم هللا ، ونحن نعيش مراسيم ومجريات أشغال الدورة الرابعة لبرلماننا الفتي ، والذي تعلق عليه شعوبنا آماالً كبيرة ، كما هو الشأن بالنسبة للهياكل األخري لقارتنا ، فقد شرعنا بالسماع لهذا التقرير القيم الهادف من لجنة العالقات الدولية وفض النزاعات وأضم صوتي للزمالء ألتقدم بشكري للمكتب وألعضاء هذه اللجنة .وللتذكير ، وقبيل هذه المرحلة العصيبة التي عرفت مؤسستنا بال القارية نشاطا تنسيق مع هيئات إقليمية أخري ، كنا نعتقد ً مكثفاً صادقين إخالص العمل وصدق النوايا معها ، وأذكر علي سبيل المثال القمة بين البرلمان االوربي والبرلمان األفريقي التي تلتها قمة بين اإلتحاد األفريقي واإلتحاد األوربي ، والتي جرت بالجماهيرية الليبية في أواخر السنة الفارطة ، حيث إنبثقت عنها نصوص وقرارات براقة ، إعتقدنا أنها تحمل آماالً كبيرة فيما يتعلق بمستقبل تنسيق العمل المشترك ، وأعتقدنا كذلك بأنه سيكون منعرجا إيجابياً خدمةً لشعوبنا .لتحسين وتغيير أوضاع أساليب العمل لهذا النظام وسعياًمنا جميعاً ُحادي القطب الجا العالمي أ ئر ، الذي عودنا علي إنتهاج مبدأ الكيل بمكيالين ، وقضية الجمهورية الصحراوية لهي خير دليل في هذا المجال ، هذا النظام الذي كان السبب في الدوس على مصالحنا وحتى على حقوقنا المشروعة التي تضيع لألسف في كل مرة واألمثلة عديدة ال تحصى وال تعد في هذا المجال وخاصة فيما تعلق بالتدخالت وياللعجب بذريعة الدفاع عن حقوق اإلنسان من جهات لم تستح من تاريخها والمشكوك في ماضيها وحاضرها في هذا المجال بالنسبة الى عالقاتها التقليدية مع قارتنا وفي هذا المجال عاشت مؤخرا أقطارا من قارتنا أحداثا مؤلمة قد نعتقد بل نجزم بأن أيادي غريبة جاءت وتدخلت لتزكية نار الفتنة لتنشب أعمال شغب بين مكونات الشعب الواحد حيث تطورت األمور إلى خراب ودمار وما يشبه الحروب األهلية وعمليات هدم للقواعد األساسية لهذه األقطار اإلفريقية أمام مرأى ومسمع الجميع وخاصة الجهات الفعالة التي كنا نعلق عليها كل األمال عسى أن تعدل عن نهجها المنحاز المعتاد ، ولكن كان ذلك وهما منا لألسف فلم نفهم طريقة التدخالت األجنبية في تلك األقاليم التي عاشت إضطرابات مؤخرا ، حيث كانت تدخالت بطريقة مهينة ظالمة وبوسائل عدة حتى الجهنمية منها بإمطار أراضي طاهرة من الكيان اإلفريقي بأبشع وسائل النار والقتل والتفكيك باستعمال حتى القنابل المحرمة دوليا وتسليح جزء من المجتمع ليتقاتل مع الجزء األخر وكل ذلك تحت ذريعة حماية المواطن ويالها من حماية ومن ذريعة صادرة عن هيأت لألسف إقليميةوحتى دولية ترى المنكرة منكرا والظلم ظلما وتتمادى في تعنتها تحت صمت رهيبوسكوت مخجل بل بتواطؤ من بعض األطراف التي يجدر بنا أن نصفها بالعميلة كل هذا أمام غض الطرف والسكوت المخجل لكل المؤسسات اإلقليمية ، كان األجدر بها تكثيف الجهود وتوحيد الصف والمسعى والكلمة للدفاع عن مصير أقاليم تعتبر جزء ال يتجزأ من كيان قارتنا .وعليه فإننا نندد بكل شدة بما يجري في جزء بل أجزاء من قارتنا التي تدنس مرة أخرىبأقدام غزاة والمتمثلة في المستعمر الجديد الذي هو القديم والذي ال هم له سوى امتصاص ثرواتنا ونهبها وغرس قواعده الفتاكة على أراضينا كشوكة أزلية في جسم قارتنا البريئة .وعليه ومن هذا المنبر أدعو الجميع وخاصة مؤسساتنا القارية لتحمل مسؤوليتها كما أقول ولألسف أنه يجب علينا مواجهة هذه األوضاع .وأختم بالحديث الشريف : " من رأى منكم منكرا فليغيره بيده أو بلسانه أو بقلبه وذلك أضعف اإليمان " ." ال يغير هللا ما بقوم حتى يغيروا ما بأنفسهم " ، ونحن أصحاب خير إن شاء هللا .والسالم عليكم ورحمة هللا وبركاته .
HON. DERY AMBROSE [GHANA]:Thank you Mr. President for the opportunity. Permit me also to thank my brother Hon. Khumalo for the excellent presentation.Mr. President, I think that the conflicts are symptoms or effects and to solve them, you have to go to the causes. In my view, there are a few broad causes:-1.Unfair economic order;2.Bad political leadership and bad governance in Africa; and3.The resultant lack of capacity for the AU and other continental African bodies to deal with African problemsFirst, I am a believer in the free market, but it is true that all countries which have developed have protected strategic industries and if you look at Britain, it protected its wool industry at that time France was leading. If you look at America, it protected its industries, it still subsidises its farmers today. Norway protected NOKIA for 70 years without making losses. Toyota in 1959, the first car to be sent to America was described as an Astray on four wheels It was protected and is now a giant company, South Korea and the rest of them.Now we are told in Africa that we must produce raw materials only because of the comparative advantage and theory of the division of labour. That is wrong. We have to protect our strategic industries and in that vein, I think I like what Zimbabwe is doing about local in terms of investment. If we do not do that, then there will be poverty as the first problem. Secondly, there is bad leadership. African leaders want to be presidents for life. That is not right. We should have a limited term. Once we have a limited term, half the problems are solved. Election results must be accepted.In Ghana in 2008, my party was in power, the difference was 46 per cent. We handed over power to them. There is no problem in Ghana. Then a man in Ivory Coast who has ruled the country for ten years, when it suited him, foreign intervention was good. Now he loses by a clear 8 per cent, he says no, he would not leave office. In that regard, I want to commend Nigeria for holding elections that are progressive.Secondly, we political leaders must not be the boss, but servants of the people. The youth who burnt himself in Tunisia did so because there was political exclusion. We get the power, we forget the interests of our people. There is a time bomb. The majority of the people in Africa are women, but are not represented We have excluded them and are waiting for a day women will bury themselves and get up crying to work. We must have good leadership and if we have good leadership, we will play politics of service not bosses. We must include everybody within the system. In this way, we would not have these effects that we are talking about. That sends us to the AU. Why are we pretending we do not know that the AU is ineffective? How many members of the AU are proponents of democracy? When you send an AU delegation to a country and the person the delegation is going to talk to knows all the people of the delegation as step one, do not respect election results, how can you expect them to listen? The AU is bullying Pan-African Parliament. We represent the grassroots, but they do not want to give us space. They are not true democrats and until they change their altitude and begin to respect the grassroots. If they get our economy on the right track, if they get the political relation right and respect the grassroots, then we will have empowered PAP and other continental institutions and these conflicts will be a thing of the past.Thank you Mr. President.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Merci, Monsieur le Président.Monsieur le Président, notre session se tient dans une conjoncture marquée par de graves conflits dans notre continent. Cependant, notre session n’a bénéficié d’aucune couverture médiatique. Il n’y a qu’une voix; qui va l’entendre? Comment la faire parvenir? Nous représentons nos peuples. Alors, est-ce qu’on va discuter et nos discussions vont rester là?Monsieur le Président, je suggère que le rapport présenté par la Commission, que je soutiens, et le débat qui va suivre, soient conclus par une résolution qui dira halte aux bombardements en Lybie, qui dira halte à l’ingérence étrangère dans nos pays d’Afrique, qui dira halte à l’intervention étrangère dans notre continent.Voilà une position ferme et unanime que nous devons prendre au cours de notre session!Nous devons aussi faire appel à l’Union africaine de prendre la même position aussi ferme, parce qu’elle représente tous les Etats africains et tous les peuples. Ensemble, nous devons prendre cette position, parce que les puissances étrangères agissent au nom de la démocratie, mais c’est de l’hypocrisie.Il y a deux poids deux mesures: il y a des régimes qui sont soutenus jusqu’à maintenant. Dans certains pays, un président qui règne pendant quarante (40) ans et meurt dans le fauteuil, et son fils le remplace, avec la bénédiction de ces puissances qui nous disent venir dans notre continent, au nom de la démocratie. Nous leur disons: ce sont vos intérêts que vous défendez! Là où il y a du pétrole, vous fomentez des complots et vous soulevez des conflits armés.
LE PRESIDENT:Merci, Honorable BOUDINA Mostefa.
HON. KANTENGWA JULIANA [RWANDA]:Thank you, Mr President, for giving me the Floor. Allow me to congratulate our Chairman, Honourable Khumalo for representing us so well. I also wish to associate myself with the previous speakers who have made use of the space we have in PAP to air our views and frustrations about our continent that is besieged by our own African leadership.Mr President, at times I ask myself when we make such very good contributions, whether there is anybody listening to us. Does it reach the ears of the people who are frustrating Africa? We are lamenting the double standards of the west, but I believe that the west has always manifested double standards in Africa simply because Africa manifests multiple standards. I am saying this, Mr President, because the leadership of Africa in the name of the Assembly of Heads of State is a club where the leaders scratch each other’s back. As a result, Mr President, allow me to commend the Economic Community of West African States (ECOWAS) for having been steadfast in their approach to the way they have dealt with conflicts in their region namely; Cote d’Ivoire, Niger, Guinea and others. They have really been steadfast and have not manifested those standards.I will not mention, with dismay, what is happening across the other regional economic communities. Look at the problems that have besieged the Southern African Development Community (SADC) and how they have been resolved; East African Community Intergovernmental Authority for Development (IGAD), across Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA). It leaves a lot to be desired. That is why I am commending ECOWAS.I also wish to salute the gallant sons and daughters of Tunisia and Egypt who have said no to loss of human dignity. I am only saying this because it will not take long - and I do not want to be quoted as a prophet of doom - before the despots of Africa, this experience of Tunisia reaches them. They cannot continue to subjugate Africans to loss of human dignity. We are lamenting the resolution that caused the intervention of the NATO forces because we allowed it. How different is it from our kings who colluded with the enslavers who came to buy us and trade us for cheap cowry shells?Therefore, Mr President, I am only saying that the international community in the names of NATO and US-led whatever coalitions coalitions, postured a stra...The hon. Member’s time expired
HON. ABDOULKADER MOHAMED MOHAMED [DJIBOUTI]Je suis membre de la Commission de la Coopération internationale et je soutiens le rapport qui a été présenté. Néanmoins, j’ai un certain nombre d’observations à faire.Je voudrais lever une équivoque, tout d’abord.A la lecture du document, en parlant de Djibouti, on peut avoir une confusion. Djibouti n’est pas un pays en conflit, aujourd’hui. Il n’y a pas de conflit interne à Djibouti. Il y a un conflit qui oppose Djibouti à l’Erythrée. Donc, il y a une confusion au niveau de la présentation du rapport.Je voudrais aussi dire que ce rapport n’émane pas d’une mission qui s’est rendue sur le terrain. Donc, ce sont des informations qui ont été données par des sources dont on ne connaît pas le crédit.En ce qui concerne le point 47, il est dit qu’il existe des sanctions du fait du manque du pluralisme à Djibouti.Je voudrais faire connaître à ces parlementaires que le pluralisme est inscrit, d’abord, dans la Constitution, mais il existe dix partis politiques à Djibouti, dont cinq de l’opposition et cinq de la majorité. Et, si les partis de l’opposition boycottent les élections, c’est leur droit; on ne peut pas les en empêcher. On ne peut donc pas appeler cela un manque de pluralisme.Deuxième chose: il est dit qu’on emporte les travailleurs du port de Djibouti vers l’extérieur.Je voudrais m’inscrire en faux contre cette information. Au contraire, nous, Djiboutiens, nous fournissons des formateurs aux autres ports de l’Afrique, notamment au Sénégal. Donc, nous n’importons pas des travailleurs de l’extérieur pour le port de Djibouti. Ce sont des données qui ne sont pas fondées.Je voudrais aussi intervenir sur un autre point.Le rapport suggère que la situation qui peut prévaloir dans la corne de l’Afrique, émanerait d’une simple mauvaise relation de gouvernance entre Djibouti et l’Erythrée. Qu’est-ce que cela veut dire « mauvaise gouvernance entre Djibouti et l’Erythrée »? Non! Je dis qu’il y a eu [...]
LE PRESIDENT:Merci, honorable ABDOULKADER Mohamed Mohamed.
HON. ABDOULKADER MOHAMED MOHAMED:Une minute Monsieur le Président, si vous le permettez [...](Temps de parole épuisé)
HON. MAKGALEMELE DIKGANG PHILLIP [BOTSWANA]:I thank you, Mr President for giving me the Floor. First, I wish to indicate that I do appreciate the report as presented by the Committee. It is clear that the emerging picture is that the peace situation is reversing. We are losing out on some of the gains as ably presented by Honourable Kandeh earlier on.Mr President, I wish to state that the peace situation in Africa is quite complex in terms of proactive measures that have been taken, including the reactive ones, both by the AU and the international community. I wish to humbly request, Mr President, that as we analyse and debate these issues, we be objective in our analysis. We should point out the faults by the international community and also highlight where we contributed negatively as Africa. As noted by my colleague from Ghana earlier on, we need to really find out what the root causes are.Mr President, I wish to associate myself with those who spoke against leaders who stay too long in power. We must bring this as an agenda before the AU and push that it be a resolution of Heads of State. Further, as per my colleague from Cameroon earlier on, such provisions should not be amended by selfish leaders. Mr President, I wish to propose that PAP and the AU must negotiate a platform with the international political world; the UN and NATO and others and present the situation as we see it as PAP.Mr President, the situation in Djibouti is disturbing and I agree with the Committee that it needs urgent attention because 65 to 70 per cent unemployment is by no means unacceptable. However, I also want to request the Committee to note that, in future, they also give us progress in terms of the past resolutions made by this House. I still recall that, in the past Sessions, we made a resolution on the Arab Saharawi Democratic Republic and if my memory serves me well, on Somalia as well. One would have wanted progress in terms of the extent to which these resolutions have actually been undertaken.Finally, Mr President, I support Hon. Mabiletsa’s call for the issue of budget allocations. I think, as PAP, we must give attention to...The hon. Member’s time expired.
HON. MUKABARANGA AGNÈS [RWANDA]:Je vous remercie, Monsieur le Président, et, en même temps, je félicite la Commission de la Coopération pour le rapport qui nous a été soumis et qui sera, sans doute, beaucoup plus complet quand nous aurons écouté la Commission africaine des droits de l’Homme, et qui sans doute nous parlera de combien les conflits occasionnent la violation des droits fondamentaux de nos populations.Monsieur le Président,Ce que nous sommes en train de faire, c’est juste une interprétation des faits; que ce soit en Tunisie, en Egypte, en Libye, en Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays-là, parce que le temps nous est limité.Ce que nous constatons dans ces pays, c’est parfois le manque d’alternance durant une longue période, accompagnée par des modifications des lois fondamentales de la Constitution, par l’organisation des élections dont la crédibilité et la liberté dans les pays cités sont remises en question, tant par la population elle-même et l’opposition que par les missions d’observation internationales.Monsieur le Président,Nous avons constaté la personnalisation du pouvoir de certains présidents qui refusent de quitter le pouvoir. Nous l’avons constaté amèrement en Côte d’Ivoire, où il a été proposé à un Président l’amnistie des crimes internationaux, mais il refusait de partir. Tout simplement parce que dans certains pays, l’armée n’est plus républicaine, l’armée n’est plus neutre, l’armée n’est plus là pour protéger les populations. Et, pire encore, nous constatons que dans certains pays, on a recours à des milices et à de mercenaires.Oui, Monsieur le Président, il faut que nous le disions! Certains pouvoirs tuent leurs propres populations. Le droit à la vie n’est pas respecté. Nous devons dénoncer cela. Nous devons également démasquer les présidents qui tuent leurs populations lorsque celles-ci décrient la pauvreté dans laquelle elles vivent et dénoncent le non-respect de leur droit à l’expression. C’est pour cela que nous donnons des brèches à l’intervention des organisations internationales. Cette intervention des organisations internationales, malheureusement, efface les organisations continentales, telles que l’Union africaine, la CEDEAO qui avaient pourtant fait un bon travail et qui avaient une feuille de route claire pour la paix en Côte d’Ivoire.Monsieur le Président,Le PAP doit lutter pour la redynamisation de nos organes. Le PAP doit continuer à promouvoir la Charte africaine des droits de l’Homme. Le PAP doit continuer à promouvoir la Charte africaine pour la Bonne Gouvernance, des Elections et la Démocratie, et le PAP aussi, il est vrai, doit dénoncer les bavures commises par les organisations internationales, surtout quand elles sont constatées, comme c’est le cas en Libye.
HON. CHARUMBIRA FORTUNE [ZIMBABWE]:Mr. President, I have listened to people’s contributions and am excited by most of them. The situation on the continent is worrying and very depressing. When we talk of root causes, I just wish we could dedicate a day, in this Parliament, to deliberating the root causes of our problems. I believe what we are calling root causes may be symptoms. When you say someone has overstayed in power, it is a symptom and not a root cause. When you allow a term limit, it is a symptom of something. We need to go deeper into those issues and not shy away from the causes of poverty and corruption. I agree there is corruption, but should we shy away from talking about the wealth situation on the continent and how our minerals and other resources are being exploited by foreigners? A good case of this is Zimbabwe. Recently, we were told by the Finance Minister that out of US$600 million generated by the mining sector, the Government only got US$15 million. The rest 97% went out to multinationals. You cry about the high poverty levels, but what is the source of that poverty? It is because your money is going outside the continent.I am also depressed that even this morning while coming to this House, NATO is bombing Libya. That shows lack of respect for what is happening on the continent. As we debate, they are bombing and hearing us.The other worrying issue is that, yes, we have these problems of dictatorship and the rest on the continent, but when the colonial masters come back to try and make good, then we get worried. Are we not being recolonised in one form or the other? The big issue is that these people bombing us have no respect for Africa. And unless, as Africans, we also find our own space that we are equal with others outside the continent, people will look down on us and we will remain ineffective. The AU is an ineffective organ we should admit. In many respects, it has no common agenda and does not see its direction. It is divided. Some belong to the West although they are Heads of State in Africa. Therefore, I do not see us making much progress unless PAP stands up to speak for the continent. I do not know why we keep raising issues in this room, but who is listening to us. I think after this debate, we need to see how we can engage Europe, the UN and the Americans in dialogue so that we are...The Hon. Member’s time expired.
HON. BENDIR KHATARI DJAMEL [SAHARAWI REPUBLIC]Gracias Sr. Presidente.Gracias para la Comisión y su presidente.Mi intervención se asiente sobre el nuevo colonialismo en África, en nuestro continente. Este nuevo colonialismo con ropas de democracia [...](Problemas técnicos).Este nuevo colonialismo con ropa de democracia su única intención es la explotación de los derechos naturales de nuestros continentes, aprovecha nuestros retraso y las diferencias políticas y sociales para ensalzar su intervención en África, aprovechar a la ausencias de respeto de derechos humanos en África para continuar su vital interferencias en nuestros asuntos internos desde hace muchos años. Hasta incluso a nivel del consejo de seguridad de Naciones unidas, en especial la falta de mecanismo de control de derechos humanos en el Sahara Occidental, debiendo que la MINURSO es la única misión de Naciones Unidas que no incluye este punto en su mandato.Los africanos, debemos decidir con nosotros mismos y con nuestros pueblos.Gracias Sr. Presidente y Gracias por todo.
HON. FRANCISCA DOMINGOS TOMÁS [MOCAMBIQUE]:-Muito obrigada, Senhor Presidente.Caros Colegas,Ilustres Deputados,Primeiro, gostaria de felicitar a Comissao pela apresenta?ao deste relatório, que nos poe ao corrente de toda a situa?ao que estamos a passar em África. A situa?ao de paz e seguranza em África é deplorável. Vários povos africanos estao a ressentir-se da inseguran?a devido as guerras e a instabilidade política, como foi referido no relatório. Consequentemente, nesses países há perdas de muitas vidas humanas e destruido de infra-estruturas sociais e económicas.A crise política nesses países reflecte-se noutros países vizinhos e, consequentemente, em toda a África, com populaçoes deslocadas nos outros países, exacerbando as condiçoes de vida das populaçoes e dos países acolhedores.A situaçâo da Libia é bastante preocupante porque pretende atingir toda a África. A guerra nao é via segura para resolver qualquer problema político nos nossos países. É necessário que os países africanos se engajem em diálogos para resolverem os problemas políticos dentro do seu próprio país.É necessário que a Uniao Africana encontre mecanismos de aproximaçao das partes em conflito para acabar com o sofrimento das populaçoes. Especialmente, para o caso da Líbia, a Uniao Africana deve aproximar as forças aliadas que estao a bombardear a Líbia para, imediatamente, pôr termo ao sofrimento dos Líbios e para pôr termo à destruiçao da economia da Líbia.Caros Colegas,Em conclusao, devemos desempenhar o nosso papel de persuasao no que diz respeito à paz e segurança em África, pois devemos sentir que o sofrimento de um país irmao é também o nosso sofrimento.Muito obrigada, caros Colegas!
HON. ABDULAZIZ ABDULAHI MOHAMED [SOMALIA]:Mr. President, Sir, thank you for allowing me to take the Floor. I would also like to thank Hon. Khumalo, the Chairman of my Committee.Mr. President, Sir, I would like to make certain comments about Somalia. Somalia has been in a civil war and conflict for over two decades. On 13th January, 2011, a meeting was held by the Inter-Governmental Authority on Development (IGAD) and the African Union (AU) in Addis Ababa. It proposed an extension of the transitional period, the transitional institutions. Following the proposal made by the AU, on February, 2011, the Transitional Federal Parliament made a decision in accordance with the Transitional Federal Chapter on two issues. First, it was on the issue of the extension of the transitional period of the Transitional Federal Parliament. Secondly, it was the election of the Speaker and the deputies of the Speaker which must take place in August, 2011 because their terms of office will end at that particular time. The aim of the decision was to avoid a vacuum and to establish a legitimate and effective Somali Government that can be accepted by the Somali people.Mr. President, Sir, in addition to what Hon. Khumalo has reported about Somalia, there are serious constitutional crises among the Transitional Federal Institutions (TFI). This is really an alarming situation which has to be addressed and challenged by the African Union (AU). It is my personal belief that the situation will get worse unless there is an immediate intervention by the AU. This dispute can cause the total collapse of the TFI of Somalia. As a member of the Transitional Federal Parliament, I have taken the Floor to send an early warning signal to the AU through the Pan-African Parliament (PAP). It is my request that PAP should support and respect the wishes of the people of Somalia.Thank you.
HON. LUHAGA JOELSON MPINA [TANZANIA]:Thank you, Hon Mr President for the opportunity to contribute on this debate. I congratulate the Committee which has produced a very good report. The foreign military intervention in Libya is exerting death, tears and bloodshed on our brothers and sisters. This is intolerable and cannot be accepted. The foreign interference in Libya warrants concerted African leaders’ decision. There is foreign interference simply because Western countries want to exploit the resources in Libya. They are also doing so because they do not want Gaddaffi to be in power due to his stand on the national resources. Do we, as Africans, have appealing authorities when such a situation happens?To me, the issue of staying in power for long is not an agenda of immediate concern today. The agenda now is that African action is needed to speed up resolutions to cease the use of fire, military interference and use negotiations as the best way to protect civilians. When, where and at what point will the Pan-African Parliament make intervention? What are the Heads of State, the AU, doing to end the Libya crisis?I am very unhappy to hear that the Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolutions do not have funds to exercise and execute their duties. This simply means that we are not serious and if this is so why are we here? Let us be very serious and let us make very seriously recommendations to end the crisis which is in Libya today.I thank you, Sir.
HON. MATAMISA ERIMENZIAH EDITOR [ZIMBABWE]Thank you, Mr. President for giving the Floor. I would like to thank the committee for a job well done and wish them success in their missions. Mr. President, on the issue of Libya, I have this comment to give that the African states are partly to be blamed because all along they have been playing big brother politics because it was them that were feeding them. The signs that existed in Libya were a fertile ground for a revolution.Mr. President, Honourable Members, the fact that there are problems in Africa cannot be overemphasized. The issue of democracy and good governance leaves a lot to be desired in most African nations. The issue is the delaying of ratification of the African Charter by our governments. Some African leaders are stubborn and will not relinquish power without a fight.Mr. President, even on an advisory role, PAP should reflect that it is an institution above national Parliaments and should advise likewise. I feel, Mr. President, that foreign intervention in crisis-ridden countries such as Libya is there to ensure that the descending voices are not silenced for good. As PAP, we are not here to rubber stamp the lengthy stay in power of incumbent leaders or dictators. Let us stand up and advice leaders who have overstayed to give way to genuine elections and usher in new leadership. Let us learn to call a spade a spade, Mr. President. I would like to say foreign intervention was meant to ensure that there is protection of foreign nationals and also to ensure protection of women and children and to ensure accessibility of food and water to the surviving and medical facilities to the wounded. Mr. President, I think this is the decade for women and I think it is high time women of calibre should now take up the challenge to lead the African nations because we value life as women. These men who are leading us do not value life because I can not expect a leader to be killing his own people. What is happening in North Africa and Central Africa cannot be permitted to go on as the norm.Mr. President, to conclude, for credibility purposes, the Pan-African Parliament should denounce all bad practices and assist the AU to realise where they have lost it all by playing softly with to corrupt leaders who want to stay on in power.Thank you.
HON. SIRMA MUSA [KENYA]:Thank you, Mr President, for giving me the opportunity to contribute on this debate. First and foremost, I want to say that I associate myself with the comments made by Hon. Editor from Zimbabwe and Hon. Ambrose from Ghana for the cause of the conflict in Africa. The interference by the west and the UN Security Council is for the people who have no voice and have been suppressed. How can you look for sovereignty of your country when you are killing your own people and denying them breathing space in terms of democracy. Can you call this sovereignty?Mr President, the disease of dictatorship started in Kenya when the Kenyan President refused to leave power after losing elections. It went to Zimbabwe and flourished in Ivory Coast. What are we talking about? Do we accept the same course to continue in Africa because people just want to change the constitution? The problem is lack of respect for the rule of law and unless we accept the rule of law, we shall continue having problems. I watched how the Ugandan elections progressed. The incumbent President decided to wear a gun and said, "I came in through the gun and I will go through the gun". Is that an election? These are issues we need to look at.When I read the Green Book of Libya, I discovered that it states that Parliament is an institution of dictatorship, and yet we accept Libya to be part of Pan-African Parliament when they do not believe in Parliament. Is that democracy? I want to say it is time that this club of the African Union; a club of friends, dictators and people who do not believe in the rule of law; a club which believes in supporting their colleagues to stay in power forever and those people who really want to change constitutions to favour themselves to lead in their countries for life respected the will of the people. It is time for people to wake up. People’s power must be respected.Mr President, it is time that we woke up to the realities of the world that it is democracy that must be espoused and it is going to be democracy and it must flourish.Thank you, Sir.
HON. MOISERAELE MASTER GOYA [BOTSWANA]:Thank you very much Mr. President for giving me the Floor to contribute to the report that has been presented to this hounourable House by Hon. Khumalo in his capacity as Chairperson of the Committee on Co-operation, Internal Relations and Conflict Resolution. Mr. President I think I will be perverting the interest of justice if I do not thank the Committee for its well done job to produce a very comprehensive report despite the limited resources and time that the Committee was confronted with in an effort to cover all the areas that they intended to cover in Africa.Mr. President, it must be accepted and acknowledged that there is a wind of change that is currently going across Africa. One does not want to use the help of the microscope to see which direction this wind of change is leading. For obvious reasons, it is going to territories in Africa where leaders have overstayed in power. That is a fact. Mr. President, I want to associate myself with hon. Members of Parliament who are of the view that time is ripe to get our act together, as African Union and as members of the Pan African Parliament, to make sure that we uproot conflicts in Africa.The African Union, Mr. President, has, for years, been succumbing to the egos of some African leaders and some nations that call themselves super powers, the untouchables. How on earth can someone call himself a leader when he kills the people whom he is actually leading? This does not augur well with me. I do not support this practice, Mr. President. One thing that these people should remember is that if you kill by the sword, you are also going to die by the sword. If you kill by the barrel of the gun, you are also going to die by a barrel of a gun. One matter they should bear in mind is that if they continue doing this, killing people, they are bound to also be killed. The African Union needs to put its act together to make sure that it comes out with a uniform term limit for all Presidents across the African region. This should be done because these people are being corrupted by power for staying too long in the leadership of their countries. People say that it is money which corrupts people, but I tend to think that power corrupts people. It corrupts people even more than money itself. Therefore, what is happening currently in Africa should be a wakeup call to all other countries and territories whose leaders have over stayed in power. They must know that this wind of change, sooner than later, will go to their territories as well.Mr. President, I want to conclude my remarks by saying I personally advocate for a uniform term limit for all presidents in Africa. However, before I conclude, I would like to comment on page 5 of the report where the Committee states:"It is heartening to know that the Ivory Coast Constitutional Council ratified on Thursday 5th May, 2011, the result of the presidential election, showing that Alassane Quattara won, reversing the earlier decision to reject them."As much as this is heartening to the Committee, to me, it is disheartening. I think Mr Quattara needs to dismiss all the council of members. Why are they now changing the decision? They must all be fired from their positions. They are hypocrites.I thank you very much, Mr. President.
HON. MUNGARO GEDEON [KENYA]:Bw. Rais, pia ningependa kuchangia mjadali huu, lakini yangu mengi yatakuwa ni kuuliza maswali kuliko kuchangia. Nimesikia wenzangu wengi hapa wamezungumzia swala la ni vipi nchi za nje zinaingilia matatizo ya bara la Afrika. Mimi nataka kusema kwamba kama Afrika imeshindwa kutatua maswala yake basi haina budi nchi za nje kuingilia. Mfano mzuri ni juzi katika nchi ya Ivory Coast wakati Rais wa Nigeria, Bw. Jonathan Goodluck na waakilishi wa Shirika la ECOWAS walipoambiwa watatue swala hilo lakini aliye kuwa rais Bw. Gbagbo alikataa hata kuwaona. Je, ni vipi marais wa Jumuia ya Afrika watakaa katika kongamano fulani wakubaliane na kisha wakitoka hapo waende wafanye mambo tofauti wakiwa nyumbani kwao? Ni siku gani Jumuiya ya Africa imeita kongamano la dharura la marais kusema kwamba nchi fulani ina tatizo na lazima litatuliwe? Hii ni kwa sababu marais wa Afrika hawataki kuheshimu katiba. Miaka yao ya kung’atuka mamlakani inapofika wanajiongezea muda kwa kubadilisha katiba. Hata wakikubali kuondoka wanajaribu kuweka ndugu zao au watoto wao mamlakani ili awe rais. Afrika itaendeshwa namna hii mpaka lini? Jambo nzuri ni kwamba wapigaji kura wa Afrika sasa wamechoka. Kwa mfano katika nchi ya Egypt wananchi waliamua kwamba kama rais hatang’atuka mamlakani watafanya maandamano bila kutumia bunduki mpaka rais ang’atuke mamlakani.Kwa hivyo mimi ningependa kusema kwamba kama marais hawawezi kuheshimu kongamano la Jumuiya la Afrika ambapo hao ni wanachama basi wataheshimu kitu gani zaidi? Bunge hili lina jukumu na mamlaka ya kuweza kuamua pale ambapo marais wanashindwa. Mwisho, ningependa kusema kwamba yafaa tukubaliane kama Waafrika kwamba nchi ambayo inakiuka masharti ya Jumuiya ya Afrika ikatazwe kuhudhuria mikutano ya kongamano hili.Nashukuru, Bw. Rais.
HON. OUADDADI CHEIKH AHMED EL-HEIBA [SAHARAWI REPUBLIC]شكراً سيدى الرئيس :
HON. ABDUL RASHID PELPUO [GHANA]:Mr President, I cannot remember very clearly which African leader or African writer observed the post-independence Africa and leadership and made a comment of lamentation. He said that ‘it is no more the foreign walk on our alien chicken prey, but we, on ourselves’. This is the definition of the situation we have today. Most of our situations today are because we created a condition for them. It is high time we stopped blaming the external and began to look inside-out in Africa to see how we can solve our own problems.I have looked into the report and I look at it with a lot of regret that in Africa the same problems that we fought years ago against colonial administrators are resurfacing under our own leadership. It is regrettable that we have the most atrocious human rights abusers in Africa today, a practice that is perpetuated by the leadership itself. High level of corruption and general leadership failure are creating the conditions of foreign intervention in Africa.It is high time we stopped talking about foreign intervention because we create the condition for it. In Cote d‘ Ivoire the former President had all the opportunities to accept Angola when they extend a friendship to him asked asked him to seek asylum in their country. The Southern African government requested him to leave his country and offered to host him. He refused all the requests and insisted he was President. He saw that his people were dying, but he kept staying in power.Mr President, we need to redefine who an Africa is and what Africa is and what we want to make of this continent. It is important that we say the things that we want to say to our leadership. You cannot extend yourselves into the future as a President. You should understand that you have a tenure of office. You should understand that the sovereignty of the continent and the country you rule is crucial and that a people make the sovereignty workable.Indeed, it is important that this Parliament begins speaking out and making strong statements about these things to our leaders. We do not have to just be a workshop. I think that there is a rule we have to play and the rule should not be a talking workshop that will end here. We need, at every point in time, to define a way out and bring out strong positions that we send to the AU. I do support the call by one of the speaker...The hon. Member’s time expired.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup.On passe la parole maintenant à l’honorable KHUMALO Marwick, pour apprécier les contributions des parlementaires, pour apporter quelques éléments de réponse, en attendant, bien sûr, nos recommandations et nos résolutions qui viendront, lors une prochaine séance.
HON. KHUMALO MARWICK [SWAZILAND]:Mr President, fellow colleagues, I think it has been a very exciting debate for one who has been listening to each and every word that has been said by my colleagues that have debated on the Floor. Let me just regret the fact that such an important debate by brains that have actually put up solid arguments will not actually go to the whole of Africa, and not even to Addis Ababa, the AU, to make them know what the Parliamentary wing is feeling about the situation in Africa.The diverse opinions on the Parliament Floor are actually presenting a challenge to the Committee on Co-operation to come up with recommendations and resolutions, particularly when you hear, for example, on the issue of foreign interference. There are some very good arguments that are for just as there are good arguments that are against the notion of foreign interference. Of course, those who are for the idea are saying it is here to protect the civilian population which is being ochestrated by the very leadership of Africa. There are those who are saying no, let Africa’s problems be for Africans and for Africans to attend to. So, it is diverse, but I can assure you, Mr. President, that with the submissions that we have heard, as a Committee, we are bound to bring recommendations and resolutions.Mr President, I find it quite time consuming because we have noted the comments of our colleagues. I will not even attempt to respond to each and every member that has spoken because I think the submissions are helpful to our Committee just so that we can be able to produce the necessary recommendations and resolutions. Otherwise, we feel so much enriched as a Committee by all the submissions of the honourable members that have been made here.The other point that I would actually like to touch on, although I would like to touch on, maybe, one or two issues like the issue that was mentioned by my colleague who is also a member of the Committee on Co-operation, the Hon. Abdoulkader. With all due respect, I can only say we should bear in mind that when we are here, we try by all means to represent the people of Africa as opposed to representing our governments.Also, I will appeal for consistence, particularly to members of my Committee. In this particular case, I am not even aware of any member who is opposed to any section of the report because it was deliberated extensively by the Committee and even when misgivings were raised about certain sections of the constitution, some of them were expunged just so that we can be in total agreement with the documents. Therefore, I repeat, Mr President, that I am not aware of any one single member who is opposed to any section or any provision of this constitution. So I can actually appeal for consistence. If anything, the contrary was in terms of the present document.Mr President, the Hon. Makgalemele from Botswana mentioned the issue of post resolution on Somalia and Saharawi. Yes, on Somalia there was a resolution of the PAN-African Parliament which has been there for sometime, but we were advised, at the time, by the African Union that it would not be safe for the PAN-African Parliament mission to go to Somalia. This is so because, at the time, I believe it was very tense so it would not have been safe. In Saharawi, the finances have been a challenge. Yes, there is a resolution, it is quite correct and it is one of the countries that are going to be visited by the Committee on Co­operation, International Relations and Conflict Resolution.Mr President, as I stated earlier on I would like to take this opportunity to thank members of the Committee for having come up with this document and I would like to pay tribute to my colleagues in the whole House for having praised the Committee for a job well done within a short space of time.Last but in no means least, I thank you, Mr President, for your support.
THE CLERCK:Mr. President, Hon. Members, we have the following announcements to make on Committee meetings:1.Committee on Military and Financial Matters - 2.00 p.m. - Committee Room 12.Committee on World Economy, Agriculture, Natural Resources and Environment - 2.00 p.m., Room 23.Committee on Rules, Privileges and Discipline - 2.00 p.m. Committee, Room 34.Committee on Health, Labour and Social Affairs - 2.00 p.m. Committee, Room 45.Committee on Justice and Human Rights - 2.00 p.m, Committee Room 56.Committee on Administrative and Financial Evaluation meeting with the Bureau of the PAP - 3.30 p.m, Presidential Room.Thank you.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup.Secrétaire général, vous avez des annonces?
THE CLERCK:Mr. President, Hon. Members, we have the following announcements to make on Committee meetings:1.Committee on Military and Financial Matters - 2.00 p.m. - Committee Room 12.Committee on World Economy, Agriculture, Natural Resources and Environment - 2.00 p.m., Room 23.Committee on Rules, Privileges and Discipline - 2.00 p.m. Committee, Room 34.Committee on Health, Labour and Social Affairs - 2.00 p.m. Committee, Room 45.Committee on Justice and Human Rights - 2.00 p.m, Committee Room 56.Committee on Administrative and Financial Evaluation meeting with the Bureau of the PAP - 3.30 p.m, Presidential Room.Thank you.
LE PRESIDENT:Honorables membres, nous sommes arrivés à la fin de nos travaux de ce jour. La séance est, par conséquent, levée, jusqu’à mercredi 11 mai 2011 à 09 heures.

Wednesday, 11 May, 2011

LE PRESIDENT:Merci. Veuillez prendre place!La séance est reprise.Je vais demander au Secrétaire général de donner lecture du premier point inscrit à l’ordre du jour.
THE CLERK:Thank you honourable president. Presentation and vote on the amendment of the rules of procedure.
LE PRESIDENT:J’invite l’honorable INZOUNGOU-MASSANGA Zely Pierre, Viceprésident de la Commission Permanente des Règlements, Privilèges et de la Discipline, à donner un aperçu général des amendements que je vous soumettrai, par la suite.
AN HON. MEMBER:On a point of order, Mr. President.
THE PRESIDENT:(Oui)
AN HON. MEMBER:Mr President, with all due respect, I would like to take a strong objection to the treatment being given to Members of this House and to seek your ruling in that respect. Yesterday, I raised a point of order on reports to be debated being circulated at or after the opening of discussions, but my comments did not elicit a word of explanation, let alone an apology. Today, again, all the reports, I insist, all the reports to be debated, today, have only been made available to us this morning. Such a manner of proceeding makes an absolute mockery of any adherence to the due process of parliamentary scrutiny and democratic debate. Therefore, I, with all due respect, I stress, seek your ruling and would like to request from, either the Bureau or the Secretariat, a word of explanation as to how brothers and sisters in this august Assembly can do justice to our task of reading, analysing and reflecting upon the reports before coming up with a meaningful contribution.Thank you, Sir.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup.Pour la journée d’aujourd’hui, nous avons quatre rapports: le premier qui concerne les amendements au Règlement intérieur, date de deux ans; il ne date pas d’aujourd’hui. Honorable, vous êtes nouveau, mais les anciens savent que c’est un rapport qui date de deux ans. Il a été certainement réactualisé et mis à jour, mais il doit être disponible.Le rapport d’activités du Parlement panafricain, à ma connaissance, devait être disponible depuis le début de la session. Si ce n’est pas le cas, je vais demander des explications au Secrétariat.Le rapport (suivant) d’évaluation, c’est un rapport qui n’a pas été distribué; il va être lu, séance tenante, par la 2ème Vice-présidente. Tout comme le rapport sur les contrats et les recrutements du personnel, qui va être lu par l’honorable Hammi LAROUSSI, 3ème Vice-président.Donc, pour les deux premiers rapports, ils ne doivent pas souffrir, et si des parlementaires n’ont pas une version depuis le début de la session, on demandera (des explications) au Secrétaire général pourquoi ces deux premiers rapports ne le sont pas.Est-ce que tous les parlementaires ont les deux premiers rapports?
UN HONORABLE:Non
LE PRESIDENT:Le rapport sur les activités du Parlement panafricain? Vous ne l’avez pas non plus?Yes, honorable Dery
HON. DERY AMBROSE [GHANA]:Thank you, Mr. President, for the opportunity.Mr. President, I think that the intervention that has been made by my brother on the late distribution of documents is spot on. It does not matter if it is new, but it is appalling and should be condemned. I just got the activity report this morning and yesterday I wanted to see if I could fill some forms to contribute, but I could not find any. I think that it is a problem and we should allow the Secretariat to explain what the problem is. I think things are getting worse and I do not understand why the other two reports on Evaluation of the Clerk and Deputy Clerk and others ones could not be read.Mr. President, may I remind you that the mandate of this House as per Section 66 of the Protocol and 23 of the Rules of Procedure, this House is vested with the power to appoint the Clerk and the Deputy Clerk. Rule 17(f) only stipulates that they are proposed to us, but what proposal will it be if at the eleventh hour we sit down to deliberate this matter. To us, Mr. President, these are very critical issues, especially that just yesterday, we discussed about good leadership. You have been a good leader and I do not have a problem with that, but let us watch it that we do not have this House being treated shabbily. We are not here to rubber stamp any decisions and the decisions we endorse must be substantive. We have given you the authority, but that does not mean we have adjudicated our rule because the power is still with us. What you have said is spot-on and some of us think that we are always complaining, but we think we need an explanation from the Bureau. These other two reports must be distributed before they presented to us. It is not an ark of covenant that only some people who are initiated should have access to. We all have a mandate to be here, Mr President. I fully support what the Hon. Member said and think that all hon. Members must make sure that this House is not taken for granted.I thank you, Sir.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup le secrétariat, pour les deux premiers rapports.
HON. BOUDINA MOSTEFA:Je peux faire un point d’ordre, Monsieur le Président?
LE PRESIDENT:On est déjà sur les motions; si c’est la même motion?
HON. BOUDINA MOSTEFA:Non!
LE PRESIDENT:Ok! Allez-y!
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Monsieur le Président, je vous demanderais d’imposer aux membres du secrétariat, quand il y a des interventions et quand vous intervenez vousmême, qu’ils gardent leur casque sur leur tête.
LE PRESIDENT:D’accord! Ils ont écouté.
AN HONORABLE MEMBER:Good morning, Mr. President and Hon. Members. Let me address the issue of the first item that relates to the rules and that was not distributed yesterday. It is just that it has been the practice of this House that all documents for the day are given out on the morning they are being considered. I take the concern of Hon. Members and we will, indeed, distribute the documents the day before, that is, the reports that are ready.Regarding the second report relating to the President and the report of the Pan-African Parliament (PAP), it was not finalised until yesterday morning. Therefore, the translation had to be done overnight for us to be able to circulate to the hon. Members. On the other two documents, as the President has said, we are not privy to those reports.
LE PRESIDENT:Bien. Honorables membres, pour les troisième et quatrième rapports, on va les rendre disponibles dans toutes les langues et nous allons les programmer pour une prochaine séance.Pour le Règlement intérieur, si nous avons le quorum, nous allons l’adopter article par article.Je pense que même si nous l’avons reçu tard, on peut prendre l’opportunité du quorum pour l’adopter.Là, on n’a pas le quorum non plus.
HON. JAIME BESSA NETO [MOÇAMBIQUE]:Muito obrigado, Senhor Presidente.Senhor Présidente, nos achamos que o primeiro tema, relativo às emendas do Regimento é bastante importante. Entretanto, o que estamos a verificar é que nâo o temos na versâo portuguesa. Nâo sei o que é que nos, falantes da lingua Portuguesa, estaremos a adoptar.Muito obrigado!
LE PRESIDENT:On n’a pas le quorum. On ne peut pas procéder aux amendements du Règlement intérieur.Il nous reste un rapport: celui que vous avez reçu, ce matin. Si vous pensez que vous êtes à même de suivre et apporter vos contributions, on va le mettre aux débats. Si vous pensez qu’il vous faut du temps pour lire et apporter vos contributions, on fera une programmation.
HON. LABELLE MARIE NOËLLE FRANÇOISE [MAURITIUS]:Mr. President, I would like to draw the attention of the House to a report of the Committee on Administrative and Financial Evaluation that has been circulated. It is entitled "Follow-up on the Recommendations of the Committee on Administrative and Financial Evaluation Report of October, 2010". May I inform hon. Members that this is not the final report of this Committee. The report of the Committee is not ready and, therefore, this report should not have been circulated.Thank you.
HON. MABILETSA ISAAC STEPHEN [BOTSWANA]:Thank you, for this opportunity to contribute on this debate, Mr. President. I wish to say that the comments made by the Hon. Member from Angola that were supported by Hon. Dery regarding the timely presentation of reports to Members are well noted. However, when we look at the operational systems here, we have serious limitations that we have to acknowledge, first, before we make such very big and important demands.Let me give you an example, Mr. President. Our Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolution met on Thursday and Friday and by Friday, we were writing a report which did not have translations in other languages. The Members in that Committee were complaining. I am wondering whether we can afford a situation whereby if the report is being drafted, there are simultaneous translations. If that was to take place, then maybe we could succeed. It happens that if the report is drafted in French, those who are drafting it ultimately have to give it back for translation into other languages. I am saying these are the limitations that we have. If we do not acknowledge them, we will be on the neck of the President and his Bureau will be on the neck of the Secretariat and ultimately, who will be blameless in the whole process? Let us own up to our limitations and accept that certain limitations will limit our efficacy in terms of operationalising our systems.That is just my observation, Mr President, but I think the call for timely presentation or release of the reports is very genuine. However, we have these limitations that we must also own up to before we put all the blame on the Bureau and the Secretariat.I thank you.
AN HONORABLE MEMBER:Mr. President, regrettably, I cannot see any of such limitations. When you want to have a report on time you make sure that the activity preceding the presentation of that report is done in good time and not very late. This is the problem. For instance, if the report is to be presented on 10th, make sure that, either the Permanent Committee meets well before that time like on 3rd or 4th. On the question of the Member of the Secretariat saying that when she came to this House, that is what was going on, regrettably, I have to say here that if that was what was done, then, it was wrong and you cannot continue with what is wrong.Mr. President, I would like to suggest that before any item is put on the Order Paper for the day, it should be made sure that the report is ready in advance and should have been circulated to everybody otherwise, as my colleague has said here, it will be making mockery of all of us.Thank you very much.
HON. KHUMALO MARWICK [SWAZILAND]:Mr. President, thank you very much for giving me the Floor. Firstly, Mr. President, I would like to propose that we continue with the Activity Report of the Pan-African Parliament because it is going to be read and really, it is the report of the Pan­African Parliament which we can debate with ease. On that score, Mr. President, I would support that we continue with the work on the Activity Report of the Pan-African Parliament because it is a report that is traditional, unless there are other issues.Secondly, Mr. President, it is true that like the Hon. Member from Sierra Leone said, he is right that probably it should not be happening in the way it has happened. However, it is true that for those of us who have been here from day one when the Pan-African Parliament started, these reports have been received here. There was a time in the past when hon. Members were given the reports a few days in advance, but Members would forget them in their hotels the next day. Then they would ask for second copies of the same reports when they entered the Chamber. That was the reason this practice was discontinued. Therefore, I am saying...(Interjections)
HON. KHUMALO MARWICK [SWAZILAND]:I am talking about what used to happen. I am supporting the fact that, Mr. President, reports have to be given in advance in order for them to be read and have hon. Members informed prior to the debate that is to ensue the next day. That is what is happening in all our Parliaments, I want to believe. It should not be different here, but I am just talking about the history, which is a fact, Mr. President.Mr. President, having said that, I still maintain and support that we cannot just sit here and say we are not doing anything today. At least, the Activity Report can be debated because I believe it is harmless.Thank you, Mr. President.
HON. AMADI BETHEL [NIGERIA]:Mr. President and distinguished honourable colleagues. May I sincerely apologies on behalf of the Bureau and the Secretariat. We have here a part-time Parliament and most of us arrive here a few days before the session. Most of the reports that are being presented are finalised by hon. Members when we arrive. As a result, sometimes it takes a lot of time to get the right translations done on time. We are not denying the fact that Members are entitled to have the reports days in advance to enable them give them the appropriate scrutiny. We have had a few challenges in the recent past. We sincerely apologies for these lapses and believe that we will work very hard to improve on the process.May I, therefore, urge all hon. colleagues here present to, please, bear with some of these challenges that we have had. We are mandating the Secretariat and also the Committees that produce the reports to ensure that these reports are done on time to enable us have them translated and distributed. We promise to improve on this process.Thank you very much.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup. Je propose qu’on avance. On va vérifier si on a le quorum, pour examiner le Règlement intérieur.Maintenant, après avoir vérifié le quorum, on peut suspendre la séance et procéder à la réunion des Présidents, pour réexaminer le calendrier de notre session, parce que le calendrier émane de la Conférence des Présidents, c’est-à-dire, la réunion des Présidents du Bureau du Parlement panafricain et des Bureaux des Commissions et des Présidents des Caucus régionaux et des Caucus des femmes.Donc, je suggère qu’on vérifie le quorum. Si on a le quorum, on procède aux amendements du Règlement intérieur et aussitôt on va suspendre pour une réunion de la Conférence des présidents.Secrétariat, vérifiez si on a le quorum qualifié pour amender le Règlement intérieur.Ok! On est 92; on est loin des 121 pour le quorum qualifié.
HON. NGUINI EFFA MARIE-ROSE [CAMEROON]:Il y en a qui n’ont même pas signé!
HON.NGUINI EFFA MARIE- ROSE [CAMEROON]:Merci beaucoup, Monsieur le Président.C’est par rapport au quorum. Vous savez très bien, Monsieur le Président, que tous les parlements n’ont pas encore désigné leurs représentants. Donc, nous devons juste tenir compte des parlementaires ou effectivement des pays qui ont déjà envoyé leurs parlementaires, par rapport au quorum. Sinon on ne peut pas avoir le bon nombre.Merci Monsieur le Président.
LE PRESIDENT:Ces éléments sont pris en compte pour la recherche du quorum.Honorable Zély, vous pouvez nous dire le quorum qualifié recherché, aujourd’hui, pour amender le Règlement intérieur?
HON. INZOUNGOU-MASSANGA ZELY PIERRE [CONGO]:Merci Monsieur le Président.Au départ, le Parlement panafricain était composé de 47 Etats membres; ce qui représentait un total de 235 députés. Mais, depuis, il y a un certain nombre de situations qui se sont créées dans certains pays et on compte, aujourd’hui, des Etats sous sanction, donc, qui ne sont plus représentés au Parlement: c’est le cas de Madagascar.On compte des Etats sans parlement: c’est le cas du Niger et de la Guinée. A ceux-là, s’ajoutent la Tunisie et l’Egypte.Il y a également sur la liste que j’ai, ici, des pays qui sortent des élections et qui n’ont pas encore communiqué leurs députés.Donc, de mon point de vue, il faut faire la somme de tout cela, pour voir l’effectif exact, aujourd’hui, des membres du Parlement panafricain, et à partir de cet effectif exact, on prendra les 2/3.
LE PRESIDENT:Honorable Mugyeni.
HON. MUGYENYI MARY RUTAMWEBWA [UGANDA]:Mr. President, what I really wanted to say is what Hon. Inzoungou-Massanga has just said. We have countries like Ethiopia that, even if they held an election sometime back, still do not have Members in this House. Therefore, what do we do with countries that are not sending Members to this Parliament? Do we continue to fail to get a quorum whether we have passed the amendments to these rules or not? There are countries such as Malawi to add on Ethiopia that still do not have representation in this House. What do we do with countries that are not sending Members here? I think we need to find a solution thereto. This House needs to work on the way forward in this regard. I think the question should be put to the House to find a solution. We cannot continue like this. We have been talking about the drafting of the amendments of the rules for years now, but I think the House needs to take a decision on this.
LE PRESIDENT:Il a été déduit: Madagascar, le Niger, la Guinée, l’Egypte et la Tunisie, l’Ethiopie, la République Centrafricaine, la Côte d’Ivoire.Donc, après déduction, la plénière fait 194 parlementaires, et le quorum de deux-tiers (les 194) est de 129.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Monsieur le Président, dans tous les cas, vous avez fait une proposition que je soutiens.C’est un travail qui aurait dû être fait par le secrétariat. C’est un travail dont le secrétariat aurait dû faire l’inventaire de ce qui est officiel, règlementaire et de ce qui ne l’est pas. Il aurait dû nous présenter le quorum exact à atteindre. Comme le travail n’est pas fait, je soutiens votre proposition de lever la séance et de tenir une réunion de coordination avec le bureau des Commissions et des Caucus.Je vous remercie, Monsieur le Président.
LE PRESIDENT:Le travail est fait par le Secrétariat; il est devant moi.Nous allons suspendre la séance et nous retrouver à 10 heures 30 minutes, pour la réunion du Bureau du Parlement panafricain, avec les Bureaux des Commissions permanentes et les Présidents des Caucus régionaux et Caucus des femmes.La séance est suspendue.(Suspension de séance)
Mme WAWA JOSIANE:Merci Monsieur le Président.La journée du jeudi 12 mai, pas de changement.Vendredi 13 mai, de 09 heures à 12 heures 30: il est inscrit à l’ordre du jour la présentation des débats sur le rapport d’activités du Parlement panafricain. L’après-midi est consacré à la réunion du groupe des femmes parlementaires et le programme de formation de la Banque mondiale pour le développement.Lundi 16 mai:premier point inscrit à l’ordre du jour: la présentation et les débats relatifs au rapport sur la paix et la sécurité;le deuxième point à l’ordre du jour: l’élection du deuxième vice-président du PAP;troisième point à l’ordre du jour: le programme d’informations relatif à l’évaluation des Secrétaires généraux et des Secrétaires généraux adjoints;quatrième point à l’ordre du jour: point d’informations relatif au rapport sur les contrats du personnel et les recrutements.L’après-midi, de 14 heures 30 à 17 heures: présentation et débats sur le rapport intermédiaire de la Commission d’évaluation administrative et financière.Journée du mardi 17 mai, de14 heures 30 à 18 heures: présentation et débats sur le rapport relatif aux droits de l’Homme et des peuples. Présentation qui sera faite par l’honorable Agnès MUKABARANGA.Le reste est sans changement.Monsieur le Président, merci.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, honorables membres...
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Point d’informations, Monsieur le Président!
LE PRESIDENT:Oui! Point d’informations.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Je souhaiterais, Monsieur le Président, que le Secrétariat annonce les salles de réunions et les horaires des Commissions.
LE PRESIDENT:D’accord! On va le faire. Le Secrétariat va le faire.Donc, voilà les amendements apportés, suite à la motion pour la disponibilité des rapports présentés en plénière. La Conférence des Président a pris bonne note des interventions et de l’échange que nous avons eus, en plénière, et nous ferons de notre mieux pour que, autant que possible, les rapports soient disponibles le plus tôt possible, pour que les membres du Parlement puissent apporter de manière efficiente leurs contributions.S’il n’y a pas d’observations sur ce nouveau calendrier, je vais demander au Secrétariat de donner - s’il y a des annonces notamment - la répartition des Commissions par salle.English follows (14:51:51-14:52:56)
THE CLERK:Mr. President, Honourable Members, your Committees will be meeting this afternoon at 3 o’clock.a.The Committee on Gender, Family, Youth and People with Disability will meet in Committee Room number 1;b.The Committee on Cooperation, International Relations and Conflict Resolutions will meet in Committee Room number 2;c.The Committee on Administrative and Financial Evaluation (CAFE) should meet in the Presidential Board Room;d.The Committee on Transport, Industry, Communication, Energy and Technology should meet Committee Room number 3;e.Committee on Education, Culture, Tourism and Human Resources, in Committee Room number 4;f.Committee on Trade, Customs and Immigration in Committee Room number 5; and theg.Committee on Military and Financial Affairs in Committee Room number 6Thank you Mr. President
LE PRESIDENT:Merci. Nous allons, sur ce, procéder à la suspension de notre séance pour reprendre, demain, jeudi 12 mai 2011, à 09 heures.La séance est suspendue.

Thursday, 12 May, 2011

LE PRESIDENT:Merci. Prenez place, s’il vous plaît!Honorables membres,Notre séance est ouverte.Honorables membres,Conformément aux dispositions de l’article 38.1 g, j’invite le Docteur Ibrahim Hassan MAYAKI, Directeur Exécutif de l’Agence de Planification et de Coordination du NEPAD, à entrer dans la Chambre.J’invite le Secrétaire général à donner lecture du premier point inscrit à l’ordre du jour.
THE CLERK:Mr. President, presentation and debate on the state of implementation of NEPAD’s programmes.
LE PRESIDENT:J’invite le Docteur IBRAHIM HASSAN MAYAKI, Directeur Exécutif de l’Agence de Planification et de Coordination du NEPAD, à faire sa présentation.

1.0 – PRSENTATION ET DÉBATS SUR L’ÉTAT D’EXÉCUTION DES PROGRAMMES DU NEPAD

HON. IBRAHIM ASSANE MAYAKI [CHIEF EXECUTIF OFFICE OF NEPAD]:Mr. President, Hon. Members of Parliament, Ambassadors representing the African diplomatic corps, distinguished colleagues, ladies and gentlemen.It is a privilege and pleasure to be invited to make a contribution at this 4th Ordinary Session of the Pan-African Parliament (PAP). I am particularly pleased that I am able to share with you our collective commitment towards the pursuit of building a better continent for our people. As Africans, we all face the imminent and collective challenge in ensuring that the African Union (AU) and in particular the New Partnership for Africa’s Development (NEPAD) makes a genuine impact in addressing the challenges of poverty, development and marginalisation of the African continent. We need to place our continent on the path of sustainability and restore its dignity.(French follows 09.15.06 - 09.19.12)Et avant de procéder à l’examen de la mise en œuvre des programmes de NEPAD, je vais me permettre, Monsieur le Président, de dresser le contexte global dans lequel se situent les activités. Sur le plan mondial, ce que nous constatons, c’est l’évolution d’un monde unipolaire vers un monde multipolaire. Et la présence des économies émergentes est un signe très caractéristique de cette évolution - la présence et le poids des économies émergentes. Dans ce monde multipolaire, l’Afrique doit constituer un pôle de croissance et de développement. Ce qui veut dire, Monsieur le Président, chers députés, que les stratégies de développement que nous avons menées, au cours des cinquante (50) dernières années, doivent être revisitées dans la perspective de faire de l’Afrique un pôle de croissance et de développement dans ce contexte multipolaire.La deuxième caractéristique du contexte global dans lequel nous sommes, c’est que de tous les continents du monde nous sommes celui qui a fait, en termes de progrès, comparé à des continents et qui étaient dans des conditions relativement similaires, le plus d’avancé dans le domaine de la démocratisation et de la gouvernance. Et il y a une corrélation nette entre la qualité de nos indicateurs macroéconomique et la qualité de nos systèmes de gouvernance qui ont connu des progrès notoires.La troisième caractéristique, qui est spécifiquement africaine, c’est que nous sommes le continent le plus jeune du monde: deux (2) africains sur trois (3) ont moins de vingt-cinq (25) ans. Ceci est un potentiel considérable et, en même temps, il constitue un défi. Dans un pays comme le mien - le Niger - compte tenu de notre taux de croissance, cela veut dire que, sur le marché de l’emploi, chaque année sur une population de douze (12) millions d’habitants, au moins 200,000 cohortes de jeunes de 18 à 25 ans sont à la recherche d’un emploi. Nous sommes le continent le plus jeune avec un potentiel extraordinaire mais, en même temps, cette jeunesse constitue un défi à nos systèmes de gouvernance et dans la construction du continent, comme un pôle de croissance, les politiques spécifiques liées au développement et à l’emploi de cette jeunesse sont, évidement, essentielles.(English continues)It is in this regard, that I feel honoured to share with you the major developments that have taken place over the past year in the implementation of NEPAD by the newly established NEPAD Planning and Co-ordinating Agency which we call NEPAD Agency. I would like, in the same vein, to share with you our thoughts on how PAP, as a key organ of the AU, could synergistically work with the NEPAD Agency in fast-tracking the implementation of NEPAD programmes.Following the decision of the 14th AU Assembly, the NEPAD Agency is now the technical development agency of the AU with a clear and specific mandate focused on implementation of programmes. This decision has provided us with an opportunity to enhance and strengthen our efforts in co-ordinating and facilitating the implementation of NEPAD’s regional and national development programmes and projects. In this regard, the NEPAD Agency has continued to work very closely with the AU Commission in consolidating and harmonising key AU decisions on the NEPAD programmes.The NEPAD Agency now focuses on result-based performance to deliver on its new mandate. In this regard, the agency has been working on its strategy direction which is based on the AU Commission Strategic Plan of 2009-2012. Equally, in the past year, the NEPAD Agency has adopted the AU rules, regulations and practices for its human resources, finance and administration systems. In addition, the agency has taken leadership in the mobilisation of partners and resources for the implementation of our regional and continental programmes and projects. As a result, we are also currently working on a specific results mobilisation strategy.With regard to our programmatic work over the past years, the NEPAD Agency has recorded progress in the following areas:

AGRICULTURE AND FOOD SECURITY

Mr. President, twenty-six African countries have now signed CADEP compacts on one regional compact by the Economic Community for West African Countries (ECOWAS) signifying the strengthening of CADEP. CADEP is, as you all know, is the Comprehensive African Agricultural Development Programme, which has been adopted as the continental framework for agricultural development and targets eleven (11) projectivity of 6 per cent per year for the next five years.If you may recall, at the AU Summit in Maputo, it was also taken as a decision to allocate 10 per cent of public resources to the sector of agriculture. I would like to say we are targeting to create conditions that allow agricultural land development in Africa. As you all know, our insipient levels of industrialisation and the limitations to hiring in the public sector make agriculture the sound, potential absorptive capacity of our youth. The best way in which we can create the necessary conditions for youth employment is to develop our agriculture. On this same dimension, we have worked on technical guidelines to facilitate access to funding for agricultural purposes. We have developed a model which can be used by African countries and have taken Lesotho as the model.Regarding the issue of illegal fishing, we are combating it and promoting better trade governance. We also consider it as a priority and continue to address this priority with African Ministers of Fisheries and Aquaculture. In collaboration with the AU Commission and the Economic Commission for Africa, the NEPAD Agency also unveils the rural future programme which is looking into the changing scenarios of the future rural development landscape.

REGIONAL INTEGRATION AND INFRASTRUCTURE

Mr. President, the AU Commission and the NEPAD Agency jointly provided technical co­ordination support for the take-off of the Presidential Infrastructure Champion Initiative with the ministerial and experts meetings organised by the Government of South Africa as the Chair. In the context of that presidential initiative which is a must within the framework of the Programme for Infrastructural Development in Africa (PIDA), some key projects have been targeted for implementation. These include the finalisation of the Trans-Saharan Highway, the development of the optic fibre project from Abuja going through Niger and landing in Algeria, Brazzaville-Kinshasa Road and rail projects, the North-South Corridor in Southern Africa, the Dakar-Djibouti Road and rail projects and the Regional Optic Fibre Project which is developed from Rwanda. Each one of these regional infrastructure projects are being technically supported by the NEPAD Agency and have political champions who are presidents of the respective countries which have volunteered to be presidents of these projects.On another aspect, the EU-African Infrastructure Trust Fund has approved the grant of Euros 1.35 million for the feasibility study for the NEPAD Information, Communication and Technology (ICT) infrastructure network covering West, Central and North Africa. This will close the ICT broad-band gap in these sub-regions.

CLIMATE CHANGE AND NATURAL RESOURCES MANAGEMENT

The AU Commission and the NEPAD Agency collaborated in providing technical support to facilitate African negotiations and the design of a common position to the climate change conference in Cancun Mexico.

HUMAN DEVELOPMENT

The NEPAD Teacher Development Centre on training in Mathematics based in Kenya has made progress in its activities while a similar centre is to be established in Gabon. Regional economic activities have been engaged through the African Medicines Regulatory Harmonisation Initiative which is another initiative that is a key component of the African Union Pharmaceutical Plan. We believe that the regulatory issues are absolutely fundamental if we want to soundly implement the AU Pharmaceutical Plan and fight against the use of false and illegal medicines.

CAPACITY DEVELOPMENT

On the cross-cutting issues in capacity development, the Capacity Development Strategic Framework, which has been adopted by the AU, is being operationalised with the roll out of the Capacity Development Report Programme for the Common Market for East and Southern Africa (COMESA) and ECOWAS. Its major role is to support the development of implementing capacity for the regional economic communities with the financial support from the United Nations Development Programme (UNDP) and the Federal Republic of Germany.I would like to highlight the fact that one of the key obstacles to our effective development strategies is our capacity to implement them. Therefore, targeting the deficits in capacity and looking at ways to improve these capacities is absolutely fundamental if we want to move from theoretically designed objectives to concrete results. In the same vein, we have been mainstreaming capacity development into NEPAD’s sectoral priorities. We started this process that focuses on agriculture, infrastructure, gender, science and technology in the agency in October, 2010.

GENDER

Through the NEPAD Spanish Front, the second call for project proposals to promote African Women Empowerment and the Business Incubator Project is in progress, following the recommitment by the Government of Spain for Euros10 million support. This programme is particularly important because it will not only target the development of business-oriented women projects in the field but, at the same time, be a source of employment.

POLICY ALIGNMENT AND PROGRAMME DEVELOPMENT

On policy alignment and programme development, the agency has done the following:The NEPAD Agency worked on the regional programmes on combating tuberculosis and tryponosomiasis with partners.An impact assessment programme to promote evidence-based policy on agriculture and food securityBio-energy programme for small holders in partnership with Gates Foundation and Michigan State University has been developed.I would like to briefly say something on the importance of the bio-energy programme for small farmers. One of the key factors in enhancing agricultural productivity is the availability of energy in the agricultural sector. As we know, the percentage of Africans who have access to electricity is between 7 and 10 per cent. That percentage of access to modern energy is a fundamental obstacle to the development of agricultural productivity. Tapping into possibilities of bio-energy instruments will be absolutely important to enhance agricultural productivity in rural areas.

STRATEGY AND KNOWLEDGE MANAGEMENT

We have been working towards designing monitoring and evaluation frameworks, quality assurance, scenario planning and risk management capabilities and systems in collaboration with the UNDP, the Institute Studies in South Africa and the United Nations Economic Commission for Africa.

COMMUNICATION

The issue of communication is very important for NEPAD. We have not been very good in highlighting what we are doing, therefore, communicating and advocating the vision of the AU and NEPAD is being strengthened through the set up of a revamped communication strategy and stakeholder engagements that are helping us to build, drive and sustain juvenile awareness and buying into the work that we are doing. On this aspect, we intend to liaise and have started to do so, very strongly, with the private sector and civil society organisations.
Mr. President, what lessons have we learnt in the implementation of the NEPAD programmes? Firstly, we should collectively, as AU and its organs such as the NEPAD Agency, regional economic communities and national governments, focus on the implementation of approved policies, strategies and programmes. This is critical, given the tendency in the past where the focus was largely on developing policies and strategies and getting them approved by summits and less on supporting implementation. The NEPAD Agency is working to address this gap by strengthening political leadership in ensuring implementation. The Presidential Champion Initiative and Infrastructure is an illustration of this process.Secondly, we have learnt that the NEPAD Heads of State and Government Orientation Committee is a key element in fast-tracking the implementation of key NEPAD programmes. They play an instrumental role in championing both regional and national NEPAD programmes which will also end blocking obstacles that arise in the implementation process. The concept of champions for selected NEPAD priority programmes is one which we intend to forestall as part of our advocacy in the implementation of NEPAD programmes.Thirdly, we have learnt that Africa is going through major demographic and socio-economic changes. Due to these unfolding changes, young people are emerging and are likely to emerge as key agents for change. It is, therefore, critical and imperative that, as African development practitioners, leaders and representatives of the people, we pay attention to the role that the youths can play in the governance of our countries and also their participation in the mainstream economy. This is one area where we, as the NEPAD Agency, are very keen to work jointly with PAP in defining viable interventions that can respond to these challenges.Hon. Members, we see you as champions, in your own right, in the respective areas of development competency.Fourthly, we have learnt that the global development and aid architecture is rapidly changing. As Africans, we should also begin to respond to these changes within the emerging role of BRICS on the global development landscape. Coupled with the emerging interest in Africa’s natural resources, it is evident that, as Africa, we shall need to define the role of these nontraditional partners because, as you all know, we cannot allow the exploitation of our natural resources to follow the same trends as in the past. Lastly and perhaps more critical is that we have learnt that the future development destiny of Africa lies in the hands of Africans. We have learnt that although development aid is important for Africa, it is unlikely to develop Africa. Africans must marshal their own resources to develop the continent. PAP has, clearly, an important role in the mobilisation of Africa’s own resources and NEPAD can be a mechanism to ensure that this happens. NEPAD speaks to the need for changing gear in the way national governments conduct the business of development and also the way Africa relates to the international development community.Within the context of reforms, there is recognition of the centrality of Parliamentarians. As law­makers, Parliamentarians are key in facilitating major national, regional and continental reforms. For instance, our Parliamentarians are key in championing the policies that can foster regional integration. Our Parliamentarians are key in addressing the growing and widening disparities between the rich and the poor in our countries and in promoting interventions such as social protection. Our Parliamentarians are key in bringing to the attention of their national governments the vastly deteriorating environment and the danger it poses to the entire African continent. Our Parliamentarians, as democratically elected representatives of the people, are key interlocutors between local communities and the Executive. Indeed, PAP could very well take leadership in advancing the rights, and it is doing so, by advancing the rights and equal participation of women, youths, the protection of children’s rights and campaigning against the use of child soldiers, among others. The NEPAD Agency stands ready to develop specific interventions and strategies that could be championed by PAP. Allow me to propose that the NEPAD Agency and PAP establishes a joint working technical committee to look into joint interventions that could be advanced in support of PAP’s activities. NEPAD encapsulates the vision and hope, flexibility and expertise in the renewal of a new Africa as an AU programme. NEPAD has assured and demonstrated, the best it could, that Africa is willing and ready to define its own destiny in an intelligent partnership with the rest of the world.Mr. President, NEPAD has the real potential to break the vicious cycles of poverty, its development and bad marginalisation. There are great expectations within Africa and its peoples for NEPAD to succeed and bring about the longawaited change in repositioning Africa as the future global economic power.(French follows 09:46:34 - 09:47:05)Et, c’est dans cette perspective, Monsieur le Président, honorables députés, que je voudrais réitérer notre entière disponibilité à travailler comme un instrument technique qui peut vous permettre d’atteindre votre objectif et, par-delà d’aider l’Afrique à se développer.Je vous remercie.(Applauses)
LE PRESIDENT:Merci beaucoup Docteur MAYAKI, pour cette brillante présentation. Merci également pour votre régulière disponibilité, et je voudrais, au nom du parlement Panafricain, vous féliciter pour la brillante gestion de la jeune Agence de Planification et de Coordination du NEPAD.J’invite, à présent, l’honorable Mostefa BOUDINA, Président de la Commission permanente des Transports, de l’Industrie, des Communications, de l’Energie, des Sciences et de la Technologie, à faire sa présentation.

2.0 – PRÉSENTATION DE LA COMMISSION PERMANENTE DES TRANSPORTS, DE L’INDUSTRIE, DES COMMUNICATIONS, DE L’ENERGIE, DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE

HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Honorable Président du Parlement Panafricain,Chers collègues,Monsieur le Directeur de l’Agence de Développement,Je voudrais, d’abord, rappeler que la Commission que je préside répond, peut-être, sur plusieurs domaines qui relèvent de l’autorité de votre Agence, notamment le transport, l’énergie, l’industrie, les communications, les sciences et les technologies.Notre Commission a déploré, dès hier, le fait de n’avoir pas reçu votre rapport à temps, pour pouvoir l’examiner et faire ressortir les principales appréciations de ce qui était à réaliser et aussi les préoccupations qui restent à prendre en charge.Monsieur le Directeur,Vous venez de créer un espoir chez nos parlementaires pour nos prochaines collaborations plus actives et plus pragmatiques, entre notre parlement et votre agence. Nous enregistrons votre volonté et votre disponibilité dans ce domaine.Depuis le lancement du NEPAD, nous avons eu à travailler ensemble, pour vulgariser son contenu, en tant que nouvelle stratégie de développement, en tant que programme, mais aussi, dans la seconde phase, nous avons commencé à traduire cette stratégie et ce programme en projets de court, moyen et long terme.Dans ce cadre, vous avez évoqué, par exemple, le domaine des infrastructures: vous avez parlé de la transsaharienne.Nous savons que le tracé de la transsaharienne va d’Alger jusqu’à Abuja, et que sa réalisation a débuté, il y a longtemps - la partie du Nigéria étant réalisée, la partie algérienne également - et pendant longtemps, le Niger a rencontré des difficultés de financement.La question qui se pose, aujourd’hui, est la suivante: est-ce que ce problème de financement pour la partie du Niger a été réglé? Et, si c’est le cas, quand est-ce que cette transsaharienne sera opérationnelle? Quand est-ce qu’elle permettra aux africains de circuler d’Alger jusqu’à Abuja? Vous avez également parlé de la fibre optique d’Alger à Abuja.Cela nous ramène à parler du réseau de la fibre optique. On souhaiterait avoir plus de détails dans le domaine pratique de l’implantation de ces fibres optiques, qui vont régler énormément des problèmes dans le domaine de la communication entre les différents pays d’Afrique.Il y a également le domaine du ferroviaire.Dans ce domaine, où est-ce que nous en sommes? Il y a le problème de la connexion entre les sousrégions. Est-ce que le problème de la différence de voies va enfin trouver une solution? Parce qu’il s’avère que la différence de voies empêche la mise en place de la connexion entamée dans ces régions.Il y a également un rêve qui a été annoncé au cours d’une réunion des ministres du Transport, qui s’est tenue à Alger, concernant le domaine du ferroviaire. Un communiqué a été annoncé par les ministres africains du Transport, qu’un projet de réseau ferroviaire allait être programmé ainsi la réalisation d’une ligne ferroviaire d’Alger jusqu’en Afrique du Sud.Est-ce que ce projet demeure encore une œuvre? Ou, alors, il y a une étude de faisabilité qui a commencé?Il y a également le domaine du transport aérien. Nous savons très bien que, quand Air Afrique a fait faillite, beaucoup d’efforts ont été déployés dans le passé. Est-ce qu’il y a un espoir qu’une compagnie africaine - privée ou semi-privée - va être créée? Ou, est-ce que nous allons continuer à subir le pénible trajet, en passant par les pays d’Europe pour venir en Afrique du Sud?Il y a également le transport maritime.Nous avons évoqué le transport maritime dans les rapports précédents.Je crois que là, il faut ouvrir une parenthèse pour dire que cela fait quatre ans que nous n’avons pas eu de rapport d’évaluation de la part de votre Direction. Ce qui nous fait travailler toujours sur les anciens documents qui ne sont pas à jour, en matière d’informations entre votre Agence et notre Parlement. C’est pour cela que je repose ce problème de transbordement entre les différents ports d’Afrique; où en sommes-nous? Parce qu’il y a des ports qui sont réalisés.Et le trafic; est-ce qu’il y a une opération concrète de transbordement qui a été lancée entre les différents ports d’Afrique?Il y a également le transport fluvial.On n’en parle pas beaucoup. Il y a un souci dans le domaine des infrastructures. Est-ce que la fameuse Convention dans le domaine du transport aérien entre nos différents Etats africains (signée à Yamoussoukro) est entrée en activité? Est-ce que le problème de la signature a été réglé?Dans le domaine de l’énergie, vous avez parlé du gazoduc Alger-Abuja; est-ce qu’il y a d’autres gazoducs d’autres pays traversant l’Afrique? Jusqu’à maintenant, la seule information, c’est le projet qui a été lancé.La question qui se pose est la suivante: J’ai assisté personnellement au lancement du projet et, plus précisément, au plan de l’étude de faisabilité. Depuis la rencontre d’Alger, on n’a plus d’informations. Où en sommes-nous avec le projet de ce gazoduc?Les peuples d’Afrique, notamment les pays que traverse ce gazoduc, attendent ce progrès technique, économique et social, puisqu’il va leur permettre de passer du chauffage à bois au chauffage à gaz, et il y a une impatience qui se déclare chez les populations.Il y a également les centrales électriques.Où en sommes-nous avec les régions et les raccordements entre les différentes centrales électriques qui devaient renforcer l’éclairage et la lumière sur les pays d’Afrique?Dans le domaine de l’industrie, là, Monsieur le Directeur, notre Commission est dans le noir. Nous n’avons aucune information. La seule information que nous avons est qu’il y a absence de stratégie industrielle africaine. Nous souhaiterions que votre Agence nous transmette des informations concrètes pour savoir ce que nous pouvons apprécier, en ce qui concerne l’industrie.Nous savons seulement que l’industrie du pétrole, dans certains pays, est sous la mainmise des Américains et que l’industrie du bois, ce sont les Français. Où en sommes-nous avec l’autonomie de l’initiative de nos différents pays dans le domaine de l’industrie? Est-ce qu’il y a une coopération interafricaine dans ce domaine?Dans le domaine des Tics; où en sommes-nous dans l’extension de l’internet et de l’augmentation de son débit, à travers les différents pays d’Afrique?Pour la téléphonie mobile, nous savons tout simplement que, selon le dernier rapport qu’on a eu, il y a 4 ou 5 ans, la téléphonie mobile a fait un très grand pas. Elle couvre toute l’Afrique maintenant.Nous avions eu à suggérer à l’Union africaine - je ne sais pas si vous avez pris en charge notre suggestion - que ces multinationales qui font des bénéfices énormes, à travers l’Afrique (puisque tous les Africains sont abonnés) de voir la possibilité de décider d’une taxe sur les bénéfices de ces multinationales pour pouvoir renforcer le budget de l’Union africaine et, par conséquent, de notre Parlement.La même chose pour le téléphone fixe; là aussi, il y a eu des progrès, mais nous souhaiterions avoir des statistiques aussi bien pour le téléphone mobile, l’internet que le téléphone fixe.Vous avez parlé, tout à l’heure, des fibres optiques.Dans le domaine des sciences et de la technologie, Monsieur le Directeur, nous avons eu la chance de tenir une séance de travail avec une responsable de votre Direction. Nous avons débattu le rapport qui nous a été soumis. Dans ce rapport, il était question de le soumettre à cette Session, mais comme nous avons la chance de recevoir le patron même de cette Agence et d’avoir un rapport plus global, nous avons décidé de laisser de côté ce rapport qui est édifiant, en matière de statistiques et de renseignements.Notre Commission a décidé de soumettre ce problème à la prochaine Session.Cependant, il y a une autre préoccupation que nous avons fait ressortir à travers le débat, au sein de notre Commission: c’est la recherche scientifique.Dans le domaine de la recherche scientifique, nos Chefs d’Etats, au cours de l’une de leurs réunions, ont décidé de fixer le taux de financement de la recherche scientifique à 1% du revenu national brut. Nous savons que certains pays ont atteint et dépassé ce taux, et leur nombre ne dépasse pas 3 ou 4, et la plupart des autres pays d’Afrique sont encore à 0,3 ou 0,4% en matière de financement. Nous n’avons pas de statistiques non plus, en ce qui concerne la fuite de cerveaux.La fuite des cerveaux, qui est un grave problème que nous avons toujours dénoncé et dont on s’est plaint, est en train de se transformer, aujourd’hui, en un exode de cerveaux, c’est-à-dire que c’est nous-mêmes qui poussons nos scientifiques à aller ailleurs. Pourquoi? Parce que nos scientifiques ne sont pas payés en conséquence. La science n’est pas payée. C’est le politique qui est le mieux payé, dans l’échelle des valeurs des salaires, suivi de l’administratif et le scientifique arrive en 3ème position.Toujours dans le domaine de la recherche scientifique, on souhaiterait avoir le nombre de scientifiques africains qui travaillent pour le compte du développement des pays occidentaux? Je ne sais pas si votre Agence a étudié la politique des salaires, en direction des scientifiques; quelle est la moyenne salariale qui est distribuée?Nous avons aussi un manque d’informations, en matière de brevets d’invention.Est-ce que nos scientifiques qui restent opérationnels dans nos pays induisent des brevets d’invention? Et, nous en sommes à quel taux? A quel nombre?Quant au nombre de cadres qui bénéficient d’une formation dans le domaine scientifique, est-ce que nous pouvons avoir des statistiques ou des informations y afférentes? Est-ce que notre Parlement est en train d’encourager cet effort?Nous savons qu’il y a un effort qui a été fait dans ce domaine. Toutefois, nous manquons d’informations et de statistiques.Monsieur le Directeur,Le NEPAD, au début, a été pris en charge par nos chefs d’Etats.Dans tous les organismes qui ont été mobilisés à cet effet, nous constatons, ces derniers temps, qu’il y a de moins en moins de médiatisation, et le NEPAD n’est pas suffisamment vulgarisé. C’est vrai qu’il est de notre ressort de vulgariser le contenu du NEPAD, dans ses objectifs, etc., mais, comment voulez-vous qu’on puisse vulgariser le contenu de ce NEPAD, si nous manquons de statistiques et d’informations sur l’état d’application? Parce qu’il y a une différence.Nous avons pendant longtemps travaillé avec la Direction du NEPAD, on a eu suffisamment d’informations, quant au contenu théorique, quant aux objectifs, mais on n’a pas jusqu’à maintenant quantifié l’état d’application des projets annoncés, au moins, dans le court terme. Il y a le court terme, il y a le moyen terme et il y a le long terme.Il y a également les difficultés que l’Afrique rencontre dans la réalisation du NEPAD dans sa globalité, et en partant du G8; où en sommesnous avec l’engagement du G8 à garantir les financements des projets?Nous savons que, jusqu’à maintenant, le soutien financier des partenaires n’y arrive que lorsqu’il y a des projets juteux; les projets qui ne sont pas juteux sont toujours négligés par nos partenaires. Est-ce que nous pouvons avoir des informations dans ce domaine?J’ai apprécié, dans votre rapport, Monsieur le Directeur, que vous ayez annoncé votre volonté de mettre en place un Comité qui travaillera, à l’avenir, avec l’inter-parlement. Nous-mêmes, nous avons réfléchi à ce cadre de travail. Et puisque nous avons déjà lancé l’organisation des rencontres régionales - la première a été tenue à Alger, où on a eu à inviter deux membres de votre Direction de venir assister - on a réuni les opérateurs et les experts des infrastructures, malheureusement, vos représentants n’ont pas pu venir, faute de budget. Nous-mêmes, nous n’avons pu tenir d’autres rencontres dans les autres sous-régions, faute de budget. Comment allons-nous ensemble trouver le financement pour continuer la tenue de ces rencontres au niveau de ces régions?Laissez-moi-vous dire, Monsieur le Directeur, que le seul moyen, le seul cadre, et le seul niveau valable pour l’examen de l’état d’application, en somme, c’est à travers les sous-régions et non pas au niveau central du continent, comme nous le faisons aujourd’hui. Quand nous nous déplaçons dans les sous-régions, nous aurons à travailler avec les experts de la sous-région, avec les parlementaires de la sous-région, avec les universitaires de la sous-région et avec les opérateurs chargés de la réalisation des projets. Et, c’est à ce niveau que nous pouvons quantifier l’état d’application du NEPAD.Voilà, en résumé, Monsieur le Directeur, et dans notre future collaboration, notre Commission souhaite qu’il y ait des rencontres avec les responsables de votre département, avant de venir en plénière présenter un rapport.Vous, de votre côté, votre rapport sera complet et nous, de notre côté, notre rapport sera complet, et on se renforcera à faire la lumière et à encourager la réalisation du NEPAD.C’est encore une urgence: le NEPAD a besoin d’être encore vulgarisé, et cet effort, nous devons le partager, vous et les parlementaires à travers les sous-régions.Voilà, Monsieur le Président, voilà chers collègues, ce que notre Commission voulait introduire comme préoccupations etquestionnements, après l’intervention de Monsieur le Directeur de l’Agence du NEPAD. Je vous remercie.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, Honorable BOUDINA, Président de la Commission Transport, Industrie, Communication, Energie, Sciences et Technologie.J’invite, à présent, l’honorable Marie-Rose NGUINI EFFA, Présidente de la Commission permanente de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, à présenter le rapport de l’atelier « Parlement panafricain-NEPAD sur l’harmonisation de l’enregistrement des médicaments en Afrique ».Ce point est toujours inscrit au titre du point 1 de notre séance.

3.0 – RAPPORT DE L’ATELIER « PARLEMENT PANAFRICAIN-NEPAD SUR L’HARMONISATION DE L’ENREGISTREMENT DES MÉDICAMENTS EN AFRIQUE

HON. NGUINI EFFA MARIE- ROSE [CAMEROON]:Merci, Monsieur le Président.Monsieur le Vice-président,Monsieur le Directeur Exécutif,Chers collègues,La Commission Santé, Travail et Affaires Sociales du Parlement panafricain a tenu un atelier, ici même, à Midrand, dont je m’en vais vous faire l’économie.

PREAMBULE

Le Parlement panafricain et l’Agence du NEPAD ont déployé des efforts conjoints, pour soutenir les Communautés économiques régionales, dans leurs efforts visant à harmoniser les règlementations relatives aux médicaments, à travers l’initiative d’Harmonisation et de l’Enregistrement des Médicaments en Afrique (HEMA).Le but de l’initiative est de promouvoir l’harmonisation des règlementations relatives aux médicaments, afin de réduire les barrières à la recherche, à l’enregistrement et à la production des médicaments essentiels sûrs et à l’accès de ceux-ci en Afrique.L’objectif est de réduire le fardeau de la maladie sur le continent.L’harmonisation des règlementations relatives aux médicaments dans le CER, lèvera également les barrières à la recherche et à l’innovation scientifique, facilitera l’approvisionnement en médicaments essentiels et l’accès à ceux-ci, et augmentera la capacité des marchés africains en nouveaux produits pharmaceutiques.L’initiative HEMA est née d’une conférence qui a eu lieu en février 2009, à Johannesburg, organisée par l’Agence du NEPAD et le PAP, au nom du Consortium.La Conférence a exploré les voies et moyens de soutenir l’harmonisation des règlementations relatives aux médicaments au sein des CER et des organisations africaines. Elle a également conçu une approche stratégique pour développer des propositions de projets destinés à mobiliser les ressources requises pour aider les CER à entreprendre l’harmonisation des règlementations relatives aux médicaments.Après la conférence, le Consortium a invité les CER à soumettre des propositions de projets sommaires, centrées sur les mesures immédiates requises pour promouvoir l’harmonisation régionale de l’enregistrement des médicaments, l’application nationale des procédures à harmoniser et/ou communes pour l’enregistrement des médicaments et la collaboration régionale pour renforcer la capacité nationale et régionale, en matière de régulation.A ce jour, le Secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) a soumis, à travers le Consortium, une bonne proposition de projets sur l’harmonisation de l’enregistrement des médicaments dans les Etats membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est, dont on attend le début et la mise en œuvre, à tout moment.La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et les Secrétariats régionaux de l’Afrique centrale, sous la direction de l’Organisation de Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique centrale (OCEAC), en collaboration avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), sont aussi en train de finaliser leurs propositions de projets, pour examen de financement avant la fin de 2011.C’est à la lumière de ce qui précède, et compte tenu de la nécessité des plaidoyers politiques en faveur de l’HEMA, qu’un atelier a été organisé à l’intention de la Commission permanente de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales du Parlement panafricain.

INTRODUCTION

Cet atelier qui s’est tenu les 5 et 6 mai 2011, ici même, (dans les locaux du PAP) avait pour but de concevoir des stratégies pour sensibiliser les décideurs politiques et les politiciens en Afrique sur les avantages et les valeurs de l’harmonisation et de réglementation, comme éléments opportuns de l’amélioration de l’accès des populations africaines aux médicaments.L’atelier était également destiné à susciter une meilleure compréhension des efforts en cours et des barrières relatives à l’harmonisation des réglementations relatives aux médicaments en Afrique.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les objectifs de l’atelier étaient:1d’identifier les défenseurs de l’harmonisation des réglementations relatives aux médicaments dans le continent au sein du PAP;2de convenir des termes de référence pour les défenseurs de l’harmonisation des réglementations relatives aux médicaments;3de convenir des résultats à atteindre, mettre au point les stratégies et le cadre de plaidoyer en faveur de l’harmonisation des réglementations relatives aux médicaments dans les diverses régions.

THEMES CLEFS

L’atelier comportait deux thèmes clefs:l’aperçu du projet relatif à l’harmonisation de l’enregistrement des médicaments;l’implication des parlements nationaux dans l’harmonisation et l’enregistrement des médicaments.

BREVE PRESENTATION DES EFFORTS EN COURS EN MATIERE DE L’HARMONISATION DE L’ENREGISTREMENT DES MEDICAMENTS

Les participants à l’atelier ont été informés que l’Initiative HEMA avait démarré avec l’engagement local et international du processus. Toutefois, à l’heure actuelle, il y a une réglementation inadéquate relative aux médicaments (absence ou peu de cadre juridique et réglementaire), un manque ou une faible capacité de régulation pour améliorer les médicaments à temps et assurer une qualité acceptable de normes de sécurité et d’efficacité et les fabricants confrontés à des dispositions réglementaires différentes, aux retards fréquents et à peu de transparence dans le processus.Il y avait moins de médicaments disponibles pour la majorité des populations africaines et les prix sont demeurés plus élevés, dans la mesure où la concurrence a été introduite plus lentement à l’échelle des économies, y compris la centralisation des achats à travers les pays qui a été retardée.Les résultats attendus de l’harmonisation sont, entre autres, le renforcement de la capacité et l’utilisation plus efficiente des ressources au niveau régional et l’accroissement des demandes d’enregistrement des médicaments provenant des fabricants.Toutefois, le succès de l’initiative dépend d’un certain nombre de facteurs importants dont:l’engagement politique africain, à travers une décision conjointe par les parties clefs sur la stratégie africaine en matière de santé, c’est-à-dire, la Commission de l’UnionAfricaine (CUA), le Conseil des Ministres de l’UA et le PAP.l’appropriation africainela structure régionale d’harmonisation existantela mobilisation opportune des ressources pour l’initiativeDans l’ensemble, l’HEMA peut être atteinte, s’il y a coopération, collaboration et engagement de tous les différents acteurs clefs, y compris le public, les politiciens, les institutions académiques et de recherche, les industries, les autorités nationales de régulation des médicaments, les gouvernements nationaux, les CER et les organes de l’Union africaine.Le rôle des acteurs clefs a été défini ainsi qu’il suit:le Parlement panafricain: mener le plaidoyer politique en faveur de l’HEMA par les révisions des législations aux niveaux continental, régional et nationalla Commission de l’Union africaine: fournir des directives relatives à l’HEMA comme partie de la mise en œuvre du plan pharmaceutique de l’UAle Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique: coordonner et mettre en œuvre l’HEMA

QUELQUES POINTS SAILLANTS DE L’ETUDE DE CAS FAITE AU NIVEAU DE LA COMMUNAUTE DE L’AFRIQUE DE L’EST ET DE LA COMMUNAUTE DE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE AUSTRALE

L’harmonisation des réglementations et des normes relatives aux médicaments, au sein et à travers les communautés économiques régionales et les organisations africaines, constitue une partie des solutions aux problèmes de qualité, de sécurité, d’efficacité et de prix raisonnable des médicaments essentiels.L’Agence du NEPAD a commis une étude pour analyser l’état de l’harmonisation des réglementations relatives aux médicaments en Afrique, pour servir de base à la conception d’une stratégie visant à soutenir les CER dans leurs initiatives d’harmonisation des réglementations relatives aux médicaments en cours.Une analyse de la situation effectuée dans la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Communauté de développement de l’Afrique australe a relevé, entre autres, les problèmes communs suivants:différences en réglementations relatives aux médicaments dans divers Etats partenaires du processus d’harmonisationcapacité humaine limitée dans les Etats membresles infrastructures inadéquates pour appuyer les fonctions de régulation.le financement des ANRM limité ou en déclinpays appartenant à plus d’une CERmanque d’intérêt de certains Etats partenaires dans le processusconditions d’enregistrement des médicaments différentes au sein des Etats partenairesmanque de directives harmonisées en matière d’enregistrement des médicamentsPar conséquent, en vue de la réussite de l’harmonisation, il a été recommandé que certaines des mesures suivantes soient prises:la révision de la réglementation et des législations par les Etats membresle renforcement de la capacité des ANRM pour mieux exercer leurs fonctions juridiques et règlementairesl’affectation adéquate de ressources financières aux activités de régulation et d’harmonisation des médicamentsla sensibilisation de toutes les parties prenantes sur les avantages et la valeur de l’harmonisation au niveau régional

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

En réponse aux problèmes soulevés et les recommandations faites par l’analyse de la situation et reconnaissant le rôle du Parlement panafricain dans l’initiative HEMA, les participants à l’atelier ont convenu des résultats suivants à atteindre par les défenseurs du PAP:la volonté politique: le cadre législatif et juridique pour l’harmonisation de l’enregistrement des médicaments.En dépit de l’existence de traités et protocoles relatifs à l’harmonisation de la réglementation relative aux médicaments dans la plupart des CER, la mise en œuvre des décisions régionales, convenues par les Etats membres, demeure un problème, parce que de tels traités sont non applicables, d’où la nécessité de la domestication de telles décisions à travers des lois nationales.Certains pays n’ont pas de politiques nationales globales relatives aux médicaments, qui assurent l’accès aux médicaments essentiels abordables, de bonne qualité, sûrs et efficaces, atteignant la majorité des populations, tel que le recommande l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).Les mesures suivantes sont à prendre:veiller à ce que toutes les CER aient des politiques d’harmonisation des réglementations relatives aux médicamentsveiller à la mise au point et/ou à la révision des politiques nationales relatives aux médicaments, pour s’assurer que tous les éléments clefs qui concourent à l’accès aux médicaments sont couverts, comme le recommande l’OMSveiller à l’adoption et/ou à la révision des lois nationales relatives aux médicaments qui tiennent compte de toutes les principales fonctions de régulation recommandées par l’OMS, y compris une disposition explicite dans les lois nationales qui donnent mandat aux ANRM pour enregistrer les médicamentsprévoir une disposition dans les lois nationales reconnaissant les décisions prises par d’autres ANRM dans la CERprévoir une disposition dans les lois nationales autorisant les ANRM à reconnaitre les décisions prises au niveau central de la CERla formation des ressources humaines en matière de régulation et de recherche.Selon un rapport de l’OMS, 90 % des ANRM africaines n’ont pas la capacité d’exercer des fonctions de régulation et ne peuvent, donc, pas garantir la qualité, l’efficacité et la sûreté des médicaments, y compris les médicaments traditionnels.Cette situation met en danger les vies humaines de la majorité des populations africaines.Du fait de la capacité limitée, en matière de régulation, certains pays ne sont pas capables d’enregistrer les médicaments à temps, refusant, de ce fait, aux patients les médicaments dont ils ont besoin pour le traitement de leurs maladies.Pour ce faire, les actions suivantes sont à entreprendre:mener le plaidoyer pour la création de centres régionaux d’excellence en matière de régulation, à travers les cadres institutionnels des ANRM existantsmener le plaidoyer pour la création des programmes de niveau post-licence pour la formation en science de régulation dans les institutions universitaires africainesinclure des dispositions dans les lois nationales pour accélérer l’enregistrement des médicaments prioritaires en matière de santé publiqueprévoir des dispositions pour accélérer l’enregistrement des médicaments prioritaires en matière de santé publique dans les politiques, réglementations et directives d’enregistrement des ANRMle financement par les autorités nationales d’enregistrement des médicamentsSelon le rapport de l’étude commise par le NEPAD sur les Etats partenaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est, le financement octroyé par les gouvernements aux ANRM est limité ou en déclin; ce qui implique une dépendance vis-à-vis des frais des industries ou du financement des bailleurs. C’est un fait indiscutable que la régulation des médicaments est du domaine public et requiert l’engagement des gouvernements en matière de financement, pour assurer la protection de la santé publique. L’absence de ce financement pourrait porter préjudice à la qualité et à la sécurité des produits pharmaceutiques dans les pays et, par conséquent, à la participation des ANRM à l’harmonisation régionale des normes et des pratiques de régulation.Il faut entreprendre les actions suivantes:mener le plaidoyer en faveur de la création des ANRM semi-autonomes, dotées de pouvoirs de collecter et d’utiliser les frais relatifs à l’enregistrement pour exercer les fonctions de régulationmener le plaidoyer en faveur de l’augmentation du financement des ANRM par les gouvernements et réduire la dépendance totale vis-à-vis des frais payés par les industries

RESULTATS ATTENDUS

l’impact de la prise de conscience des gouvernements sur la régulation des médicaments, comme un important aspect de promotion de la santé publique et de développement économiquel‘accroissement de l’engagement des gouvernements et du financement des Agences nationales de régulation des médicamentsle renforcement des révisions et des mises à jour des politiques et législations nationales relatives aux médicaments avec l’intégration subséquente dans les lois nationales des traités et protocoles régionaux relatifs à l’harmonisation de l’enregistrement des médicaments

IMPACT ESCOMPTE

l’amélioration de l’accès des patients africains et de la population en général aux médicaments essentiels de qualité, sûrs et efficaces.l’amélioration de la santé publique.la contribution à la croissance économique.le cadre continental d’appui à l’harmonisation des règlementations relatives aux médicaments.

ACTIVITES PREVUES

Afin d’atteindre ces résultats, les participants à l’atelier ont décidé d’entreprendre les activités suivantes:l’organisation d’un atelier de deux jours pour le renforcement des capacités des défenseurs (probablement au mois de juin ou juillet)l’organisation d’ateliers régionaux à l’intention des parties prenantes pertinentes pour sensibiliser sur l’harmonisation des règlementations relatives aux médicamentsl’implication de l’Union africaine dans l’harmonisation des réglementations relatives aux médicamentsla vulgarisation de l’HEMA, à travers le site Web du Parlement panafricain, les bulletins d’information, etc.le lobbying en faveur de l’appui à l’HEMA

SELECTION DES DEFENSEURS

Les participants à l’atelier ont décidé que les membres du PAP suivants feront partie, mais cette liste n’est pas exhaustive, car elle ne comporte pour l’instant que les membres de la Commission Santé, Travail et Affaires Sociales.Très honorable Président,Messieurs les Vice-présidents,Chers collègues,Monsieur le Directeur Exécutif,Au nom de la Commission Santé, Travail et Affaires Sociales, je vous remercie pour votre aimable attention.(Applaudissements)
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, honorable Marie-Rose NGUINI EFFA, Présidente de la Commission permanente de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.Honorables membres,A présent, nous allons ouvrir les débats sur les trois rapports. Et, pour permettre, à la suite de vos contributions, aux Directeurs exécutifs et aux deux Présidents des Commissions permanentes d’apprécier vos contributions et, éventuellement, d’apporter quelques éléments de réponses, nous allons nous limiter à trois (03) minutes par intervenant.La première de ma liste est l’honorable EL BADAOUI Suad El Fateh.
HON. PROF. EL BADAOUI SUAD EL FATEH [SUDAN]:Thank you very much, Mr. President, for permitting me to take the Floor. I would also like to thank the presenters for the research they carried out on NEPAD.I would like to contribute on two very important points which are the central points of development and these are unemployment and illiteracy. There is a very big mistake being made in tackling this very important issue of unemployment by most of the African governments. They think unemployment will be solved through availability of jobs, but I think this is wrong because if we depend on this, nothing will be done in the area of unemployment. Unemployment should be tackled by the young people themselves with the help of governments.In the Sudan, first of all, we formed a micro finance bank to try and educate families, housewives and the unemployed youths to find jobs and businesses for themselves. To the young men, we allotted very small pieces of land for them for agriculture purposes. Some of the young people prefer to have a collective farm and they go and get their loans from the local finance bank and start their livelihoods there. We encourage them to build very simple houses there and start a family.As for the families, we have a very inspiring project. We mobilise the housewives to make their homes a centre of food production by giving them small loans to plant vegetables and fruits. We give them a goat for milk and chickens for eggs and meat. We regularly visit them to see that all this is in order. This project is a success in the Sudan and now we are trying to extend this activity to every village in the Darfur Region.For this purpose, we built a modern village in Darfur and are now implementing all these projects in this village. We are using the solar system as a source of energy to this new village. There are other settlements of displaced people by the conflict in Darfur, where we will introduce this project. This will also be a very good project for rural development in Africa. It is a very complicated and big project, but I hope that NEPAD will be interested in it and help us to popularise it in most of the villages in Africa, which is where most of the African people live. I think it is going to work and play a very inspiring role in the eradication of poverty.If you have food inside your home, then there will be no need for food and automatically, the prices of commodities will go down. In turn, we will open new markets for our vegetables, plants and livestock.I thank you.
HON. ABDUL RASHID PELPUO [GHANA]:Mr. President, NEPAD, as we have come to see, is a major policy initiative by Africa so we can take our own destiny into our own hands. I believe it is a strong response to the more than two decades of the practice of the Structural Adjustment Programme (SAP) which, in the end, has not helped Africa much. Therefore, NEPAD, following the legal stand of action, is a crucial policy determination which, indeed, is going to help Africa handle its own affairs and then take control of its development policy.I know that there are a number of criticisms against NEPAD. One major criticism is that there is precedence in the diagnosis of Africa’s problems as was diagnosed by the multi­nationals; the World Bank and International Monetary Fund (IMF). The precedence coupled with the prescriptions of conditionalities also gives rise to the feeling that NEPAD may have been influenced from behind. Be that as it may, it is important to take note that this is an African Initiative and must be supported by Africans.But, again, the Initiative has projected a number of policy steps and one of the major policy steps that I think Africans should buy into is to firstly support and share the research position by NEPAD. The policy positions of NEPAD are important in the various areas in agriculture; technology sharing and these are very crucial areas because Africa needs to feed itself. Africa needs to be free of extreme hunger and want and Africa needs to have its own information technology.Therefore, the initiative to lay the fibre optic network to ensure that Africa has its own information technology is very important. I think that, in this endeavour, we have to strengthen it because information now drives the world. Knowledge base, development and economics are very fundamental in all that we do in this world today. It is a policy step that I think we should strengthen and work hard at to ensure that we take control of our knowledge base, development process and also ensure that, in everything that PAP does,...The Hon. Member’s time expired.
HON. KEITA LANCENI BALLA [MALI]:Merci, Monsieur le Président.Le NEPAD est une initiative pensée et mise en œuvre par les Africains, bien sûr, avec la participation des partenaires techniques et financiers, pour le développement des populations africaines. Alors, il a suscité, au départ, beaucoup d’espoir. Ses programmes visaient surtout à faire une intégration économique.L’exposé de Monsieur le Directeur exécutif nous a prouvé qu’il y a eu des avancées dans le domaine de la science et de la technologie. Malheureusement, les réalisations sur le terrain ont été jugées insuffisantes dans le domaine des infrastructures. A un moment, il y a même le Président Abdoulaye Wade qui disait que « le NEPAD est une belle Mercedes sans chauffeur ». Ma question est de savoir si cette affirmation est encore vraie, de nos jours.Merci.
HON. STEVEN OBEEGADOO [MAURITIUS]:Monsieur le Président,Avant de commenter les rapports, me permettrezvous une minute, qui ne soit pas comptabilisée dans mes trois minutes allouées pour l’intervention, pour faire un point d’ordre, un point de procédure.Merci, Monsieur le Président.Je voulais juste vous dire ma surprise, mon étonnement: l’ordre du jour prévoit deux thèmes distincts: « présentation et débats relatifs à l’état de mise en œuvre des programmes du NEPAD » suivi de deux intervenants; ensuite, « présentation et débat relatif au rapport de l’atelier », que nous a présenté la Présidente de la Commission Santé.Nous avons eu droit aux trois présentations, l’une après l’autre, et j’estime que cela ne nous permet pas de garder le focus sur l’un et l’autre des rapports à l’occasion de débats séparés qui auraient été souhaitables.Je comprends les contraintes de temps qui auraient pu guider cette décision. Je suggère, tout simplement, à l’avenir, que la démarche soit, dans la mesure où elle s’écarte de l’ordre du jour, expliquée aux députés afin que nous puissions nous y préparer.D’autre part, Monsieur le Président, je vous demanderais de transmettre nos remerciements au Secrétariat.Suite aux commentaires des membres de la Chambre, j’ai noté avec satisfaction les efforts du Secrétariat de rendre disponibles - tout au moins certains des documents à être débattus - les documents, dans la soirée d’hier. Je vous demanderais, donc, de transmettre nos remerciements au Secrétariat.(Applaudissements)Puis-je poursuivre?
LE PRESIDENT:Non, non, ne poursuivez pas! Je vais vous redonner la parole. Eteignez votre micro. Merci. Avant de passer la parole à l’honorable Marie­Rose NGUNI EFFA, Présidente de la Commission Santé, Affaires Sociales et Travail, j’ai bien annoncé que c’est une coquille dans l’agenda.Le rapport de la Commission Santé fait bien partie du premier point. Et, pour le second aspect, nous transmettrons vos appréciations au Secrétariat. Maintenant, vous avez vos trois minutes.
HON. STEVEN OBEEGADOO [MAURITIUS]:Merci beaucoup, Monsieur le Président, pour ces précisions.Monsieur le Président,Je souhaiterais, d’abord, vous dire combien j’ai été impressionné par le rapport de mise en œuvre du plan d’actions du NEPAD - auquel je vais me restreindre pour les trois minutes qui me sont allouées.La science et la technologie sont d’une importance capitale, afin que l’Afrique puisse tirer tous les bénéfices nécessaires de la mondialisation. Qui dit science et technologie, dit recherche et qui dit recherche, par extension, dit enseignement supérieur.Je voudrais simplement rappeler que, si en dix ans, le nombre d’inscrits, sur le continent dans l’enseignement supérieur, a doublé pour atteindre 4,5 millions d’étudiants, le taux brut de scolarisation au niveau du supérieur demeure au niveau de 6%.; ce qui est très loin de la moyenne mondiale qui est de l’ordre de 26%. Ce qui nous indique que c’est le véritable gouffre que le continent devra combler à l’avenir.Il n’empêche que les efforts de l’Agence du NEPAD sont d’une importance capitale; je voudrais en féliciter le Docteur MAYAKI et toute son équipe, pour ce travail immense réalisé.Je note avec satisfaction que mon pays - la République de Maurice - y est associé, à travers la création d’un centre de bioinformatique à l’Université de Maurice. Je m’étonne, néanmoins, du fait que Maurice ne soit pas partie prenante de la première phase de l’initiative sur les indicateurs africains dans le domaine de la science, technologie, informatique, et j’apprécierais les commentaires du Docteur MAYAKI, à cet effet.Monsieur le Président,En parcourant ce rapport, j’avais une préoccupation principale: la nécessité d’éviter le double emploi, le rapport coût-efficacité, dans la mise en œuvre du plan d’actions.Alors deux constats: satisfaction, eu égard au protocole d’accord avec l’Institut de Statistiques de l’UNESCO (ISU), afin qu’il n’y ait pas précisément double emploi, et un étonnement, le fait qu’il n’y fait pas mention du projet de l’Université panafricaine, dont nous avions pris connaissance et avions même débattu, au cours d’une session précédente.Je voudrais, donc, - le temps ne me permet pas de m’y étendre - demander au Docteur MAYAKI, éventuellement, de nous donner de plus amples renseignements, par rapport à la création du Réseau africain des Instituts de Mathématiques.Pourquoi un lien explicite n’existerait pas avec le projet de créer des pôles d’excellence prévus, sous l’égide de l’Université panafricaine?J’en ai terminé.Merci, Monsieur le Président.
HON. LUHAGA JOELSON MPINA [TANZANIA]:Thank you, Mr. President, for giving me this opportunity to make a contribution on this debate. I would also like to thank the presenters for a job well done. Despite African countries having been committed to implementing the NEPAD programmes, corruption, poor governance, inefficient and ineffective delivery of the public services to the citizens is frustrating the effort.Our people complain that the people whom they granted power to defend their interests and keep safe custody of their resources are the ones who are killing them and taking their resources abroad. Statistical evidence shows that financial flight from Africa to abroad is increasing.In Africa, poverty has never taken a holiday. Mr. President, it should be observed, very seriously, that despite the African leaders implementing the African Peer Review Mechanisms (APRM), the situation is getting worse.The large part of aid and grants end up in the pockets of a few people, hence frustrating the efforts of poverty reduction and extreme hunger reduction. I am very interested in the NEPAD programmes, especially the ones that have to do with education. The priority of ICT is the project of e-schools through which all African schools will be enabled to be connected to ICT within ten years.In the continent, there is a critical shortage of and high demand for teachers. To connect the schools to ICT would facilitate the access to teachers on the continent, especially in Science, Mathematics and Technology. More effort is needed to speed up this programme so that, after ten years, we can reach the target and make sure that all African schools are connected to ICT.Mr. President, thank you very much.
HON. DUMBUYA SHEKU B. [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr. President, for permitting me to contribute to this debate. I would first like to thank Hon. Mayaki immensely; for the presentation which I must note, has been particularly noted for its clarity of thought and lucidity of exposition.Mr President, NEPAD, I must say, is a highly commendable initiative and I hope the AU will not relent in the vigorous implementation of the programme.The presenter said a few things about youth employment and agriculture. Mr. President, I would like to say that youth unemployment has become a very serious concern on the continent, which, if left unattended, will cause a monumental disaster in Africa. This would be the case because if the youth are left unemployed for too long, frustration will set in and we know that, normally, frustration leads to certain things. This has the potential of causing instability on the continent.I would like to agree with Hon. El Badaoui that the government cannot employ everybody. The government has so many things to do and is certainly not the best employer. In fact, that is why encouragement has to be given to the private sector to create employment. I, therefore, would like to agree with her that self-employment should also be encouraged. However, self-employment requires financial capacity. The government, therefore, has to build the capacity of these people financially if they are to be self-employed.The question of micro finance has its own problems because, in many parts of Africa, they give people loans, but they do not pay back. If you do not pay back, then what happens? Then, in fact, you are going to kill the whole idea of micro financing. Therefore, we have to look very seriously into this issue.Mr. President, I agree with the presenter that you cannot go on depending on aid all the time. If that is the case, we will continue to be perennially parasitic and when we become parasitic, we will compromise our dignity and sovereignty as independent national states. We have to look into that issue.Mr. President, we have to acknowledge that there cannot be any alternative to agricultural production in Africa. It is the mainstay of the economies of Africa. That is why every encouragement has to be given to agricultural productivity. However, here again, Mr. President, we talked about one very good issue that the AU was to make mandatory...The Hon. Member’s time expired.
HON. EDUARDO LADRIA [MOZAMBIQUE]:Muito obrigado, Senhor Presidente.Primeiro, permita-me saudar o Dr. Ibrahim Hassan, Director Executivo da NEPAD, pelo Relatório que nos apresentou. Este relatório apresenta muitos progressos nas diversas áreas de intervengo. O relatório realza acdes em curso na área da ciencia e tecnología, particularmente na saúde pública.É importante que o continente acelere programas para a investigado e valida?ao científica de várias plantas medicinais que o nosso continente possui. Por exemplo, no projecto de validado científica, os medicamentos utilizados no tratamento de infecdes oportunistas, para os casos de HIV-SIDA, em curso na Zambia, devem ser replicados em todo o continente para a cura de várias doen?as que enfermam os nossos povos.Senhor Presidente,Muitos países africanos, no entanto, nao veem os efeitos visíveis da NEPAD, infelizmente. Com isso, quero dizer que há falta de estratégias de divulgado das suas actividades. No meu entender, a NEPAD deve ser mais pragmática e deve prestar particular atendo aos projectos de infra-estruturas que se referiu no seu relatório.As populades africanas estao ansiosas em perseguir infra-estruturas que possam facilitar o encontro da sua produção.Os nossos povos estao ansiosos em verem desenvolvidas infra-estruturas que possam facilitar o intercambio cultural, o que vai contribuir para melhor integrado dos nossos povos.No meu pais, Excelencias, Mozambique, o Governo, que nos representa neste momento, tem estado a envidar esforzos na divulgazao e disseminado nas populades, do projecto que futuramente vai melhorar a vida das nossas populades e das populades vindouras. Por isso, Senhor Presidente, para terminar, penso que a Uniao Africana deve reequacionar a NEPAD, para melhor servir os interesses dos nossos povos africanos.Muito obrigado!
HON. DERY AMBROSE [GHANA]:Thank you, Mr. President, for the opportunity to contribute to this debate. Let me start by commending Hon. Mayaki for his insightful presentation, coming from Ghana, which is committed to NEPAD and was the first to submit itself to the APRM. I am very impressed about the progress that has been made in Ghana. I also wish to commend Hon Boudina for the pertinent issues he raised and Hon Nguini Effa Rose for informing us about the way we should ensure that medicines get to the poor at the grassroots level. We know the challenges of the Human Immuno Deficiency Virus (HIV) and malaria, among others.Mr President, let me say that the first thing that I am impressed about Hon. Mayaki’s presentation is the Joint Committee that he proposed between NEPAD and PAP so as to work together to get the AU and African institutions to do the right things. What are the right things? Firstly, it has to do with the African Charter on Democracy, Elections and Governance, and particularly the participation and empowerment of women.Mr. President, some countries, including my own, have been said by the UN to have achieved some of the Millennium Development Goals. In the case of Ghana, we have been said to be making progress in the area of poverty, but it is not sustainable. If the majority of the populace in Africa is not empowered, it is statistically not sustainable. If the majority are not empowered and left ignored, then there are challenges. That is why I think the current initiatives that the Honourable Member from the Sudan talked about, in particular, microfinance, is very important.The Honourable Member from Sierra Leone said there are challenges, yes, but we have to provide microfinance together with education. If basic education of bookkeeping for good business policy is provided, you always have a group of women that is very reliable and very dependable when it comes to microfinance, and I have evidence of that.Having said that, we also need to look at the world economic order. Yes, I agree that agriculture is the mainstay of the economy and I like the idea that we have fixed a 10 per cent allocation for agriculture in our national Budget, but we need to move to value added protection. We need to move to a certain level of industrialisation. If we do not, then we are victims of a welfare economic order which will continue to keep us poor and that we cannot get out of.In doing so, I would like now to say that I would like to take my position and state that Millennium Development Goal Three (3) is the key to our development challenges which is the empowerment of women. As regards universal education, we are doing very well across the continent. However, at the tertiary education level, the figures begin to change and we have to work hard towards achieving...The Hon. Member’s time expired.
HON MBAH NDAM JOSEPH [CAMEROON]:Thank you, Mr. President, for recognising me. I want to say most of my pre-occupations were well captured by the Chairperson of our Standing Committee on Transport and Infrastructure, Hon. Boudina, and I hope that Hon. Mayaki has taken keen note of them and I will be very satisfied with the responses he will give to them.Suffice to say that the crux of the matter is implementation which implies political will. In my opinion, in as much as we remain sovereign countries and do not want to work towards a United States of Africa where policy can be implemented from up to down in a regular and standardised manner, we will continue to develop policy, Parliamentarians will continue to debate, but their effectiveness in terms of implementation will remain lacking.Mr. President, Africa will continue to lag behind in every aspect of implementation of our policies, which are very well worded, if our various Heads of State do not accept that we get united to the extent that the policies NEPAD is divulging on to the continent have a specific and regular method and models for implementation. This is the crux of the matter, in my view.Based on the fact that I come from Cameroon, I would like Hon. Mayaki to explicitly explain to me what has been going on regarding the Trans­African road infrastructure which exits Cameroon to Nigeria. For over ten years or more, there has been some sort of very sleepy execution. This road stretches through Efomu, Eko, Ekok, Mounty, Bartibal and Bamenda of Cameroon. I would like to find out why such a short project of the Trans-African Road stretch has taken more than ten years to execute.I know, Doctor, that Nigeria means the...The Hon. Member’s time expired.
HON. SYLVESTRE NDONG ASSOUMOU [GABON]:Je vous remercie, Monsieur le Président.Mon intervention est en rapport avec le rapport de la Commission Santé sur l’initiative de l’Harmonisation de l’Enregistrement des Médicaments en Afrique(HEMA).Monsieur le Président du Parlement panafricain, Mesdames et messieurs les députés panafricains, Les efforts déployés par l’Agence NEPAD, dans le domaine de l’harmonisation des politiques nationales et régionales pour l’enregistrement des médicaments en Afrique, sont les bienvenus, au moment où dans le monde, la bataille des licences, dans le domaine des biotechnologies et des médicaments, fait rage.Le continent africain, avec ses énormes potentialités en biodiversité, est souvent le sanctuaire de ces découvertes au retentissement mondial dans le domaine du médicament.L’Afrique doit, donc, tenir son rang en faisant la promotion et en facilitant le travail des chercheurs africains dans le domaine précis des médicaments, spécialement pour les médicaments qui s’attaquent aux grandes pandémies qui sévissent sur notre continent.Au Gabon, - mon paysil y a actuellement un cas particulier qui demande à être connu du plus grand nombre.En effet, un chercheur - le Professeur Donatien MAVOUNGOU - après plusieurs années de recherche, au Canada, a découvert un médicament qui améliore très sensiblement l’état général et la condition physique des malades du Sida, en renforçant leur système immunitaire;médicament qu’il a appelé « IM28 ».Ce médicament, qui avait obtenu une autorisation temporaire de mise sur le marché gabonais, a été suspendu le mois dernier, pour d’obscures raisons de non suivi de la procédure.La procédure de mise sur le marché gabonais des médicaments, bien qu’écrite, n’est jamais suivie par les médicaments européens qui entrent au Gabon sans test. Le Gabon ne disposant d’ailleurs d’aucun laboratoire pour la mise en œuvre de sa propre procédure.Honorables députés,Nous sommes là dans une situation ubuesque, où un médicament découvert par un Gabonais est utilisé au Canada et dans plusieurs pays du monde et est interdit au Gabon.Nous attendons, donc, vivement qu’aboutisse cette initiative du NEPAD, pour que de tels abus n’existent plus, si tant est que le NEPAD puisse, à l’avenir, jouer le rôle de recours, en pareilles circonstances.Je vous remercie.
HON. KPARKAR EUGENE [LIBERIA]:Mr. President, thank you very much for recognising me. I would like to extend my esteemed gratitude and honour to the presenters and discussants for having raised this issue which is very important to the African continent. I would like to say that we have the programme as promulgated by NEPAD, especially the agency responsible, as clearly elucidated by Hon. Mayaki and our colleagues, Hon Boudina and Marie­Rose.We keep discussing these issues. I must say, emphatically, that the blueprint is very beautiful, but one skepticism that I have which I would like to share with this Chamber is that year-in and year-out, we keep discussing theories. We keep discussing the same things. Can we point out to practical realities, practical results on the African Continent? For example, all the plans, as clearly enshrined in the programmes, are very good. The microfinance, the super highway, science and technology are all very brilliant ideas, but the crux of the matter, as articulated by my colleague from Cameroon, is the scrupulous implementation of those programmes. Usually, that is the stereotype people have about Africans. We are good at putting up good plans, but our deficit lies with implementation.We should be thinking about initiating projects. More often than not, a lot of funds are spent on workshops, seminars and symposiums, discussing these issues year-in and year-out. We discuss the same issues every year. Where can we start? We are all conversant with the Chinese proverb which says, "a thousand mile journey begins with a single step". Why can we not start with the super highway? Why can we not start with science and technology? Therefore, I would like to find out from Hon. Mayaki what practical steps we have started. Have we initiated something? We want to know because Africa is lagging far behind. Have we done anything? This is where our interest lies.The hon. Member’s time expired.
HON. MAKGALEMELE DIKGANG PHILLIP [BOTSWANA]:Mr. President, I assumed that you were calling me.Firstly, I would like to thank the presenters for a very well thought-out presentation. I would like to appreciate the fact that Hon. Mayaki, in his presentation, mentioned, among others, four key issues. He talked about resource mobilisation, which is very important for the sustainability of NEPAD initiatives. I take it that we, as PAP, should be able to learn from them whatever strategy they are putting together.I strongly believe that the issue of resource mobilisation is one of our weakest links. I also want to appreciate the fact that he has emphasised the focus on youths and women development and the fact that they are making agriculture a priority programme for economic empowerment of those two targeted groups. Finally, he brought out the issue of how they want to enhance communication. Obviously, without communication, there is no way we can ensure empowerment of our people.Mr. President, I also would like to support his proposal of a joint committee between NEPAD and PAP. That is a very positive move that needs to be supported. I strongly believe that such a development will allow for the rich experiences of both organisations to be shared. I believe that the joint committee should revisit the rich contributions that have previously been made in this Parliament on the issues which Hon. Mayaki has mentioned in his presentation. There have been many contributions which I think, if taken forward by this proposed joint forum, would actually take us to the next level, especially with regard to issues relating to youths and women.Mr. President, finally, I wish to state that we need to enhance the efforts of taking NEPAD to the people. I am also hopeful that this joint initiative that is being proposed will further enhance Africa’s integration.
DR. IBRAHIM ASSANE MAYAKI [NEPAD]:Merci, Monsieur le Président.Honorables députés,Je voudrais très sincèrement vous remercier pour la qualité des contributions qui doivent nous emmener en tant qu’Agence à améliorer nos prestations.J’ai une série de douze questions auxquelles je vais essayer de répondre. Mais, avant de répondre, je voudrais faire des points de contexte.D’abord, l’Afrique a énormément progressée malgré toutes les vicissitudes et les limites de développement. Le revenu per capita de l’Afrique aujourd’hui est plus important que celui de l’Inde, et ce sont des statistiques de la Banque Mondiale. Qu’est ce que cela veut dire? Cela veut dire que nous sommes sortis des processus d’ajustements structurels très difficiles qui ont réduits nos capacités à définir stratégiquement nos plans mais, en même temps, cela nous a permis de stabiliser nos économies et d’atteindre des taux de croissance économique quasi unique, excepté pour la Chine. Et ces taux de croissance économique ont été constants, au cours de ces treize dernières années. Aujourd’hui, nous avons un revenu, et je répète, per capita, plus élevé que celui de l’Inde. Et la tendance est à ce qu’il soit encore plus élevé dans les années avenirs.Le problème de cette croissance économique, c’est qu’elle n’est pas suffisamment inclusive parce qu’en même temps, nous sommes le continent le plus inégal au monde. Donc nous avons rétabli des situations macroéconomiques saines, nous avons un revenu per capita plus important que l’Inde mais les inégalités perdurent et nous devons maintenant voir comment redistribuer les fruits de cette croissance. Je crois que c’est très important.Le deuxième point, mise à part l’Europe, nous sommes le seul continent au monde qui possède des structures d’intégration régionale aussi perfectionnées. Et ça, vous le savez très bien, donc, je ne vais pas m’attarder là-dessus.Ce que je veux dire, c’est que nous avons des atouts considérables et ces atouts doivent faire l’objet maintenant d’une traduction très pragmatique. Je tenais à souligner cela non sans oublier que l’intensité démocratique a été extrêmement importante et que nous avons des niveaux d’intensités démocratiques qui sont plus importantes que l’Asie.Sur le point d’histoire, le Secrétariat du NEPAD est crée en 2001 et, en 2011, nous allons fêter ses dix ans.Lorsque ce Secrétariat est crée en 2001, il n’avait pas de contenu légal. Il est le résultat d’une initiative qui fut l’objet d’un consensus. Cette initiative, c’est le programme du NEPAD. Ce programme est adopté comme celui de l’Union africaine, mais l’Institution qui est chargé de mettre en œuvre ce programme n’a pas d’existence légale. Aucune décision nulle part n’institue cette organisation. Avec la création de l’Union africaine qui intervient après celle du Secrétariat du NEPAD qui n’avait pas de base légale, se pose la question de l’intégration du Secrétariat dans l’Union africaine. Et, ce processus d’intégration du Secrétariat du NEPAD dans l’Union africaine a été décidé en 2003 et finalisé par une décision en 2010. Voyez que cela a pris sept ans pour qu’à travers des évaluations et des mécanismes de concertation, on aboutisse à la création de ce que nous représentons, aujourd’hui, c’est-à-dire, l’Agence du NEPAD.L’Agence du NEPAD dont je présentais le rapport n’existe comme Agence que depuis 2010.Au sommet de l’Union africaine à Addis de 2010, en tirant les leçons des programmes du Secrétariat, de la manière dont ces programmes avaient été misent en œuvre, les chefs d’Etat ont décidé de donner un mandat à l’Agence, axé sur la mise en œuvre. Depuis un an, ce à quoi nous nous consacrons, c’est la mise en œuvre.Dans le cas de notre plan stratégique, nous avons choisi deux priorités. Ce qui ne veut pas dire que nous n’intervenons pas dans d’autres secteurs, mais compte tenu de nos moyens humains, techniques, financiers, nous ne pouvons pas nous éparpiller dans quinze secteurs.Donc, nous avons choisi deux secteurs. Et ces deux secteurs, c’est l’Agriculture et les infrastructures. C’est là où nous pouvons véritablement faire la différence et nous avons des domaines transversaux, comme le genre, le développement des capacités qui nous aident dans ces deux secteurs qui sont les secteurs prioritaires. J’ai bien retenu l’exposé fait par le Président de la Commission. C’est extrêmement important, et ça, j’en prends l’entière responsabilité, que nous devons communiquer, en tant qu’Agence créée depuis 2010, d’une manière plus structurée et d’une manière plus régulière. Je prends l’engagement, ici, de faire en sorte qu’il en soit ainsi.Les domaines dans lesquels nous agissons, c’est à dire les programmes que nous avons, que ce soit en infrastructure, en agriculture, en santé, en développement humain et les domaines où nous devons apporter de l’information - parce qu’il y a des domaines où nous n’intervenons pas mais par rapport auxquels nous devons apporter l’information. Et un des point de notre mandat, c’est de constituer un... continental qui va pouvoir travailler sur des statistiques de qualité.Et je voudrais juste faire un petit commentaire sur la question des statistiques.Nous avons un grave problème dans l’ensemble du continent sur la qualité des statistiques. Dans un certain nombre de cas, lorsqu’en Agriculture, nous travaillons sur la conception de politique agricole nationale, nous sommes obligés d’aller chercher des données fiables au niveau de l’OCDE à Paris, pour construire des politiques nationales dans un pays donné parce que la qualité de la gestion des statistiques nationalement est très limitée. Et d’ou viennent les statistiques que l’OCDE utilise? Elles viennent de l’intérieur des pays. Les statistiques de la Banque Mondiale sur l’Afrique viennent de nos pays. Mais, nous n’avons pas nous même dans nos pays, très souvent, la capacité nécessaire de rationalisation de nos systèmes d’information. Et cela faisant partie de notre mandat, nous allons y travailler de manière très intensive, notamment avec le Département des Affaires Economiques de la Commission de l’Union Africaine.Donc, Monsieur le président de la Commission, nous prenons cela comme une recommandation très concrète sur laquelle nous devons travailler pour pourvoir, en termes d’informations régulières, le Parlement panafricain.« Régulières » signifiant non pas lors de ces présentations mais sur une base continue, tout au long de l’année.The first question, Mr. President, which was made by the Hon. Member of Parliament from the Sudan was on the fact that the solutions to unemployment could not be looked at only through the availability of jobs, but through the support to the young people in order for them to find jobs for themselves. I fully agree with that, but it also means that our public policies have to change, which means that we have to look at some means to support this majority. As I was saying, our low levels of industrialisation and the limits of our public services to our young, require that we be innovative in terms of solving the issue of job unemployment. The support to that majority is critical. This is why in the field of agriculture, what we aim at, as a priority, is to support the farmers. Agriculture in the United States and in Europe has and is still being heavily subsidised. It is a direct support to the producers. We should, therefore, also support our producers by giving them the necessary training, facilitating access to credit and providing the right technologies. This approach you have proposed of giving those in need of jobs the means that can help them develop their own activities is coherent. In the case of agriculture and in the case that you highlighted of transforming these youths into entrepreneurs; micro or major ones, I fully agree with you.On the second question, I am sorry I cannot remember which Hon. Member of Parliament asked it, but it was on the fact that one of the criticisms which could be made about the NEPAD programme was the coincidence between diagnosis and prescription with multinationals. It has been effectively a criticism, but we think that the values that are promoted by NEPAD, through ownership and leadership, give the programme the possibility to be implemented whether you have a leftist, rightist or a centrist orientation. We think that these values do not contradict the ideological positions that could be existing within a particular context. I also do agree that the dimension of capacity building is absolutely key. A propos de la question de l’honorable député de la République du Mali, relative à la remarque du Président Wade de la « Mercedes sans chauffeur », je crois qu’il a révisé, un petit peu, son appréciation, d’après ce que j’ai pu entendre dernièrement.Je suis d’accord avec vous que les infrastructures, c’est capital. Mais, je vais juste prendre un exemple pour illustrer le contexte dans lequel nous travaillons et qui est un contexte que nous devons améliorer. Le NEPAD ne travaille que sur des projets régionaux. Nous ne travaillons pas sur des projets d’infrastructures nationales qui sont la responsabilité des Etats. Mais, lorsqu’on prend un projet régional de route. Supposons le cas de la Transsaharienne qui a été souligné. Il y a trois niveaux qui interviennent. Il y a le niveau pays, il y a le niveau région, et dans le niveau région, dans le cas de la Transsaharienne, vous avez deux régions. Vous avez deux pays qui sont le Niger et le Nigeria, qui font partie de la CEDEAO et vous avez l’Algérie qui ne fait pas partie de la CEDEAO. Donc, cela veut dire que vous avez deux niveaux qu’on pourrait appeler technicoadministrative d’intervention différent. Il faut, donc, que, aussi bien, dans la réalisation de l’étude de faisabilité que dans la mise en œuvre du projet par la suite, il y ait une coopération très étroite entre les pays et entre les niveaux. Le rôle de l’Agence du NEPAD, c’est de faciliter cette coordination pour que la mise en œuvre puisse suivre. Je voudrais dire sur le cas de la Transsaharienne qu’il reste actuellement deux cent vingt kilomètres à réaliser entre la frontière algérienne et Arlit et que le financement de ces deux cent vingt kilomètres est acquis, donc, la Transsaharienne va être finalisé dans les mois à venir. Cela va avoir un impact considérable sur le commerce régional, parce que l’idée des infrastructures, notamment de transport, c’est de booster le commerce régional et de faciliter les échanges.Evidemment, comme vous le savez, en termes de commerce régional et en termes d’infrastructures, il sera important que le propre système douanier puisse être suffisamment efficace. Par exemple, entre Cotonou qui est la capitale du Benin et Ouagadougou qui est la capitale du Burkina-Faso, vous avez un peu plus de mille cinq cent kilomètres. Si vous comparez le coût de transport de marchandises entre Cotonou et Ouagadougou, ils sont deux fois et demie plus élevés qu’entre Ouagadougou et Shanghai. Cela veut dire que Shanghai est plus près de Ouagadougou que Cotonou. Cela nous pose un problème en tant qu’Etat, parce que c’est dans la gestion de la logistique et dans la gestion des systèmes douaniers que doivent se résoudre ces genres de problèmes.Sur la quatrième question qui a été formulé par l’honorable député de Maurice, je suis, tout à fait, d’accord sur le fait que dans l’initiative concernant les indicateurs africains, le projet Mauricien doit faire partie et nous nous emploierons à ce qu’il en soit ainsi. Je le remercie des recommandations qu’il a fait concernant le réseau des Instituts de mathématiques et le fait que nous devions véritablement prendre comme priorité une augmentation du taux brute de 6% concernant le ... dans l’enseignement supérieur qui est de très loin inférieur à la moyenne mondiale.Pour ce qui concerne le projet de l’Université Panafricaine, nous travaillons très étroitement avec le département des ressources humaines, de la science et de la technologie de la Commission de l’Union africaine pour sa mise en œuvre. Donc tout ce que fait ce Département dans l’élaboration de ce projet en vue de sa mise en œuvre, nous y participons de manière systématique.Pour ce qui concerne la question numéro cinq, où il avait été fait allusion aux questions de corruption et de flux financiers illicites, la statistique qui est donnée par le FMI pour 2009, c’est quarante milliards de dollars de flux financiers illicites qui quittent l’Afrique. Sur ces quarante milliards de dollars, il est estimé que à peut près vingt cinq milliards de dollars ont trait à ce que l’on peut appeler de la corruption pure. Evidemment, c’est une question qui est importante et qui, au niveau de l’Union africaine fait l’objet d’un traitement spécifique au plus haut niveau en essayant de mettre en place des mécanismes qui peuvent permettre de limiter cela. Mais là aussi, la différence avec l’Asie, c’est que nous ne sommes pas le continent le plus corrompu. Les fruits de la corruption sautent de l’Afrique et en Asie, ils sont réinvestis en Afrique dans l’industrie et dans les autres secteurs. Et ça évidemment, c’est un problème délicat et majeur. Pour la question numéro six qui a été formulée par l’honorable député de la Sierra Leonne, which was on the issue of youth employment.I think the fact that we are a young continent is a danger but, at the same time, a huge potential. If we compare ourselves to Europe, we realise that Europe is an aging continent. We also know very well that in 2030, Europe will need African immigration. This is a reality and a fact and not an argument. However, the youth we have, if well managed and geared into proper policies, will be a tremendous advantage to our continent in boosting our economic development.As regards the issue of paying back credit, the experience we have, in agriculture, where we are working very well with the Africa Green Revolution Forum (AGRF) which is the Foundation by Kofi Annan to enhance finance for agriculture is interesting. What we have noticed is that wherever we have programmes which help poor people have access to credit, it is the poor people who service the loans better. It is a reality the quality of reimbursement is always very good when we trade with poor people.On the question which was raised by the Hon. Member of Parliament from Mozambique, I fully agree that we have a problem of visibility and it is a weak point of NEPAD. We will need to disseminate the seeds in a much more intelligent and coherent manner. It is a challenge that we have to tackle because we do not communicate enough, but communicating entails doing so at all levels. We need to tackle that matter and I would appreciate the support of PAP in that process.With regard to the question which was raised by the Hon. Member of Parliament from Ghana on the Joint Committee, we intend, I repeat, to fully be active within that Joint Committee because it will also help to review and revise our own programmes so that they are better adapted. It is a very big opportunity for us.On the question raised by the Hon. Member of Parliament from Gabon, les avantages que l’on pourra tirer de la biodiversité et sur le fait que l’IM28 puisse y avoir accès au Canada et non au Gabon, c’est véritablement le cœur de notre initiative sur:1)la formation des régulateurs au niveau pays;2)la mise en place du processus d’harmonisation des systèmes de régularisation pour que les mécanismes d’enregistrement des médicaments soient facilités.Cela va nous permettre non seulement d’être plus efficace dans la promotion de nos propres produits, éventuellement, mais aussi de limiter nos coûts d’importation par rapport à un certain nombre de médicaments et d’augmenter la capacité d’accès des plus pauvres aux médicaments essentiels. Mais là, je pense sincèrement que le poids de la représentation parlementaire est tout à fait essentiel pour faire en sorte qu’au niveau national, ces questions-là soient appuyées.Sur la question numéro onze, concernant le fait que nous tendons, au niveau du continent à ne pas suffisamment, that sufficiently go towards enunciation of practical results and talk more about theories.I think there is a paradigmatic change which is taking place. I would give you an example of what is being done in the architecture of the AU. Today, in each specific sector at the level of the AU, there is a continental framework or strategy, which has been consented to. This continental strategy is regionalised at the level of ECOWAS, the Southern African Development Community (SADC) and East African Community (EAC) among others. Once it is regionalised, the pillars and principles of that framework have to be inserted into national plans. This is what we have done in agriculture. We have the comprehensive African Agricultural Development Plan that has four pillars. The four pillars are on the issue of land; the market; food security and research and science.In each one of these pillars, there are practical instruments which can feed national policies. CADEP, as a framework, has been regionalised. The first region to adopt it is ECOWAS. This means there is a CADEP regional framework in all the fifteen (15) countries of ECOWAS. This, in turn, means that all the fifteen countries have national investment plans of agriculture which are derived from the regional strategy of CADEP. That delivery process with a continental framework which is regionalised and then inserted into national plans is what we have to aim at in education and rural infrastructure development. In health and all the other sectors, this is the delivery process we have to follow, that is, a continental framework that is regionalised and then fed into national policies. This is the best way to reach regional integration in all our sectors.Evidently, it is a learning process and will take time, but the framework is in place and we have shown, through CADEP in agriculture, that it is pragmatically possible. In the ECOWAS Region, we have reached a level of national investment plans of agriculture. Therefore, we can mobilise resources in order to implement these national investment plans.With regard to the issue of resource mobilisation, the first sentiment was that we are depending more and more on aid. This is not true. We just finalised a report on the Group 8 (G8) commitments related to Africa. With the authorisation of the President, we would be very happy to share it. What is indicated in that report is that more than 80 per cent of public investment in Africa is not related to aid, but domestic resources. We are no longer depending on global aid. We have made enormous efforts in domestic resource mobilisation and we could do more by rationalising our resource mobilisation mechanisms.I fully agree with the reasoning of the last question that was on the fact of taking NEPAD to the people. NEPAD should not be looked at as a kind of elitist bureaucratic mechanism. Just as a by the way, it is the only African development initiative which has existed for ten (10) years and has been institutionalised through its integration into the AU. I think if it has an enabling environment to support its focus on implementation, it can deliver very well. This is where I think the Joint Committee will be extremely important because it will help us to focus and be realistic and pragmatic in the best way we can.Once again, I really thank you very much for your comments. We will take them on board.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, Docteur MAYAKI, Directeur exécutif.C’est avec une très grande appréciation que la plénière prend note aussi bien des réponses que des commentaires et également votre volonté de continuer une coopération plus rapprochée entre l’Agence et le Parlement panafricain.Honorable BOUDINA, vous avez deux (02) minutes.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Merci, Monsieur le Président.Je voudrais tout simplement exprimer ma satisfaction de membre de la Commission, quant à l’exposé ainsi que les réponses satisfaisantes données par Monsieur le Directeur de l’Agence du NEPAD, et surtout son engagement dans une future collaboration fructueuse.Je voudrais également remercier les collègues pour la qualité de leurs contributions que nous allons, à notre tour, au sein de notre Commission, prendre en charge.Je vous remercie, Monsieur le Président.
HON. NGUINI EFFA MARIE-ROSE [CAMEROON]:Merci, Monsieur le Président.Je pense que je vais commencer par remercier Dr. MAYAKI pour ses éclaircissements.Je voulais lui faire comprendre, faire comprendre à la plénière que l’harmonisation et l’enregistrement sont une tâche importante et stimulante. La norme représente un instrument vital pour l’enregistrement des médicaments. Et, nous connaissons en Afrique, aujourd’hui, ce problème de médicaments frelatés, de médicaments périmés, de faux médicaments. Et, je pense que cette tâche ne doit pas être une initiative mais un aboutissement, d’autant plus que nous avons de petits soucis, en ce moment, de la réduction de la limitation d’utilisation des brevets, et nous savons que nos pays utilisent, essentiellement pour les antirétroviraux, des médicaments génériques. Si nous ne pouvons plus le faire - et la plupart de nos pays africains les distribuent gratuitement - à base de génériques, cela va être un problème très délicat pour nous.Je veux que cet adage cesse: « la maladie est au Sud et les médicaments au Nord ».Merci, Monsieur le Président.(Applaudissements)
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, honorable Marie-Rose NGUINI EFFA, Présidente de la Commission de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.La rangée de gauche a été oubliée de ma liste. Si les honorables membres de cette rangée (de gauche) veulent encore intervenir, je vais leur accorder deux (02) minutes.Yes, Namibia!
AN HONOURABLE MEMBER:Thank you, Mr. President. I will not really go into the detailed comments, I was going to make, but simply appreciate and commend NEPAD’s work, particularly in the vital area of science and technology.I would like to welcome the idea of a Joint Committee that has been proposed and say that we will be able to play our part in that important exercise.I also would like to emphasise the fact that there is a need for ownership. In the past, NEPAD was not well known in the various African member states, but the question of visibility is something that I would like to underline. It should become a reality in different parts because ownership is part of the exercise. It is very important that it is made known. I simply wanted to appreciate this detailed informative report that we have received from the Chief Executive.With those few words, I wish to say thank you. Sir.
HON. JATTA SIDIA S. [GAMBIA]:Thank you, Mr. President for giving me the Floor. I would like to first salute the initiative of establishing a Mathematics Training Centre in Kenya and its replication elsewhere on the continent. I was wondering why it has been limited to Mathematics. I think the sciences are so interconnected that I would have thought that we should have included the chemical and physical sciences. Technological transfer will no longer be possible in the world. We have to take it ourselves because it is a knowledge which is acquired. I would suggest that consideration be given to the development of sciences, in general, on the continent.I could not agree more with you when you said aid cannot and is not likely to develop the African continent. There is no doubt about that. I think being independent does not mean depending on others. Primarily, we have to depend on ourselves for development of the continent. Of course, agriculture is key to the development of this continent because the continent is fundamentally agrarian as you clearly put it. Agriculture development without industrialisation is inconceivable on our continent. Africa must begin to transform its raw materials and add value to them. These will help to generate, not only employment, but also revenue. However, this must be seriously given consideration. I do not know what your agency is doing about it, but industrialisation is key to agricultural development.Regarding the 10 per cent increase of national budgets to be allocated to agriculture, I think there should be a way of monitoring it because this is a commitment that was made by African leaders in Maputo. It should be monitored to see that this 10 per cent is actually given to agriculture because without agriculture, there can never be...The Hon. Member’s time expired.
AN HONORABLE MEMBER [SUDAN]شكراً سيدي الرئيس ،أسمح لي أن أتقدم بالشكر للدكتور موسى والسيد مصطفى والسيدة ميري .
AN HONORABLE MEMBER [...]:On a point of order, Mr. President.Thank you, for giving me the Floor. I rise on the Floor of this House because this debate has been closed. The presenters have responded to all the comments made by the Hon. Members. Why are we now reopening the debate?
LE PRESIDENT:Je n’ouvre pas le débat: la rangée de gauche avait été oubliée sur la liste des inscrits.C’est le dernier, de toute façon; il a deux (02) minutes.
AN HONORABLE MEMBER [SUDAN]:شكرا السيد الرئيس ،نحن قدمنا طلب التدخل لكن حدث هناك خطأ من قبل أمانة الكتب ،ونشكر الرئيس على اإلستجابة .السيد الرئيس ،مبادرة الشراكة الجديدة للتنمية في افريقيا )النيباد( مبادرة جديدة ،من أهم أهدافها :الريادة في مجال تنمية البحث العلمي وبرنامج تحسين الظروف السياسية واإلستقرا ر -ونعني بذلك الديمقراطية في افريقيا ،بناء القدرات في مجال التنمية -@ ولعل السيد الرئيس ، لتحقيق تلك األهداف من الشراكة الجديدة للتنمية في افريقيا تحتاج إلى اإليمان بالمبادئ االتية : -التعاون والتكافل بين الدول الغنية والفقيرة وأن تكون الشراكة شراكة حقيقية ،- التنسيق التكاملي التعاوني،و أؤيد فكرة أن يوضع في عين االعتبار أولويات المجتمع في التنمية .إن قارتنا اإلفريقية بها موارد طبيعية كبيرة ولكن أركز على الزراعة ألقول الزراعة ، الزراعة ، الزراعة ، والتنمية الصناعية واألمن الغذائي .السيد الرئيس ،حتى يكون للبرلمان دور في التوعية بمبادئ وأهداف النيباد البد أن نملك الكثير من المعلومات عن النيباد وننشرها حتى تكون واقعية وحقيقية ونشكر على هذا التقدم الملموس الحاصل خالل العشر سنوات في نظرية النيباد ولكن رغم ذلك تحتاج إلى عمل كبير من قبل البرلمان اإلفريقي .ونحن نؤيد الشراكة مع النيباد في دفع هذه النظرية حتى تصبح واقعا .وعليه أرجو من النيباد أن يجمعوا التجارب الناجحة من الدول في مجاالت التنمية حتى يكون هناك تكامل تنمويوشــــــــــــــــــــكرا جزيال السيد الرئيس.
LE PRESIDENT:Merci pour ces contributions.Docteur MAYAKI a une dernière question sur les mathématiques et les sciences, d’une part, et l’industrialisation, d’autre part. Vous pouvez répondre rapidement de votre place.
DR. IBRAHIM ASSANE MAYAKI [DIRECTEUR EXECUTIF DE L’AGENCE DE PLANIFICATION ET DE COORDINATION DU NEPAD]:Merci, Monsieur le Président.Sur la question relative au Centre des Mathématiques qui a été mis sur pied au Kenya et qui fait l’objet d’une réplication au Gabon, je pense que les commentaires visant à intégrer les dimensions ayant trait à la physique et à la chimie sont importants.Mais, je voudrais faire un petit historique sur la nécessité d’avoir créé ce centre. Cela part d’un diagnostic que la qualité de nos enseignants, au niveau secondaire, pour ce qui concerne l’Afrique, en général, avec des variations d’un pays à un autre, que le niveau de formation en mathématiques ne sont pas suffisamment élevés et qu’il était extrêmement important de relever ce niveau-là. C’est pour cela que nous nous sommes orientés vers les centres régionaux. Le centre régional du Kenya fonctionne très bien; c’est un exemple.Le centre régional de Gabon va être fonctionnel d’ici très peu de temps et nous veillons à ce que d’autres centres régionaux puissent être construits. Mais, absolument, rien n’empêche que les dimensions concernant les autres sciences puissent être prises en compte, et nous allons réfléchir, bien évidement, à cette question-là.Sur l’industrialisation, je suis, évidemment, tout à fait d’accord avec vous, parce que, par rapport à l’agriculture, l’Afrique a eu, entre autres, deux problèmes: le premier, c’est que nous avons importé, et nous continuons à importer - là-aussi, statistiques 2009 - pour à peu près trente-cinq (35) milliards de dollars de produits agricoles. Cela veut dire que, de nos poches, sont sortis trentecinq (35) milliards de dollars pour acheter des produits agricoles qui venaient d’ailleurs, qui venaient du Vietnam.Le Vietnam est sorti d’une guerre terrible. Le Vietnam est, aujourd’hui, après avoir ôté les bombes dans les rivières, le troisième producteur mondial de riz. Le Vietnam n’était pas producteur de café, il y a quarante (40) ans, mais d’ici quinze (15) ans, le Vietnam risque de concurrencer la Côte-d’Ivoire, dans la production de café. Tout simplement, parce que, non seulement ils ont investi énormément dans la formation de l’agriculteur, mais aussi ils ont investi dans la chaine de valeurs, pour également augmenter la valeur ajoutée. Et, c’est cela qui - je suis d’accord avec vous - est la base de l’industrialisation.L’industrialisation en Afrique ne sera pas différente de ce qu’elle a été sur les autres continents et, notamment en Occident - agriculture qui se mécanise où il y a la création de la valeur ajoutée, où il y a une augmentation de revenus de la majorité des producteurs. Cela crée un marché intérieur et l’industrialisation se poursuit et les produits de l’industrialisation peuvent être achetés par des producteurs qui ont plus de revenus. Donc, je suis absolument d’accord avec vous.Il y avait une question, d’ailleurs, auparavant, à savoir si nous avons une stratégie d’industrialisation, au niveau du continent.Nous n’avons pas de stratégie d’industrialisation continentale, mais nous savons que certains d’entre nous, notamment l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Egypte, le Maroc, l’Algérie, le Kenya, et j’en oublie d’autres, ont des niveaux d’industrialisation qui sont relativement poussés. Mais, la bonne nouvelle, c’est que, dans l’approche que nous prenons à l’intérieur du CADEP, la création de la valeur ajoutée, pour viser l’industrialisation, est un point qui est, tout à fait, essentiel.Je voudrais - juste pour terminer et ne pas prendre beaucoup de temps - dire qu’il y a dix (10) jours au Cap, il y avait une réunion à laquelle étaient présents les Présidents du Mozambique et de la Tanzanie, en vue de réfléchir sur l’attraction des investissements privés dans le secteur agricole, en prenant la référence du CADEP, du PDBA.Si le secteur privé international porte de l’attention de plus en plus à l’agriculture africaine, cela veut dire que l’agriculture africaine est rentable et qu’elle est un business. Donc, nous devons faire très attention à ce que les conditions de cette attraction puissent profiter au plus grand nombre et favoriser l’industrialisation du continent.Je vous remercie, Monsieur le Président.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, Monsieur le Directeur exécutif.Au nom du Parlement et des parlementaires, je vous remercie, encore une fois, et je vous félicite pour cette contribution.Je félicite également, au passage, les deux Présidents des Commissions permanentes et l’ensemble des parlementaires qui ont apporté leurs contributions, ce matin.Honorables Membres, conformément à l’article 32 du Règlement intérieur, nous allons observer une pause.La séance est suspendue jusqu’à 14 heures 30.
ANNOUNCEMENTS THE CLERK:Mr President, Hon. Members, the following Committees will meet as follows:(i)the Committee on Justice and Human Rights at 1 o’clock in Committee Room No.5;(ii)the Committee on Military and Financial Affairs at 2 o’clock in Committee Room No.1; and(iii)the Committee of the Bureau with the Chairpersons of Caucuses, the Bureau of Council and the Bureau of Committee on the Rules at 12.30 o’clock in the Bureau Board Room.
LE PRESIDENT:Honorables membres,La séance est reprise.Je vais demander au Secrétaire général de donner lecture du deuxième point inscrit à l’ordre du jour. C’était initialement écrit troisième mais, en fait, c’est le deuxième point.
AN HONORABLE MEMBER:On a point of order, Mr. President.Thank you, Mr. President. I think it is the second time today that I have to request to stand on a point of order.This morning, a debate was closed, but was reopened and that was out of order. This afternoon, the programme shows that we were supposed to have started at 2.30 pm. It is now 3 o’clock, but there is no explanation given to us for the delay. I think this is totally out of order.
LE PRESIDENT:Merci, beaucoup honorable OGOYA.L’explication que vous voulez est simple: suite à la dernière Conférence des Présidents, la réunion des bureaux du PAP (les bureaux des Commissions et les Présidents des Caucus régionaux), il a été demandé au Bureau du Parlement panafricain de s’asseoir avec les Présidents des Caucus régionaux (les cinq), le Bureau de la Commission des Règlements et le Bureau de la Commission CAFE, pour examiner un certain nombre de dossiers relatifs à notre session.Cette réunion a pris beaucoup plus de temps qu’il ne le fallait; il a fallu même l’interrompre, pour venir en plénière. Voilà l’explication.Et, si nous sommes en retard, nous nous en excusons, mais c’est qu’on travaillait également avec les Présidents des Caucus régionaux, dans l’intérêt de la bonne marche de notre Parlement et notamment de notre Session.
AN HONORABLE MEMBER:Thank you very much, Mr. President. That is the explanation we wanted from you.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup pour l’opportunité que vous venez de me donner pour fournir ces explications.Monsieur le Secrétaire général,Le deuxième point inscrit à l’ordre du jour.
THE CLERK:Thank you, Hon. President, the next order is presentation and debate on the Pan-African Parliament Draft Budget for 2012.
LE PRESIDENT:Merci.J’invite l’honorable Njingum Muosa MBUTOH, Président de la Commission permanent des Affaires monétaires et financières, à présenter le projet de budget 2012 du Parlement panafricain.

A REPORT OF THE COMMITTEE ON MONETARY AND FINANCIAL AFAIRS ON THE 2012 PAP BUDGET

HON. NJINGUM MUOSA MBUTOH [CAMEROON]:Your Excellency and Hon. Members, before I go into this Monetary and Financial Affairs Report which seems to be as expected by the Library Department, permit me to express my sincere gratitude and appreciation to you, Mr President and the entire Bureau. Your leadership of fostering good relationships has made the Pan­African Parliament (PAP) achieve very good diplomatic relations with other organs of the African Union (AU), especially the PRC. The relationship with the PRC now is not as it was before. This period of dialogue and understanding which you have been putting in place among the Members of Parliament (MPs), the Bureau, the Speakers of National Assemblies in other Parliaments and the other organs of the AU should continue until we have our full financial and legislative powers to let PAP exercise its full responsibility on the African continent.I would also like to extend my congratulations and gratitude to the members of the Committee who have constantly been present and very committed, collaborative and determined for us to come up with the important issues relating to our budget and the Financial and Monetary Affairs Report of PAP.Finally, I would also like to thank the many Members of Parliament, who have always, even on the corridors advised and made some input into the financial management of PAP. Your Excellency, before I go into the budget issue of the report, I would like to draw the attention of my colleagues to the finance documents you have in front of you so that we can iron out some doubt and make the corrections before we go into it. The corrections are as follows:(a)On Page 3: 13 million should read as: US$11.079.60;(b)On Page 4, Number 6(i): ‘AU’ should read as ‘OAU’;(c)On Page 9: ‘fora’ should read as: ‘for a’. That is the correction there;(d)On the same page Number 8: It should read as: ‘To speed the follow up of the implementation of the objectives of the Strategic Plan 2006-2010’;(e)The other correction is just one of numbering which is not a problem;(f)On Page 5, Number 9(i) under Challenges, it should reads as: ‘Meetings will be carried out’;(g)The last one on this page is 9(ii) and it should read as: ‘Lack of staff both in terms of numbers and capacity in key operational areas for a long period’;(h)On Page 6, (iv) ‘Non-Statutory’, should read as: ‘The holding of one (1) sitting for the Committee on Rules, Privileges and Discipline to carry out its principal role for the transformation of PAP to a legislative body’ and not ‘carry out its oversight role’. That is the correction there; and(i)On Page 7, Number 13 should read as: ‘The budget includes the cost of fifty (50) existing staff members’. I think that is a necessary and important correction in that finance document.Your Excellency, the Rules of Procedure of PAP under Section 26(2) stipulate that the Committee on Monetary and Financial Affairs is mandated to, among others do the following:1.examine the draft estimates of the Parliamentary budget and submit to Parliament;2.discuss the budget of the Union and make appropriate recommendations;3.examine and report to Parliament on the problems involved in the implementation of the annual budget; and4.assist Parliament to execute its role of establishing sound economic, monetary and investment policies.Pursuant to the aforesaid mandate under the Rules of Procedure, therefore, the Committee was convened to a Statutory Meeting held at the precincts of PAP, from 17th to 20th March, 2011 to consider the PAP Draft Budget for 2012.In the execution of its mandate, the Committee was guided by the prevailing statutory and legal regime governing the PAP Budget Formulation Processes as enunciated in the AU Financial Rules and Regulations, the Executive Council decisions (Ex.CL/DEC.98 (v), as revised by Ex.CL/DEC.407 (xii) together with decision Ex.CL/455 (xiv) and the PAP Protocol and the recent Executive Council decision EX.CL/Dec578(xvii).The Committee was allocated two days to prepare the budget contrary to the normal five days and this was not enough, hence an extension by three days to allow the Committee to do a thorough job. The following work methodology was adopted by the Committee:(a)the Committee unanimously agreed to use the year 2010 Actual Budget as a guide, given that the year 2011 Budget has not yet been executed;(b)presentation of the draft budget with an incremental clip of 6 per cent by the Deputy Clerk FAIR and the Finance Officer;(c)presentation of the draft year 2012 budget termed "real Budget" by the Deputy Clerk FAIR;(d)individual Members’ objective input and debate on each budget item line by line; and(e)presentation of the year 2012 PAP programme budget by Senior International Relations Officer (SIRO).The Committee wishes to advise the Bureau that review of the 2011 budget cannot be undertaken, given that we are in the first quarter of the year.A delegation of PAP led by Hon. Bethel Amadi, the First Vice-President, and composed of Hon. Mary Mugyenyi, the Second Vice-President, Hon. Mcdonald Joram Gumbo, the Fourth Vice­President, Hon. Musa Mbutoh Njingum, Chairperson, Committee on Monetary and Financial Affairs, Adv. Zwelethu Madasa, Clerk to Parliament, Mr. Morad Boularaf, the Deputy Clerk FAIR and Ahmed El-Dieb, Senior Protocol Officer, took part in the proceedings of the 24th to 31st January, 2011 AU Summit meetings where the budget of PAP was deliberated with the other organs and subsequently approved.In the absence of the 2011 budget execution, the Committee decided to use the 2010 Budget actual to prepare the 2012 Budget.Over and above the general implementation of the objectives of PAP, the year 2012 PAP Budget seeks to achieve the following key priorities:1.driving the transformation process that will see PAP’s status changing from advisory and consultative into an organ with some legislative powers.2.ensuring the visibility of PAP in Africa and beyond and driving the ratification of policies and conventions of the AU.3.to fully support the involvement of the PAP MPs in all the activities of peace and security in Africa. That is the main target for this budget.

CHALLENGES TO THE 2012 PAP BUDGET

The AU has once more requested its organs to prepare their budgets using an incremental clip of 0-5 per cent, despite the constant pleas that this does not allow PAP to meet its aspirations.PAP has been requested to submit its draft budget by 28th February, 2011 and that is why this budget was decided upon in March. They have shifted the timetable for presentation of the budget for consideration and adoption to the next ordinary session of the policy organs scheduled to take place in June and July, 2011 in Equatorial Guinea. Taking into consideration that PAP has its own rules of procedure in budget preparation that requires the involvement of the Bureau, Committees and the Plenary before final submission to the AU, poses a challenge on the budget formulation. This looks like reformatory to you until the time we can change and be able to debate the budget and forward it before they make their conclusions. Nonetheless, as far as our operational system is now in the AU, it is difficult for us to debate on the budget, make amendments and forward it to them for final correction.Over and above the normal execution of the core operational activities of PAP, the 2012 budget has been drafted to include non-statutory activities.The Committee made the following recommendations:1.that some members of the Committee on Monetary and Financial Affairs together with a representative of the administration should form a delegation that will accompany the budget when it is submitted to the AU to explain the defects, principles and real needs of PAP to the PRC Sub­committee on Finance before its meeting. This is very essential because we just send the budget by e-mail and do not follow up to know exactly where the budget is, what is being done to it and they may just decide to do anything and return the budget to us;2.that the Committee on Monetary and Financial Affairs must have, at least, one non-statutory meeting to evaluate the execution of the PAP Budget;3.that each PAP Committee must have amongst its yearly activities, an activity that affirms the visibility of PAP and also responds to the call of the Heads of State for ratification of the AU conventions and contribute to the Integration of the continent and achievement of objectives of the AU as requested by the PAP Protocol. These activities must be carried out in the various member countries by each of the Committees;4.that the calendar of institutional and Committee activities for PAP should be circulated to all Members, as per plan and in good time;5.that PAP should continue in its process to arrange for insurance for Members on all PAP missions;6.that the CMFA has always used, at least, five working days to consider the budget and, therefore, it is recommended that this is regularised; and7.the Bureau should approach the AU organs and urge them to accelerate the approval of the PAP organisational structure. On this, it was also agreed a Memorandum be addressed to the PRC that accompany the budget to explain the defects, the principles and the real needs of the Pan-African Parliament. Hon. Members, as regards the allowances for Members, the Finance Committee has observed the inadequacy of this allowance. They debated and forwarded its recommendations to the Bureau for its engagement with the AU for final approval. This process is going on and with the spirit of our good leadership, we hope that someday soon, maybe, in the next session, God will have heard us on that.Hon. Members, to inform you even more, after we had prepared the budget and forwarded it, we tried to call for, at least, a quarterly report, that is, about every three months. This report is to give us some information on how the budget has been distributed for the three months so that this information could be relayed to the House. We received some clarification on that. This is the 2011 income which is the budget for 2011 that has been executed for three months now. The actual position of the PAP budget transferred by the AUC to the account of PAP is US$2,396,540.75. This money has been in the PAP account for three months now. During the period under review, just these three months, PAP spent a total of US$1,881,283.30. This represents a percentage of 19.36 per cent of the total budget which was approved to us which was US$D9,717,661 for the year 2011.In conclusion, your Excellency, Hon. Members, the Committee wants to give some clarification on the issue of the programme budget. The programme budget is not yet finalised as PAP awaits other donors or partners to send in their contributions because the programme budget now will be made as a calendar of all our activities which have been submitted to the Bureau. This will remain as a calendar and each of the activity will be executed according to the donors’ goodwill. We are still waiting all the donors to come in because we cannot depend on the AU budget for that.Secondly, if we get the approval of the budget for the non-statutory activities, which we are insisting we should put in the budget, the calendar of the activities of all the Committees will be reflected successfully. That is why what you see here is just a tentative programme, a total amount which is less than what is required to execute all the activities.The Committee unequivocally urges the Plenary Assembly to consider and adopt the proposed 2012 PAP Budget although we are just confirming it, I have insisted on the word ‘adopt’ unless they change the timetable. We were supposed to adopt our budget and confirm it, including the AU budget of US$14,293,744.24 (US$ Operational 11,079,606 and Programme US$3,214,138.24). Therefore, Hon. Members, let us be Africans. We will continue fighting until we have our full powers to execute our functions responsibly.I beg to move accordingly. Thank you for your attention.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, Honorable NJINGUM MUOSA MBUTOH, Président de la Commission permanente des Affaires monétaires et financières.Les débats sont ouverts sur l’examen du rapport de la Commission finances.Je n’ai que huit (08) inscrits; on va se permettre de donner cinq minutes par intervenant. Le premier...
AN HONORABLE MEMBER:On a point of clarification, Mr. President.I wanted to confirm whether all the annexure or attachments have, in fact, been communicated to Members. I think a few attachments are missing from this document I received.
LE PRESIDENT:Honorable Président, le tableau en annexe n’a pas été distribué.
HON. NJINGUM MUOSA MBUTOH [CAMEROON]:Mr. President, the Budget of 2012 has an extra attachment for the additional budget. If you do not have it, you should look at the last page. Please, all the documents and all the details on salaries and other details are thereto attached.
HON. LABELLE MARIE NOËLLE FRANÇOISE [MAURITIUS]:Mr. President, as a matter of fact, in the document in front of me, annextures BUF30, BUF11, BUF10, BUF41, BUF41b and BUF03f are missing. I do not know if that is the case with other Hon. Members.
LE PRESIDENT:Eclairez-moi, Monsieur le Président de la Commission et du Secrétariat.Des annexes sont citées et les parlementaires n’ont pas ces annexes.
HON. NJINGUM MUOSA MBUTOH [CAMEROON]:Mr. President, I think all these documents were forwarded to the Secretariat and we expected all of them to be attached to the document. We cannot do without those documents.Okay, the Secretariat will find a way in which it can forward them to the Members.
LE PRESIDENT:Vous avez une réponse?Oui?
UN HONORABLE MEMBRE:Merci, Monsieur le Président.C’est la même préoccupation concernant les documents que nous distribue l’Administration, parce que là, j’ai le rapport de la Commission à laquelle j’appartiens, d’ailleurs, mais les annexes sont en Anglais, donc inexploitables, en dehors des chiffres
HON.NKODO DANG ROGER [CAMEROON]:Merci, Monsieur le Président.Bon après-midi à tout le monde!Monsieur le Président,Je viens de jeter encore un coup d’œil sur le projet de budget. J’ai comme l’impression que les dispositions de l’article du Protocole de notre Parlement ne sont toujours pas appliquées.Il était stipulé qu’après cinq (05) ans, les députés seront pris en charge par le Parlement. Cinq (05) ans, les parlements nationaux devaient payer les déplacements des députés, pour venir assister aux réunions, ici. A ce jour, nous sommes à sept (07) ans, on continue à constituer des budgets, comme si les parlements nationaux étaient toujours liés de payer les déplacements des députés. De quoi il en retourne, Monsieur le Président?
LE PRESIDENT:Secrétariat, pour les annexes, éclairez-nous!Vous avez les annexes?(Interruptions)Alors, si vous les avez, pourquoi vous ne les distribuez pas?Le Président de la Commission vérifie, lui-même, les annexes. On dit que la version anglaise est complète; c’est bien ça?On attend toujours que le Président de la Commission vérifie les annexes, avec le Rapporteur de la Commission d’Evaluation.
HON. NJINGUM MUOSA MBUTOH [CAMEROON]:I think Hon. Members are right that some of the attachments are not present in most of their files. B13, B11, B41, B41(b) and B03(f) are all not in their files. I do not know what the cause of this is, but the Secretariat should find out and let the Hon. Members have them, please.
LE PRESIDENT:Le Secrétaire nous informe que le document distribué, hier, a les annexes au complet.Par contre, le document distribué, aujourd’hui, et qui peut encore être distribué, comprendrait, selon le Secrétariat, l’ensemble des annexes, et dans toutes les langues.
HON. OUADDADI CHEIKH AHMED EL- HEIBA [SAHARAWI REPUBLIC]شكراً سيدي الرئيس،فيما يتعلق أسمحو لي سيدي الرئيس أن أبدي إنشغالي خاصةً باللغتين العربية واالسبانية ال توجد بموضوع الترجمة ، مثالً وثائق مترجمة لذلك ال يمكننا متابعة النقاش سيدي الرئيس .شكرا
LE PRESIDENT:Vous pouvez distribuer à tous les parlementaires qui n’ont pas le rapport au complet.Donc, le rapport comprenant l’ensemble des annexes disponibles va être distribué dans les quatre langues de travail: le Français, l’Anglais, le Portugais et l’Arabe, en ce qui concerne la documentation écrite.L’Espagnol et le Swahili, nous les utilisons en Chambre, mais les documents ne sont écrits ni en Swahili, ni en Espagnol.Cela dit, avec le minimum que nous avons, je pense qu’on pourra commencer à avoir les contributions des parlementaires sur le budget.Il y a une question posée par l’Honorable Roger, qui est en fait relative à l’adoption de notre Protocole.Honorable BAHARI, le Vice-président de la Commission.
HON. ALI BAHARI [KENYA]:Thank you, Mr. President, for this opportunity. First and foremost, I would like to thank the Chairperson of this Committee for presenting this report, though I regret that the attachments have not been given as required. I think the Members will agree with me that the intention was to give the attachment because it forms part of the report as per page 2 where all the attachments are listed. The spirit is very clear, but the soul somehow did not reach. I apologise on behalf of the Committee of which I am a Member.Mr. President, financing of any institution is very key in its operations because we can do all the things that we want to do, but if we are not funded appropriately, you can be rest assured that we will not go very far. This is so because this is an institution that is of a continental nature. Its expenses are quite demanding and we are fully dependent on the grants that we get from the AU. We do not have resources of our own. We do not have revenues of our own that directly apply to us and, therefore, it has not been very easy.Similarly, we also live in a continent where our resources are generally limited, with member countries not up to date in contributions and some not actually paying their contributions. In addition, the source which we depend on, which is the AU, itself, has got a very, very unreliable source of funds and, therefore, we consequently, experience a lot of difficulties.I know Members come here with a lot of zeal to carry out their duties as it has been shown here through their contributions, but for the period that I have been here now, the issue of limitation of finances has been a day to day affair and a lot has not changed over a period of time now. This is true also for our own countries, for our own economies. We know the difficulties that we go through in terms of budget formulation because of the demands that we are not able to meet through our revenues and the borrowings.These, therefore, give us a lot of very difficult situations. For example, in the past, we have had non-statutory meetings and that line of the budget has not been there for some time now and that is where a lot of activities of Parliament and Committees actually took place. This is where you could meet specialists in certain areas, refine your reports, add a lot of value and enrich the debate in this House that would ultimately be useful also to the national Parliaments and all the countries we come from. This line has not been funded for a long a time and unless it is funded, we will keep having some of the problems, operational and otherwise, that we have seen here. These are the ones that Members have been complaining about. With that kind of a background, I hope we will try and do our best to make use of what we have.Secondly, the issue of the calendar of the AU in terms of submitting the budget, which has radically changed, has also inconvenienced this Committee a lot because we do not have the expenditures for 2011. Therefore, it is very difficult, under the very turbulent economic conditions, for this Committee to develop a reasonable draft budget to the AU.Finally, Mr. President, I wish the issue of the organisational structure of PAP would be sorted out like yesterday because any organisation must keep on changing to adapt to the changing environment. That change can only come when you change your organisational structure because we are working with an organisational structure that is redundant and does not address the needs of its institution and we cannot do that at this level. We can only make proposals which, sometimes, because of bureaucracies, as we have seen, we cannot manage to get finalised. I would like to urge our Members finally, to speak to their Foreign Ministers who are Members of the Executive Council to speak to their Ambassadors who are Members of the PRC in Addis Ababa so that they can reason with the demand or the request from PAP and consider it favourably. We can blame this Committee, the Secretariat, the Bureau and the others, but I can assure you, unless those resources are forthcoming, we will not make much progress.Finally, the other important issue is that of capacity building for the Members of Parliament. This matter must be taken very seriously because whether we get another time to come back here or not, the issue of capacity for Africa is very important. This also applies to those who leave here, like the Second Vice-President who is about to leave, because they are citizens of this continent and should play a significant role in ensuring that our continent moves forward. Therefore, that capacity remains within the continent and we should be proud of it.Indeed, I suggest that this Parliament should keep a register of Members of Parliament from the first one to date so that the references can be made to these registers. Some of these things are easily forgotten. Given that this institution has been there for some time now, that kind of register is very important. Should there be need for certain things to be done in the continent and we know there are MPs who have been Members at PAP, we know they can significantly contribute because the spirit of Pan-Africanism is still in them. This should be done as we continue with the rest of activities in our countries.Thank you very much, Mr. President.
HON. NKODO DANG ROGER [CAMEROON]:Merci, Monsieur le Président.Monsieur le Président,Je crois que, lorsqu’on pose une question, ici, et que c’est balayé d’un revers de main, ce n’est pas une attitude assez sérieuse.Si le problème ne se pose pas ailleurs, le problème de ces cinq ans commence déjà à se poser au niveau de mon Parlement. Parce que, quand les Contrôleurs d’Etat viennent, et ils se rendent compte que jusqu’aujourd’hui, le Parlement camerounais continue à payer les missions des députés au Parlement panafricain, sans qu’il y ait une autre décision qui est intervenue, entre temps, cela pose problème.Même le Président qui vous parle, il connait les difficultés que nous avons. Peut-être que ces problèmes ne se posent pas ailleurs. Si je vous pose cette question, c’est parce que je pars d’un concept, de quelque chose qui est réel. Ce n’est pas la réponse que je vais donner: qu’on attend la révision et on continue à sortir de l’argent. On ne peut pas, d’un côté, parler de la gouvernance et, de l’autre, permettre que les gens fassent des malversations sans justificatifs.Voilà, ce que je voulais dire!Et si ce Parlement n’est pas rempli, c’est justement à cause de ces problèmes financiers. Il ne faut pas balayer le problème d’un revers de main, parce que c’est un problème réel. Je vais, donc, aller dire au Président de mon Parlement que nous attendons la révision, il va nous dire de rester sur place.Je vous remercie, Monsieur le Président.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, honorable Roger Nkodo DANG.Je n’ai pas renvoyé d’un revers de main votre question. Votre question n’est pas de ma compétence; elle est plutôt liée à l’adoption du Protocole. Néanmoins, la question est soumise à la plénière, et la plénière peut répondre.Honorable GOYA,Vous avez la parole.
HON. MOISERAELE MASTER GOYA [BOTSWANA]:Thank you very much, Mr. President, for giving me the opportunity to also contribute to the Budget Report that has been presented by Hon. Mbuto, the Chairperson of the Monetary and Financial Affairs Committee.I would also like to thank my fellow colleagues, members of the Monetary and Financial Affairs Committee, for the trouble they took during the month of March to come here to work on Saturdays and Sundays to evaluate the Pan­African Parliament Budget.Mr. President, the preparation of the 2012 Budget has proffered two things and these are:i. it is the first time in the history of PAP, that the African Union Budget will be examined during the July Summit and we are told, this is what will happen even in the coming years;ii. it is the first time in the history of PAP that a budget has had to be prepared and evaluated before the execution of the previous budget.This was highlighted by the Chairperson when he was presenting this report. I want to mention, Mr. President, in the most unequivocal terms that, these two phenomena were a thorn in the necks of the members of the Monetary and Financial Affairs Committee but, nevertheless, they did their work. They evaluated the budget on these kinds of conditions. However, I would like to go on to say that if you want to see the direction this organisation is heading, you must look at the way it increases its budget over the years.If you remember very well, last year, the AU instructed its organs to apply an incremental creep of 5 per cent in its organs’ budget and this affected all the operations of the organs, including PAP. As if that was not enough, again, this year, the African Union sent out yet another instruction to all its organs for a 0.5 per cent incremental ceiling. How do we expect these organs to operate when we are giving them only a small increment of their budgets?My suggestion is that it is time that we, as PAP, folded our sleeves and started marketing this institution to the international community. We should expand the network of partners of this institution. We should not cry like babies and say that the AU should give us a high increase in our budget. We know very well that our countries are not sending their subscription fees to the AU. How then do we expect a high increase in the budget? I think it is now time we looked outward and market this institution so that we have other institutions that we should partner with to assist us financially. That is the path we should take. We should now start to rigorously and vigorously market this institution.I do not want to talk much, Mr. President.I thank you for giving me this chance and support the Committee’s report.
HON. STEVEN OBEEGADOO [MAURITIUS]:Thank you, Mr. President, for giving me the Floor. I do not claim to have detailed knowledge of the budgetary procedures here, being relatively new. Therefore, I will just offer some general comments on the two documents that are before us, the Draft Budget and the Report of the Commission which I have read.There are two issues, one is to argue for more resources from the AU, but I do not propose to go into that debate. I do not see it being of much use here today.The second issue is how we can make judicious use of the resources available through re­allocation or otherwise and that will be my main point today.Looking at the introduction to the Draft Budget, I fully agree with the emphasis that is proposed on transformation into a legislative body, visibility of PAP contribution to democracy, human rights and good governance. My point is that our ability to do so hinges on the credibility of PAP. It hinges on the external credibility to the AU and partners beyond this House. Now that pre-supposes that we would have done the basic analytical effort of identifying our comparative advantage over other institutions of the AU and looked at our strength as the opportunities of the present context and what value added we may bring. Credibility is not just a matter of being credible but, most importantly, of being seen or being perceived to be credible. Thus, my emphasis is on a communication strategy.The document "Introduction to the Budget and the report of the Commission" speak of visibility and rightly so. The Commission has made a very important recommendation which I fully support and it is that they must reach the PAP Committee. There must be a yearly activity that affirms to the visibility of PAP. I feel this is of fundamental importance and I fully support it. However, beyond that, I am very worried when I look at the problematic elements of the budget, for instance, paragraph 20 which speaks of sensitisation of the peoples’ of Africa, outreach to civil society. I do not believe that will take us very far. What we need is a communication strategy for PAP to exist outside Midrand which is not the case today, Mr President. We need a communication strategy that is innovative, imaginative, has specific goals, performance indicators and can be monitored and evaluated. Therefore, we need professional expert assistance for that purpose. I have many ideas. We could work with journalists, host special events or have special invitees that attract the media, report to national parliaments, produce publications and participate in major events in Africa, but time does not permit.My point is that this budget, if you look at the amounts budgeted under communication, does not provide for an effective communication strategy. The budget does not provide for communication even with fellow Members of Parliament here. I will not have time to go into the exact budgetary items. I will only invite colleagues to look at the recap of the proposed budget for the financial year 2012. There is no page indicated, but you will see that on communication, the amount is simply dismal and there is absolutely no increase for internal communication. Whereas this Parliament is being said to be part-time, we can be effective via e­network. We can have effective electronic network in-between sessions.My second point although the time is running out, Mr President, is the staffing cost, equipment, vehicles which amount to about 60 per cent of our budget. This is the trend in international organisations and if we are not careful, it will increase. Is it not time, now that we have been in existence for seven or eight years, to have an eternal independent audit to look at how much the administration is costing us and how much of it answers to the objective of cost effectiveness and cost efficiency? If I had time, I would have talked about the item of preparation of documents. Again, we have been having problems every day here, and yet the budget does not provide for any increase...The Hon. Member’s time expired.
HON. JAIME BESSA AUGUSTO NETO [MOZAMBIQUE]:Muito obrigado, Senhor Presidente.Senhor Presidente, percorrendo os objectivos tragados neste Projecto de Ornamento para 2012, ve-se que nele estao reflectidos os interesses dos Povos Africanos, relativo a implementagao de políticas da Uniao Africana, promogao dos princípios, direitos humanos e democracia, promogao da paz, seguranga e estabilidade do continente, entre outros.A concepgao deste orgamento, Senhor Presidente, é perfeita; mas a sua implementagao suscita algumas dúvidas, olhando para a nossa situagao actual.O que nós estamos a verificar, é que o nosso Parlamento cinge as suas actividades, apenas áquelas relativas ao Plenário. As Comissoes - pelo menos aquela onde eu fago parte - baseiam as suas actividades apenas nas reunioes realizadas aqui, na sede do Parlamento.Senhor Presidente,O resultado desta situagao é a fraca participagao e empenho dos membros da Comissao, e grande parte das Comissoes quando reúnem nao possuem quórum suficiente.Esta situagao, Senhor Presidente, é deplorável e a nao participagao dos membros nos trabalhos das Comissoes é resultado da falta de cumprimento das actividades que as Comissoes acordam nas suas reunioes. Por isso, solicitamos que, de facto, o orgamento que é alocado ás Comissoes seja garantido para que elas funcionem em pleno. E neste tempo, em que se apresenta uma situagao política deplorável no continente, é importante que as Comissoes se envolvam activamente nos trabalhos do Parlamento, para que a monitoria das várias situagoes que afectam o nosso povo seja efectuada. Mais ainda, este Parlamento deve garantir a divulgagao das actividades que os vários órgaos estao a levar a cabo, nao só para tornar visível o trabalho que estamos a desenvolver no Parlamento, como também para informar aos contribuintes que garantem a nossa participagao aqui, na sede do Parlamento Africano.Senhor Presidente, queria aproveitar esta oportunidade, uma vez que o orgamento apresentado considera importante a actividade de paz e seguranga no continente, gostava de solicitar que fosse considerada a possibilidade, nesta mesma linha, de inclusao dos aspectos relativos aos refugiados resultantes desses conflitos.Penso que este assunto é bastante importante, porque como africanos devemos nos preocupar com as condigoes em que se encontram as nossas populagoes refugiadas nos países de acolhimento. Para terminar, Senhor Presidente, solicitamos que, de facto, haja interpretagao durante as missoes de observagao eleitoral.Tenho dito e obrigado!
HON. KPARKAR EUGENE [LIBERIA]:Mr. President, thank you for allowing me to add my voice on this very important topic. As you know, finances are a very integral component in the workings of Parliament and any institution. I believe that the budget of PAP is too minimal, to say the least, to tackle the myriad challenges that we have. In the introduction of this report, it says the budget has registered an important increase. However, I do not believe that this is an important increase because the 5-6 per cent is very minimal because it really does not capture most of the issues, problems and challenges that we anticipate.Beyond that, I would like to say that the attendance of this particular body and this particular session speaks to the poor financial situation that we find ourselves in. If we had the finances, PAP, being the continental Parliament would have borne some of the expenses, if not all, of Members attending sessions. I stand to be corrected, but if we follow the rules, I do not think the attendance constitutes a quorum. The reason for that, I believe, is that national parliaments are defaulting on the implementation of that Executive decision which obliges all the countries to get air tickets for their Members to come to this session.I would propose that in order for this Parliament to be very viable in the eyes of the international community and the Africans, themselves, there should be a budgetary allocation so that PAP can take this responsibility and not relegate it to national parliaments. In this way, it will be PAP to send tickets for Members to come. That will compel attendance, but because of this poor financial situation, I do not think we are going anywhere.In the case of ECOWAS, they have managed to succeed because of the ECOWAS free levy. As a result of the ECOWAS free levy, ECOWAS is the one that invites Members, that pays per diems for the Members and all our allowances like responsibility allowances, and all others. If African leaders will accept the introduction of an AU free levy, no matter how minimal, it would go a long way in addressing this problem. Maybe, we can start by a little fee and if all the African countries acceded to this idea, I believe, we will go somewhere.Besides that, I will also look at the incentives of staff of this Parliament. I believe as it is, it does not encourage any worker. Salaries, incentives and allowances are motivational factors. If these staff members received good incentives, it would motivate them.Likewise, there are no provisions for nonstatutory meetings. How do we meet before coming to the Plenary? Plenary discussions should be the last resort, but we are not meeting. There are no Committee meetings and no nonstatutory meetings. In my opinion, this is hampering the work of this body.I would like to raise a question on grants. Before there used to be grants, and I stand to be corrected, from the EU to this body. My question is: Is there any grant to this Parliament, if so, why is it not incorporated in the budget?Thank you very much, Sir, for giving me the Floor.
HON. NKODO DANG ROGER [CAMEROON]:Merci, Monsieur le Président, de me passer la parole.Monsieur le Président,J’ai deux petites préoccupations par rapport à notre budget; et ces préoccupations me ramènent à ce que j’ai posé comme question, tout à l’heure, puisque vous m’avez renvoyé à la plénière.La première préoccupation, c’est que, dans le rapport, - tout en félicitant, d’ailleurs, ce que les collègues ont pu faire - ils ont écrit que la Commission a décidé d’utiliser le délai réel du budget de 2010.Si je reviens sur cette préoccupation, c’est qu’en 2010, l’Afrique n’était pas confrontée à toutes les difficultés de l’heure. Donc, la situation actuelle devait nous permettre, au lieu de penser à une augmentation, de mettre les organes de l’UA (le Conseil des chefs de l’Etat et ceux qui doivent adopter notre Règlement intérieur) devant leurs responsabilités, parce que, de plus en plus, dans cet article de Jeune Afrique, il est mentionné: « le très discret Parlement panafricain de l’Union africaine ». Un parlement ne doit pas être discret, et si nous sommes discrets, c’est parce que nous n’avons pas de moyens.Je ne sais pas le nombre de pays, ici, présents, le Parlement où l’on annonce même les sessions, que telle chose s’est passée à Midrand. Il n’y a pas de moyens de communication. Il n’y a pas d’argent. Ce n’est pas de notre faute. Ce n’est pas de votre faute.Quand les journaux commencent déjà à titrer, sous la plume de Pierre BOSSOLE que « l’Union africaine est en difficulté, parce que son principal pourvoyeur de fonds, Mouammar KHADAFI a décidé d’imposer au PAP des mesures économiques temporaires ». C’est pour cela que je voulais juste savoir, Monsieur le Président, messieurs les membres de la Commission, si en faisant l’augmentation, on a tenu compte que les plus grands pourvoyeurs de fonds de l’Union africaine ont des difficultés, en ce moment, et que l’argent risque de ne pas être disponible.Ma deuxième préoccupation est que, compte tenu du fait que la modification de notre Règlement intérieur traine, on aurait pu mettre le COREP devant ses responsabilités, en disant: « (nous avons dit) que cinq ans après, le Parlement devait s’autofinancer ». Donc, les parlements nationaux devaient prendre en charge les députés, pendant cinq ans.La période de cinq ans étant dépassée, il faut mettre la prise en charge des parlementaires dans le budget, quitte à eux d’aller rejeter. C’est pour cela que j’ai insisté dessus, parce que, lorsque vous emmenez un budget comme ça, ils vont encore aller diminuer en pensant que c’est juste un budget de fonctionnement. Il faut quand même mettre des éléments réels et donner un réel délai qui permette à ceux qui vont aller défendre le budget d’avoir des marges de manœuvre. Mais, quand il est comme ça, je crois qu’il peut être diminué. Comme ils ont fait une augmentation de 5%, la diminution risque d’être de 20%, et je crois qu’on restera encore, en 2011, dans la même expectative; il n’y a pas d’argent, on ne fait pas ceci.Nous ne venons pas, ici, pour une partie de plaisir. C’est pour défendre les intérêts de l’Afrique. C’est pour faire connaitre l’Afrique à l’intérieur du continent et au monde.Il faut bien qu’on nous trouve les moyens pour faire cette politique.Voila, ce que je voulais dire, Monsieur le Président.Je vous remercie.
HON. DUMBUYA SHEKU B. [SIERRA LEONE]:Mr. President, from the outset, I would like to commend the members of the Committee for doing a very good job. I have been here for quite some time and I must say that this is one of the best budget preparations that I have seen. They have put a lot of work into it and the proposals are very good. I would like to submit here that the increase that they have suggested is quite legitimate and should be supported if the objectives that we have set, as a Parliament, are to be met.Mr. President, Hon. Master Goya raised a very important point. We are asking for an increase, but the member states are not paying their dues. Therefore, how do we expect to raise the money? That is critical. We want an increase of the budget, but some member states are not regular and some of them are not even up to date in their subscription. This is a very serious problem. In any case, the Chairperson, in his presentation, said, among other things, that we are expecting funds from other areas, but this has not been forthcoming and because of that, they have not been able to complete the budget preparations.Mr. President, it would go along to embrace the points raised by Hon. Eugene Kparkar that we emulate ECOWAS here, otherwise poor attendance will continue in this Parliament. When I first came to this Parliament the attendance was good. There were many people who came at that time, but all African countries are experiencing financial difficulties. This is an open secret. Due to that, we envy some of our colleagues who are Members of the ECOWAS Parliament. They do not have problems. Whenever there is a meeting, they go because everything is paid for by the ECOWAS Parliament. That has to be done here. That is why I was very happy with the comments made by Hon. Rodger Nkodo Dang, but regrettably, the explanation given for that was not explicit enough.Mr. President, you have said that is not your area of competence. I agree with you, but being the head of this Parliament requires you to do something, really. We were told that after five years, PAP would undertake to pay everything such as the payment of per diem and air tickets, but that has not been done. That is most regrettable.Mr. President, the other reason I would like to support this budget is that, for long, we have been yearning desperately for the transformation of this Assembly into a legislative body. Unless that is done, people think we are wasting time. There are some who are saying we are a near talking shop and that we do not do much. For all I know and as the Chairperson in his presentation said, we have to have the power to endorse the budget of the AU. In one of the documents that I read, some people are even asking for some legislative powers. Initially, we asked for full legislative powers. I wonder what the qualification to some legislative powers is. Do I take it that some of our leaders are afraid to give us the power to legislate? I do not know, but that might be one of the explanations. I think that if we want to be a body that actually bites, then we must have full legislative powers that have to be supported.Mr. President, there are other very important proposals that have been made regarding the increase of salaries of the workers here. That is a very important point because that is the only way of motivating them otherwise they will not be seen to be doing as much as we expect them to. We were also told in paragraph 13 that there are about fifty (50) staff members and twenty-three (23) vacant positions. If that is the case, we should not be expecting much from them. At the moment, we have been receiving some complaints from Members about certain things not having been done. Where an institution is not well-equipped and is exemplified by under-staffing, inefficiency will certainly set in. Therefore, the filling of the twenty-three (23) vacant positions is one matter that we should address very seriously and immediately for us to have satisfactory work.I thank you.
HON. KANTENGWA JULIANA [RWANDA]:Mr. President, thank you for giving me this opportunity to contribute to this afternoon’s debate. Allow me to commend the Chairperson of the Committee on Monetary and Financial Affairs and, through him, the entire Committee for a job well done.Mr. President, concerning the debate, itself, I would like to make reference to an item on page 8 on the expected outputs on the expansion of the space of engagement of the African people in the governance and attainment of priorities and critical issues of the continent. Taking this together with the missions of Parliament on page 6 that has dealt with election observation mission in member states, I have some concerns to raise. We know that we no longer have the PAP election observation mission, unless things have changed, I stand to be corrected. At the moment, we are having joint missions with the AU. When time comes for debates related to elections, Members will be bringing up specific issues which are election-related.Allow me to bring out an observation that I made while on a joint mission with AU ambassadors. The ambassadors come as representatives of their governments and observed as representatives of those governments. They do not want to observe what might jeopardise their diplomatic status and their relations with their governments. If that is the way we are going to observe elections, depending on the relationship you have with that country, what kind of observation missions are we carrying out and what are the expected outputs? Would we be expanding that space of engagement or are we actually constricting it?Mr. President, I also wish to get some clarification on page 6 under non-statutory meetings regarding the Committee on Rules and Privileges having more need to meet than the other Committees because of its oversight role. I need that to be clarified in light of our knowing that the entire PAP has a political objective of carrying out the oversight function. I wanted to find out that specific oversight role that is peculiar to this Committee. It is not clear to me.Mr. President, the other point I wanted to raise is that I was slightly taken aback by the apparent contradiction between the statement issued by the Chairperson of the Committee on Monetary and Financial Affairs and his Vice-Chairperson concerning the PAP relations with the AU. The Chairperson explicitly hailed the improved relations between PAP and the AU, while the Vice-Chairperson came out clearly to urge the Members to be sent to be both our permanent ambassadors to the AU and our Foreign Ministers with a view of having them soften their stance on how they view and allocate resources to PAP. I wanted to have a meeting point of these two points of views because they are contradictory, in my opinion.Mr. President, does the Protocol not empower us to scrutinise the AU Budget? I would like to know what became of it.I thank you, Sir.
HON. KEITA LANCENI BALLA [MALI]:Merci, Monsieur le Président.J’ai écouté, avec beaucoup d’intérêt, l’exposé relatif au budget 2012 du PAP, et je félicite la Commission pour la clarté de son rapport.Le point 3 parle des difficultés dans l’exécution du budget, au titre de l’année 2011. Mais, à l’analyse du rapport, je n’ai compris ni la nature ni la cause de ces difficultés. Alors, je voudrais savoir: en quoi consistaient ces difficultés et quel est le point d’exécution du budget 2011, surtout en pourcentage?Ensuite, le budget 2012 permettra-t-il de résoudre le manque de personnel, décrié au point 3, dans l’objectif d’augmenter la capacité opérationnelle du PAP?En mars 2011, la Commission permanente Transports, Energie et Communication a eu une séance de travail avec le premier responsable de la communication du PAP. Le constat est que les moyens manquent à ce service pour être efficace, pour faire connaître le PAP aux institutions internationales et aux peuples africains.Ce budget tient-il compte de cette difficulté?C’est un plaidoyer, en tant que membre de la Commission permanente Transport, Energie, Industrie, Science, Technologie et Communication.Ma dernière question est relative au fonds fiduciaire du PAP - le rapport n’en parle pas. Quel a été le sort réservé à ce fonds?Merci bien, Monsieur le Président.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Merci, Monsieur le Président.Je ne voudrais pas être à la place du Président de la Commission des Finances, avec les difficultés que cette Commission rencontre, notamment les blocages et les incompréhensions.Dans son exposé, le Président de la Commission a soulevé un point qui a créé une confusion dans ma tête.Il a dit que les dépenses de 2011 sont assurées par le budget de 2010. La question que je me suis, tout de suite, posée est: est-ce que le budget de 2010 n’a pas été consommé? Ou, alors il en résulte un excédent?Je souhaiterais être éclairé sur ce point.Le budget de 2011 n’est pas encore définitivement validé au niveau de l’Union africaine, par conséquent, il ne commencera aussi à être appliqué qu’en 2012, puisque nous sommes déjà au mois de mai de l’année 2011.Cela dit, Monsieur le Président, le budget 2012, comme les budgets précédents que nous avons eus à examiner, avait deux chapitres essentiels: le chapitre de fonctionnement et le chapitre des investissements. Et, à chaque fois, le 3ème chapitre, on ne réussit pas à l’annexer sur le chapitre des activités. Qui dit activités, dit les activités des Commissions.Les Commissions sont bloquées, sans activité, faute de moyens financiers, depuis des années. Si je prends l’exemple de la Commission des Transports, qui avait programmé des activités, à travers les sous-régions, comme l’organisation et la tenue des rencontres annuellement, il nous a été dit, lors de la rencontre de mars, par le Secrétariat, qu’il y avait un budget qui allait permettre à notre Commission d’organiser ces rencontres. Il y a deux ou trois jours, lors de la grande réunion, on nous a informés le contraire: il n’y a pas d’argent. Alors, la question qu’on tenterait de se poser est: est-ce que le chapitre des activités des Commissions est annexé au budget? Oui ou non? Sinon, est-ce que les partenaires, qui s’étaient engagés à financer les activités des Commissions, sont toujours engagés? Ou, est-ce qu’ils se sont dégagés de leur engagement?Il y a un dernier point que je souhaiterais poser; c’est un point qui continue à faire mal à l’honorabilité de notre institution: c’est la triste histoire du « fonds spécial ».Si on se rappelle tous, ici, le premier virement qui a été opéré au « fonds spécial », créé par le PAP, était un événement qui a été créé par MANDELA, suivi des virements que nous avons, nous-mêmes, faits. Chacun, selon ses moyens, a viré de l’argent dans ce fonds. Les partenaires que nous avons réussi, à l’époque, à sensibiliser ont fait des virements dans ce fonds. Malheureusement, l’argent de ce fonds a été détourné; le Secrétaire général me l’a confirmé, lors de la réunion du 17 mars.Qu’est ce que nous attendons pour prendre les mesures qui consistent à faire rembourser cet argent par ceux qui l’ont volé?On doit déposer officiellement une plainte contre ces responsables.Monsieur le Président,Si nous voulons servir et défendre l’honorabilité de notre Institution, il faut aussi et surtout moraliser la gestion financière de notre institution.Je vous remercie.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup.Honorable Kadidiatou COULIBALY SAMAKE, vous avez la parole.
HON. COULIBALY KADIDIATOU SAMAKE [MALI]:Merci, Monsieur le Président.Je pense qu’à ce stade-là, tout a été dit.Monsieur le Président,Mon intervention va concerner seulement le commentaire du budget, parce que j’ai vu, sur le budget, que les différents chapitres sont en Anglais. Ne parlant pas anglais, je ne pourrais pas faire de commentaire là-dessus.Dans la conclusion du rapport, le montant du budget a été arrêté à quatorze (14) millions et quelques, sur lesquels onze (11) millions sont le budget de fonctionnement - onze millions et quelques - et le budget programme, c’est uniquement trois (3) millions et quelques.Ma question est de savoir: ce budget-là, c’est un budget de salaire ou bien c’est vraiment le budget du Parlement?Parce que je ne comprends pas, avec tout ce qu’on s’est assigné comme missions, qu’on puisse travailler avec 3 millions, qui ne représentent même pas 30 % du budget qui est là. Et, comme je l’ai dit, n’ayant pas pu lire correctement les différents chapitres du budget, j’ai quelques questions à poser à la Commission.Je pense certainement qu’on ne compte pas seulement sur l’argent de l’Union africaine, pour accomplir nos missions. Nous devons avoir des partenaires financiers, et je voudrais savoir: quels sont ces partenaires financiers? Combien y a-t-il de prévisions dans le budget pour ces partenaires financiers?Ma deuxième question: est-ce que le budget 2012 a pris en compte les activités des Commissions pour 2012?Une troisième question, c’est par rapport à la communication qui a été évoquée par certains.Je pense que l’activité fondamentale même du PAP, c’est la communication. Tout ce que nous faisons, ici, s’il n’est pas senti par nos populations, reste incomplet - je pense que nous sommes là, nous discutons entre nous - cela ne va nulle part. La preuve, cette Session même, il n’y a pas eu de couverture médiatique. C’est une préoccupation. Je voudrais savoir dans le budget: combien est prévu pour la communication?C’étaient là mes questions.Monsieur le Président, merci.
LE PRESIDENT:Merci, honorable COULIBALY.J’invite, à présent, l’honorable Njingum Musa à apporter des éléments de réponses.
HON. ALI BAHARI [KENYA]:On a point of information, Mr. President.
Mr President:Oui.
HON. ALI BAHARI [KENYA]:Mr. President, there was an issue raised by Hon. Juliana Kantengwa which is related to my statement. I thought I would be best placed to give some clarification on it. I will do it very briefly.I appreciate that she wanted that clarification. Basically, what I was saying is that what we have is not enough. We need more. In fact, if you had your way, Mr. President, you would be asking to double this figure or more. Thus, basically, I was asking Hon. Juliana Kantengwa to talk to her Minister of Foreign Affairs and the Ambassador to the AU to seriously look at the possibility of increasing the PAP Budget over and above what it is now.I thank you, Mr. President.
HON. NJINGUM MUOSA MBUTOH [CAMEROON]:Your Excellency, thank you very much for according me the Floor.I also wish to thank you for the opportunity given to Hon. Members to express their feelings. I say express their feelings because these are the feelings we expressed in the Committee on Monetary and Financial Affairs. I am so glad to have heard from all Hon. Members because all they have recommended and said seemed to reflect the feelings of the members of the Committee as well. I feel that if they were in the Committee, they would have presented the House with the same contributions which we have presented.One of the major concerns we have is the need for a budget. The budget is very constrained. We have to do our best to make sure that, gradually, we reach a level where the budget can have space. We know that we are having challenges in drafting the budget for it to be sent to Addis Ababa. We are saying until we have the independence to decide our own budget before there, we shall not succeed in our missions and shall fail to overcome the challenges we are facing in PAP.At the moment, we do not know what the situation will be in the AU because of the situation in the north. Libya is one of the greatest contributors and she is a member of the AU Heads of State and likewise, Egypt and Tunisia and many others. This poses a problem because no contributions will be given to the AU from these countries this time. We do not know what they will decide with the budget. I cannot tell you anything regarding their decision. I cannot deceive you that I know what they are going to decide on the budget that we have sent to them. We will still continue to lobby that they increase it. That is the problem we have now.You should really see the EU Budget that was sent to us through the AUC. They have even reduced it by 50 per cent. The AUC has said they should use stringent measures because it is difficult to acquire resources this year because of the problems that we have in other countries. This is the situation that we are facing. If they have reduced our budget this time, even the seminar we were to conduct here for members of staff on capacity building will have to have a reduced number because the situation is not good for us. That is the situation we are facing.If we completely depend on the AU, PAP will not go further. That is very clear. That is why I think the Secretariat has engaged a very serious move to get PAP out of the AU Budget and mobilise resources so that we can carry on with the PAP activities. We should encourage and applaud this because they have taken a very serious move now. I hope this will be a successful move and that we will support it so that the Secretariat can succeed in its resource mobilisation exercise which it has undertaken.All your contributions here are very good for us to implement our budget. That is what we are yearning for in the Budget Department, but what is our way forward? Where can we get the resources? I think the honourable way that we can make this happen is to create the credibility of PAP, as the Hon. Member from Mauritius said. Maybe, if we are funded, confidence can be given to PAP and it can get its own resources and other means to run its own activities. That is another alternative for us because I am doubtful that in July, the AU will give us what we have asked for. I do not know what they are going to allocate to us.My colleague, Hon Bahari, said something here, but having said the relationship has improved does not mean that the dialogue is complete. Therefore, if the relationship has improved, it means we have to work hard to make the relationship good with the PRC and other members of the AU. I think that to a certain degree, it has improved. We need more effort to be contributed by you, as my colleague has just said, by trying to talk to our ambassadors and our Minister of Foreign Affairs so that they could also look into the issues of PAP. That will be one way of creating the visibility of PAP because it cannot be only created by the Bureau or by us here. It will be created by individuals contacting their ambassadors, Minister of Foreign Affairs and Heads of State.Hon Master Goya has expressed his appreciation of what we have been doing in our Committee. I would like to appreciate, very sincerely, the contribution of the Hon. Member from Mauritius because his contribution has been to advise, educate and show us the way forward. I think that is one of the recommendations that we may use, funds permitting. The problem for us now is the means and the possibility of getting resources to carry on.On the communication issue, I know that is a very important issue. We have always been debating about that issue in our Committee, but we have always had the constraint of allocation for this particular line. Each time we communicate, we, at least, set a certain amount that we put on communication. When we go to the PRC, they cut it because they say it is not necessary. So, it is for us now to continue to make sure we let them understand the importance of the communication. We send a memorandum indicating to them the real need of PAP.We cannot depend on 5 per cent, it is not possible. It is too small to enable us to function. We should try to tell them that our budget should be, at least, above 5 per cent which means the Committee should raise it to, at least, 14 per cent. I know they will not accept it, but maintain us on the 5 per cent. If they can give us the 5 per cent increase, there is no problem. We will continue fighting with them, but I tell you, we cannot depend on the AU Budget. It is impossible to succeed in PAP. We must find other resources and all our new member Parliaments will assist us to get all these other resources.The Hon. Member from Mozambique talked of the implementation of the budget. The implementation of the budget is not strictly doubtful. If you look at the budget very well, you will know that we have some serious cases where we have surpluses, some have deficits and others are negligible. The deficits come about because we cannot operate within the budget they have allocated to us for a quarter year. They have been assisting us, budget wise, to make sure we survive in this environment. That is what PAP has been doing. If it were doubtful, I do not think we would have all these problems coming in.The situation of our communication issue really needs to be looked at. We will take better care of that issue. The key here is where is the money? That is the other issue we will have to take care of.Please, I want to make this point on Committee meetings very clearly. I have said this has been our main fight now with the PRC since last year, but we should allow, at least, a budget allocation for most of these activities. PAP cannot function without most of these activities, otherwise it cannot go anywhere. We have two statutory activities which are sponsored by our states. Each time these activities will have to be undertaken, we may not have a quorum because most of the countries find it difficult to sponsor their Members to come here.If we had non-statutory meetings and we knew that PAP will pay for the tickets and per diems, Members would come. Each time we have statutory meetings, Members do not come. If this Plenary Session was non-statutory and was sponsored by PAP, all Members would be here. I am telling you this so that all the parliaments can be represented here. That is why I am going to emphasise that the PRC does everything possible to give non-statutory allocations to our budget and permit us to function. Without this, we will all be relying on donors to assist us to carry on with our non-statutory activities.As for election monitoring, this is a problem which you, yourselves, know we have been going through every day. We presented this problem again, last year, to the PRC, according to our resolutions which we adopted last year on Election Observation. It was not an easy issue. All they could conclude was that the decision was taken by the Summit. So let us wait until the Summit can reach a conclusive decision and until then, the Bureau is doing something serious on the matter gradually. We cannot just sit back; we have to do something gradually because monitoring of elections is the prerogative of PAP and Members of Parliament. We all know that.After that, one of the commission members came out and said ‘you are asking for money to go and misuse it’. You see, there is suspicion that the African Union Commission is giving money to the PRC and all Africans at PAP. But that is not a problem. We must have these challenges before we go to Heaven. Before you go to Heaven, you must struggle and die first. Therefore, we are still on our way to Heaven and we shall go through these challenges. Then there we will see whose spirit of leadership we have.I was so grateful for the comments of the Hon. Member from Liberia on the significant increase. It is true that is a significant increase. If you are asked to increase the budget to 5 per cent and you increase it to 14 per cent, it is significant. We have tripled the percentage by which they are requesting you to increase the budget. We will have to defend and make sure that we have that one.On the ECOWAS system, that is true, but will the AU allow PAP to follow the ECOWAS system? That is the question. We will keep travelling because the ECOWAS system is good and maybe we will succeed, but can we successfully go through that game? If we try, we may or we may not succeed. Maybe, through the National Parliaments, or when the Speakers have their meetings here, we can appeal to them to see the PAP opinion. If they can accept our request, we can lobby our member states instead of depending on the AU. That is an issue. It is a very good point, but there is still a very long process to come as this is another expense. If they cannot sponsor you to come for a statutory meeting, will they be able to tell you they will pay USD$20 or USD$30 million for PAP? That depends on the visibility of PAP. Their decision will depend on the interest the Heads of State have in PAP, particularly the impression they have about it. All Hon. Members have a role to play to make sure this impression is created positively.As regards establishing of incentives, we are all interested in the establishment of incentives, but the problem is the ways and means. Well, with donors, as I have told you and as some of the Members know, the problem PAP has about the budget and statutory activities is that the donors have refused to continue to fund PAP. However, with this good relationship we have started developing between PAP, the donors and other development partners such as the European Community (EC), ACP, Association of European Parliaments With Africa (AWEPA) and Deutsche Geselleshcaft für Internationale Zusammenarbeit (GTZ), the situation may improve. The relationship is mutual because they are also trying to come in to give us a little assistance. In the course of that, if they are happy with PAP and give us assistance, I think our duties will be undertaken perfectly. That is the problem we are facing now. A few of them such as the ACP, AWEPA and GTZ have already shown interest in assisting. Alongside some of the current Parliamentary programmes, it is indicated that they have been sponsored by our development partners and donors.I would like to make it very clear and explain the essence of using the 2010 instead of the 2011 Budget. We have never had that situation and this is the first time we have been asked to present the budget to the AU before it has been passed in Parliament. It is the first time they have changed their calendar of receiving the budget. They said they wanted the budget on 28th February and we only came here in March. The administration was late in preparing the budget and I said the Committee needed to work on the budget. At least, the Committee should do that on behalf of the whole House. The Committee must, at least, go through the budget before we send it to them. They requested the budget on 28th February when we were on recess.The calendar is not what it is now, but the AU is our master. What do we do? All we can do is complain so that it gets to their ears for them to know that what they are doing is not correct. Therefore, we should keep fighting on that point until finally we rest that issue. The 2010 balance was used because we did not have any room to maneuvre. The 2011 Budget had just come in, but we had not done anything in March. We had not even utilised 10 per cent or 5 per cent of our activities. It is normal to look at the previous budget when you are evaluating the budget in order to cross-check how it was implemented.You may look at how the budget was set before you can look at the budget for following year. Now we must use another basis on which to develop and take into consideration what difficulties we have had in 2011. We have to take that into account. These are the challenges which proved very difficult in going through this budget. However, we made intelligent contributions and managed to go through the budget and forwarded it as has finally been written.I have told you about the issue of Libya and the budget and I do not know what will come out of it. We will just cross our hearts and watch and see whether in Addis Ababa, they may fund our budget because they are complaining about the contribution.The Hon. Member from Sierra Leone talked about the ECOWAS system. That is normal. What all the other Members have said is a repetition of what I tried to bring out to you. I really do not need to go through it because of time. As Hon. Boudina has just said, it is an issue which the Committee on Monetary and Financial Affairs has already opened and forwarded in the form of a recommendation to the Evaluation Committee. Therefore, we will wait for the recommendations of the Evaluation Committee to give you a final conclusion on this issue of the reforms so that we can be satisfied. Otherwise we are not satisfied and are all waiting for the conclusion.I think the other issue my colleague from Mali has raised is similar to that one. Let me explain the programme budget to you very well. Regarding the budget, you may see USD$14 million or USD$3 million, but the operational budget is USD$11 million. The programme budget which is USD$3 point something million is tentative. I have used that word tentative. It is not yet in application because there is going to be a calendar for all the activities of the PAP Committees. These will be performed in relationship with the funds that we will get out of the donors or the AU. I told you that when we succeed in getting a more statutory allowance allocation in our budget, then that problem will be solved.The calendar of all the activities of the Committees will be brought out now and I told you that it is most likely all the Committees will perform their activities in different countries so as to ensure the visibility of PAP. We should not do all our Committee activities here at PAP and not know what PAP is all about.Thank you very much and I thank your Excellency for giving me time to explain all these issues. If, Hon. Members, I have not responded to a particular issue that you have raised, we are available to you for more clarifications. Let me not keep you waiting here for long.I thank you again.
LE PRESIDENT:Merci, honorable Njingum Musa MBUTOH, pour ces éléments de réponses et d’appréciation, d’une part, des contributions des parlementaires et d’autre part, des réponses à quelques interrogations des honorables membres du Parlement.Je voudrais apporter quelques informations par rapport à la révision du Protocole.Nous avons une mission des parlementaires et des membres de Secrétariat qui est partie sur Addis-Abeba.Vendredi 13 et samedi 14 mai, notre délégation va travailler avec les experts africains, sur la révision du Protocole au Traité constituant la Communauté Economique Africain relatif au Parlement panafricain.Une réunion des ministres de la Justice du continent était prévue du 18 au 19 de ce mois (mai). Il était question que notre délégation assistât également à la réunion des ministres de la Justice du continent.Avant-hier, on nous a informés que la réunion des ministres a été renvoyée pour après le Sommet. Et, il est probable que les experts prennent profit de l’annulation de la Conférence des ministres, pour continuer les travaux les 18, 19 et 20 mai. Par rapport au fonds fiduciaire, la Commission d’Evaluation de notre Institution (le CAFE) a, conformément à ces prérogatives, auditionné les comptes financiers et la gestion administrative de notre Parlement. Et, lors des échanges avec le Bureau du Parlement panafricain, qui a été également auditionné par rapport à l’évolution des recommandations et des Commission, d’une part, et de la plénière, d’autre part, il a été demandé - cela viendra dans le rapport de la Commission - au Bureau de procéder, sans plus tarder, à ester en justice les gestionnaires du fonds fiduciaire. Le Bureau du Parlement panafricain et la Commission CAFE ont convenu que c’est la seule arme qui nous reste, et le Bureau doit prendre ses responsabilités au plus tôt, pour que justice soit faite.Le département Communication du Parlement, c’est un des départements avec le plus de ressources.En 2010, le budget de ce département était de 9000 dollars. En 2011, ce budget a été augmenté à 50.000 dollars. La Commission Finances propose qu’on reconduise les 50.000 dollars. Je pense qu’avec les interventions des honorables parlementaires, je vais suggérer à la Commission Finance de revoir encore à la hausse le budget du département de la Communication, qui est de 50.000 dollars; ce qui est, en réalité, effectivement insignifiant et cela ne va pas contribuer à la visibilité du Parlement panafricain. Comme les collègues l’ont démontré, aujourd’hui, on n’a pas vu grande affluence des médias, entre autres. Mais, peut-être, qu’en augmentant ce budget, cela va changer. J’ai laissé, tout à l’heure, la parole au Président de la Commission pour faire une proposition avant qu’on adopte le budget.Voilà, honorables membres, les quelques points d’informations que j’ai voulu apporter et la suggestion que je fais par rapport au budget du département de la Communication.Mais, on peut adopter le principe d’augmentation et laisser la Commission apporter un plus à ce département et rattraper le budget comme, de toute façon, ils vont être présents à la réunion du CODEP.
AN HONORABLE MEMBER:Thank you, Mr. President. I have heard what you have said, but I think it is quite difficult for the Chairperson of the Committee to increase the allocation on communication without the activities that are going to be performed by the Communications Department having been specified.I thank you
LE PRESIDENT:Merci beaucoup.Merci pour cette contribution.Honorables membres,Sur ce, je demande à la plénière d’adopter le budget 2012 du Parlement panafricain, en confiant, bien sûr, le reste de la mission à la Commission qui va se réunir aussitôt que la séance est levée.On adopte le budget?(Acclamations).Merci beaucoup.Secrétariat général, pour des annonces...
THE CLERK:Mr. President, Hon. Members, I would like to make the following announcements:(i)The meeting of the Committee on Monetary and Financial Matters shall take place immediately after the sitting in Committee Room 1 as already indicated.(ii)The Women’s Caucus meeting that was scheduled for tomorrow has been postponed sine die and the Committee will be apprised about the exact time they will meet again.I thank you very much.
AN. HON. MEMBER:Mr. President, in that case, I recall that yesterday, some changes were made to tomorrow’s programme. I wonder whether they could be repeated for our information.
LE PRESIDENT:Ok! Le programme de la journée de demain.
THE CLERK:Mr. President, Hon. Members, yes, the programme for tomorrow has changed.Tomorrow morning, there will be presentation of the Pan-African Parliament (PAP) Activity Report by the President of PAP. In the afternoon, there will be a World Bank Training for the Committees that were identified. The Women’s Caucus has been postponed to a later date which will be communicated next week.I thank you.
LE PRESIDENT:Honorables membres,Nous sommes arrivés à la fin de nos travaux de ce jour.Par conséquent, la séance est levée jusqu’au vendredi 13 Mai 2011, à 09 heures.La séance est suspendue à 17H02 jusqu’au lendemain vendredi, 13 mai 2011.

Friday, 13 May, 2011

La séance est ouverte à neuf heures sept minutes.Prière et méditation
LE PRESIDENT:Monsieur le Secrétaire général,Veuillez présenter le point à l’ordre du jour!
THE CLERK:Mr President and Hon. Members, the next order is presentation and debate on the Activity Report of the Pan-African Parliament (PAP).(The Second Vice-President in the Chair)
THE PRESIDENT:Mr. President, Hon. Members, it is now time for presentation and debate on the Activity Report of the Pan-African Parliament (PAP).May I take the pleasure and honour to invite Mr President to present the Activity Report of our Parliament.

1 .0 – PRÉSENTATION ET DÉBATS SUR LE RAPPORT D’ACTIVITÉS DU PARLEMENT PANAFRICAIN (PAP)

HON. NDELE MOUSSA IDRISS [TCHAD]:Je vous remercie.Mesdames, messieurs les membres du Bureau, Honorables membres du Parlement,Conformément aux dispositions réglementaires, à chaque Session ordinaire, j’ai l’honneur de vous faire l’économie des activités parlementaires, durant la période d’intersession.Le présent rapport, que nous soumettons à votre bienveillante attention, présente les grandes lignes des activités entreprises, durant la période d’octobre 2010 à avril 2011.Il me plaît, à cette occasion, de vous rappeler que le bilan de nos activités est conforme aux objectifs du Parlement, comme énoncé dans le Protocole au Traité instituant la Communauté Economique Africaine, relatif au Parlement panafricain.Ledit rapport vous présente les activités parlementaires, administratives et financières.

A-ACTIVITES DU BUREAU

Réunion avec le Comité des Représentants Permanents (COREP)

A l’initiative du Bureau du Parlement panafricain, et dans le cadre du renforcement des relations entre les différents organes de l’Union africaine, une retraite entre le COREP et le Parlement panafricain a eu lieu les 15 et 16 octobre 2010 à Johannesburg, en Afrique du Sud.L’ordre du jour de cette retraite portait sur les points suivants:Les contributions relatives à la révision du Protocole instituant la Communauté Economique Africaine, relatif au PAP;Le nouveau statut et règlement du personnel;Le règlement financier;La structure administrative, etLes questions administratives et financières relatives au PAP.A l’issue de deux jours de travaux, le COREP et le Parlement Panafricain ont:i.pris note des contraintes financières générales qui entravent et portent atteinte à la mise en œuvre de certaines activités du PAP, et confirmé le besoin d’explorer d’autres sources de financements complémentaires ou alternatives, au profit du PAP;ii.Convenu de ce que tous les organes de l’Union possèdent des spécificités différentes, en termes de mandats et d’objectifs à atteindre. Le PAP a ainsi été invité à évaluer et à soumettre ses propositions sur les compensations, les structures organisationnelles, les besoins en personnel et en budget, en conformité avec le contenu du Plan stratégique approuvé;iii.Souligné le besoin impératif d’harmoniser l’échelle des salaires pour tous les organes de l’UA;iv.Rappelé les décisions de la Conférence de limiter l’augmentation du budget de l’Union à cinq pour cent (5%), en conformité avec la situation économique actuelle au niveau du continent, et le fait que quatre vingt pour cent (80%) du programme de l’Union proviennent des fonds des donateurs. Aussi, les membres du Parlement panafricain ont-ils été invités à examiner la possibilité d’approcher leurs gouvernements nationaux respectifs, afin de les persuader d’augmenter leurs contributions au profit de l’Union africaine;v.Reconnu les réalisations enregistrées dans le passé par le PAP, dans le cadre des missions d’observation des élections, tout en rappelant la Décision de la Conférence de centraliser au niveau de la Commission le budget destiné aux missions d’observation des élections;vi.Pris note des dispositions prises dans le Protocole stipulant que le budget de la Commission et des autres organes devrait être soumis au PAP, pour y répondre devant les parlementaires, et ont relevé le besoin d’une mise en œuvre progressive des étapes nécessaires pour parvenir à la réalisation du mandat du PAP;vii.Souligné la nécessité de la mise en place d’un mécanisme de suivi afin de contrôler la mise en œuvre des recommandations prises par ce séminaire.

La commémoration du Cinquantenaire de la République du Nigéria

La Parlement panafricain a été invité par l’Assemblée nationale du Nigéria et par le Parlement de la CEDEAO, à prendre part aux cérémonies marquant les 50 ans de l’indépendance de la République Fédérale du Nigéria, le 23 novembre 2010.A cet effet, une forte délégation du PAP, composée de membres du Bureau, de parlementaires et de fonctionnaires, a pris part à cette cérémonie.Cette occasion était le moment de rappeler l’engagement du Parlement panafricain et son attachement aux principes de la paix et de la sécurité des Etats sur le continent, et à la collaboration du Parlement avec les parlements nationaux.

Le point fort de cette commémoration a été l’installation et l’inauguration du point focal du PAP, au Nigéria.

L’ouverture de ce point focal, conformément à une recommandation de la dernière Conférence des Présidents des Assemblées nationales et des Sénats d’Afrique, permettra d’améliorer les relations institutionnelles entre le PAP et les Parlements nationaux et régionaux, en vue d’atteindre l’objectif d’intégration des peuples.

Pré-sommet parlementaire Parlement Européen - Parlement panafricain

Un pré-sommet parlementaire s’est réuni à Tripoli, en Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Socialiste et Populaire, le 27 novembre 2010, à la veille du troisième Sommet Afrique - Europe.Les deux parlements continentaux se sont engagés à établir un partenariat solide, aux fins de mieux coordonner leurs efforts pour une mise en œuvre réussie de la stratégie commune entre les deux institutions continentales.L’éradication de la pauvreté et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) restent au cœur de la stratégie.Conscients des objectifs de la stratégie UE/UA, des points impératifs ont été mentionnés dans une déclaration au troisième sommet Afrique - Union européenne.Il s’agit, entre autres, des points suivants:Un mandat clair devrait être accordé aux groupes conjoints d’experts dans le prochain plan d’actions, avec définition des priorités, des échéances et des résultats;Un plan de financement de la stratégie conjointe Afrique - Europe devrait être élaboré pour la mise en œuvre effective;Une implication des Etats membres de l’Union africaine et de l’Union européenne, par la détermination d’une ligne budgétaire dans leur budget national, affectée exclusivement à la Stratégie Afrique - Europe.Une implication plus active des parlements nationaux des Etats membres de l’Union africaine et l’Union européenne dans le suivi et la supervision de l’application de la stratégie;Les deux parlements continentaux devraient approfondir les consultations et les concertations, en impliquant la Société civile et les secteurs public et privé dans le processus de mise en œuvre de la stratégie;Les organes ou structures de l’Union africaine travaillant sur la Stratégie devraient consolider leur coordination et relation avec le Parlement panafricain, aux fins de lui permettre d’assumer pleinement son rôle de supervision;L’Union européenne devrait fournir les ressources appropriées pour le renforcement des capacités des organes de l’Union africaine, et en particulier du Parlement panafricain, dans le cadre de son processus de transformation en un Organe législatif.

Sommet de l’Union Africaine (24-31 janvier 2011, Addis Abeba)

Nous avons pris part du 24 au 31 janvier 2011 aux travaux de la vingt et unième Session ordinaire du Comité des Représentants Permanents (COREP), de la dix-huitième session ordinaire du Conseil Exécutif et de la seizième Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etats et de Gouvernements.Pendant les travaux du COREP, il a été question, entre autres, de l’examen du budget de l’Union et de la présentation des activités du Parlement panafricain:

i. – Examen du projet de budget de l’Union pour 2011

Le Président du sous-comité consultatif sur les questions administratives, budgétaires et financières a présenté au COREP le projet de budget pour 2011, dont le montant initial soumis par la Commission s’élevait à 276 millions de dollars américains. La contribution des Etats membres dans ce montant global était de 135 millions de dollars américains.Le Président a signalé que, suite aux préoccupations émises par beaucoup de représentants membres du sous-comité, la Commission a revu à la baisse le montant proposé en le limitant à 5% d’augmentation par rapport aux crédits alloués en 2010. Par conséquent, le projet de budget de l’Union pour 2011 s’élève à 256 796, 178 dollars américains dont 122,6 millions de dollars américains, au titre des contributions des Etats membres et 134,2 millions de dollars américains, au titre de la contribution des partenaires au budget-programme.Cette révision a également affecté le projet de budget du Parlement panafricain qui, initialement, était de l’ordre de 13,624,851 dollars américains, pour le situer à un montant global de 11 872 223 dollars américains dont 9 586 223 dollars américains au titre du fonctionnement.

ii. – Présentation du rapport d’activités du Parlement

L’honorable Macdonald Joram GUMBO, quatrième Vice-président, a présenté devant le COREP le projet de rapport d’activités du Parlement panafricain couvrant la période de juillet à décembre 2010.Dans sa présentation, le quatrième Vice-président, a mis en exergue les importantes activités entreprises par les différents organes du Parlement.Il a également fait part des recommandations contenues dans le rapport et qui se rapportent pour l’essentiel à:La concertation entre tous les responsables des Organes sur les moyens d’améliorer la gestion du processus de budgétisation;La recherche de sources alternatives de financement de l’Union pour garantir l’autonomie de l’Afrique et l’intégrité du processus de prise de décisions;L’accélération du processus de révision du protocole régissant le Parlement;L’accélération de l’examen et de l’adoption par les organes compétents de l’organigramme administratif du Parlement;L’annulation de la décision de la Conférence relative à une mission conjointe pour l’observation des élections afin de permettre au Parlement d’assumer son mandat dans ce domaine de manière indépendante.Le débat qui a suivi cette présentation s’est articulé autour de la dernière recommandation du rapport d’activités relative à l’observation des élections.La majorité des intervenants a insisté sur le maintien d’une mission conjointe de l’Union, pour observer les élections en justifiant que les difficultés financières de l’Union ne permettent pas d’accorder deux budgets à deux organes pour mener la même mission.L’autre argument avancé est que l’observation des élections n’est pas spécifique au Parlement, et que le Protocole le régissant ne prévoit pas de prérogatives claires dans ce domaine.Toutefois, les membres ont salué l’initiative prise par le Parlement d’organiser des séminaires sur la ratification de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, et souhaité que le PAP fasse de même pour l’accélération de la ratification de tous les instruments juridiques de l’Union.Enfin, dans son rapport final, le COREP, après avoir pris note du rapport du Parlement, a fait les recommandations suivantes au Conseil exécutif:Se félicite des résultats de la retraite PAP/COREP organisée en Afrique du Sud en octobre 2010, et encourage les relations de travail étroites entre tous les Organes de l’Union africaine;Demande aux sous-comités compétents du COREP d’examiner la proposition du PAP sur la structure et les questions budgétaires, et de faire les recommandations appropriées pour examen, en tenant compte des ressources disponibles;Souligne la nécessité d’accélérer le processus de révision du Protocole régissant le Parlement.

Les travaux du Conseil Exécutif

Dans son rapport soumis au Conseil Exécutif, le Président de la Commission a rappelé les étapes franchies jusqu’ici, quant à la révision du Protocole régissant le Parlement panafricain, tout en soulignant que les amendements à ce texte seront examinés par un groupe d’experts juristes, puis par la conférence des ministres de la Justice et des Procureurs généraux, avant d’être soumis aux organes de décisions de l’Union.Il a enfin signalé que ce processus prendra fin, lors de la prochaine Session ordinaire des organes de décisions, prévue en juin et juillet 2011.Le rapport d’activités du Parlement panafricain a été présenté au Conseil Exécutif par l’honorable Mary MUGYENYI, deuxième Vice-président.Elle a fait mention, dans sa présentation, des activités importantes entreprises par le PAP, durant le deuxième semestre de l’année 2010; lequel rapport a été, par la suite, adopté par le Conseil Exécutif.

Recommandations du Conseil Exécutif

Le Conseil Exécutif a adopté le rapport du COREP, dans lequel figurent des recommandations reprises du rapport d’activités du Parlement panafricain.Il est recommandé ce qui suit:Concernant le processus de révision du Protocole,(i)Qu’un suivi permanent soit assuré entre le PAP et la Commission, pour que le Protocole révisé soit soumis au prochain Sommet de l’Union, tel que signalé par le Président de la Commission dans son rapport d’activités;(ii)Que le Bureau du PAP rencontre le Ministre des Affaires Etrangères de la Guinée Equatoriale, Président du Conseil Exécutif, pour le sensibiliser sur la nécessité d’examen du Protocole révisé lors du prochain Sommet;(iii)Que le Bureau du PAP s’assure auprès du Président de la Commission que la réunion du groupe d’experts juristes et la Conférence des ministres de la Justice et des Procureurs généraux soient organisées, le plus tôt possible;(iv)Qu’une invitation soit adressée à la Commission, pour qu’elle présente un rapport à la prochaine Session du PAP, sur l’état d’avancement du processus de révision;(v)Qu’une réunion de suivi, telle que recommandée par la retraite PAP/COREP, soit tenue pour examen des diverses questions soulevées, lors de la retraite, et sensibiliser le COREP sur l’accélération du processus de révision du Protocole;(vi)Que le représentant du Département des Affaires Politiques de la Commission informe la Commission permanente des Règlements du PAP, sur les actions à entreprendre pour l’aboutissement rapide du processus.

Concernant l’organigramme administratif

(i)La réunion de suivi de la retraite PAP/COREP a constitué une opportunité pour sensibiliser le COREP sur la nécessité d’accélérer l’examen de l’organigramme par le sous-comité, et de le soumettre au prochain Sommet;(ii)Le COREP devrait être également sensibilisé sur la nécessité de débloquer les fonds nécessaires au recrutement du personnel une fois la structure adoptée.

Concernant la réunion des chefs d’organes tel que recommandé dans le rapport d’activités du PAP:

Il est recommandé que cette réunion considère ce qui suit:(i)Soutien au PAP dans ses démarches visant à examiner le budget de l’Union conformément à l’article 11 du Protocole;(ii)Concertation et accord sur la nécessité d’octroyer aux organes les budgets qu’ils élaborent, conformément à leurs besoins réels pour leur permettre de fonctionner et de réaliser leurs objectifs;(iii)Soutien du processus de révision du Protocole et appel à son examen lors du prochain Sommet;(iv)Nécessité pour les chefs d’organes de soumettre aux Chefs d’Etat et de Gouvernement, à l’occasion de chaque Sommet, leurs rapports d’activités à l’instar du Président de la Commission;(v)Attirer l’attention des organes compétents ou des décideurs de l’organisation des Sommets sur l’inopportunité de présenter les rapports d’activités aussi bien au COREP qu’au Conseil Exécutif.

Réunion Conjointe du Bureau, des Bureaux des Commissions Permanentes, Des Groupes Régionaux et du Secrétariat du Parlement Panafricain.

Au cours de ses premières années de fonctionnement, le Parlement panafricain a identifié et priorisé les stratégies clés, les politiques institutionnelles et les programmes qui devaient être mis en œuvre par la nouvelle institution. Le plan stratégique 2006-2010 comprend des objectifs politiques et des objectifs de développement de l’Institution.Le plan stratégique 2006 - 2010 est arrivé à terme et, en l’absence d’un plan stratégique pour diriger les programmes du PAP, le Bureau a décidé qu’une planification stratégique annuelle soit élaborée pour permettre aux membres des bureaux des organes du PAP de s’impliquer plus amplement dans la gestion stratégique et l’élaboration du plan annuel de travail du Parlement panafricain.A cet effet, du 14 au 15 mars 2011, le Parlement panafricain a organisé une retraite conjointe du Bureau, des bureaux des Commissions permanentes, des Groupes régionaux et du secrétariat, dont l’objectif était de parler de:

La planification des activités parlementaires

Monsieur Herlu SMITH, fonctionnaire parlementaire en chef de l’Assemblée Législative de l’Eastern Cape, a fait une présentation sur la planification des activités parlementaires qui se résume par: les étapes de la planification, les principes de planification, les structures responsables de la planification, la fréquence de la distribution des programmes et les activités des autres institutions qui doivent faire partie du programme.Il a été également question:

Du processus d’élaboration du plan stratégique

Une équipe de fonctionnaires du Parlement de la République d’Afrique du sud a présenté un rapport sur le processus d’élaboration du plan stratégique pour les années 2011 - 2013. Nous attendons les conclusions des différentes réunions, qui se sont tenues pour la confection finale du plan stratégique.

Le processus de validation de la révision du Protocole du Parlement Panafricain.

Le Secrétaire général a fait remarquer aux participants à la retraite que les amendements du Parlement panafricain sont basés essentiellement sur les articles 24 et 25 du Protocole. Il a révélé que ce processus est en relation avec l’évolution de l’Union africaine, qui prévoit la mise en place d’une Autorité. Il a présenté certains points pour lesquels la révision du Protocole comporte des défis. Il s’agit notamment:a)Du mode de désignation des membres du Parlement panafricain, de la durée de leur mandat, de la représentation du genre;b)De la prise en charge des membres du Parlement panafricain;c)Des attributions et pouvoirs du Parlement panafricain;d)Du pouvoir législatif et de l’initiative législative;e)Des pouvoirs de supervision et de contrôle du Parlement panafricain;f)De la gouvernance au sein du Parlement panafricain, de la définition et la démarcation des rôles de supervision et d’exécution entre le leadership politique et l’administration.

La mobilisation des ressources pour les activités des commissions permanentes

Le Secrétaire général Adjoint en charge des Finances, de l’Administration et des Relations Internationales a fait ressortir l’impérieuse nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires, aux fins de permettre la réalisation des activités non statutaires. Compte tenu du fait que le budget 2011 relatif aux activités non statutaire n’a pas été approuvé à cause des contraintes financières, liées aux ressources de l’Union africaine. A cet effet, le Secrétariat s’attèle à l’identification de nouveaux partenaires au développement.

ACTIVITÉS PARLEMENTAIRES

Crises en Afrique

Le Parlement panafricain reste très préoccupé par les crises auxquelles le continent est confronté et qui constituent une menace pour la paix et la stabilité de nos Etats.Nous joignons notre voix à celle de l’Union africaine, tout en soutenant ses initiatives, ainsi que celle de la Communauté internationale sur la situation en Libye.Le rôle de la Communauté internationale est d’aider le peuple libyen à surmonter cette phase délicate de son histoire et son engagement doit être fondé sur des bases claires.Nous sommes convaincus qu’en dernière instance, seule une solution politique permettra de promouvoir durablement la paix dans ces pays. Par ailleurs, le Bureau se réjouit de l’initiative pertinente des membres du Parlement qui ont proposé une déclaration sur la situation des conflits en Afrique, durant les travaux des commissions. Ils proposent d’envoyer des missions d’informations en Libye et en Côte d’Ivoire et une mission de bonne volonté en Tunisie et en Egypte.

Missions d’observation des Élections

Au cours de son premier mandat d'existence, le PAP ne devait exercer que des pouvoirs consultatifs, tel qu'énoncé à l'article 11 du Protocole du PAP.C'est dans le cadre de la réalisation de ses objectifs et de l’exercice de ses pouvoirs limités qu’en décembre 2007, le Parlement panafricain a décidé de déployer des missions pour observer des élections dans les États membres de l'Union africaine.Lors de la seizième Session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine, qui a eu lieu le 1er février 2010, la Décision N0 EX.C1/DEC.534 (XVI) a été adoptée et stipule que les missions d'observation des élections effectuées par tous les organes de l'Union africaine soientconduites sous un budget centralisé.Il a également été décidé que la coordination de ces missions d'observation soit conjointement organisée par la Commission de l’Union africaine, le Parlement panafricain et les autres organes de l'Union africaine concernés.À cette fin, plusieurs consultations ont eu lieu entre le Département des Affaires Politiques de la Commission de l’Union africaine et le Bureau du PAP, pour convenir de la base de ces missions conjointes. Il a été convenu que le PAP constitue jusqu'à 40% de la délégation de la mission et que le personnel du PAP fasse partie du Secrétariat des missions.La Commission de l’Union africaine dirige la coordination de ces missions. Le PAP n'a jamais été activement associé aux préparatifs de ces missions. Les missions d'évaluation pré­électorales, la désignation des responsables des missions, la logistique, le plan de déploiement, etc., ont jusqu'ici été conduits par la Commission de l’Union africaine.Étant donné que le PAP a été, en partie, marginalisé pour ce qui concerne l'organisation et la coordination de ces missions, les frustrations vécues ont entrainé la faible participation des membres du Parlement aux différentes missions:Au regard des problèmes rencontrés, les missions conjointes d'observation des élections devraient être réexaminées.A cet effet, les recommandations suivantes sont formulées, en vue d’améliorer les conditions de travail, dans le cadre des missions conjointes d’observation des élections:a)participation effective et totale du PAP dans l’organisation et la coordination des missions;b)désignation des chefs de missions par rotation;c)réduction des longs itinéraires pour les députés et amélioration des conditions de leurs déplacements;d)traitement égal entre les députés du PAP et le personnel de la Commission de l’Union africaine, en ce qui concerne la classe dans laquelle ils voyagent;e)inclusion des députés du PAP dans l’équipe de rédaction de toutes les déclarations, c’est- à-dire les déclarations à l’arrivée et à la fin, respectivement, ainsi que le rapport final;f)mise à disposition, tout au moins, de la documentation dans toutes les langues de travail de l’Union africaine, en vue d’encourager l’intégration régionale entre les députés du PAP;g)compte tenu de leur expérience en matière d’élections, les députés du PAP devraient diriger les équipes, au cours de leur déploiement sur le terrain;h)les observateurs devraient être déployés au moins trois jours avant la date du scrutin pour leur permettre d’interagir avec tous les intervenants et évaluer le climat des élections.

ADMINISTRATION ET FINANCES

Organigramme et recrutement

A titre de rappel, la Conférence de l’Union africaine avait exigé du Parlement panafricain, en janvier 2009, de soumettre la structure administrative aux organes compétents pour examen et adoption.Un nouveau projet d’organigramme a été élaboré et soumis à la Commission de l’Union africaine en octobre 2009. Un début d’examen a été amorcé par un groupe de travail au niveau de la Commission et auquel le Parlement panafricain a pris part. Les conclusions de ce groupe de travail ont été soumises au sous-comité du COREP, chargé des structures, lequel s’est réuni en novembre 2010, sans pouvoir examiner la structure administrative du Parlement.Une deuxième réunion était programmée pour le mois d’avril et à laquelle le Parlement était invité pour défendre son projet d’organigramme; cette réunion a été annulée.Par conséquent, l’organigramme adopté par le Parlement, le 30 mars 2005, continue à être en vigueur, jusqu’à l’adoption par les organes compétents de l’Union de celui qui leur a été soumis depuis 2009.Par ailleurs, et faisant suite à l’engagement de la Commission européenne de financer le recrutement de personnel financier, un processus de sélection et d’interviews des candidats a été mené, au mois de mars dernier.Toutefois, nous avons été surpris d’apprendre que la Commission de l’Union africaine a décidé de réduire de deux tiers les fonds pourtant alloués par la Commission européenne au Parlement panafricain aux fins de concrétiser le recrutement. De ce fait, les candidats sélectionnés ne pourront pas être employés, pour le moment, et devront attendre les réponses de la Commission de l’Union africaine aux demandes de clarifications que nous lui avons envoyées.De plus, les postes de Responsable principal des finances et de Responsable de projets vont être pourvus très prochainement, vu que les candidats sont déjà connus et que les fonds sont disponibles dans le budget de fonctionnement du Parlement panafricain, pour le premier, et dans le budget de la Fondation Africaine de Renforcement des Capacités (ACBF), pour le deuxième.

Les Finances

Le budget du Parlement Panafricain, pour 2011, a été adopté par la Conférence de l’Union, lors de son dernier Sommet à Addis-Abeba, avec un montant de 9,7 millions de dollars américains, soit une augmentation de 5% par rapport à celui de 2010.Bien sûr, ce montant est destiné à couvrir les coûts des activités statutaires et ceux du personnel; les activités non statutaires continuent, quant à elles, à dépendre des fonds que le Parlement panafricain pourrait recevoir des partenaires.Par ailleurs, la situation qui prévaut dans certains pays d’Afrique du Nord, risque de peser lourdement sur l’Union africaine, au plan des contributions financières des États membres, et d’influer négativement sur le budget de l’Union africaine et, par conséquent, sur notre budget.A cet effet, le Président de la Commission de l’Union africaine a décidé des mesures d’austérité pour l’année en cours, se résumant à la nécessaire mise en œuvre d’une rationalité dans l’exécution du budget et à la réalisation des activités nécessaires.Sur un autre plan, il importe de vous informer que la Conférence de l’Union africaine a décidé, en janvier dernier, que dorénavant le budget annuel de l’Union sera examiné et adopté lors du Sommet de juillet de chaque année. Conformément à cette décision, notre session va examiner le projet de budget du Parlement pour 2012.Mesdames, messieurs les membres du Parlement, Tels sont les points importants qui ont marqué les activités du Parlement panafricain, durant la période précitée.Je vous remercie pour votre aimable attention.(Applaudissements)
THE PRESIDENT:Honorable Members, I think you will agree with me that this has been an exhaustive report of the Activities of the Pan-African Parliament for the last period. We, therefore, thank you, Mr. President for this thorough presentation and preparation of the report.Honourable Members, I will now allow the debate on the Activity Report of the Pan-African Parliament. I have a list of speakers and the first speaker on my list is Hon. Dr. Bernadette Lahai of Sierra Leone. Is Dr. Lahai around? She is out. Okay. The next speaker is Hon. Rashid of Ghana. I do not see him either. I think this is going to give us an early morning. The next speaker is Hon. Boudina Mostefa of Algeria. Yes, Hon. Boudina, please.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIE]:Merci, honorable Présidente de séance.Une première remarque: vous avez sauté un premier nom sur la liste, c’est (...), à moins que la liste ne soit pas bien faite.Je voudrais, Monsieur le Président, relever que le rapport que vous venez de nous présenter est très riche en activités; ce que j’apprécie. Cependant, je remarque une discordance entre le cheminement et la hiérarchisation des paragraphes que vous nous avez lus, dans votre rapport, avec les rapports qui nous ont été distribués.Les rapports qui nous ont été distribués ne sont pas conformes avec celui que vous avez lu. Ce qui dénote qu’il y a un problème dans l’assistance technico-administrative des activités de votre Bureau, notamment les efforts du Président du Parlement. Il y a quelque chose qui ne va pas. Pourquoi le rapport qui a été distribué, n’est pas conforme à celui que vous venez de nous lire?Je voudrais également, Monsieur le Président, tout en appréciant les riches activités que vous venez de nous présenter comme rapport à débattre, relever que cette année 2011 a été marquée par des événements très graves, à travers certains pays d’Afrique. J’aurais souhaité personnellement qu’une Session extraordinaire soit consacrée à l’examen de la situation qui se développe et qui devient, de plus en plus, grave. Bien sûr, ce n’est peut-être pas possible, faute de moyens, mais je suggèrerais qu’à l’avenir, que nous puissions, nous aussi, Parlement Panafricain et représentants des peuples d’Afrique, utiliser Facebook, qui a révolutionné un peu certains pays d’Afrique. Alors, pourquoi pas, nous aussi parlementaires, sans bouger de nos pays, utiliser Facebook et soutenir les activités du Bureau ou les prises de position du Bureau?Vous avez fait un communiqué qui ne nous a été présenté qu’après la réunion de mars. Je pense qu’à l’avenir, on pourrait utiliser ce moyen d’information et aussi de mobilisation.Voila, Monsieur le Président, ce que je voulais tout simplement dire.Je soutiens les activités et je soutiens les efforts que vous avez déployés pendant cette période.Je vous remercie.
HON: CHIKITA-MOLOBEKA [ZAMBIA]:Madam Vice-President, thank you for giving me this opportunity to briefly contribute on this report which has comprehensively covered the activities PAP has undertaken since we last met last year. Madam Vice-President, the report is selfexplanatory and, therefore, I will confine myself to a few issues. Regarding the crisis in Africa, our decisions and resolutions, as a Parliament, would have carried a lot of weight if we were a legislative organ. However, as things stand today, we can only join our voice to that of the African Union (AU) as contained in the Report of the African Union in supporting its activities or initiatives. I hope that the delegation that has gone to Addis Ababa will be able to represent us on this important issue and that, one day, everything will be as we expect it to be.Madam Vice-President, the second issue is on the centralised arrangement where all election observations are now being carried out jointly with the AU. This arrangement has brought a lot of complications if not misery in as far as the PAP Members of Parliament are concerned. I will talk about the issue of interpretation when Members of PAP go on these missions.In the recent times, it has been very difficult for Members of Parliament to interact in any way when they go on these missions because they are not provided with interpreters. In the past, when PAP organised these missions, at least, there were interpreters who helped the Members of Parliament to take part in what was going on. However, of late, Members of Parliament go on these missions, but do completely nothing because they do not understand the language used and cannot participate in any way.Madam Vice-President, lastly, I would like to state that you have managed to accomplish much because you are working as a team with your Secretariat. This activity report is very detailed. It lists a number of issues that you have accomplished, while the other parts are recommendations that need to be followed up. You have a hardworking team in the name of the Clerk and his workers who are giving you a hand in making these accomplishments. Therefore, I would like to commend you and your Secretariat for the work that has been well-done.I thank you
THE PRESIDENT:Thank you very much, Hon. Elizabeth Chitika-Molobeka for being positive. I think that, once in a while, we need some positive thinking so that we can continue to work. I do appreciate that. The next speaker on the list is Hon...
HON. MAKGALEMELE DIKGANG PHILIP [BOTSWANA]:On a point of clarification, Madam President. Thank you, Madam President. I just wanted to know how much time is allocated to the speakers.
THE PRESIDENT:Ordinarily, it is three minutes, is it not? I am expecting the time keeper, as usual, to keep time. The fact that no one has been cut off, means that people are speaking within the allocated time. Therefore, we are doing fine. You should prepare yourself to speak within three minutes.The next speaker on the list is Hon. Moses Sesay of Sierra Leone. The hon. Member may take the Floor.
HON. MOSES SESAY [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Madam President.I would like to congratulate the Bureau on the various activities that it has undertaken since October last year to April, this year. There are three points, I would like to raise.Firstly, I would like to sound a note of caution about the current activities on the African continent. The one that concerns me most is the activity in Ivory Coast. We saw that right at the beginning of this crisis, the Economic Community of West African Countries (ECOWAS) sent a mission there to see what it could do on behalf of the African continent. This was quickly followed by another delegation that was sent by the AU.My understanding is that this AU delegation completely negated what the original delegation from ECOWAS had stated. This, therefore, is a contradiction in as far as the African continent is concerned. It is, surely, why we wish PAP was a legislative body, as one of my colleagues has already stated. We would have been very strong and very forceful in condemning the activities which counteracted each other and we would have been more positive in bringing out solutions for the whole of the African continent. This is something which we have to think about very carefully when we come to debate the issue of the legislative activity for PAP because this type of voice is required. It should be very singular, strong, clear and its message should be such that it should be understood by the entire world.However, the myriad of contradictions that we had in the initial stages of the Ivorian crisis made it negative for the African continent. It showed that, in fact, we are incapable of very clear thought when a crisis occurs on the African continent. This is an indictment in a political thought and, of course, it is wrong because there are people who have very clear and profound ideas on what should happen in particular crises in Africa. This is the first concern.The second concern is about the supervision of elections on the African continent. The Pan­African Parliament representation has been downplayed. By and large, we have been under the ambit of the AU. Therefore, when we go to these activities, we are given ordinary plane tickets and the allowances are not the same as those for people directly representing the AU. In fact, we are the...
THE VICE PRESIDENT:Honourable Member, your time is up. Thank you very much for your contribution.
HON. ERNESTO JOAQUIM MULATO [ANGOLA]:Obrigado, Senhora Presidente.Também vou me associar a todos os outros que apreciaram o Relatório apresentado, das actividades do PAP. Vou intervir no sentido do último orador, que falou sobre a observado eleitoral.É bem verdade que no passado, o Parlamento Pan­Africano realizava as suas missoes independentemente da Uniao Africana, e agora sao missoes conjuntas.Temos que aceitar que é uma realidade presente, entretanto, encontramos, para além das dificuldades já aqui focadas, que o resultado dessas elei?oes, os deputados, depois, nao sabem. Nós estivemos no Djibouti, onde fizemos observado eleitoral, e até ao dia 12 de Abril, já tínhamos feito o Relatório da nossa observado, o qual assinámos.A minha pergunta é: será que este relatório já está na posse da Mesa, e se sim, podia ser posto a circular para que os Deputados soubessem quais foram os problemas ou os sucessos dessa observado? Este é o meu ponto de vista. Penso que devíamos, logo no princípio, ter o relatório. É possível que tenha sido enviado ou nao, porque nós o fizemos logo no dia 12 de Abril, dias após o fim das eleições.Muito obrigado!
THE PRESIDENT:Excuse me, Hon. Member, is there is no English and French interpretation? The interpretation system is not switched on. Could we get an answer from the Interpreters, please?I am informed that English and French are on the same Channel. That means Channel One. Spin Channel One for English. Is it Channel Two now? Yes, I can hear you in English. What about French? The French interpretation is on?
AN HON. MEMBER:Both English and French are coming through Channel 2.
THE PRESIDENT:English is on Channel One and I can still hear English on Channel One. French is on Channel 2. So, we can continue then, Hon. Member.
HON. ERNESTO JOAQUIM MULATO [ANGOLA]:Eu dizia que vou falar sobre o ponto da observado eleitoral.É bem verdade que no passado, o Parlamento Pan­Africano realizava as suas missoes independentemente da Uniao Africana, e agora sao missoes conjuntas.Temos que aceitar que é uma realidade presente, entretanto, encontramos, para além das dificuldades já aqui focadas, que o resultado dessas elei?oes, os Deputados, depois, nao sabem. Nós estivemos no Djibouti, onde fizemos observado eleitoral, e até ao dia 12 de Abril, já tínhamos feito o Relatório da nossa observado, o qual assinámos.A minha pergunta é: será que este relatório já está na posse da Mesa, e se sim, podia ser posto a circular para que os Deputados soubessem quais foram os problemas ou os sucessos dessa observado? Este é o meu ponto de vista. Penso que devíamos, logo no princípio, ter o relatório. É possível que tenha sido enviado ou nao, porque nós o fizemos logo no dia 12 de Abril, dias após o fim das eleições.Muito obrigado!
HON. AMBROSE DERY [GHANA]:Madam Vice-President, thank you for giving me the opportunity to contribute on this debate. Let me start by commending the President for a good and exhaustive report of the activities of PAP for the year under review. I also would like to commend the President for initiating our consultation with the AU’s Permanent Representatives Committee (PRC) and other organs of the AU. I think that is a good initiative and it is a jaw-jaw situation which is better than a war-war situation. Having said that, we now have to deal with the outcome of the negotiations or consultations.Firstly, it is the issue of election observer missions. I would like to commend the President and those who were present at the meeting. Some concessions have been granted in terms of rotation of leadership and other things that would be done, but the fundamental challenge is that we only constitute 40 per cent of the mission. Therefore, we are a minority in the mission.Apart from the operational challenges raised by my colleague from Zambia, that also makes it difficult for the Members of Parliament to operate. What comes out will not be our act or deed and our independence will be compromised. I accept the budget constraints, but what I wish to humbly propose is that PAP should make proposals to international bodies for funding so that we can field, where we have funding, independent missions.The other problem is that as long as the AU subordinates us under its efforts, it loses us as a second opportunity to rectify situations when it is comatose. For example, regarding the crisis in Africa now, the AU is comatose. It should be possible for PAP to call a session so that we can come and issue statements. The issue of statements is not an act of legislation. Even though we do not have the power to legislate, it does not negate our contribution as an advisory body to issue vital statements.However, because of these budgetary constraints, we are now just carried by the AU, as it were, and this makes it impossible for us to perform. I believe that there are many international organisations that would be prepared to help us. In fact, I have been interviewed by some who appreciate our problem. Therefore, let us acknowledge the situation now, take our Motion and the position to appeal to independent sources for funding.Finally, it is unfortunate that the AU has slashed money for the recruitment of staff for PAP by two-thirds. I know the process is still going on in respect of a Project Officer and Finance Officer and we are dealing with international bodies. However, let me caution PAP that our credibility is at stake and we must conduct ourselves in a manner that the President is leading in terms of new reforms so that we...
THE SECOND VICE-PRESIDENT [UGANDA]:Hon. Member, I will give you a minute. Could you complete what you are saying?
HON. AMBROSE DERY [GHANA]:Thank you, Madam Vice-President.The President is leading us in a certain direction so as to make sure that our credibility outside helps us to survive as an organisation. Financial challenges are going to confront the AU, let us face it. Libya is in turmoil and Egypt is not in a good condition and these were the two major financiers of the AU. So, we would be deluding ourselves if we thought we can still continue depending on the AU. We must begin to make these proposals and I believe that if you lead us and all of us support you, Mr President, we will make some progress.Having said that, I thank you for this opportunity and hope that we will continue to improve on our performance.I thank you, Madam Vice-President.
HON. MATAMISA EDITOR ERIMENZIAH [ZIMBABWE]:Thank you, Madam President, for giving me this opportunity to take the Floor. I would like to thank the President for the comprehensive report that he has just given to this House.Madam President, after having adhered to the AU’s requirements on all matters affecting PAP, what have you to show as tangible results of the dialogue? I hear after the October meeting, the working relationship improved. However, improvement of relations should also include positive actions towards the PAP demands. A centralised budget of the Election Observer Mission does not work and must be stopped with immediate effect.Madam President, how do you feel about PAP Members being considered as a subsidiary and an appendage to the AU Commissioners who are mere political appointees? Power is not given, but taken. If we remain subservient to the other, we will always be considered as an appendage. Can we not demand our space as PAP? How long should we continue to suffer for the so-called mismanagement by a long gone Bureau? The decision is ours as PAP Members.Lastly, Madam President, let me say that the issue of PAP becoming a legislative body cannot be over-emphasised. One is made to think the status quo is intentional so that PAP does not challenge the AU’s decisions, and, therefore, remain a rubber-stamping body. There is a need for us to push our agenda of ensuring that PAP becomes a legislative body more vigourously than ever before.Madam President, I thank you.
HON. PROF. EL BADAOUI SUAD EL FATEH [SUDAN]:Thank you, Madam Vice-President, for the opportunity to take the Floor. I would like to start by congratulating our President on his overwhelming success in the election. I would like to also appreciate the activities of our Parliament under his leadership in various issues of Parliament.I have a very important point and one proposal. This point is on foreign aid. I am very concerned, Madam Vice-Presidentabout the dependence of our Parliament on aid, especially on the European Union (EU). I do not mind the mutual co­operation or exchange of views, but I would like PAP and the AU to depend primarily on Africa.Africa is rich. The Africans are rich, but why should we go and stretch our hands to other people for assistance? We know that whenever you stretch your hand to people outside, they will give you peanuts but, at the end of the day, you will suffer. This is so because if you do not control your meals, you will not control your decisions. I know that Europe depended on Africa in the past. It depended on Africa to generate money and also as its source of its raw materials.However, recently, things have changed and when we ask them to assist us and they exercise their free will to give us donations of money, we all know it is given on different terms. That is why I call for a very serious, well-planned campaign by PAP to source aid.
THE VICE_PRESIDENT:I will give a minute to our elder sister to complete.
HON. PROF. EL BADAOUI SUAD EL FATEH [SUDAN]:Alright, I thank you very much, Madam Vice­President.I think we should embark on this campaign all over the world and let us be free. African governments, the African businessmen and NGOs, among others, could finance us and give us a lot of money. Let us keep level heads and start the campaign. I am sure, gradually, we will reach a position where we will be able to finance ourselves and have an upper hand.I thank you.
THE VICE PRESIDENT:Thank you, Hon. Badaoui. I now give the opportunity to Hon. Sylvester Ndong of Gabon.
HON. SYLVESTRE NDONG ASSOUMOU [GABON]:Je vous remercie, Madame la Présidente.Je voudrais commencer par féliciter le Bureau, pour la richesse des activités du PAP pendant l’intersession 2011.Un adage commun dit que « le pouvoir se prend; il ne se donne pas ». Le pouvoir législatif que nous appelons, tous, de nos vœux, ne se prendra pas du jour au lendemain par une seule décision. Ce pouvoir doit se prendre graduellement par des décisions que nous prendrons dans cette auguste assemblée. Ces décisions doivent aller dans le sens d’une plus grande indépendance du PAP, pour assurer sa visibilité sur le continent et, audelà, pour promouvoir la paix, la démocratie, la bonne gouvernance et les droits humains sur le continent et renforcer la solidarité en Afrique, mais aussi devenir graduellement l’organe de surveillance de l’Union africaine; prérogatives qui sont d’ailleurs reconnues à l’article 3 du Protocole instituant le PAP.Le budget d’une institution est le reflet de sa politique. C’est pourquoi, au-delà des règles établies pour la confection des budgets des organes de l’Union, nous, émanation des peuples d’Afrique, devrons, à partir de la défense du budget 2012, indiquer clairement notre volonté à faire entendre la voix des sans-voix. Celle que nous portons à partir de nos mandats nationaux et panafricains pour que, désormais, le PAP puisse organiser des activités indépendantes des autres organes de l’Union - y compris des missions d’observation des élections - et puisse organiser toutes les activités-programmes 2012 - y compris celles relatives aux renforcements des capacités des parlementaires et d’éducation populaire dans les Etats membres.En revenant sur les missions d’observation des élections, Monsieur le Président, je dois dire que le PAP doit prendre une résolution pendant cette session, pour qu’il puisse organiser des missions indépendantes d’observation des élections. Les missions de l’Union africaine étant devenues, au fil des temps, des missions diplomatiques.C’est pourquoi je propose que nous obtenions, dès 2012, la libération des fonds de Transfund pour le financement des 3 200 000 dollars du budget­programme.Honorables députés,Le Parlement panafricain se trouve, aujourd’hui, à la croisée des chemins. Nous devons faire des choix responsables pour les peuples et, particulièrement, pour la jeunesse africaine qui nous regarde.L’avenir sera ce que nous déciderons qu’il soit, pour que vive l’Afrique qui parle d’une seule voix forte.Je vous remercie.
HON. NKODO DANG ROGER [CAMEROON]:Merci, Madame la Présidente, de me donner la parole.Chers collègues,Je vous adresse mon salut fraternel.Je voudrais rappeler à Madame la Présidente que, depuis longtemps, la pensée unique est morte et, qu’à chaque fois qu’il y aura à soumettre un rapport à la plénière, il y aura des regards critiques, négatifs, que vous pouvez considérez comme négatifs ou positifs, mais tout cela contribue à l’amélioration du rapport.Nous ne venons pas là pour applaudir, et je reviens sur cela, parce que je me rends également compte, comme le collègue BOUDINA, que nous avons une administration sans administrateurs, et c’est la conséquence de ce rapport, qui est très décousu. Et s’il fallait que je jette un regard critique, je n’en finirais point.Je voudrais y répondre sous l’angle positif, comme c’est ce que vous voulez, en reprenant la question d’un journaliste de « Jeune Afrique » au Président du Parlement.La question est: « Comment expliquez-vous les déficits de visibilité du PAP? » Et le Président de répondre: « le manque de ressources en est une. L’absence des compétences! »C’est ce que nous déplorons! Il y a une absence de compétences, pour que nos actions puissent être visibles. Et, ce rapport est l’émanation d’une seule pensée, parce que, si toutes les compétences étaient mises ensemble pour faire ce rapport, il n’y aurait pas beaucoup de redites, de non-dits, etc., comme je le vois dans ce rapport. Et puis, un rapport s’accompagne toujours par un bilan, des objectifs. Quels objectifs a-t-on atteint pendant l’intersession? Il devrait y avoir un bilan financier. Combien nous ont couté ces activités? Pour qu’on puisse se projeter dans l’avenir et comprendre que la situation de demain ne pourrait plus nous permettre de mener autant d’activités.Voilà un peu, Madame la Présidente, ce qui m’amène à poser une petite question au Président, tout en reconnaissant, à travers sa réponse, qu’il manque de compétences.Je continue à penser que ce problème est très grave, parce que lorsque l’on regarde, on reçoit des correspondances qui viennent du PAP. Je prends le cas de mon Parlement: le responsable n’attache plus d’importance, parce qu’on ne peut pas appeler un roi, empereur. Un roi, c’est un roi! Un empereur, c’est un empereur!Lorsqu’on envoie les correspondances, dans une administration qui est organisée, comme la nôtre, et qu’on ne sache pas à qui le courrier est envoyé, je dis: c’est très grave! On ne peut pas (...) au bureau d’un Secrétaire général, alors qu’on sait que c’est un Secrétaire général qui trône à la tête de ce Parlement.Le Président de l’Assemblée ne peut pas signer une correspondance et il reçoit la réponse d’une secrétaire. Donc, je vais dans le même sens que le Président pour affirmer qu’il nous manque des compétences. Pour que nous puissions avoir ce que nous cherchons, il faut d’abord qu’on règle les problèmes internes..(Interruptions)Permettez que je termine!
THE PRESIEDNT:Ok, you can take a minute!
HON. NKODO DANG ROGER [CAMEROON]:Vous ne pouvez pas aller en bandes dispersées devant le COREP ou le Sommet des Chefs d’Etat, pour demander quoi que ce soit, avec ce genre d’administration. Réglons d’abord les problèmes internes.Et puis, lorsque les collègues ont soulevé le problème des élections, j’ai lu, dans le rapport qui m’a été transmis - qui n’est pas le même que celui que le Président a lu - que l’observation des élections ne peut pas nous être accordée, parce qu’il y a eu beaucoup de recommandations qui allaient dans ce sens. Mais, ce que je voudrais dire, c’est: ces missions d’observation rapportent quoi au Parlement panafricain?Lorsque nous arrivons, le communiqué d’arrivée de la mission est déjà signé par les agents de l’Union africaine et, à la fin de la mission, le communiqué final est déjà rédigé à l’avance. Il y a un modèle passe-partout, et, aujourd’hui, les critiques s’élèvent pour dire que tous les rapports d’observation de missions, tous les rapports de fin de missions, c’est la même chose.Donc, il faut quand même qu’il y ait une indépendance, qu’il y ait une distance pour qu’on dise: non, il y a eu des voix qui se sont élevées contre un communiqué final qui s’est passé à tel ou tel endroit! Nous entendons toujours les mêmes choses: il n’y a pas eu d’éléments de nature à mettre en cause le scrutin. C’est le mot de passe, maintenant. Bein! Je crois que, comme quelqu’un l’a dit, il faudrait qu’on arrive, quand même, à être autonome pour avoir un regard critique dans les missions d’observation.Je vous remercie, Madame.
HON. MASTER GOYA [BOTSWANA]:Thank you very much, Madam President, for giving me this opportunity to also add my voice to the report that has been presented by the President this morning.Madam President, the report is quite detailed. At least, to some of us, who keep our ears on the ground regarding what is happening at PAP whether Parliament is sitting or not. It suffices for me to attest that, indeed, the report gives a true reflection of what is happening or what has been happening at PAP since the last sitting.Madam President, I think it is fair that I should also thank the Office of the Secretariat for their hard work and their effort in co-ordinating all these activities. Had it not been for them, we would not have received such a detailed report. They need to be commended for their efforts.Madam President, I must also appreciate that this time around, the report has been availed to Members of Parliament well in advance to enable them to critique it and cross check the facts that are inherent therein. I am one of the people who stood up in the last sitting to say that we be given the report well in time to enable us to read and digest it so that when we take the Floor, we do so from an informed position. I must thank the Secretariat for this.Madam President, the issue of PAP holding election observer missions separately from that of the AU has been deliberated. Here at PAP, a retreat was organised for PAP, the PRC and some organs of the AU, but it was to no avail. We must take cognisance of the fact that in the year 2008, the world was hit by a financial crisis and as it is at the moment, most of the countries, including my own country, are not yet out of the woods. We are still suffering from the effects of the financial crisis and my suggestion, Madam President,
THE VICE-PRESIDENT:I must say that this is the last time I am giving an opportunity for an extension because we now have come to the end of the original list with Master Goya’s presentation so take half a minute, please.
HON. MASTER GOYA [BOTSWANA]:I am suggesting, Madam President, that as regards the issue of election observations, let us allow the AU to take the decision that it has taken. However, let us request it, for now, in a situation where there are two elections in a year, to have the AU conduct elections on its own for a given country. Then, maybe, PAP can observe the elections in the other country as opposed to a combined one. This is being suggested in the perspective of the situation we find ourselves in at the moment.My last suggestion, again, Madam Vice­President, is that we need yet another retreat between PAP and the PRC so that we can discuss the issues of the PAP structure, the protocol and this issue of election observation. Following this retreat in October, a report should be availed to Members of Parliament on what...The hon. Member’s time expired.
THE PRESIDENT:Thank you very much. We have come to the end of the original list of speakers that had put down their names. Now, I have just received a new list and we have to be through by 1030 hours because there are other activities that are calling for our time. This means you now have to stick to the time that is allotted. Some Members have been given extra time because I thought that our list was short, but now I have a new one of about exactly ten names.I now call upon Hon. Augustin Iyamuremye of Rwanda to take the Floor. Debate for three minutes and no extension, please.
HON. IYAMUREMYE AUGUSTIN [RWANDA]:Je vous remercie, Madame la Présidente, de m’accorder la parole.Permettez-moi de remercier Monsieur le Président, les membres du Bureau et le personnel du Parlement panafricain, pour les efforts déployés, en vue d’améliorer le fonctionnement de notre Institution.La diversité des activités qui viennent de nous être présentée en est un témoignage éloquent.Cependant, je dois faire observer que ce rapport est incomplet, en ce qui concerne les activités des membres de ce Parlement.Monsieur le Président,Le travail des parlementaires se fait principalement à travers les Commissions. L’absence d’un chapitre, concernant les activités des Commissions, donne l’impression que les membres du Parlement, eux-mêmes, n’ont rien fait.Monsieur le Président,Lors de la retraite du Bureau et des membres présidents des Bureaux Commissions et Caucus, - que vous avez signalé dans votre rapport - nous avions planifié les activités minimales par Commission, pour améliorer la visibilité du Parlement. Nous ne pouvons pas être crédibles si nos Commissions restent inactives.Monsieur le Président,Je fais appel à votre clairvoyance et à votre sagesse, pour qu’on fasse tout pour que nos Commissions puissent fonctionner d’une façon minimale, au moins. Sinon notre Parlement ne sera pas crédible.Je sais qu’il y a un manque de fonds, mais je crois savoir aussi que nous n’utilisons pas au mieux les disponibilités qui sont les nôtres.Monsieur le Président,Je vous encourage, donc, à continuer dans la voie que vous vous êtes tracée, de recherche de consensus et de dialogue.Je vous félicite, encore une fois, pour votre travail, et je vous remercie.
HON. TAMBOURA ASCOFARE OULÉMATA [MALI]:Merci, Madame la Présidente.Je voudrais également saluer le rapport d’activités et féliciter le Président du Parlement et l’ensemble du Bureau, pour les efforts déployés pour faire progresser notre Parlement vers l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés.Je voudrais particulièrement saluer la bonne collaboration qui s’instaure, de plus en plus, entre le PAP et l’Union africaine, à travers le COREP, et qui est également à mettre à l’actif du Président du Parlement et de l’ensemble du Bureau.Enfin, je voudrais rappeler que les Commissions permanentes sont les chevilles ouvrières de chaque Parlement et qu’il est nécessaire, voire indispensable, de leur accorder la place et l’attention qui siéent à leur rôle.Je rappelle cela pour déplorer, au nom de l’ensemble des membres de ma Commission de l’Egalité en Genre, de la Famille, de la Jeunesse et des Personnes handicapées, le glissement qui s’est produit dans le choix des parlementaires pour participer à la réunion du 1er au 2 avril 2011, à Addis-Abeba, relative au développement de la jeunesse.Je pense que, s’il y a une Commission compétente qui devait participer à cette réunion, c’est la nôtre. Or, aucun membre de notre Commission n’a été invité à participer à cette réunion. Cela est, donc, incompréhensible.La Commission de l’Egalité en Genre joue son rôle, comme toutes les autres Commissions. Elle entend bénéficier des mêmes traitements que les autres. C’est pour cela que nous dénonçons cette dérive et nous attirons l’attention du Président du Parlement et l’ensemble du Bureau, pour que cela soit corrigé, à l’avenir, que de telles pratiques ne s’installent pas dans notre Parlement, dans l’intérêt de notre Institution.Je vous remercie.
THE PRESIDENT:Thank you very much, Hon. Member. Your point is taken and I must say that I support you on that point. I should not hide my sentiments. The Committee on Gender, Family, Youth and People with Disability needs to be given more prominence in the activities of PAP.I now have an opportunity to invite the Hon. Makgalemele Dikgang Phillip of Botswana to take the Floor.
HON. MAKGALEMELE DIKGANG PHILLIP [BOTSWANA]:I thank you, Madam Vice-President. Just like my other colleagues, I want to appreciate that the report is fairly comprehensive. I also would like to appreciate the efforts that have been made by the Bureau since our last sitting, especially the PRC Retreat, which was a very important initiative which I believe shall strengthen the visibility and resourcing for PAP work. However, as Hon. Goya indicated earlier on, if there still remains some unfinished business, we should take it forward and meet, again, to complete that business.Madam Vice-President, I would like to make the following proposals. We need to work on the issue of the visibility of PAP, including media coverage during and outside sittings. I think it is rather disappointing that when we open our sessions, there is no media coverage. There is no hype that PAP is actually sitting. I, therefore, humbly propose that we either develop or enhance our communication strategy.Secondly, Madam Vice-President, I would like to propose that we look at our protocol that needs to be strengthened; time keeping, respect to the President when he enters and leaves the House and attendance by Members of Parliament also need to be looked into. We need to revisit these issues and find ways through which we can improve them. A colleague spoke earlier on the issue of funding and I think we need to apply more effort into that. This is so because, as PAP, I still strongly feel that funding remains one of our weakest links.Having said that, Madam Vice-President, I fully support the report and want to associate myself with it. I would like to congratulate the staff of the Secretariat of PAP on a job well done in supporting the efforts of the Bureau.Finally, Madam Vice-President, I am informed that you will be retiring on Monday. Therefore, I would like to take this opportunity, if we will not have the opportunity to thank you; to humbly thank you for your invaluable contribution to the PAP work.I thank you.
HON. DUMBUYA SHEKU [SIERRA LEONNE]:Thank you very much, Madam Vice-President. I would first like to commend the President for this very good initiative. I want to make an observation here that since the President took over the leadership of this Parliament, in his capacity as President, he has been giving good direction to the affairs of PAP. He has to be commended on that. I would like to thank him very much for having this meeting with the officials of the AU. Madam President, I still do not understand why there is a delay in the ratification of the Protocol. This ratification has so much to do with the smooth operation of PAP. I do not know why there is the prolonged delay. Could it be that there is something amiss? If there is something amiss, any doubt, hesitation or apprehension, I would like to hear and humbly suggest that we engage officials of the AU to see how these doubts can be cleared or how fears can be allayed.Madam Vice-President, I do not support, in any way, the idea of combined forces in election observation. When we were doing it on our own, we were very successful. I, therefore, do not support the combined forces idea at all. I support the suggestion by Hon. Goya that where we have two or three countries that are having elections, let election observation missions be sent independently. PAP is sufficiently equipped to do anything on its own and I submit here that some of us are more qualified than the officials of the AU to conduct election observation.I also would like to support the suggestion made by a female Member of Parliament here that we, as Members of PAP, are elected officials. We should not only be seen to be given the same treatment, but also more priority than officials who are not elected and are merely appointed.Madam Vice-President, it has been said here that PAP is subordinate to the AU. Indeed, I agree with that, but subordination does not mean total submissiveness. When you are totally submissive, you lose your independence. Let us be seen to maintain our independence because we have sufficient expertise of people to do the work of PAP.Madam Vice-President, I understand that our President actually won the elections. Perhaps, a moment should have been assigned for us to congratulate him because he has been doing a good job. I must mention here that I feel sorry that you are leaving office on Monday.I thank you very much.
HON. COULIBALY KADIDIATOU SAMAKE [MALI]:Merci, Madame la Présidente.Je voudrais, à mon tour, féliciter le Président et l’ensemble du Bureau, pour les efforts qu’ils ont accomplis, pour pouvoir exécuter leurs missions, malgré les moyens limités.Madame la Présidente,Je voudrais profiter de cette occasion pour vous féliciter, pour tout ce que vous avez fait au niveau du Parlement. Et, comme quelqu’un vient de le dire, nous allons vraiment regretter votre absence, mais nous pensons que, malgré tout, vous restez africaine et que vous resterez à nos côtés.Monsieur le Président,Je pense que les relations avec les parlements nationaux sont importantes pour la promotion de notre Parlement. C’est pourquoi je fonde l’espoir que vous allez persévérer dans la recherche de financements pour garder le contact avec nos pays.Je voudrais aussi faire remarquer que, dans votre discours, à l’occasion de l’ouverture de la Session, vous avez annoncé qu’il y a eu l’organisation d’un forum sur la promotion de la ratification de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Bonne Gouvernance dans trois régions, et qu’il reste la région de l’Afrique de l’Ouest. Normalement, il avait été annoncé qu’il y ait ce forum-là en Afrique de l’Ouest, en décembre 2017, et jusqu’à présent, il n’y a rien eu, il n’y a pas eu de date proposée non plus.Je voudrais savoir: quel est le blocage? Quel est le problème que vous avez, à ce niveau?Aussi, voudrais-je profiter de l’occasion pour annoncer qu’il y a une ONG qui est partie au Mali, qui a contacté le Bureau de l’Assemblée nationale du Mali sur le même sujet.Malheureusement, ils n’ont pas contacté les parlementaires du Parlement africain, qui sont au Mali. Ils ont même invité deux (02) députés à venir à participer à un forum, ici, en Afrique du Sud. Je ne sais pas si vous êtes au courant des activités des autres ONG.C’est pour dire tout simplement que, si c’est un problème de moyens, peut-être, il faudra voir auprès d’autres organisations, pour pouvoir organiser ce forum qui me semble important.Je complète en disant, comme Suad, que, vraiment, Monsieur le Président, vous devez prendre votre bâton de pèlerin, et nous serons à vos côtés, pour la recherche de financements de nos activités.Merci.
HON. ABDELMADJID AZZEDINE [ALGERIE]:Merci, Madame la Présidente.Tout d’abord, sur le plan formel, le rapport est plus rédigé sur le plan quantitatif que qualitatif; il est beaucoup plus descriptif qu’analytique.A mon avis, il faut que le rapport ait beaucoup plus d’appréciations, d’observations, de positions claires, de propositions et qu’il ouvre des perspectives. Ça, c’est le plan formel.Sur le plan du contenu, maintenant, je note qu’il y a une certaine timidité par rapport à un certain nombre de problèmes importants qu’a vécu le continent, ces derniers temps.Je rappelle la situation en Afrique du nord (Lybie, Tunisie, Egypte). A mon avis, il aurait fallu que notre Parlement exprimât, avec beaucoup plus d’honnêteté, notre engagement total et notre soutien aux changements intervenus dans ces pays et soutenir la volonté de ces peuples d’aller de l’avant, dans l’approfondissement et l’élargissement des espaces démocratiques.Je note également qu’il y a un apaisement avec les organes de l’Union africaine, notamment la Commission, mais je demande qu’il y ait beaucoup plus de respect du statut des uns et des autres, et que cet apaisement ne se fasse pas au détriment de notre Parlement.Je note également qu’il y a des absences, en ce qui concerne notamment les crises économiques et sociales.Notre continent vit encore des crises économiques et sociales très graves, dans toutes les régions. Il fallait en faire part à notre Parlement.Enfin, je note également qu’il y a une absence, concernant le développement des relations avec les parlements nationaux.Je pense, Monsieur le Président, que c’était l’une de vos priorités de développer les relations avec les parlements nationaux. Je souhaite, à l’avenir, que cette priorité soit inscrite dans votre agenda. Je vous remercie.
HON. PETER KATJAVIVI [NAMIBIA]:Madam Vice-President, I rise to thank the President for his report.While I fully understand and appreciate the financial situation of PAP, I do not think that many of us here will be successful in approaching our respective national governments with a view to raising the contributions. As we all know, this is not likely in view of the prevailing economic climate. I would, therefore, rather suggest that we urge those member countries that have not paid their contributions to do so, and do so, on a regular basis.Likewise, I would like to go along with many of the colleagues who spoke earlier to stress the need for us to diversify our efforts in terms of fundraising. That is, by working towards retaining the goodwill of the development partners and thereby securing the support for PAP. I feel we need to be actively involved in engaging development partners and others who are interested in supporting the work of PAP. Many of my colleagues who spoke before me stressed this important factor.I also share the view that at the opening of our Parliament, there are no journalists who cover and and transmit the work of this Parliament to our various member states. This is something that should draw the attention of the Bureau.I thank you.
HON. SHAMAKOKERA THARCISSE [RWANDA]:Merci, Madame la Vice-présidente, de me donner l’opportunité d’exprimer ma contribution.Madame la Vice-présidente,Chers collègues,J’ai suivi, avec attention, le rapport que nous a soumis le Président du PAP, et je l’apprécie à sa juste valeur. J’apprécie, en outre, la sagesse, la diligence avec lesquelles notre Président et tout le Bureau dirigent ce Parlement; qu’ils en soient félicités!
HON. SHAMAKOKERA THARCISSE [RWANDA]:I would like, Madam Vice-President, for more efficiency and credibility, as our colleague from Mauritius said yesterday, and I would like to make the following suggestions.Our Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolution is focused on conflicts and there is already too much work in that area. There should be a team of two to three people in charge of the Parliamentary diplomacy to help you, Mr. President and the Second Vice­President to sell PAP, its vision and objectives. For that purpose, Mr. President, you should visit all the five regions, choose the most influential President in each region and approach him to seek his intervention with his colleagues, the Heads of State, for PAP to play its role of a full legislative body. You told us yesterday that the review of the protocol is being worked on by the PRC.I think there should be a strong parallel diplomatic activity. Concerning the joint election observer mission, I was elected by the President of the PRC to join the mission to observe the elections in Burkina Faso. I prepared, but kept waiting for the ticket which never came. Moreover, I never got any explanation, not even a word of apology. As my predecessors said, this shows us that those joint missions create more problems than give solutions. This should change in the sense of having the independence of PAP.I thank you.
THE PRESIDENT:Thank you very much. That is regrettable, Hon. Member. I must say I also went late to observe elections in Nigeria for the same reasons. Therefore, I agree with you.I now give the opportunity to Hon. Ilimi Farida
HON. ILIMI FARIDA [ALGERIE]:Merci, Madame la Présidente.Monsieur le Président,Honorables collègues, Bonjour.Merci Madame la Présidente de m’avoir donné cette opportunité d’intervenir.Je voudrais, tout d’abord, vous féliciter Monsieur le Président ainsi que le Bureau, pour les efforts déployés pendant cette période, afin d’atteindre les objectifs de notre Institution, même si c’est d’une façon progressive.Pour cela, j’ai quelques éléments à soulever qui n’ont pas été, peut-être, cités dans le rapport: c’est par rapport à la position politique du Parlement panafricain sur la situation actuelle dans notre continent. Même s’il est vrai que notre Parlement a participé avec un communiqué.Il a fait un communiqué que nous avons eu, lors des travaux de Commissions, en mars, mais qui n’a malheureusement pas eu ni de suite, ni de suivi, surtout par rapport aux propositions faites par la Commission de la Coopération, qui a été élargie à d’autres parlementaires, présents ce jourlà, à savoir dégager des missions d’informations dans les pays en crise.Je propose, à l’avenir, que le Parlement panafricain réagisse réellement, afin de jouer son rôle politique et au moment opportun, devant certaines situations, que notre Institution joue son véritable rôle et que cela ne se limite pas uniquement (...)J’ai l’impression que nous faisons, parfois, du surplace. A chaque fois qu’on vient ici, on discute du même problème. Donc, nous devons faire un plaidoyer auprès des instances concernées devant ce genre de situations. Pour cela, je propose, par exemple, de provoquer la réunion du Bureau, élargie à la Commission de Coopération, afin que le PAP se félicite par la suite de son véritable rôle. Le deuxième point, c’est par rapport à la relation entre le Parlement panafricain et l’Exécutif de l’Union africaine.Je vous félicite et je félicite l’ensemble du Bureau de l’amélioration des relations entre les deux organes. Mais, dans votre rapport à la page 09, nous soumettons le rapport d’activités au Conseil Exécutif pour informations. Moi, je suppose que c’est pour information, mais pas pour adoption.Par la même occasion, je voudrais soulever un problème: il serait préférable aussi d’avoir les rapports de l’Union africaine pour le Parlement panafricain, même si on n’est pas un organe législatif.Le troisième point, c’est un point technique: habituellement, nous avons des documents sur les missions d’observation mais, cette fois, aucun document concernant les missions faites par le PAP n’est distribué.Pour terminer, je suppose que nous ne sommes pas (...)(Temps de parole épuisé)
HON. AGNÈS MUKABARANGA [RWANDA]:Je vous remercie, Madame la Vice-présidente, de me donner la parole.Mon intervention est aussi un mot d’appréciation du rapport qui nous est soumis par le Président du PAP.Ce rapport, Madame la Vice-présidente, souligne les efforts que vous ne cessez, vous en tant que Bureau, de fournir pour faire avancer cette Institution importante.Je relève vos efforts d’innovation pour instaurer un esprit de dialogue: la campagne pour la ratification de la Charte africaine sur les Elections, la Démocratie et la Bonne Gouvernance restera, sans doute, un poids lourd dans votre bilan, Monsieur le Président et les honorables collègues du Bureau.En tant que Présidente d’une Commission, Monsieur le Président, je voudrais souligner et informer les collègues, ici, rassemblés, combien vous avez tendu la main au PRC (ou COREP, en Anglais), où nous avons été, au delà de la limite de l’invitation, à faire comprendre ce qu’est le PAP et sa mission et combien il est important d’avoir un budget pour faire fonctionner cette Institution, pour expliquer le statut d’un parlementaire dans nos parlements respectifs et combien il est important aussi d’avoir une mission d’observation des élections indépendante.Hélas! Nous constatons, Monsieur le Président, que ce budget n’a pas augmenté; il n’a augmenté que de 5 %. Nous constatons que même le budget qui nous est donné par l’Union européenne, pour le recrutement, est réduit.Nous constatons aussi, Monsieur le Président, l’absence du Président de la Commission de l’Union africaine, le premier jour et le deuxième jour de notre Session.Tout cela nous pousse à dire qu’il faut aller audelà de ce que nous avons fait, aller au-delà du formel pour utiliser aussi des occasions informelles. Il faut cibler aussi les chefs d’Etats, Monsieur le Président, aller au-delà du PRC (ou COREP, en Anglais).Il a été dit par un des collègues qu’il faut trouver des opportunités pour visiter nos parlements, vous exprimer encore plus à travers les médias, pour expliquer ce qu’est le PAP et son importance.Nous évoluons dans un contexte de crises, où l’Union africaine a manifesté ses limites. Il faut que le PAP élève la voix et effectivement fasse la différence là où l’Union africaine (...)(Temps de parole épuisé)
THE PRESIDENT:Thank you very much, Hon. Member.That brings us to the end of the list of speakers, as presented by the Secretariat and as the Hon. Members signed in. I would like to thank you very much for the contributions.
HON. MEMBER [LIBYA]:Sorry, Madam President, I sent my request to speak, but it seems that you did not receive it.
THE PRESIDENT:Oh, this is Libya. Okay, I will give you an opportunity because of the state in which Libya is. Maybe, we will have a chance to listen to you. You can take the Floor, but I do not have your name on the list, I want you to know this.
HON. EL-HOUDERI MOHAMED ELMADANI [LYBIA]:Madam Vice-President, thank you for giving me the Floor even though my name is not on the list. First of all, I would like to thank the President of PAP, the Bureau and the Administration of this Parliament for the good report that they have presented to us in this session. I also appreciate the efforts they have put into that report in spite of the poor working conditions. I also note that there are problems affecting the achievements of the goals of the AU and all its organs. These problems are many and major.For the last three years, the crises have increased instead of decreasing. Therefore, we have to find out why this institution or this African gathering cannot go out in full force to reduce the crisis.That does not only affect PAP, but also the African Union Commission (AUC). The AU body has been in a crisis for the last four or five years. We have to sit down and ask ourselves why we are in this situation and why it is getting from bad to worse. It is not a question of our own institution, but also the whole continent of Africa. Yes, we depend on our foreign partners, but that dependence is what is putting us in this very bad situation. Hence, we have to revise our policies in Africa to address these crises and make new free independent African policies that will make the African institutions work in an African manner and not depend on foreign partners.
THE PRESIDENT:Thank you very much, Hon. Member. It is a pleasure, indeed, to see our Hon. Members from Libya with us. I must say that we have been feeling with you and we are so happy to see that you could come and join us in this session.May I now call the President of the Pan-African Parliament, Hon. Dr Moussa Idriss Ndele, to respond to the Hon. Members’ issues.
HON. IDRISS MOUSSA NDELE [TCHAD]:Merci beaucoup, honorable Présidente de séance. Je voudrais, d’abord, remercier les honorables membres du Parlement pour les riches contributions qui, sans nul doute, vont améliorer la qualité du rapport.La première question, c’était la présentation du Président: est-elle conforme aux rapports distribués?La version française du rapport distribué comporte seize (16) pages. J’ai lu un rapport de neuf (09) pages qui est, à la virgule près, le même rapport, sauf que j’ai gardé, pour l’essentiel, des pages, les titres, les points saillants, et j’ai fait l’économie par rapport à la lecture seulement.La situation en Afrique est une préoccupation. Plusieurs collègues ont intervenu. J’ai bien dit dans le rapport que cet important sujet à fait l’objet, d’une part, d’un premier débat, et le mardi 10 mai, on va recevoir d’une part le Commissaire Paix et Sécurité de l’Union africaine et, d’autre part, le Vice-président de la Commission de l’Union africaine. A ces deux occasions, nous allons encore débattre de la crise en Afrique, ses aspects politiques et ses aspects financiers et, en tant que Bureau, nous nous attendons à des résolutions conséquentes du Parlement, et on ne peut mieux le dire qu’en présentant une résolution ou des recommandations de la plénière de notre Assemblée.Il y avait eu des propositions nouvelles. Nous prenons bonne note, pour l’interaction des parlementaires, par un support électronique. Nous allons voir la faisabilité.Sur les missions conjointes d’observation, comme nous l’avons dit, ce n’est pas sans avoir usé de toutes les possibilités pour convaincre la Commission d’une part, mais à travers la Commission, les COREP, le Conseil Exécutif et le Sommet des chefs d’Etats pour l’annulation de la décision de la Conférence.Le problème, c’est qu’on est face à une décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernements. Mais, nous allons ensemble continuer de faire le plaidoyer, pour l’annulation de cette décision, qui veut que l’ensemble des organes de l’Union fasse ensemble une mission conjointe d’observation.Nous avons relevé plus d’une fois les faiblesses des missions conjointes. Nous avons relevé également que le Parlement panafricain n’a pas l’opportunité de s’exprimer ou que les missions dirigées par l’Exécutif ne sont pas si efficaces, parce que souvent, les Ambassadeurs, les membres de l’Exécutif, à la tête des missions d’observation, ont des obligations politiques que les parlementaires n’ont pas.Ce sera un combat de longue haleine, mais nous allons combattre davantage, parce qu’aujourd’hui, la crise que connait l’Afrique nous donne plus d’arguments. Parce que si, aujourd’hui ou hier, en janvier, en février, au mois de mars, le Parlement était un Parlement législatif, de lui-même, il se serait saisi d’une Session extraordinaire et allait porter la voix du continent, pour que le monde entier sache ce que pensent les Africains.Donc, à posteriori, la situation difficile nous donne raison pour que, d’une part, le Parlement soit législatif et que pour, d’autre part, tous les Africains travaillent et veillent à la ratification de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Bonne Gouvernance.L’Afrique a effectivement failli, que ce soit en Libye, en Tunisie, en Egypte ou en Coted’Ivoire. C’est vrai, j’avais dis que les chefs d’Etats et de gouvernements du continent, la CEDEAO, les Africains ont essayé d’apporter des solutions aux crises africaines, mais on a vu, au grand jour, malheureusement, que l’Afrique ne compte pas pour grand-chose dans le monde d’aujourd’hui. Et c’est pourquoi on doit encore répéter à l’Exécutif, aux chefs d’Etats et de gouvernements africains, que dans l’intérêt du continent, dans l’intérêt de l’Exécutif du continent, il faudra que le parlement ait une marge de manœuvre. Il faut que le Parlement ait un rôle législatif. Ce que les Chefs d’Etat ne peuvent pas dire, les parlementaires peuvent le dire.Vous avez apprécié le bon rapport avec le COREP. Ce n’est pas suffisant. Nous sommes tenus de faire davantage. Une deuxième rencontre doit être tenue, avant la fin de cette année; une retraite avec le COREP parce que, en amont et en aval, c’est le COREP qui tient les textes que nous cherchons, le Protocole, sa révision et également l’organigramme du Parlement.A propos de la recherche des financements, nous avons maintenant des partenaires qui financent certaines activités, même si la marge n’est pas suffisante. N’oubliez pas, quand même, que bien que nous ne soyons pas efficaces dans ces missions d’observation conjointes, nous avons des missions d’informations dans les pays en conflit ou en post-conflit.On a eu deux missions au Soudan. Nous allons avoir - c’est programmé pour les semaines avenir - quatre missions d’information en Egypte, en Tunisie, en Grande Jamahiriya et en Côted’Ivoire.Ces missions sont programmées et les financements obtenus. Cela compense, un tout petit peu, le fait qu’on ne peut pas avoir des rapports aux missions auxquelles nous participons.Maintenant, faut-il tendre la main aux partenaires au développement pour une recherche plus importante de financements? Oui.Pour beaucoup d’intervenants, que le partenaire finance les activités du PAP, est-il suffisant pour qu’on dise que cela va aliéner le continent, le Parlement?Les décisions du Parlement vont être entachées de la main qui est au dessus, parce que la main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit. C’est une interrogation légitime, mais je pense qu’on peut se permettre de demander des financements aux partenaires et continuer d’être crédibles, aussi bien dans l’utilisation de ces fonds que pour les objectifs également.Nous avons des objectifs très nobles.Nous voulons contribuer, conformément au Protocole, à la paix, à la sécurité sur ce continent, et pour cela, il faut être sur le terrain pour observer les élections. Il faut être dans les pays en conflit, pour écouter les différentes parties. Il faut des rapports préparés par des parlementaires pour la plénière, pour en débattre et tirer les conclusions. C’est un objectif noble et je pense qu’on pourra continuer à chercher des financements, comme on a, aujourd’hui, quatre missions qui peuvent aller.Comment maintenant avoir suffisamment des financements pour que, en sus des missions conjointes pour lesquelles nous sommes tous d’accord, le Parlement soit efficace?Comment trouver des moyens pour que, en sus des missions d’informations, le Parlement puisse envoyer également ses propres observateurs dans les pays qui vont avoir des élections?Ce n’est pas en contradiction avec la décision de la Conférence. Ce qu’on peut demander, s’ils ne changent pas de formule, c’est de nous autoriser - si le cas échéant, nous pouvons obtenir des financements des partenaires - d’envoyer des missions d’observation comme les missions d’informations qui vont maintenant sur le terrain. Nous avons, en Afrique, une administration beaucoup trop lourde; ce qui handicape la sortie des dossiers qui sont au niveau de la Commission de l’Union africaine.Je vous disais, hier, qu’aujourd’hui et demain, une mission de haut rang du Parlement panafricain, conduit par un membre du Bureau, trois parlementaires et le Secrétariat, travaillent avec les experts pour la révision du Protocole.Le processus de révision du Protocole, qui est enclenché depuis maintenant deux ans, arrive à son terme, et pour vous montrer comment ce processus est complexe, il y a d’abord les experts de la Commission de l’Union africaine et un consultant de l’Union africaine qui ont travaillé sur le nouveau Protocole. Nous, parallèlement, nous avons produit notre rapport sur le Protocole, adopté en plénière, et nous avons eu le concours de deux consultants qui nous ont aidé à produire ces rapports, à les présenter et à les faire adopter par la plénière. Après ce premier exercice, le rapport est allé à un comité interne au COREP pour l’examen des textes statutaires de l’Union et, après ce passage, il est revenu au COREP. Et le COREP, après deux examens de ce dossier du Protocole nouveau, a demandé aux experts pays de se prononcer sur la dernière mouture. C’est ce qui se passe présentement.Il était programmé les 17, 18, et 19, d’une part, la réunion des Présidents des Conseils Supérieurs et/ou Cours Suprêmes des pays, d’autres part, la réunion des Ministres de la Justice des pays membres de l’Union africaine.La réunion ministérielle a été renvoyée pour après le Sommet, malheureusement. Mais, après la réunion des experts qui va finir - j’espère bien -, après les Présidents des Cours suprêmes des pays, après la Conférence des ministres de la Justice, qui va se tenir, ce mois-ci, malheureusement, ce document va revenir au COREP et le COREP va faire une proposition au Conseil exécutif, qui est maintenant habilité à présenter à une Conférence des chefs d’Etats et de gouvernements.Ce sont des mécanismes qui sont là, avant que le Parlement n’y vienne apporter sa contribution.Le résultat, malheureusement, c’est la lourdeur administrative. C’est un va-et-vient entre les experts, le COREP et ainsi de suite.Nous avons pris bonne note de la Commission permanente de l’Egalité, du Genre et de la Jeunesse.Il faut aussi se dire que, parfois, la Commission de l’Union africaine nous donne très peu de possibilités ou une très faible marge de manœuvre.Par exemple, au prochain Sommet de Malabo, il est donné au PAP, la participation à hauteur de quatre (04) parlementaires. Ce sommet est important. Il faudra un membre du Bureau. Le thème, c’est la Jeunesse. La Commission qui traite les questions de jeunesse, notamment la Commission Genre est intéressée. Le budget aussi va être examiné, lors de la prochaine Conférence. Le Président de la Commission Finances est intéressé.Nous faisons un plaidoyer, depuis deux ans, pour que le Parlement ait des prérogatives législatives et, à chaque Sommet, on essaye de - surtout à la réunion du COREP - continuer le plaidoyer avec la Commission des Règlements, Disciplines et Privilèges. Donc, quand on prend de cette façon verticale, on se rend compte que la participation du Parlement est très limitée et on est obligé de faire soit des gymnastiques, soit des concessions, pour qu’il y ait, par alternance, les membres du Bureau ou, par alternance, les membres des Commissions. Nous prenons, quand même, bonne note de la contribution de la Présidente de la Commission.Les réunions régionales pour la ratification de la Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance pour l’Afrique de l’Ouest et pour l’Afrique du Nord vont bel et bien se tenir, cette année.Pour l’Afrique de l’Ouest, ce sera à Ouagadougou au Burkina-Faso, pour l’Afrique du Nord, se sera à Nouakchott, en Mauritanie. Nous travaillons avec les Présidents des Caucus régionaux pour arrêter des dates, avant la fin de cette Session, parce qu’en principe, le financement étant acquis, on est seulement sur un problème organisationnel. En ce qui concerne la qualité du rapport, c’est vrai; si le rapport est présenté à la plénière, c’est pour que la plénière apporte sa contribution pour l’améliorer et son examen critique par rapport au descriptif qui est peu analytique.Nous prenons bonne note mais, avec les contributions des uns et des autres, déjà, je pense qu’on a contribué à améliorer ce rapport.Les relations avec les parlements nationaux sont une de nos priorités.Nous avons eu des difficultés à inviter à temps les Présidents des Parlements nationaux et notre invité de marque a décliné, à la dernière minute, l’invitation. Mais, nous avons arrêté le principe qu’on reprenne les anciennes bonnes habitudes, qui consistaient à envoyer les invitations au plutôt. Maintenant qu’au mois de mars 2011, nous avons déjà arrêté le calendrier d’octobre 2011, on pourra, ce mois-ci déjà, inviter les Présidents des parlements: cinq; un par région des Parlements nationaux et également le Président en exercice de l’Union africaine et le Premier Ministre du Kenya, qui s’est excusé pour cette Session, mais qui est disponible à venir à la prochaine Session. En envoyant au plus tôt les invitations, avec également le concours des Présidents des Caucus pour le choix, chaque année, de la rotation entre les différent Présidents des Parlements nationaux. Ainsi, on va s’assurer qu’on aura nos partenaires privilégiés qui sont les Parlements nationaux qui financent la présence des parlementaires à la Session et nos partenaires régionaux.L’idée d’envoyer une équipe pour visiter les régions ou cibler un chef d’Etat par région, c’est une bonne initiative, couplée d’un groupe de parlementaires en diplomatie.On va voir les possibilités d’envoyer le Président, accompagné de quelques membres du parlement, visiter un pays par région pour que le chef d’Etat ciblé puisse apporter sa contribution, pour que le Parlement ait son autonomie, d’une part, et que le parlement voit son nouveau Protocole aboutir, d’autre part.La situation de crises que le continent connaît, c’est la priorité des priorités.C’est de manière exceptionnelle qu’on a changé l’ensemble du programme, pour que, le mardi 10 déjà, on fasse un premier débat en anticipant sur le débat qui va suivre.Quand l’Ambassadeur LAMAMRA viendra nous présenter son rapport « Paix et Sécurité » et, ensuite, le Vice président de la Commission de l’Union africaine qui, lui, va prendre les aspects administratifs et financiers de notre organisation, mais en tant que Vice-président, il ne va pas échapper aux questions des parlementaires et il va nous présenter également la situation du continent. Suite à ces débats, naturellement, on doit avoir des résolutions qui vont avoir une portée et on se fera le devoir de faire le maximum de diffusion de ces résolutions, même si on a noté la faible participation des médias, à l’ouverture de notre Session.Honorables membres,Je voudrais vous remercier pour la plupart de vos contributions qui vont dans le sens de l’amélioration de la qualité du rapport.Pour l’essentiel du débat sur la situation en Afrique, il est devant nous et sur ce, honorable Président de séance, j’ai essayé d’apporter, de manière ramassée, quelques éléments pour apprécier les contributions et pour éclairer, dans la mesure du possible.Je vous remercie.
THE PRESIDENT:Mr. President, thank you very much for the clarification that you have presented to the Hon. Members on the issues that were raised. I think that was thorough and exhaustive and we thank you once again. In the same breath, I would like to take this opportunity and thank the Hon. Members for the very rich contributions they have made. I am sure this will help the Bureau to act on different issues that you have raised, where possible, of course, bearing in mind that not all our wishes can be granted. Some of them can be done and achieved, but others cannot be done.I trust that the Bureau will always come back to you and inform you on what they have been able to achieve and what they have not been able to achieve. They will also give you reasons why this is so. Therefore, having heard the response of the President, may I now take this opportunity to put the Question.Question put and agreed to.(The Activity Report of the PAP was adopted.)

2.0 – ANNONCES

THE CLERK:Madam Vice-President, Hon. Members, we have the following announcements to make:1.a meeting of the chairpersons of regional caucuses will take place at 12.30 p.m.;2.a meeting of the Committee on Administration and Financial Valuation will also take place at 12.30 p.m.;3.a meeting of the Committee on Rules, Privileges and Discipline will meet with the Bureau in the Presidential Boardroom at 12.30 p.m.; and4.The World Bank Training to which three Committees have been invited will take place at 2.00 p.m. in Committee Room 3.I thank you.
THE PRESIDENT:Could you repeat the announcements, Mr. Clerk? It looks like it is not clear. Please, go ahead.
THE CLERK:Madam Vice-President, I have been reliably informed by my colleagues seated next to me that the three Committees have received a notice.
AN HON. MEMBER:Madam Vice-President, is it a secret?
THE PRESIDENT:Okay, how many people would like to speak on this issue?Hon. Boudina, you may take the Floor. Let us listen to each other.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIE]:Merci, Madame la Présidente.Juste une question: c’est une réunion de formation qui est importante; pourquoi avoir limité cette réunion à deux ou trois Commissions? Et, ceux qui sont intéressés et qui veulent assister à cette réunion; est-ce qu’ils sont exclus?
THE PRESIDENT:We may ask the Clerk to answer that question, but I believe it could also be a logistical concern. Could the Clerk, please, respond to that?
THE CLERK:Thank you Hon. President, firstly, let me indicate that these Committees are:-a.The Finance Committee;b.CAFE; andc.AgricultureThe rationale behind the limited number of Committees for this important training is that the World Bank and PAP organised it for thirty (30) people and for the Committees mentioned above. That is all I can say.
THE PRESIDENT:I think I conclude that the funding by the World Bank has restricted the number of participants to thirty, in which case, we cannot have everyone attend. The other point is that this training looked at the relevance of the training to the particular Committees. The Committees were, therefore, chosen because of the relevance of the topic to their Committees.Honourable Boudina, I think, for now, please, take it as it is. Quite often, we do not involve all the Committees at the same time. If we had the funding, we would invite everyone to every activity that we undertake. Even you, yourself, has attended different meetings, to which not everybody has been invited. This must be taken as a given, honestly. That is the way of administering the different activities.
HON. KANE BOCAR SADIKH [SENEGAL]Merci, Madame la Présidente.Madame la Présidente,Je suis désolé de ne pas être d’accord avec la conclusion que vous avez tirée sur cette affaire.Nous avons des Commissions permanentes, dans lesquelles nous n’avons pas toujours les spécialistes des disciplines qui y sont traitées. Nous avons tenu compte des régions, des équilibres,...Qu’est-ce que cela veut dire? Cela veut dire qu’il peut arriver que des questions transversales soient traitées au sein de ce Parlement. Auquel cas, je pense que le premier reflexe consisterait à demander aux gens de s’inscrire ou bien de trouver un autre modus operandi, pour faire le choix. Puisque le constat que nous avons fait, c’est que, ce sont toujours les mêmes Commissions qui reviennent, quand il s’agit de traiter de certaines questions transversales.Donc, Madame la Présidente, je pense qu’il va falloir, à l’avenir, trouver d’autres moyens pour intéresser tous les membres du Parlement, quand il s’agit de traiter des questions transversales, comme celles-là.Je vous remercie.
THE PRESIDENT:Ok, I think the point is well taken and the Bureau is listening and the Administration...
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIE]:J’ai encore un point de protestation, Madame la Présidente.Un point de protestation, cette fois-ci!
THE PRESIDENT:Can I also say what I was going to say and finish so that you can also listen to me, because I have given you the Floor. Now, I have the Floor, Hon. Boudina. I was going to say that there is no Committee there are no people from all the regions. I think that is the assumption that, in every permanent Committee of our Parliament, there are Members from all the regions. Therefore, I do not know how the question of regions arises. I may not be adequately informed. Hon Boudina, would you really like to take the Floor again? The numbers have already been fixed. The World Bank is sponsoring the activity and although we may talk about it for a long time, it will not change the status quo. We can only note, as I have said, for the future but, at the moment, this workshop cannot take in new Members.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIE]:Madame la Présidente,Je tiens à ce que le Bureau enregistre ma protestation!Il ne faut pas se cacher derrière la Banque mondiale. La liste des participants a été arrêtée par le Secrétariat.Je ne suis pas d’accord avec ces méthodes!Il fallait nous informer, en réunion de coordination des Bureaux de Commissions et des Présidents de Caucus avec le Bureau du Parlement, de l’arrêt de cette liste.Je demande à ce que ma protestation soit enregistrée dans le procès-verbal de cette plénière!Je vous remercie.
HON. MEMBER [...]:Thank you, Madam President.My point is slightly different. Hon. Boudina was making a point and he spoke loudly into the microphone to the extent that you could not hear the interpretation. I have not even heard what he said. I am saying this in this House so that Members may be cautious in their use of the microphone for now and in future.I thank you.
THE PRESIDENT:I will give an opportunity to Kenya and Rwanda and that will be all.
HON. BAHARI ALI [KENYA]:Madam Vice-President, my point is slightly different. Hon. Boudina was making a point, but he speaks so loudly into the microphone to the extent that you cannot hear the interpretation. So, I have not even heard what he has said. Doing so may affect what I am hearing in this House now and in future.
THE PRESIDENT:I have information from the Assistant Clerk (Madam Wawa) who is in charge of this activity. She has informed me that the Committees were consulted in March and they, themselves, designated ten members to each Committee. I think Hon. Members have been consulted adequately.Lastly, let us hear from Rwanda.
UN HONORABLE MEMBRE [...]:Je vous remercie, Madame la Vice-présidente.C’est juste pour confirmer ce que vous venez de dire: lors d’une réunion, au mois de mars, il nous a été demandé (je suis Président de la Commission Agriculture) de désigner dix (10) membres, pour participer à ce séminaire de formation.Donc, ce n’est pas un mensonge. Je pense aussi qu’il faut savoir être correct.C’était pour témoigner.Je vous remercie.
THE PRESIDENT:Thank you very much for that clarification.
AN HON. MEMBER:On a point of procedure.
THE VICE-PRESIDENT:No. Let us be orderly now. I just would like all the Hon. Members to know the theme of this training so that you can understand why certain Committees were selected. The Committees are Finance, Agriculture and CAFE, which is the audit committee that we put in place ourselves.Hon. Members, being the last time for me to chair a session, I would like to end the session in peace with everyone. Let us agree on what we can agree on very easily. I thank you, Hon. Members, for the privilege the House accorded to me.

3.0 SUSPENSION DE SÉANCE

THE VICE-PRESIDENT:The House now stands adjourned until Monday, 16 May, 2011 at 9 am.La séance est suspendue à 11H25 jusqu’au lundi, 16 mai 2011.

Monday, 16 May, 2011

La séance est ouverte à neuf heures sept minutes.Prière et méditation
PRESIDENT:Merci.Honorables membres,Conformément aux dispositions de l’article 38.1 alinéa g, j’invite Son Excellence l’Ambassadeur Ramtane LAMAMRA, Commissaire chargé des questions de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, à entrer dans la Chambre.J’invite, à présent, le Secrétaire général à donner lecture du premier point inscrit à l’ordre du jour.

REFERENCE: 1605-090956E

THE CLERK:Thank you, Hon. President.Hon. President and Hon. Members, it is now time for presentation and debate on Peace and Security in Africa.
LE PRESIDENT:J’invite, à présent, l’Ambassadeur Ramtane LAMAMRA, Commissaire chargé des questions de Paix et de Sécurité, à faire sa présentation, tout en lui souhaitant la bienvenue au siège du Parlement panafricain.

1.0 – PRÉSENTATION ET DÉBAT SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE

H.E. AMBASSADOR RAMTANE LAMAMRA [AU COMMISSIONER FOR PEACE & SECURITY]:Hon. Dr. Moussa Idriss Ndele, President of the Pan-African Parliament, Hon. Members of the Pan-African Parliament, your Excellencies, Hon. Guests and Ladies and Gentlemen,On behalf of the African Union Commission and its Chairperson, Dr. Jean Ping, I am pleased to present to this august Assembly the report on the important matter of the status of democracy, peace and security in Africa. This session is being held at an opportune moment, as it is taking place against the background of encouraging developments in Côte d’Ivoire, Sudan and also the uprisings in North Africa, which have farreaching implications for the continent as a whole. These uprisings offer important lessons that we must seriously reflect upon and for which we need to devise appropriate responses.It must be stressed that the African Union’s vision is to build an integrated, prosperous and conflictfree Africa, which is a noble goal in itself. It is an achievable goal, as the continent is equipped with the requisite human and natural resources. In addition, there is sufficient political will for the drive required to realise that objective.The achievement of that noble goal, through the realisation of Africa’s vast potential is, nevertheless, severely hampered by the persistence of crises and conflicts on the continent. Instead of enjoying the fruits of higher levels of socio-economic development, too many African peoples continue to live in conditions of violence, poverty, misery and underdevelopment. These same conditions are largely responsible for the continuation of conflicts on our continent.The African Union has adopted a number of instruments on human rights, governance, democracy, disarmament, terrorism and good neighbourliness, which represent a consolidated framework of norms and principles, whose observance would considerably reduce the risk of conflict and violence on the continent. From the beginning, the AU has sought to create an environment that enables democracy and good governance to grow throughout the continent.Putting in place relevant instruments has enabled different societies to construct some of the greatest democratic frameworks in the world. In 2007, the African Union Heads of State and Government adopted an African Charter on Democracy, Governance and Elections. This Charter is the touchstone of the African Union’s endeavours in building an Africa defined by the existence of democratic values, norms and practices at every level of society. The Charter commits Member States to uphold the values of good governance and democracy, and stresses the critical role in the development of the continent. Democratisation and democratic consolidation are major components of Africa’s shared values. From a meta-level perspective of Africa’s progress, shared values will catalyse the progress of Africa’s integration. We hold good governance and democratic values as continental norms which are necessary for the continent’s progress, and we are working towards a common goal of a continent characterised by peace and security. A peaceful, stable and united Africa is a strong and prosperous Africa, with over one billion human beings freed from fear and from want.The upholding of these instruments will contribute towards creating conditions conducive for socio-economic development that the African people have been, and are yelling for. Unfortunately, the slow implementation of the provisions in the relevant African Union instruments, particularly those relating to the promotion of democracy, good governance, free and fair elections, human rights and justice, remain a major cause of concern.It is time we redoubled our efforts, and recognised that progress is never achieved through stagnation. Democratisation is not a single socio­political occurrence, nor does it bloom overnight. It is a process that requires patience, persistence and unwavering commitment to its ideals and practices. Furthermore, it cannot be achieved through the actions and decisions of a minority; it must be embraced and implemented by an entire society in order to take root.Indeed, we have made significant gains in the area of democratisation and democratic consolidation in Africa, and must applaud ourselves for the progress made. We have come a long way, yet the journey continues. Once again, critical events place our great continent at a crossroads. We have experienced popular political and social uprisings in some parts of the continent, most recently, in North Africa, impelled by dissatisfaction with existing levels of democracy, standards of living and high unemployment levels.We have been confronted by pivotal challenges that have exposed the consequences of placing democracy on the back burner of social and political progress. We have also seen what happens when governments are not responsive enough to the basic needs and aspirations of the people.Recent and current events in parts of North Africa have shown that there is a limit to how long a population is willing to wait for political and socio-economic progress. The turmoil in North Africa imparted to the entire continent the need for governments to be responsive to the needs of their people, and the critical role of building trust. Trust between those who govern and those who are governed generates partnerships and inspires confidence. Such confidence and partnerships, however, cannot be developed overnight.We are in a year characterised by an unprecedented number of elections in Africa, twenty-seven in total. What is worrying is that, instead of elections serving as the necessary and appropriate instruments for peaceful political transition, which is precisely what elections are meant to be, in some countries they have sparked deep crises and conflicts that have left their societies deeply fractured. One key lesson learned is that elections are not the panaceas for deficient democratic institutions and practices.To quote the 2011 World Development Report, recently released by the World Bank, it reads:"Democratisation does not start or end with elections."Indeed, these and other national, regional and continental challenges are harsh reminders that the path towards democratisation and democratic consolidation is strenuous. Any endeavour worth pursuing, however, is never without its challenges. The desire for good governance and democracy knows no boundaries and transcends superficial differences. The finality of Africa’s global marginalisation begins with the ending of the marginalisation of many from the political processes in their respective countries.We, as a continent, must take the lead to democratise within our own contexts and domesticate the process. For it to be sustainable, democracy must come from within and cannot be imposed from the outside, nor superficially embraced. However, we must go past erecting symbols of democracy and establish cultures of democracy. For democracy to flourish throughout Africa, leaders must commit themselves to its ideals, the building of democratic institutions, and the consolidation of democratic practices.Democracy is one of the most crucial elements of the human experience. Throughout history, it has defined the freedom sought by countless individuals and movements, led to the greatest human inventions, and increased the economic viability of many states. Its absence has been the catalyst for change, and its existence the essence of progress. It is a fact that an environment defined by democracy and good governance produces an environment conducive to socio­economic development and many other dividends.A democratic environment better anticipates future needs and mobilises societies to meet them. Democracy invites new ideas and, indeed, provides a space for innovation that propels a country forward. The transformative power of citizens working in synergy with their governments to bring positive change and progress to a society they are invested in, is how the continent will progress. It is not just about empowering citizens with the necessary tools of democracy; but also about obliging every governmental official to respect democratic values. When the two converge, the possibilities for a country's success become immeasurable.Words of democratic promise no longer send our continent’s people a strong message. They cannot survive on words. They cannot thrive on words. They cannot progress on words. Africa and her people require action, and one act of democratic movement sends a stronger message than a thousand words of democratic commitment. Democratisation and democratic consolidation require political will, and all leaders present, here, today possess the necessary power to push forward the building and strengthening of democratic institutions and values.Democratisation is a promise to all Africans that their governments will strive to create environments conducive to the expression of each individual’s dream of economic, political and social security. Africa cannot reach its potential on the backs of broken promises; Africa cannot thrive on the foundations of broken dreams.Honourable President, Honourable Members, democracy, peace and security are inextricably linked. Accordingly, for democracy to thrive in Africa there is a need to create a safe and secure environment. It is on this basis that the African Union has embarked on various initiatives to enhance peace, security and stability on the continent.Indeed, we should salute the gains being made in the operationalisation of the African Peace and Security Architecture (APSA), which provides the continent with a guiding framework for preventing, managing and resolving conflicts, as well as for pursuing post-conflict reconstruction and development. However, additional efforts are urgently needed to ensure the development of African Peace and Security Architecture to its full capacity, especially with regard to the African Standby Force (ASF) and the Continental Early Although Côte d’Ivoire is now on the path towards peace and normalcy, there are still many challenges that lie ahead in the country’s quest for peace, security, stability and development. To ensure that the country puts an end to the vicious cycle of conflict from which it is emerging, these challenges must be addressed with urgency.Among the key challenges are the following:a.the formation of a Government of National Unity and Reconciliation;b.the implementation of the outstanding issues within the framework of the Ouagadougou Political Agreement and its Supplementary Agreements;c.the design, implementation and monitoring of post-conflict recovery programmes, such as:i.Disarmament, Demobilisation, and Reintegration (DDR); andii.Security Sector Reform (SSR);d.arresting the proliferation of small arms and light weapons;e.the management of the humanitarian situation, in order to reduce the suffering of refugees and internally displaced persons (IDPs);f.the investigation of human rights violations.Hon. President, Hon. Members, Ladies and Gentlemen, one cannot overemphasise the fact that the epicentre of African conflicts has recently shifted to North Africa, with serious consequences for the region and for Africa as a whole. Anti-government protests first erupted in Tunisia in December, 2010, culminating in the departure of President Ben Ali in January, 2011, among other important effects. Subsequently, similar protests erupted in Egypt, also leading to the departure of President Hosni Mubarak in February, 2011. Both countries are now undergoing transitions, with initiatives aimed at fulfilling the aspirations of their peoples, against the backdrop of difficult circumstances and rigid constraints.Warning System (CEWS). Both components, within the overall framework of APSA, are meant to play a major role in the AU peace efforts. The need for African funding for this process cannot be overemphasised.Furthermore, achievements have been made in such countries as Burundi, the Comoros, the Democratic Republic of Congo (DRC), Liberia, Niger, Republic of Guinea and Sudan as far as the implementation of the Comprehensive Peace Agreement (CPA) is concerned. But these achievements remain incomplete as long as there are crises and conflicts that challenge the fabric of peace, security and stability elsewhere in Africa. Certainly, Côte d’Ivoire is now on the path towards peace and normalcy. After several months of a post-electoral crisis due to the refusal of the outgoing President, Laurent Gbagbo, to accept defeat at the second round of the presidential election held on 28 November, 2010, Côte d’Ivoire is now gradually returning back to a normal situation, with President Alassane Ouattara having assumed State power and the restoration of legality throughout the Ivorian territory. The African Union, in co-ordination with the Economic Community of West African Countries (ECOWAS), the United Nations (UN), and other international actors played an active role in the resolution of the Ivorian crisis.Throughout the post-election crisis, the African Union Peace and Security Council, through the High Level Panel of Heads of State and governments for the Resolution of the Crisis in Côte d’Ivoire, which was established by the PSC on 28 January 2011, deployed vigorous efforts to assist the Ivorian people to peacefully overcome the crisis. Unfortunately the then outgoing President, Mr. Laurent Gbagbo, did not co­operate. Hence, the not so unavoidable result to military action that brought about the current political dispensation in the country.Contrastingly, what began as a peaceful protest in eastern Libya in mid-February, 2011, quickly spread to the rest of the country, and evolved into an armed confrontation between the Government forces and armed protestors. Since then, fighting has been continuing in different parts of the country, especially in the cities along the coast. The fighting in Libya has far-reaching consequences, especially given the important role that the country has been playing in the implementation of the African agenda.The imposition of a no-fly zone over Libya and aerial bombardment by the coalition forces, and now by NATO, have not brought a solution to the crisis. In fact, the military situation on the ground seems to be sliding into a stalemate.From the beginning of the crisis, the AU has remained seized with the Libyan issue, with important initiatives underway. I wish to recall that the Peace and Security Council met on the 23rd February, 2011, to consider the situation in Libya. On the 10th March, 2011, it expressed its conviction that the situation in Libya called for an urgent African collective action for:(i)the immediate cessation of all hostilities;(ii)the co-operation of the competent Libyan authorities to facilitate the timely delivery of humanitarian assistance to the needy populations;(iii)the protection of foreign nationals, including the African migrants living in Libya; and(iv)the adoption and implementation of the political reforms which are necessary for the elimination of the causes of the current crisis and shall As for Somalia, it remains a challenge to the African Union, Inter-govenmental Authority on Development (IGAD) and to the rest of the international community. The African Union, through the African Union Mission for Somalia (AMISOM), be necessary to respond to the legitimate aspirations of the Libyan people.The Peace and Security Council further decided, at the level of Heads of State and Government on 10 March, 2011, among other things, to establish an African Union High-Level Ad Hoc Committee on Libya, comprising five Heads of State and Government, as well as the Chairperson of the Commission, with the mandate to:(i)engage with all parties in Libya and continuously assess the evolution of the situation on the ground;(ii)facilitate an inclusive dialogue among the Libyan parties on the appropriate reforms; and(iii)engage the African Union’s partners, in particular the League of Arab States (LAS), the Organisation of the Islamic Conference (OIC), the European Union (EU) and the United Nations (UN), to facilitate co-ordination of efforts and seek their support for the early resolution of the crisis.I would like to point out that the pursuit of other agendas in Libya, by non-African actors, has had an impact on the implementation of the African Union Roadmap. Attempts have even been made to marginalise an African solution to the crisis, specifically to derail the timely implementation of the AU Roadmap in a way that is fully consistent with and complementary to UN Security Council Resolutions 1970 and 1973.In pursuit of its mandate, the African Union Ad Hoc Committee held meetings in Nouakchott on 19th March, 2011 and in Addis Ababa on 25th March, 2011, and again in Nouakchott on 9th April 2011. Furthermore, the Committee undertook a mission to Libya, to discuss the AU Roadmap. In this regard, it first held consultations with the Libyan authorities in Tripoli, on the 10th April 2011. Thereafter, the Committee travelled to Benghazi, where it held consultations with the Transitional National Council (TNC), on the 11th April, 2011.has made a significant contribution towards the peace and reconciliation process in Somalia. AMISOM has contributed to the stabilisation of Mogadishu, and also of some parts of central Somalia, among other gains.However, wrangling among the Transitional Federal Institutions (TFIs) remains a major impediment, more so as the country approaches the end of the transitional period in August, 2011. Note should also be taken of the problems of illegal fishing, dumping of toxic wastes and piracy off the coast of Somalia.I wish to recall that, when the African Union deployed its mission to Somalia in 2007, it was its hope that the United Nations would take over, given its responsibility under the United Nations Charter. The African Union has made and reiterated its request to the United Nations in this regard. In the same vein, the African Union has requested the UN Security Council to impose a no-fly zone and sea blockade on Somalia, to stop the illegal in-flow of weapons, most of which are falling into the hands of insurgent and extremist elements. Unfortunately, the United Nations Security Council has not yet taken concrete steps to meet the AU requests.In the Sudan, there have been positive strides in achieving peace and stability, particularly in view of the successful conduct of the Referendum in South Sudan, last January, in the implementation of the Comprehensive Peace Agreement. However, less than two months to the independence of South Sudan, there are important CPA outstanding issues that need to be addressed by the Sudanese Parties, especially:i.the North-South Border demarcation;ii.the Referendum of the Abyei Region; andiii.the Popular consultations in the Blue Nile and Southern Kordofan States.Moreover, there are other Post-Referendum Arrangements (PRA) that are yet to be finalised, particularly those relating to citizenship, security, economic and natural resources, international treaties and legal issues. The African Union High Level Implementation Panel on Sudan (AUHIP) under the reliable chairmanship of former President Thabo Mbeki is facilitating discussions on these outstanding issues, as well as on Post­Referendum Arrangement matters. It is most unlikely that discussions on all those issues will have been completed by the 9th July, 2011, when the two Sudan states emerge. It is a good gesture that the Parties have agreed to continue discussions after the independence of South Sudan.It should be recalled that both the African Union Peace and Security Council (PSC) and the Sudan Consultative Forum endorsed the need for a threetrack strategy on Darfur, namely, the Doha peace talks, the Darfur Political Process (DPP) and the early recovery and development track. In this regard, the African Union Hybrid Operation in Darfur (UNAMID), together with the AU High Level Implementation Panel, have been preparing for the launch of the Darfur Political Process. A Darfur Political Process Secretariat, consisting of UNAMID and AU High Level Implementation Panel staff, has been established in El Fasher and has been working on an implementation plan and budget.The Government of Sudan has committed itself to securing an enabling environment that would allow all Darfurians to participate in the Darfur Political Process without fear. Efforts should be exerted to implement the decision of the Peace and Security Council to ensure that the Darfur Political Process is conducted and concluded on time in order to speedily address the Darfur conflict in a much more inclusive manner.Regarding the problem of unconstitutional changes of governments, it is worth noting that the Republics of Guinea and Niger have since returned to constitutional order. Let me remind you that Côte d’Ivoire has also returned to constitutional order. Inversely, Madagascar remains an outstanding case. The Southern African Development Community (SADC) and the African Union continue to deploy co­ordinated efforts to help resolve the crisis in Madagascar. Equally, outstanding cases are the Ethio-Eritrean dispute and the completion of the decolonisation of the Western Sahara.At this juncture, I wish to stress that the AU continues to work closely with its partners in addressing the myriad challenges facing the continent. It was in this context that on 11th May, 2011, in Addis Ababa, the African Union Peace and Security Council held its 4th Annual Joint Consultative Meeting with the European Union Political and Security Committee (EU PSC) to exchange views on African crisis and conflict situations, with particular attention on the situations unfolding in North Africa, as well as in Cote d’Ivoire, Somalia and Sudan.In the same spirit of strengthening partnerships and resolving crises and conflicts, the African Union Peace and Security Council will hold its 5th Annual Joint Consultative Meeting with the United Nations Security Council on 21st May, 2011 in Addis Ababa. In pursuing these partnerships, the African Union remains vigilant on the principle of ownership of peace efforts in Africa. The African Union constantly seeks to assert its leadership role in this respect.Mr. President, Honourable Members, Ladies and Gentlemen, that crises and conflicts persist on our continent is self-evident. Undoubtedly, this is a tragedy that we cannot pass on to subsequent generations. Accordingly, it is imperative that we make renewed efforts to address the root causes of conflict in a holistic manner. In doing so, we must scrupulously implement the existing instruments, particularly those relating to democracy, elections, governance, the rule of law, human rights and justice.At the same time, we must keep in mind that poverty, misery and underdevelopment, which affect most of our countries, lay at the taproot of the persistence of conflicts on the continent. Hence, the need to speed up and strengthen our socio-economic policies in order for them to produce outcomes that are responsive to the needs of the people.In addition, Africa’s population continues to grow fast and beyond the one billion reached in 2010, with the attendant pressure on limited resources and services, as well as cumulative demands for employment, more income and better living conditions. Thus, it is vital that African countries redouble their efforts in addressing the major socio-economic issues at hand, in order to avoid the risk of social unrest and uprisings.I cannot conclude my remarks without reiterating some key points for emphasis:a.firstly, regarding the deployment of AU peace efforts, wherever circumstances demand it on the continent, there is an imperative to inject more African funding. Africa needs to be assertive and to make its solutions work on the ground. This is one practical way of ensuring the effectiveness of African solutions to African problems. Recently, we have witnessed partners fatigue manifestations and even attempts by some to marginalise African efforts to resolve African conflicts, using their financial assistance leverage;b.secondly, regarding democratisation and the building of good governance, we need to spare no efforts at all, as failure to uphold democracy and good governance brings big dangers to our continent. The continent is witnessing an increase in election-related and governance-linked crises. This trend must be arrested before it reaches unmanageable proportions. The deepening of democracy and improving political and economic governance could significantly contribute to our efforts to prevent conflicts on the continent. In this regard, the Pan­African Parliament has a critical role to play; andc.thirdly and last, but not least, it is urgent that we invest in employment-generating economic policies that would provide jobs and better incomes for the population, especially the youth, and contribute to elevating standards of living across the continent. Indeed, this is one way of preventing future uprisings, like those we are witnessing in North Africa. Again, in this regard, the Pan-African Parliament has an important role to play.Notably, at the end of the day, it is a fact that African peoples are striving for bread and butter, and for other basic needs. They also desire freedom and its opportunities, as well as justice and its protections. Among other courses of action, it is through the fruition of these principles that the African continent can achieve peace, security, stability and sustainable development. This is one of the strongest messages from the North African uprisings.It is my hope that this session of the Pan-African Parliament will go a long way in placing our continent on a track of renewed momentum and more vigorous initiatives aimed at democratisation and democratic consolidation, preventing, managing and resolving crises and conflicts. That would also add an additional push to the ongoing post-conflict reconstruction and development efforts in various parts of the African continent.It is my humble appeal that the Pan-African Parliament deploys the necessary efforts towards accelerating the signing, ratification and domestication by Member States that have not yet done so, of AU instruments relating to democracy, good governance, human and people’s rights, and peace and security on the continent.To succeed, Africa and its leadership cannot continue to be haunted by the ghosts of past failures or intimidated by the complexities of present challenges, and fearful of the future's unknowns. It is time we grabbed our own destiny. The African story is one that Africans must write, for we hold our future in our hands. The stakes are high. Not only do our nations rely on us, but also our future depends on us.I thank you for your kind attention.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup, Son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur LAMAMBRA, Commissaire chargé des questions de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, pour cet important rapport, présenté à la plénière du Parlement panafricain.Les débats sont actuellement ouverts sur la paix et la sécurité.J’ai, devant moi, une liste d’orateurs. On va accorder trois minutes (03) à chaque orateur - je dis bien trois (03) minutes.Le premier de ma liste est l’honorable DUMBUYA SHEKU.
HON. DUMBUYA SHEKU B. [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr. President. I would like to commend the presenter for what has been quite an illuminating presentation. Mr. President, there are many conflicts in Africa, but one thing that I am disappointed about is that we do not seem to be speaking with one voice. Africa does not seem to be speaking with one voice. There appears to be a lot of contradictions in Africa and Cote d’Ivoire crisis, we have been saying that we depend on elections. There were elections held and there was the declaration of who the winner was. Why did the incumbent refuse to accept the decision? But the complication arose, in my view, from the fact that they had two bodies to determine who the winner of an election should be; where you have the National Electoral Commission, particularly in the French-speaking countries in Africa as it is the case, they also have these constitutional courts. That is a complication. If there is a National Electoral Commission, let this be depended on for final results. But it would appear that after the National Electoral Commission has given the results, then the constitutional court also has to affirm whether that is correct or not. The constitutional court has no business in the conduct of an election. The body that conducts election is the National Electoral Commission and it should depend on that. This is the complication and we have to take heed of that, Mr. President.Mr. President, on the situation in Libya, what had Gaddafi done? Now, if you look at the statistics for the Millennium Development Goals (MDGs), Gaddafi has been achieving much of this. The people have what they wanted, then what else do you need? If you have your bread and butter, what freedom are you seeking for? To me, if you have your bread and butter that is enough freedom. That is enough human rights; enough justice and what else are you asking for? In the case of Africa we try to offer solution to Libya. What is the West doing in Libya?What is the North Atlantic Treaty Organisation (NATO) doing in Libya? Why put this no-fly zone on Libya? If Africa should be depended on to give away solution if we are addressing any problem, let these people keep out of our problem. We also have the capacity to solve our own problems. What has Gaddafi done? We know that Gaddafi has been contributing so much to Africa, particularly for the economy of Africa. Why default Gaddafi? I cannot seem to understand.Mr. President, on the situation in Morocco, it is our will...
HON. ARNOLD RANONGOUJE TJIHUIKO [NAMIBIA]:Mr. President, thank you for giving me the opportunity to deliver my maiden speech after a year of having listened to debates in this honourable House. It is, indeed, one good thing to talk about democracy and good governance in Africa. In order for democracy to flourish, we must accept the fact that national resources should be equitably distributed in the nation. Without that, you cannot expect hungry people to appreciate democracy and good governance. For them, democracy does not mean anything as long as they are not part of the benefits that democracy is providing. As long as the national resources of the nation are in the hands of a few, be it the white minority or the black elites, the masses out there will not appreciate what we are doing in this august House.Mr. President, it is, indeed, very important for us, as elected leaders, to lead by example. We must go beyond the small issues in the Pan-African Parliament (PAP), for instance, of grouping ourselves into regions, language groups and even tribal ones, while expecting the masses out there to appreciate what we are doing. The problems that we are talking about, and what the Hon. Member was referring to, in Africa are a result of wrong policies.A good example is what we, the leaders, are doing and because our people are seeing what we are doing, what we do filters down to them. Leaders must lead by example. If we want to see a serious situation and action to be taken into the area that is unfortunately today facing unrest, this august House needs to be seen to be speaking in one language. We must be seen to be standing together. We must be seen to be representing the interest of Africa for Africans and not individual countries and regions.As long as we are doing that, we are sending the wrong message and cannot be taken seriously that what we are saying here is really what we want to see in Africa. We, ourselves, have also become a contributing factor to these problems. For example, if I see myself as a southerner or a Namibian, what do you expect a northerner to expect from me when it comes to issues as critical as the situation that we have seen in North Africa? Mr. President, as a new boy in the game, I do not want to be long on the Floor. Let me conclude by saying that the situation that we are seeing in Africa today...The hon. Member’s time expired.
HON. COULIBALY KADIDIATOU SAMAKE [MALI]:Merci, Monsieur le Président.Je m’empresse de dire que je partage entièrement l’analyse faite par le représentant de l’Union africaine sur la démocratie et ses corollaires, en Afrique.Cependant, je voudrais commencer par lire un article de Madame Adama BA KONARE, historienne du Mali, à propos de la crise libyenne: « Ceux qui n’ont pas la liberté d’expression se battent pour l’obtenir, ceux qui l’ont, n’en usent pas ».Il me semble que c’est cela le paradoxe de l’Afrique. Alors qu’ils clament, urbi et orbi, l’unité de leur continent, qu’ils ont créé une organisation (l’Union africaine), pour affirmer leur volonté d’union et pour mieux faire entendre leurs voix compter davantage et s’imposer, les Africains, mystérieusement et incompréhensiblement, en ces temps graves, où quelque part se joue le sort de leur continent, restent silencieux.En effet, Monsieur le Commissaire de l’UA, ce qui se passe en Lybie nous interpelle. On nous assène solennellement que le seul objectif est de venir en aide à un peuple en danger de mort.« Au nom de la conscience universelle, qui ne peut tolérer de tels crimes, on ne fait que protéger la population civile de la folie meurtrière d’un régime qui, en assassinant son peuple, a perdu toute légitimité ». C’est de Sarkozy (Président de la France).Pendant ce temps, le mouroir palestinien est là, il ne suscite nulle compassion, de la part de notre fameuse Communauté internationale, et ne heurte nullement la conscience universelle.Un journaliste français disait: « Je ne comprends pas! En Lybie, des rebelles armés s’appellent des civils, et il faut les protéger. En Palestine, des gamins ramassent des pierres et on les assimile à des terroristes. Je ne comprends pas la différence de traitement! »Monsieur le représentant de l’Union africaine, Quelle est la différence entre le peuple libyen et les peuples de la Syrie, du Yémen, de la Palestine ou du Bahreïn, où le gouvernement est soutenu par mille (1000) soldats, envoyés par l’Arabie saoudite, alliée des Etats-Unis?Quelle différence de traitement!Il faut qu’on explique la politique de deux poids, deux mesures, non seulement, dans les pays cités, mais dans la situation des immigrés et bien d’autres situations dans le monde.Ne laissons pas le monopole de l’expression à nos chefs d’Etats. Prononçonsnous, en tant que représentants des peuples africains.Quant à l’Union africaine, jamais, cette organisation n’a subi autant de perte d’estime, au sein des opinions africaines.Absente, durant les évènements historiques en Tunisie et en Egypte, malgré les informations que nous avons reçues (...)(Temps de parole épuisé)
HON. FARHAT LUTFI MOHAMED [LIBYA]أشكرك سيدي الرئيس على منحي الفرصة للتحدث، ال أريد أن أخوض في تفاصيل ما جرى وما يجري اآلن في الجماهيرية ، وما يحاك ضدها من مؤامرات تستهدف ثروتها وتقسيم أرضها والحد من مواقفها .نحن مستعدون لتقديم الوثائق التي تعطي فكرةً واضحة عن الوضع في ليبيا واألحداث التي أدت إلى ظهور هذه األزمة حتى هذه اللحظة والتي كان ضحيتها األبرياء من الليبين وغيرهم ، وأريد أن أركز هنا على خمس نقاط أساسية وهي كاآلتي :أولا : تغيير النظام أو عدم تغييره قضية داخلية وال تعطي الحق ألية جهة كانت بالتدخل إال في اإلطار السلمي بين األطراف المتخاصمة، وبقصد دعم الحوار الذي يهدف إلى تحقيق المصالحة واإلتفاق بينها دون إنحياز إلى طر ٍف من األطراف.ثانياا: ليس من إختصاص مجلس األمن أومجلس التعاون الخليجي أو جامعة الدول العربية ،إصدار قرارات تتعلق بشأن داخلي لمصلحة طر ٍف وبخاص ٍة إذا كانت هذه القرارات تفرض وضعاً من االطراف دون الطرف اآلخر وبالمخالفة لميثاق األمم المتحدة كما هو الحال بالنسبة الى القرارين 1970 و1973.ثالثاا : إن العدوان الذي يقوم به حلف الناتو ضد الجماهيرية ومواطنيها وضد األهداف العسكرية والمدنية يخالف نص القرار 1973 الذي يقضي بفرض حظر ٍ جوي لحماية المدنيين والذي قبلته الجماهيرية العربية الليبية الشعبية اإلشتراكية العظمى لمجلس األمن، رغم عدم إقتناعها به .رابعاا : األهداف المعلنة لحلف الناتو ليست هي األهداف الحقيقية ، فالمؤامرة التي حاكتها الدول الغربية المتمثلة في ك ٍل من الواليات المتحدة وبريطانيا وفرنسا قبل وأثناء األحداث التي بدأت في ليبيا بتاريخ 17 فبراير 2011 وما تقوم به اآلن يؤكد ما وراء ذلك من أطماع للدول الغربية التي تسعى للسيطرة على النفط الليبي وتقسيم ليبيا في إطار إستراتيجية تستهدف الوطن العربي والقارة األفريقية حتي تتمكن من السيطرة على هذه المنطقة في سلسل ٍة لم تبدأ بليبيا ولن تنت ِه بها ، ألن الهدف النهائي هو تفتيت وحدة الوطن العربي والقارة األفريقية .خامساً:ًالقرارت التي يتخذها مجلس األمن بهذا األسلوب تؤكد لنا أن مجلس األمن ال يخدم األمن والسالم العالمين، بقدر ما يخدم األهداف اإلستعمارية لك ٍل من الواليات المتحدة والدول الغربية ، وقد أصبح مجلس األمن لعبة في أيدي الواليات المتحدة والدول الغربية وهو ما يؤكد ما أعلنه قائد ثورة الفاتح من سبتمبر العظيمة في األمم المتحدة الذي مزق ميثاقها لعدم جدواه ألنه ال يخدم إال مصلحة الدول اإلستعمارية التي خرجت منتصرةً بعد الحرب العالمية الثانية والتي أصبحت أكثر سيطرةً على االمم المتحدة ومجلس األمن بعد انهيار اإلتحاد السوفييتي ، وفي الوقت الذي أطلب فيه من البرلمان األفريقي أن يدين العدوان الغاشم على الجماهيرية العربية الليبية الشعبية اإلشتراكية العظمى بمخالفة ُ لقرارات مجلس األ حذرالقارة من وميثاق االمم المتحدة فإنني أ األفريقية وأطالبها بأن تتخذ كل اإلحتياطات حتى ال يتكرر هذا العدوان علي دول ٍة إفريقية أخرى ، ألن مايحاك من مؤامرات ضد القارة األفريقية ووحدتها أصبح واضحاً ، ألن الدول الغربية التي كانت تستعمر القارة االفريقية تريد أن تعود إليها من جديد إلمتصاص خيراتها والقضاء على كل إمكانية تحقيق وحدتها .ال يسعني في النهاية إال أن أؤكد ما توصل إليه اإلتحاد األفريقي بأن ال نعول على الحل العسكري ألنهاء األزمة في ليبيا ولذلك فال بد من وقف إطالق النار الذي يسبب كل يوٍم مزيدا ر .....
HON. CONIQUET RADEMBINO RENÉ [GABON]:Merci, Monsieur le Président.Monsieur le Commissaire,Je crois que, dans cette enceinte, nous devons essayer, si nous voulons régler nos problèmes, de rester très calmes pour réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés.Je reconnais que l’année 2011 est une année difficile pour l’Afrique, et je félicite et remercie la Commission de l’Union africaine, pour le travail effectué, à l’issue des différents débats. Et, je persiste à dire que le travail qu’elle a fait, doit se poursuivre. Elle n’a, peut-être, pas assez de moyens, mais ce travail doit se poursuivre.J’ai noté que, pour l’Union africaine, le Commissaire a trouvé que le Parlement panafricain avait un rôle important à jouer.Alors, merci beaucoup, et je souhaite vivement, que ce que nous voulons faire, soit soutenu par la Commission de l’Union africaine, afin que le Parlement panafricain ait des pouvoirs législatifs. Parce que c’est seulement à ce prix que nos décisions peuvent être appliquées.D’autre part, parmi les causes qui font que ça ne va pas du tout en Afrique - d’autres l’ont dit - il y a aussi l’inégalité devant la justice.Si la justice ne joue pas son rôle pour régler certains problèmes, cela crée des dissentiments et peut même entraîner des problèmes, tels que ceux entrainés par le chômage, la mauvaise gouvernance, etc.Donc, je note que la justice est très importante, pour que nous puissions poursuivre nos objectifs de paix et de sécurité.J’ai noté également, pour ce qui s’est passé notamment en Côte d’Ivoire, que le rôle de l’armée paraît maintenant une affaire de Président en fonction, alors que l’armée doit être républicaine. Mais, qui doit prendre la décision pour que cela soit ainsi?Parce qu’on a bien remarqué qu’en Côte d’Ivoire, le Président, qui a refusé de reconnaître sa défaite, a envoyé l’armée pour défendre ses positions. C’est un problème, mais qui doit le résoudre?Je constate également que la Charte qui a été signée par les chefs d’Etats pour la bonne gouvernance, tarde à être ratifiée par les parlements. Cela veut dire que, si on est de mauvaise foi, on peut penser qu’au fond, on a juste signé pour le plaisir de signer, mais pas parce qu’on le veut. C’est très important de signer cela et de mettre en œuvre les dispositions qui sont prises à l’intérieur.Certes (...)(Temps de parole épuisé) (Applaudissements)
HON. LOUM NDOADOUMNGUE NELOUMSEI ELISE [TCHAD]:Merci, Monsieur le Président.Je voudrais, tout d’abord, saluer la clarté avec laquelle Monsieur l’Ambassadeur LAMAMRA a présenté son exposé; clarté qui a failli me faire retirer mes questions. Mais, il est, tout de même, important de revenir sur certaines situations qui prévalent, en ce moment, en Afrique.Monsieur l’Ambassadeur,Vous l’aviez dit, et il est reconnu, aujourd’hui, que les questions de paix et de sécurité posent un réel problème de stabilité sur notre continent. Pendant tout votre exposé, vous n’avez cessé de le rappeler et, en conclusion, vous avez fait quelques recommandations qui sont assez importantes.Je voudrais simplement, Monsieur le Président, avec votre permission, poser quelques petites questions à Monsieur l’Ambassadeur.Monsieur l’Ambassadeur,Qu’est-ce qui fait que la situation en Somalie persiste depuis des années? Pourquoi l’Ethiopie et l’Erythrée n’arrivent pas à s’accorder sur un certain nombre, ne serait-ce que, de principes de réconciliation?Monsieur l’Ambassadeur,Je voudrais également poser la question sur l’état des lieux, aujourd’hui, en Lybie et la position de l’Union africaine, face à l’OTAN.Monsieur l’Ambassadeur,Enfin, dans tout ce qui prévaut comme conflit et qui perturbe la stabilité de notre continent, à quoi est due la timidité de l’Union africaine dans ses interventions et, surtout, dans le cas précis de la Côte d’Ivoire, très récemment, qui, pour des changements constitutionnels, a duré des mois? Et celui du Sahara espagnol dont l’aboutissement n’est pas pour bientôt?Je vous remercie, Monsieur l’Ambassadeur.Telles sont, Monsieur le Président, les petites questions que je tenais à poser à Monsieur l’Ambassadeur.
HON. LUÍS REIS PAULO CUANGA [ANGOLA]:Muito obrigado, Senhor Presidente. Eu também queria felicitar o Embaixador Ramtane Lamamra, Comissário da Paz e Segurança da Uniâo Africana, pela comunicaçâo que fez, uma comunicaçâo muito profunda que retratou de forma muito clara, a situaçâo que prevalece em África. E da sua comunicaçâo, destaquei très pontos que vou passar a enumerar:Primeiro, para ser sustentável a democracia deve vir do interior, nâo podendo ser imposta do exterior.Segundo, queria também destacar que a pobreza, a miséria e o subdesenvolvimento que afectam a maioria dos países sâo a raiz da persistência dos conflitos no continente.Terceiro, deve-se injectar mais fundos para a Uniâo Africana, para que ela se torne mais firme e faça com que as suas soluçoes resultem no terreno.Recentemente, testemunhou-se a fadiga entre parceiros, inclusive as de marginalizaçâo de esforços africanos para a soluçâo de conflitos africanos, fazendo-se uso da influência da existência financeira. Daí que, com essas três notas, eu queria dizer que África encontra-se numa encruzilhada e, penso que África só poderá sair desta se, de facto, os seus níveis de desenvolvimento económico e social forem elevados para que África se torne sozinha forte, possa por esta via financiar a Uniâo Africana e a Uniâo Africana ter de facto, valores monetários para poder sustentar a sua acçâo.Se isso nâo acontecer, vai ser muito, muito difícil de facto, sentirmos o papel da Uniâo Africana, das suas instituiçoes, na soluçâo dos problemas africanos. De facto, os nossos países têm que adequar o seu desenvolvimento, nos nossos países a democracia deve ser construída paulatinamente em África; soluçoes externas, situaçoes de países que já se encontram independentes há mais de 200 anos, nao podem ser solu?oes para África!A nossa democracia deve, de facto, acompanhar o nosso...
HON. DJAMAL BENDIR KHATORI [SAHARAWI REPUBLIC]بسم هللا الرحمن الرحيمشكراً سيدي الرئيس ،الشكر للسيد العمامرةعلى هذه المداخلة الكاملة والشاملة والشافية ، لدي سؤال وتعليقأريد أن أؤكد و ادعم ما قاله من قبلي زميلي فرحات من ليبيا وأتبناه كامالً ، أريد من السيد العمامرة ، رغم أنني أعرفه أنه رجل تحرري أن يقول لنا القليل أو الكثير عن السبب الذي أطال أمد اإلستعمار المغربي للصحراء الغربية إذ وبعد مرور 35 سنة مايزال هذا الشعب يعاني )األمرين ( من جهة يعاني سطوة اإلستعمار المغربي من تعذيب وقتل وسجن ويعاني من جهة اخرى مرارة اللجوء بجميع مشاكله ، فعليه ، أرجو أن نسلط الضوء على حقوق اإلنسان في الصحراء الغربية و الوضع هناك ، والسبب أنني الذي يؤخر تصفية اإلستعمار من الصحراء الغربية علماً أعرف أن موقفه موقفاًمشرفاً وتحرري .وما يجري في ليبيا هو إستعمار جديد وتدخل أجنبي سافر ضد شعب بريء ودولة عضو في اإلتحاد األفريقي ويكفي ما قاله أخي من ليبيا االستاذ فرحات وقد شفا صدري هذا ما كنت أريد أن أقوله وشكرا.
HON. OUADDADI CHEIKH AHMED EL- HEIBA [SAHARAWI REPUBLIC]شكرا سيدي الرئيس ،وال وقبل كل شيء أريد أن أثني بدوري على التقرير الذي قدمه صاحب السعادة،السفير المفوض السيد العمامرة في شأن السلم واألمن في افريقيا . السيد الرئيس ، إنه لمن الضروري أن أذكر بهذا الواقع المر،الذي يعيشه شمال قارتناالفتية وعلى الخصوص إذا مانظرنا إلى الوضع في ليبيا في تونس ومصر وكذلك منجانب أخر في ساحل العاج والصحراء الغربية ، جيبوتي ، الصومال ، مدغشقر إلى غير ذلك ....سيدي الرئيس ، إنه لمثير للقلق التدخل األجنبي من قبل الناتو في القضية الليبية .سيدي الرئيس ، يجب أن تترك القضايا اإلفريقية إلفريقيا وأن تترك قضايا بلداننا لبلداننا ، فإننا في حقيقة األمر ال يهنأ لنا باال ونحن األن نرى الشعب الليبي يعيش قنبلة جوية عشوائية .سيدي الرئيس ، إن هذه المرحلة في قارتنا اإلفريقية التي تتخطى خطوات جد خطيرة وتتطلب منا اليقظة والحذر أمام هذه القالقل والتظاهرات الشعبية األنية .إن الشعوب اإلفريقية في حاجة إلى العيش بسالم وأمان ورفاهية واطمئنان ، هي في حاجة إلى التنمية المستدامة وإلى الحكم الراشد وبالتالي اإلستقرار وتعزيز الديمقراطية.سيدي الرئيس ، ال يفوتني هنا إال أن أذكر بمسألة الصحراء الغربية التي تعرف اليوم عرقلة مستمرة لألسف الشديد، نتيجة للتعنت المقصود األعمى من قبل المملكة المغربية والمتمثل في عدم انصياعها إلى الشرعية الدولية وتسهيل مسؤولية األمم المتحدة الرامية إلى تطبيق اإلستفتاء الحر العادل والنزيه، الذي يكفل للشعب الصحراوي التعبير عن حقه في تقرير المصير واإلستقالل .يعيش الشعب الصحراوي القاطن في األراضي المحتلة من الجمهورية الصحراوية في أصعب الحاالت في مختلف األنماط الحياتية من العيش، حيث الحد من حرية التعبير والتنقل إلى جانب الحد من حرية في التظاهر ، كما يعاني أيضا من اإلختطافات القسرية والسجون واإلعتقاالت بل أكثر من ذلك يتعرض إلى المحاكمات الصورية العسكرية .وعليه، فإن وجود ألية لحماية حقوق اإلنسان في ذلك الجزء من الصحراء، أصبح ضروريا أكثر من أي وقت مضى .ولهذا الغرض فإننا نطالب بتوسيع مهمة اليونوسو، البعثة التابعة لألمم المتحدة من أجل تطبيق اإلستفتاء في الصحراء الغربية، إلى أن تشمل مراقبة حقوق األنسان في األراضي المحتلة ، وعلى اإلتحاد اإلفريقي واألمم المتحدة أن يقوما بضغوط على المملكة المغربية من أجل التخلي عن مطلبها غير الشرعي في الصحراء الغربية، حتى يسهل على هذا الشعب ممارسة حقه في تقرير المصير ووضع حل نهائي لمسألة الصحراء الغربية .شـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــكرا سيدي الرئيس .
HON. MOHAMED EL HOUDERI [LIBYA]شكرا السيد الرئيس ،ال أريد اإلطالة عليكم ،أوال ، أثمن العرض الذي قدمه أمامنا السفير السيد العمامرة حول وضع األمن في افريقيا والجهود التي يبذلها اإلتحاد اإلفريقي و أتمنى أن تتضاعف هذه الجهود إلى أن تثبت وجود اإلتحاد اإلفريقي كقوة فاعلة في المجتمع الدولي .ثانيا، مايجري في ليبيا هو شأن ليبي ال يقبل الليبين التدخل فيه من أي طرف وال يفوضون أحد إال اإلتحاد اإلفريقي ، ألن الليبين قرروا في مؤتمر القبائل الليبية الذي عقد يوم 5 مايو أن ال يقبلوا وسيط بينهم إال اإلتحاد اإلفريقي أما األمر الدخيل حول ما جرى هو التدخل السافر لحلف الناتو بقواته العسكرية بهدف تدمير البنية التحتية في ليبيا وترويع المواطنين الليبين بالقنابل التي تسقط كل يوم والذي يمنع الليبين من اللقاء والنقاش الحر المتزن لحل مشاكلهم اليمكن لشعب أن يحل مشاكله تحت القصف اإلستعماري لقوى عظمى ظالمة تريد أن تعيد أمجاد اإلستعمار القديم الذي تحررت افريقيا كلها منه ونأمل أن يستمر االفارقة في المحافظة على استقالل بلدانهم وتضامنهم من أجل ضمان الحرية .لذلك فإنني أطالب بشدة من هذا البرلمان الموقر أن يقرر توقف قوات الحلف األطلسي فورا وخروجها من األزمة الليبية وترك األمر للليبين ولإلتحاد اإلفريقي .وشـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــكرا ، لكم .
HON. HASSABO MOHAMMED ABDUL RAHMAN [SUDAN]بسم هللا الرحمن الرحيم ،شكرا لسيد الرئيس ،اسمح لي أيضا أن أشكر السيد السفيرالسيد العمامرة مفوض السلم واألمن لإلتحاد اإلفريقي.و أشكر في هذه الفرصة هذا التقرير الهام الذي أرجو أن يدعم تعزيز الميثاق اإلفريقي للديمقراطية والحكم واإلنتخابات في افريقيا .السيد الرئيس ،ن الديمقراطية تعني حكم الشعب و إرادة الشعوب و الحكم الرشيد وحكم القانون والمحاسبية والشفافية ومحاربة الديكتاتورية والفساد وتعني أيضا التنميةو حقوق اإلنسان ومراعاة حقوق األقلية والتنوع الثقافي واإلجتماعي في افريقيا.الديمقراطية أيضا تعني التبادل السلمي والسلطة والعدالة والتنمية والخدمات خاصة و أن نسبة الشباب كبيرة في افريقيا فالبد من معالجة ظاهرة البطالة .سيدي الرئيس ،لتقوية اإلتحاد اإلفريقي حتى يقوم بدوره في الريادة والقيادة والمبادرة، البد لدول األعضاء أن تحترم مبادرة اإلتحاد اإلفريقي وقرراته رغم أن تدخل اإلتحاد اإلفريقي في شمال افريقيا كان متأخرا حيث كنا نتوقع دخوله مبكرا ومبادرته بتقوية ألية اإلنذار المبكر، ثم نطلب الدعم من المجتمع الدولي ،ولكن جاء اإلتحاد اإلفريقي متأخرا في ذلك.ونهرا لإلستقرار ولذلك يحتاج السودان دعما أكبر من اإلتحاد اإلفريقي حتى يحقق السالم الشامل في افريقيا وفي السودان وفي دارفور. كما أن هناك استراتيجية للسالم التي تضم خمسة عناصر هي : األمن والتنمية ومصالحات السالم اإلجتماعي والنازحين والعودة الطوعية والتعويضات والتفاوض مع حملة السالح .سيدي الرئيس ،هنا البد أن أؤكد بأن هذه االسراتيجية أعطت الحق لكل أهل دارفور في التشاور وفي التفاوض ، كما أشير و أقترح على اإلخوة في مفوضية السلم أنه البد من تقوية ألية اإلنذار المبكر في التدخل مبكرا، تقديم المبادرات وتعزيز الديمقراطية في افريقيا.وشـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــكرا جزيال .
HON. DR. MOSES SESAY [SIERRA LIONNE]:Thank you very much, Mr. President, for giving me this opportunity.I would like to thank the AU Commissioner for Peace and Security for such a brilliant discussion. There are a few things I would like to bring out but, by far, the most important is what it takes to have a democratic State.We know that the problems we are having in Africa are purely a synthesis of what we interpret as democracy. The various States in Africa all have different interpretations of democracy and this is where we miss the point. We ought to go back to the drawing board and I will show you how this should be done. The first point is that if you look at the countries in Europe such as Britain where democracy has been practiced for centuries, you will notice that there are still struggles going on. There is the monarchy, the legislative House of Commons and the House of Lords. These are all discreet forms of practicing democracy.Across America, you have the Presidency, the Congress, and the Senate that are totally different. They are actually interpreted in different ways. In most of the African countries where Britain was the master or United States of America, to some extent, like in Liberia, we tend to half-copy some of these systems and they simply do not work in Africa at all. If we tried to copy them, we either did hook and sinker or we tried to modify them to suit the African context.In history, if you look at some countries such as the Soviet Union and China, they developed their own systems of government. The Soviet Union ran into trouble because of ideological reasons. Of course, we will not go into that. However, China is continuing with its own system and, to some extent, is succeeding. How do we measure success?It is a product of what the people want as a totality in the country. China is becoming one of the most important countries in the world today and they have not used the democracy that we are talking about here. They use another system which is working for them. So, what do we have to do? We have to devise our own form of democracy. We are free to do this in Africa. We are copying bits and pieces from everywhere and, in the end; nobody knows exactly what we are looking for.If you look at Libya in as far as Gaddafi is concerned, he has his own form of democracy and it is called Jamahiriya. He calls the elderly people in the country, discusses with them and proposes to them what should be done and they agree with him. Some do not, but this is one form of democracy. These are the things we have to consider.ApplauseThe Hon. Member’s time expired.
HON. AMBROSE DERY [GHANA]:Thank you, Mr. President, for the opportunity to contribute on this debate.May I commend His Excellency for a very good exposé on the conflict situation in Africa. It is a very good exposé, but in as far as it is an exposé, there is a lack of action. It does, however, confirm the three main causes of conflict I identified the other day when I talked about the root causes of the conflicts. Firstly, it is unfair world economic order, secondly, bad political leadership and bad governance and thirdly, the resultant lack of capacity on the AU to deal with conflict situations.At page 13, His Excellency rightly acknowledges that the taproot of the persistent conflicts is poverty and misery. How can we rectify the situation in a free market? We must insist on value addition in our production, industrialisation of strategic sectors and also, like we did in the case of health and agriculture, fix a percentage of our national budgets for research and development (R and D) to rectify the situation.Finally, to deal with distribution matters, we have to empower our women. With regard to leadership, yes, I want to encourage His Excellency to tell the members of the AU that most of them are not democratic because they do not have limited terms as heads of the Executive. As long as they do not have that, there is a problem. They also need to respect election results, unlike what we saw in the case of Mr. Gbagbo who did not win, but wasted our time going through what we went through.Finally, the AU has to consider PAP as an equal partner. The attitude of the AU towards PAP appears to be that of bullying and not of empowering it. His Excellency has rightly said that PAP has a role to play. The most important instrument going forward is the African Charter on Democratic Elections and Governance which this House, under your leadership, has done so rightly to popularise. However, the question is who are we talking to? We are talking to the members of the AU. They are the stumbling blocks.There is a problem of financing. Libya is in turmoil and Egypt is in trouble. We must go back and let our executives know that contributing to continental institutions is vital to ensuring that we rectify the world economic order and that, as individual countries, we cannot do it. We can only do it when we get our priorities right. Executive leaders are not prepared to contribute to PAP, but they have money for other wasteful ventures. We have to have our priorities right. When we have done that and we allow PAP to have some independence, we will have the AU out. The AU is sometimes comatose because it is a club of governments. The reaction to Libya was slow. Why was it slow? We could have come in to talk, but we do not have the money. Why did they want us to be under them for electoral missions when they know that, as 40 per cent, we have no authority to discuss the findings here so they...The hon. Member’s time expired.
HON. ABDELMADJID AZZEDINE [ALGERIE]:Merci.Je tiens à souligner combien ce rapport nous a éclairés sur un certain nombre de situations sécuritaires et de paix; situations qui nous préoccupent, évidemment, au plus haut point.On se félicite que ce rapport sur la sécurité et la paix ait été enrichi également par la dimension démocratique, tant il est vrai que la sécurité et la stabilité d’un pays dépendent étroitement de l’action conjuguée et interdépendante de la paix, de la démocratie et du développement.Nos préoccupations épousent évidemment les vôtres. Nous partageons, en même temps, les mêmes analyses et les mêmes positions. Il reste, cependant, quelques interrogations et quelques propositions:1) Comment accompagner le processus de réconciliation et de réalisation de réformes démocratiques, en Cote d’Ivoire?2) Est-ce que l’Union africaine a réfléchi et at-elle établi un programme dans ce sens, incluant évidemment tous les organes et les institutions de l’Union africaine, y compris, évidemment notre Institution?C’est le même accompagnement et la même démarche que je propose pour la Tunisie et l’Egypte.S’agissant de la Libye, qui est un cas particulier, comment l’Union africaine compte poursuivre sa mission - qui est difficile, on le conçoit, très complexe - pour que les différents acteurs en présence, les différentes bonnes volontés, les différents segments de la société puissent enfin établir un dialogue? Car le dialogue est le seul moyen salutaire concernant cette question.Je vous remercie.
HON. KANE BOCAR SADIKH [SENEGAL]:Merci, Monsieur le Président.Monsieur le Président,A l’instar de mes collègues, je salue la pertinence du rapport fait par la Commission Paix et Sécurité de l’Union africaine, en la personne de l’Ambassadeur Ramtane LAMAMRA.Monsieur le Président,Globalement, nous épousons toutes les idées qui sont développées dans ce rapport mais, à l’analyse de ce rapport, nous nous interrogeons sur les démarches globales entreprises par l’Union africaine, dans le cadre de la prévention, de la résolution et de l’accompagnement des pays après les conflits.A la réflexion, on se demande, aujourd’hui, s’il ne faut pas changer de paradigmes. Puisque si on observe ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, ce qui se passe présentement en Libye, on se rend compte que l’Union africaine a montré ses limites, quant à la puissance d’exercer ses prérogatives.La coalition et les Forces de l’OTAN sont en train de travailler, dans le cadre d’un agenda, qui n’a rien à voir avec l’agenda de l’Union africaine.Pour le cas de la Côte d’Ivoire également, malheureusement, nous nous sommes rendu compte que ce sont d’autres forces qui sont venues régler le problème.L’un comme dans l’autre cas, je me demande s’il ne faudrait pas que l’Union africaine change de paradigmes et recentre ses moyens, ses réflexions et ses interventions dans la prévention.Quand je parle de prévention, je pense plutôt à travailler pour l’instauration de l’Etat de droit dans nos différents pays.L’Etat de droit suppose la déclinaison d’une citoyenneté active, au niveau de nos pays, la prise en charge des demandes sociales, la distribution équitable des ressources du pays, puisque c’est cela qui est à l’origine de la plupart des frustrations dans nos pays.Si nous arrivons à mettre en place une bonne gouvernance, dans nos pays, si nous arrivons à établir une séparation réelle des pouvoirs entre l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire, si nous arrivons à mettre en place des organes de contrôle efficaces entre ces différents pouvoirs-là, je pense qu’on arrivera à trouver des régulateurs sociaux qui permettront à nos Etats d’avancer et d’éviter (...)(Temps de parole épuisé)
HON. KANAGBARO III BAI KURR [SIERRA LEONE]:Mr. President, I would like to thank the presenter for analysing the problems of Africa. The analysis was accurate and I am sure that nobody will really challenge his analysis.However, the reality of the matter regarding why we are here is quite clear. Africa is a divided and weak continent. It is weak in the sense that it is not united. The key issue that we have to address to the African Union (AU) and to our Heads of State is clear: they must unite Africa. They must come together and form one single government then nobody will intervene. All we are saying here will continue and our great grandchildren will continue to have the same discussions if we are divided.Which country in Africa can challenge the powers of the West? The leaders are so selfish and so greedy and everybody is sitting in his cocoon, hoping that he will not be destroyed. He can be destroyed in a second. Where is the leader who has a budget the size of the United States of America (USA)? Where is the leader who has the budget of the State of California? Where is the leader who has a budget of New York City alone? What we are doing here is expressing ourselves, debating and being friends, but the reality of the matter is that Africa ought to be a united continent.Who can go to Egypt or China and arrest the Head of State there? What happened in Tiananmen Square? Who challenged them? USA is not even a member of the International Criminal Court (ICC). They said that their citizens should not be charged by anybody, but they are trying the African Heads of State! We call ourselves Heads of State, but this is a ridiculous problem. It is funny when we begin to analyse issues. Let us look at Angola, Mozambique, Ghana, China and so on. Let us have one single government and we shall be a powerful nation in the world. We have all the resources and technology that money can buy. Today, China is a world power and the USA is confused. By 2040, China will be more productive and will be an economic super-power.
THE PRESIDENT:Merçi beaucoup, Chief.
HON. KANAGBARO III BAI KURR [SIERRA LEONE]:Mr. President, please, give me some more time.
THE PRESIDENT:Okay, one minute.
HON. KANAGBARO III BAI KURR [SIERRA LEONE]:Thank you.Please, we, as Members of PAP, should go back and talk to our people and the leaders of Africa and make them see reality. We talk of trade and value addition, but look at what they are doing. Today, they are inviting South Africa to be a member of Brazil, Russia, India and China (BRIC). They are dividing Africa. They argue that South Africa has a strong economy and so, it should join them. The rest of Africa is dying. There is always a competition. If Nigeria wants to be in the Security Council, Algeria and South Africa also want to be there and the West is taking advantage of that. Three African Heads of State voted for Resolution 1973. Had they abstained and not voted ...The Hon. Member’s time expired.
HON. NKODO DANG ROGER [CAMEROUN]:Merci, Monsieur le Président, de me donner la parole.Monsieur le Président,Une intervention comme celle de Monsieur l’Ambassadeur, n’eut été le problème de temps, aurait nécessité beaucoup de temps pour intervenir.Ceci étant, Monsieur le Président, je voudrais revenir sur les non-dits de l’intervention de Monsieur l’Ambassadeur.Il s’agit notamment de la mise en place des intérêts des occidentaux en Afrique. Si on prend l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), qui n’a pas pu prospérer à cause des intérêts forts des occidentaux, qui étaient derrière. A l’époque, il s’agissait de la guerre froide; des blocs se sont formés en Afrique, et on a évolué ainsi jusqu’à ce qu’en 1999 - dans les années 90 - on décide de faire tomber le mur de Berlin, et les intérêts se sont déplacés, parce qu’on nous a dit qu’il faut la démocratisation. C’est venu comme cela, et l’Afrique s’est lancée dedans.Aujourd’hui, il y a les conflits dans tout le continent africain mais, ces conflits, leur éclatement dépend des intérêts qu’on a d’un pays à un autre. C’est là où je me trouve dans une situation très inconfortable, et je voulais poser la question à Monsieur l’Ambassadeur: est-ce que dans les interventions entre les Occidentaux et l’Union africaine, il y a des réciprocités?Est-ce que l’Union africaine peut aller régler un problème de paix et de sécurité en Occident, comme cela se passe ici?Nous voyons de plus en plus que la gestion des conflits et leur résolution n’incombent pas toujours à l’Union africaine. Les solutions sont imposées de l’extérieur, et c’est ce que nous appliquons. Donc, je me rends compte, de plus en plus, Monsieur le Président - c’est mon opinion personnelle - que l’Union africaine, aujourd’hui, au lieu d’être la locomotive, est un wagon qu’on tire. Quand un conflit éclate, on dit qu’on va voir l’Union africaine et, justement, comme les collègues l’ont dit, l’Union africaine n’ayant pas de moyens, ils (les Occidentaux) viennent, donc, dire au nom des peuples (...); est-ce que ces gens nous aiment vraiment?Je ne pense pas que ce qu’ils font soit dans l’intérêt des peuples africains. Puisque, après, ce sont eux qui vont prendre la reconstruction. Ce sont eux qui vont prendre l’exploitation de nos matières premières. C’est pour cela que les conflits éclatent toujours en Afrique, et on a toutes les peines à les résoudre.Je voulais également, à la suite, poser une autre question: pourquoi peut-on demander à un parlement qui n’a pas de pouvoir législatif d’aller demander aux gouvernements de ratifier la Charte sur la démocratie et la gouvernance et les élections, alors que, chaque année il y a un sommet de chefs d’Etats?Ces chefs d’Etats, qui ont signé cette charte, au lieu de les mobiliser, est-ce qu’il n’y aurait pas un moyen de lobbying, au sein de l’Union africaine, pour leur demander d’aller faire ratifier la Charte de la démocratie, étant entendu que, dans nos pays, il y a séparation des pouvoirs?L’Exécutif signe les traités, le Législatif ordonne pour qu’on ratifie.Voilà, un peu, la dernière question que je voulais poser, parce que c’est très facile de venir, ici, au Parlement et de dire: il faut faire ceci, alors qu’on n’a même aucun pouvoir. Cela ne pourra jamais marcher.Je vous remercie, Monsieur le Président.
LE PRESIDENT:Merci beaucoup.Honorable KPARKAR Eugene.
HON. EUGENE KPARKAR [LIBERIA]:Mr. President, thank you very much for allowing me to add my voice to the thunderous voices that have spoken before me on this very intriguing topic which has to do with peace and security in Africa. I also wish to commend Ambassador Lamamra for his succinct analysis of the conflicts in Africa.Mr. President, I have two cogent issues to speak on. Firstly, we have to talk about the root causes of conflict and instability on the African continent. We tend to ignore it. We know that longevity in power; imperial rule and despotism are cardinal factors for conflicts in Africa. The sooner we know that these are the factors, the better it is for Africa.For example, regarding the Arab revolution, I believe the people acted the way they did because of the frustration they were experiencing. If you rule the country for twenty to thirty years, at the end of the day, the people feel frustrated. I believe that the Arab revolution should serve as a litmus test for many African countries, many African despots in the east, west, north and southern Africa, particularly those who have stayed in power for fifteen or more years. There is an adage that says, ‘If the dry leaves are falling, it is a warning to green leaves that one day, they will also get dry and fall’. Therefore, I believe that the major issue here is power. African leaders see power as their personal property. That is the issue.ApplauseThe next issue that I would like to speak on, Mr. President, has to do with the AU. Many people had thought that the shift of nomenclature from the Organisation of African Unity (OAU) to the AU would have changed the attitude of the system, but it has not changed at all. I believe that the old wine has been placed in new bottles. That is what is happening. What practical role has the AU played in Libya, for example? What practical role has the AU played in Somalia, in conflict zones? The AU is seen as a toothless bulldog and as an underdog as far as conflict resolution is concerned on the African continent. I believe the AU has to be more exertive.Thank you very much.Applause
HON. IBRAHIM HABEB NUR [SOMALIA]:Mr. President, the challenges of the African continent continue to be multiple. Establishing this equality and stability is the cornerstone of all the objectives of the African Union. This is especially the case in areas or countries where there is a lack of security and retrogression towards stability and peace, democracy, human rights and economic development.In this regard, the African Union has to play a very direct role in establishing peace and security on the continent and more so address the political unrest in Libya. Further, the African Union should also look into the root causes of the conflicts and put in place prevention mechanisms to avoid any violation.One of the causes of instability on the continent is the inability for countries to have a smooth transition from one leadership to the next. More recently, it was in Ivory Coast and other North African countries such as Egypt, Tunisia and now Libya. In this regard, the African Union should pass an urgent resolution, forcing all Member States to enforce a two-term limit of Presidency and that any country that violates this resolution be suspended from the Union. In the absence of this, we will always be in this crisis.Mr. President, there are around 8,000 African Union troops in Somalia. Their presence has helped to bring stability in most parts of Mogadishu with radical Al Shabaab fighters losing the grounds. There is great confidence that in the coming months, all Mogadishu will be in the hands of the Transitional Federal Government. However, the African Union and the United Nations (UN) needs to work more focused and resolves into the building and maintenance...The hon. Member’s time expired.
HON. KANTENGWA JULIANA [RWANDA]:Thank you, Mr. President, for giving me this opportunity to contribute to this very important debate regarding the status of peace and security on our continent.Allow me, Mr. President, to congratulate Ambassador Lamamra, like the others have done and applaud him for his very comprehensive, candid and conscious-awakening presentation. For the first time at PAP, Mr. President, I am happy to state, with satisfaction, that I have been able to attentively listen to the heart-beat or the pulse of the AU through its Peace and Security Council. I am also happy to state that this pulse actually resonates very well with the aspirations of the different Members of this august House as they have come and gone over the years since 2004.Mr. President, I would like to make a passionate plea to the Peace and Security Council that whenever important decisions of peace and security are being made on the continent, they should always bear in mind the sufferings of the children and their mothers in situations of raging conflict.Finally, Mr. President, permit me to express my displeasure and lament that the inability of the Fourth Ordinary Session of the PAP to table and discuss reports of Election Observation Missions has rendered PAP irrelevant in the debate and this has been at the hands of its very own mother, the AU. Mr. President, by the time we discuss these debates, we shall be dancing out of tune but, today, they are spot-on.I wish to thank you.
HON. BOUDINA MOSTEFA [ALGERIA]:Je vous remercie, M. le Président, de me donner la parole.Monsieur le Président,Chers collègues,Je voudrais, pour commencer, dire mon soutien, avec force, au rapport qui nous a été présenté par son Excellence Monsieur l’Ambassadeur, Responsable de la Paix et de la Sécurité au sein de l’Union africaine. Je soutiens également tous les intervenants qui m’ont précédé, quant à l’analyse de la situation, surtout en Lybie.Je voudrais poser une question à nous tous: estce que nous allons accepter les puissances occidentales, à la faveur d’une résolution vicieusement adoptée et interprétée dans la pratique, qui va à l’encontre des intérêts des peuples d’Afrique, notamment le peuple libyen? Le peuple libyen est en train d’être bombardé, des civils libyens sont en train de mourir, pendant qu’en Europe, on reçoit les membres du C.N.T.; un organisme fantoche, un organisme illégitime, un organisme composé de ramassis de gens, qui ont été exécutés en cours de route, pendant les quarante ans où ils ont eu à assumer des responsabilités au sein du pouvoir libyen. Ces gens-là sont incités, reconnus, soutenus, et on parle de légitimité; quelle légitimité? Qui les a élus, ces gens-là? Ce sont tout simplement des gens qui ont démissionné d’un côté pour passer de l’autre.Il faut qu’on prenne une position pour soutenir le peuple libyen. Les libyens sont en train de mourir, pendant qu’on bombarde les infrastructures libyennes.Qui profite de cette situation? Les commerçants des armes et les commerçants de pétrole. C’est la convoitise du pétrole qui a amené la Lybie dans cette situation.Je propose, Monsieur le Président, de passer à l’offensive. Même si nous soutenons les résolutions et la position de notre Union africaine, nous, nous sommes les représentants des peuples et, là, je propose, Monsieur le Président, à mes collègues que l’on décide, au cours de la motion qui va être adoptée, la tenue d’une Session extraordinaire en Lybie de tous les parlementaires (...)(Temps de parole épuisé)
HON. KOKERAI RUGARA [ZIMBABWE]:Mr. President, thank you for allowing me to take part in this very important discussion.Allow me to begin by giving the House an analogy. Christians and Muslims flock to churches and mosques every weekday. Why do they do that? I do not think they believe that they are sinners all the time, but they go to achieve an ideology that does not seem achievable. Likewise, put simply, democracy is an ideology. That is all. What I am trying to say is that this is an ideology that we have to keep on working at to attain rather than thinking that we have come to an end. Otherwise, if you want to go to Heaven, Christians, know that you should keep working for Heaven. If we want to attain democracy in Africa, ladies and gentlemen, let us keep working at it for a long time and for as long as it takes.We cannot sit back and say that we have achieved democracy when there are so many negative conditions that are the causes of undemocratic governments. First, there is hunger, and a number of people have mentioned that. There is also hunger, unemployment and poverty. These are the mainstay of our own lack of democratic governments. A hungry man is an angry man. All those masses who are hungry in the African nations, definitely, are angry. Why should they be happy?Mr. President, the next thing that we need to look at is another aspect that besets a number of African countries and this is unemployment. This is as a result of unstable economies. I think we can take hours talking about that, but without setting our economies on the right path, we cannot have democracy. We can never attain that.
HON. KOKERAI RUGARA [ZIMBABWE]:Please, allow me minute.
THE PRESIDENT:Okay, just one minute. Switch on the microphone.
HON. KOKERAI RUGARA [ZIMBABWE]:Thank you, Mr. President. Good governance is another tenet of all these. The African Union (AU) is either asleep or dreaming. Where were they when a no-fly zone was imposed on Libya? The following morning they said they did not understand it. That means they have no reason to be there as leaders.Finally, those who are more asleep are our leaders in the AU. They do not seem to know that it is now sunrise. They are still talking about power, nepotism and corruption. They are still talking about all those negative issues instead of leading Africa. As one of my colleagues said, Africa can never do much without being one Africa and one voice.Thank you, Mr. President.
HON. KEITA LANCENI BALLA [MALI]:Merci, Monsieur le Président.Nous apprécions fortement, dans le cadre de la stabilité de l’Afrique, les actions entreprises par l’Union africaine, à travers la Commission Paix et Sécurité.Monsieur le Président,Ce débat est un aspect très important de la présente Session. C’est pourquoi je parlerais du futur et du passé de l’Afrique, à travers deux cas. J’ai des craintes par rapport à un pays nommé RDC (République démocratique du Congo), où les risques d’un conflit latent existent réellement. En effet, la cause sera certainement le forcing fait par le Président Kabila, en obtenant de l’Assemblée nationale un scrutin présidentiel à un seul tour.Dans une démocratie plurielle, cette manière de faire est une source de conflits politique, social avec des conséquences graves, parce qu’elle exclut le plus grand nombre de la gestion des affaires publiques. Elle est en contradiction avec la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Bonne Gouvernance, parce que cette élection ne sera ni régulière, ni juste, permettant la mise en place d’un gouvernement représentatif et légitime. Encore que ce pays, depuis plus d’une décennie, n’est plus stable.Alors, la question que je pose, Monsieur le Commissaire:Qu’est-ce que votre Commission a prévu pour éviter encore le chaos dans ce vaste territoire d’Afrique?Concernant la situation en Côte d’Ivoire, je peux affirmer que l’Union africaine et la CEDEAO ont échoué dans la résolution de cette crise post­électorale. Car l’Afrique n’a pas parlé d’une seule voix: d’un côté, on avait l’Afrique du sud et l’Angola et de l’autre, le reste de l’Afrique, l’Amérique, les Nations-Unies, l’Europe, etc.Il a fallu que le Président sud-africain se rende en France, en visite officielle, pour qu’il change d’avis sur la situation en Côte d’Ivoire, et cela par le Président français.Ce sont, donc, les Forces rebelles, l’ONUCI et la Force Licorne qui ont réglé, par les armes, la situation. Alors, la question que je pose: quels enseignements, l’Union africaine peut-elle tirer de ce cas, que j’appelle « cas d’école »?Monsieur le Président,Avant de terminer, je profite de cette occasion pour remercier et même encourager tous les peuples africains qui luttent pour la démocratie.
HON. KASINGO L. LOIDE [NAMIBIA]:Mr. President, thank you for giving me the Floor. I also would like to thank the Ambassador because this is a very good paper. Yes, I agree that action speaks louder than words. I also agree that Africa, as a continent, has problems, but it is also very rich. It is against this background that I call upon the Ambassador to call upon the Heads of State at the African Union (AU) to discuss urgently and seriously the issue of coming up with a fund so that we can strengthen our peace and security arms and structure we have in place.Mr. President, although I agree that we have problems in Africa, I do not agree that the forces outside Africa should cross the Atlantic Ocean to come and attack one of our governments in Africa. I agree with those who are condemning the presence of NATO in Libya. The Resolution 1973 is ill-conceived, subjective and is aimed at getting oil from Libya. Hon. Members, you might think that this is a problem of Libya, but tomorrow it will be your problem. I also agree with the statement by the Paramount Chief who said that we should ensure that we are not undermined by outsiders. We must talk with one voice. Africa must be united because, as the saying goes; "United we stand, divided we fall."Finally, I would also like to call upon PAP to ensure that the Heads of State see to it that there is immediate ceasefire in Libya.Thank you, Mr. President.
HON. GLORIA SOMOLEKAE [BOTSWANA]:I thank you, Mr. President, for this opportunity to debate on this report. Excuse my voice, I have a terrible flu. Let me start by thanking the Ambassador for this very comprehensive and well-thought out report.I, like many people on this continent, am very concerned about these issues of lack of democracy in some parts of our continent and the impact that wars and conflicts have on, particularly, the women and children on the continent. As such I feel very impatient, sometimes, and wonder whether the AU has real effective monitoring instruments to ensure that Member States adhere to all the documents and instruments and values that it comes up with. I sometimes also wonder whether there are any sanctions. Are there any consequences for violating the principles of the AU, I wonder?Thirdly, when are we going to start having leadership in some of the countries that have committed unconditionally to ensuring that they build strong democratic institutions and adhere to the good principles of good governance? As you know, that is the only way that this continent can experience development and even move towards a united Africa.I believe in observing elections that are free and fair. We must, as a continent, commit to having no micky-mouse elections, but elections that are free, fair and credible and that can lead to legitimate governments. That is the only way we can reduce and even eliminate some of the conflicts on our continent.I thank you.
HON. ZROUG BRAHIM SALEH [SAHARAWI REPUBLIC]شكرا السيد الرئيس ،بداية أود أن أشكر السيد السفير، على هذا التقرير الذي استفاض فيه، لشرح ما أنجزه مجلس األمن والسلم خالل هذه الفترة وأشكره شكرا خاصا ،ولكن أريد أن أدلي ببعض المالحظات :أوال، كان فحوى التقرير العام جيد ولكنه لم يتطرق الى موضوع الصحراء الغربية التي تعاني منذ ما يزيد على 41 عاما من مكافحة اإلستعمار و36 عاما من مكافحة الغزو المغربي المعتدي ، الظالم والغاشم ،خصوصا وأننا ننتظر منذ مايقارب 21 سنة، إجراء استفتاء تقرير مصير الشعب الصحراوي، الذي كانت قاعدته هي لجنة الحكماء األفارقة التي جاءت في سنوات الثمانينات ومصدر مخطط التسوية هذا، هو القارة اإلفريقية .ثانيا، عندما تطرق التقرير إلى المظاهرات التي حدثت في دول شمال افريقيا، لم يذكر المظاهرات العارمة التي ظمت حوالي 7000 نسمة والذين خرجوا من مدينة العيون والمناطق المجاورة لها في كدنميزيك ، هذه المظاهرة التي جرت في شهر 9 و 10ثالثا ، لم يتطرق التقرير أيضا إلى الجهود التي يجب أن يبذلها مجلس حقوق األمن والسلم، للتحقيق في اإلنتهاكات التي تعاني منها المدن الصحراوية ، إنتهاكات جسيمة أتت على األخضر واليابس، لم يحترم فيها ال الكهل وال المرأة وال الطفل وال أي شخص مهما كان عمره .ذن هناك وضع متفجر في الساقية الحمراء ووادي الذهب ونحن ننتظر منذ 20 سنة إجراء هذا اإلستفتاء .إذن األوضاع تنذر بخطورة كبيرة والعودة إلى الحرب، وهذا ما ال نتمناه وال ينتظر منا أحد أن نوقف الحرب، إذا عادت مرة أخرى فنحن نعاني منذ أربعين عاما من اللجوء والتشرد واإلنتهاك واإلحتالل ، هناك أجزاء كبيرة من أراضي الساقية الحمراء ووادي الذهب محتلة منذ 36 عاما ، إننا نريد بذل جهود جبارة .وقبل أن أختم، أريد أن أذكر اإلخوة الحضور بضرورة تبني الموقف الذي قدمته ليبيا والذي كلنا ....
HON. MABILETSA ISAAC STEPHEN [BOTSWANA]:Thank you, Mr. President for giving me the Floor. Let me start with a question to the Ambassador. The question is: what is the view of the AU regarding the President of the Constitutional Court who proclaimed Laurent Gbagbo the winner of the Ivorian Presidential Elections after the second run-off, but has ultimately made a turn­around and said Alassane Ouattara is now the winner? To me, Mr. Ambassador, whoever the Head of the Constitutional Court is, instigated, through his proclamation that empowered Laurent Gbagbo to rise to try and defend his indefensible loss as a loser of the second round of elections. Therefore, the President of the Constitutional Court ought to be taken to The Hague to answer for crimes against humanity. That was the question to which I think I need your positive response.Otherwise, on your paper as a whole, I agree entirely with your observations, Mr. President, particularly page 5 where you talk about democracy. It reads:‘democracy promises dreams for economic, political and social security.’It further reads:"Africa is bedevilled with broken policies and dreams. This is because of political leadership that wishes to convert itself into kings, queens, and emperors who want to perpetuate their stay in power so that they continue to plunder and exploit their people."Mr. President, this is a very important observation that we should all note. This is particularly reinforced by the fact that, in his paper, the Ambassador is acknowledging on page 13, if I may quote with your permission, Mr. President. The Ambassador has this to say:"That crises and conflicts persist on our continent is self-evident. Undoubtedly, this is a tragedy that we cannot pass on to subsequent generations. Accordingly, it is imperative that we make renewed efforts to address the root causes of conflicts in a holistic manner. In doing so, we must scrupulously implement the existing instruments, particularly those relating to democracy, elections, governance, rule of law, human rights and justice."Mr. President, I am saying this is really where the problem lies. If we do not identify the causes of the problem - it is not in all African leaders but it is some few African leaders who upon wielding power, use it as Commanders-in-Chief to try and suppress dissenting voices. This cannot go on unchallenged, Mr. President. Democracy is about tolerance and allowing dissenting views.I thank you.
HON. ABDUL RASHID PELPUO [GHANA]:Mr. President, I also want to thank the presenter for demonstrating a close understanding of the African Peace and Security situation, but also for having given us the impression that AU does not have the right kind of commitment to solving the problems of Africa.Mr. President, I have taken note of the fact that democracy, as a choice for Africa, has a history. We have come from a situation where countries declared themselves oneparty state. Ghana declared itself a one-party state just a few years after Independence and we did not even know where to go next. We were a socialist country and it flopped.Tanzania and other countries did the same thing, through the practice of socialism, but they flopped. Even the proponents of socialism, like Cuba, have demonstrated now that they have to place a time limit and allow space for contribution by other citizens.Russia, through the Bolshevik Revolution, came up with the socialist democracy, socialist government or socialist choice of administration and failed. So, there is no question of Africa making a choice on whether to go democratic or not. We have come from experience. We have made a choice that is in our Charter and we have to go by it.Mr. President, I am very sad that Libya is coming to this sad end and Col. Gaddaffi is suffering this pain, but it is conclusive. It is a necessity. Change is occurring and Col. Gaddafi should have known that change was occurring in his country. He has no plans of transition from him to another person. For forty years, he ruled as President or as leader without any plans at all of transiting from him to another person.Just before I came here, somebody sent me an SOS message from Tunisia. He is a Libyan, I know him very well. I visited Libya two years ago and met him in Col. Gaddafi’s son’s office. He told me that he is now in Tunisia. He just escaped to Tunisia about a week ago. He said that when I come here, I should let the PAP people know that the only alternative for Libya, now, is to change administration. He is a very close friend of the Libyan Administration, but he has said that I should convey this message and that we should make a resolution to convince Col. Gaddaffi to give up power for a transition government to take place and ultimately for democracy to take place. Mr. President, through the leaders of Africa, we lose power and legitimacy for two reasons. First, it is when we can no longer hold power and allow chaos to slip in. Secondly, it is when we are unable to demonstrate effectively that we are in control of power. For these two reasons, if you cannot allow power to transit from you to another person, you have no reasons to continue to be in power. Lastly, I would like to call upon the AU to stand up, have a strong security plan like having a standing army, as was called for some time back and ensure that we take our own security in our own hands or else we will always have foreigners intervening and cannot complain about it. You cannot continue to have people dying and say France should not come into Côte D’Ivoire. You cannot have people dying in Libya and say people should not come in to stop it. We have to ensure that we, ourselves, take control of Africa so that we do not have foreigners coming to destroy Africa for us.Thank you, Mr. President.
HON. EDUARDO LADRIA [MOÇAMBIQUE]:Obrigado, Senhor Presidente. Senhor Presidente, quero saudar Sua Excelência o Embaixador Comissário da Paz e Segurança da Uniâo Africana, pelo relatório bastante ilustrativo que apresentou nesta magna Casa.Os esforços que esta Comissâo está a desenvolver no concernente à democratizaçâo do continente sâo bastante louváveis. Acompanhámos e divulgámos nos nossos países, instrumentos importantes adoptados pela Uniâo Africana. Entretanto, Senhor Presidente, apesar de passos importantes alcançados pela Uniâo Africana para a democratizaçâo do continente, os Africanos sentem-se feridos por estarem a verificar situaçoes de fragilizaçâo dos nossos povos, através de guerras que estâo a destruir o tecido social dos africanos nos países onde tal está a acontecer.A guerra nunca é meio próprio para resolver as nossas diferenças políticas. Nós estamos esperançados que a Uniâo Africana nâo continue a assistir as atrocidades que estâo a acontecer contra os nossos irmâos.Os esforços diplomáticos para parar com a agressâo ao povo Líbio sâo necessários e urgentes; a Uniâo Africana nâo deve marginalizar aquele povo, onde várias crianças, mulheres e jovens continuam a perder vidas; nâo devemos esperar até que o Estado Líbio colapse para agirmos.Como um povo que prima por uma só voz, vamos dizer em uma só voz: "Basta o sofrimento que está a ser imposto àquele povo irmâo". Quero saudar os esforços empreendidos para a restauraçâo da ordem constitucional em muitos países africanos. A terminar, Senhor Presidente, a Comissâo da Uniâo Africana deve monitorar toda a situaçâo política dos nossos países para evitar futuras intervençoes externas, à semelhança do que está a acontecer na Líbia.Tenho dito, muito obrigado!
HON. ILIMI FARIDA [ALGERIA]:Merci, Monsieur le Président, de me donner cette opportunité d’intervenir.Honorables collègues,Honorable assistance, Bonjour!Je félicite, à mon tour, son Excellence, Monsieur l’Ambassadeur LAMAMRA, Commissaire chargé des questions de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, pour son rapport, à la fois quantitatif, qualitatif, mais aussi analytique, englobant la situation de l’Afrique et pour nous avoir aussi éclairés sur tous les instruments et mécanismes entrepris par l’Union africaine.Je tiens à remercier aussi l’Union africaine pour tous les efforts déployés dans les pays en post­conflits, en conflits post-élections et pour ses interventions, à chaque fois qu’il y a crise, dans le seul objectif - qui est aussi notre objectif, ici, au Parlement panafricain - de mettre en pratique le processus démocratique, la bonne gouvernance, qui mènera notre continent à la paix, à la stabilité politique et, donc, au développement socio - économique de notre continent.Quant à la situation en Afrique du nord, des manifestations pacifiques ont éclaté et, malheureusement, ces mêmes manifestations se sont transformées en une véritable crise, avec des conséquences néfastes en Lybie, et ont rendu difficile l’application du consensus international qui n’a pas mené le pays à une solution. Bien au contraire, nous assistons à une impasse, à des violences contre les populations civiles et, donc, aux violations des droits de l’Homme.A mon sens, seule l’Union africaine pourrait continuer le dialogue et la concertation pour une issue pacifique à la crise qui prévaut en Lybie, sans aucune ingérence étrangère.Pour terminer, Monsieur le Président, je propose que la Commission d’informations du Parlement panafricain prévue, qui sera en Lybie, ait lieu dans les brefs délais, d’une part, et, d’autre part, qu’il y ait des plaidoyers, de notre part, en tant que parlementaires, pour le Sommet extraordinaire, afin de traiter des questions urgentes de notre continent, tels que la paix, la sécurité, les droits de l’homme, mais aussi trouver une stratégie urgente vis-à-vis de la jeunesse, qui constitue plus de 50% de la population africaine.Je vous remercie.
HON. OUADDADI CHEIKH AHMED EL- HEIBA [SAHARAWI REPUBLIC]شكرا سيدي الرئيس ،أوال وقبل كل شيء أريد أن أثني بدوري على التقرير الذي قدمه صاحب السعادة، السفير المفوض السيد العمامرة في شأن السلم واألمن في افريقيا . السيد الرئيس ، إنه لمن الضروري أن أذكر بهذا الواقع المر،الذي يعيشه شمال قارتنا الفتية وعلى الخصوص إذا مانظرنا إلى الوضع في ليبيا في تونس ومصر وكذلك من جانب أخر في ساحل العاج والصحراء الغربية ، جيبوتي ، الصومال ، مدغشقر إلى غير ذلك ....سيدي الرئيس ، إنه لمثير للقلق التدخل األجنبي من قبل الناتو في القضية الليبية .سيدي الرئيس ، يجب أن تترك القضايا اإلفريقية إلفريقيا وأن تترك قضايا بلداننا لبلداننا ، فإننا في حقيقة األمر ال يهنأ لنا باال ونحن األن نرى الشعب الليبي يعيش قنبلة جوية عشوائية .سيدي الرئيس ، إن هذه المرحلة في قارتنا اإلفريقية التي تتخطى خطوات جد خطيرة وتتطلب منا اليقظة والحذر أمام هذه القالقل والتظاهرات الشعبية األنية .إن الشعوب اإلفريقية في حاجة إلى العيش بسالم وأمان ورفاهية واطمئنان ، هي في حاجة إلى التنمية المستدامة وإلى الحكم الراشد وبالتالي اإلستقرار وتعزيز الديمقراطية.سيدي الرئيس ، ال يفوتني هنا إال أن أذكر بمسألة الصحراء الغربية التي تعرف اليوم عرقلة مستمرة لألسف الشديد، نتيجة للتعنت المقصود األعمى من قبل المملكة المغربية والمتمثل في عدم انصياعها إلى الشرعية الدولية وتسهيل مسؤولية األمم المتحدة الرامية إلى تطبيق اإلستفتاء الحر العادل والنزيه، الذي يكفل للشعب الصحراوي التعبير عن حقه في تقرير المصير واإلستقالل .يعيش الشعب الصحراوي القاطن في األراضي المحتلة من الجمهورية الصحراوية في أصعب الحاالت في مختلف األنماط الحياتية من العيش، حيث الحد من حرية التعبير والتنقل إلى جانب الحد من حرية في التظاهر ، كما يعاني أيضا من اإلختطافات القسرية والسجون واإلعتقاالت بل أكثر من ذلك يتعرض إلى المحاكمات الصورية العسكرية .وعليه، فإن وجود ألية لحماية حقوق اإلنسان في ذلك الجزء من الصحراء، أصبح ضروريا أكثر من أي وقت مضى .ولهذا الغرض فإننا نطالب بتوسيع مهمة المينورسو، البعثة التابعة لألمم المتحدة من أجل تطبيق اإلستفتاء في الصحراء الغربية، إلى أن تشمل مراقبة حقوق اإلنسان في األراضي المحتلة ، وعلى اإلتحاد اإلفريقي واألمم المتحدة أن يقوما بضغوط على المملكة المغربية من أجل التخلي عن مطلبها غير الشرعي في الصحراء الغربية، حتى يسهل على هذا الشعب ممارسة حقه في تقرير المصير ووضع حل نهائي لمسألة الصحراء الغربية .شـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــكرا سيدي الرئيس .
HON. SYLVESTRE NDONG ASSOUMOU [GABON]:Je vous remercie, Monsieur le Président.Compte tenu de l’état du débat, dans cette auguste assemblée, pour tenir compte de la situation en Lybie, je propose une motion sur la Lybie dont la teneur est comme suit:« Le Parlement panafricain...»
LE PRESIDENT:Honorable ASSOUMOU,Attendez la fin du débat pour que je vous donne la parole pour votre motion.
HON. SYLVESTRE NDONG ASSOUMOU:Je vous remercie, Monsieur le Président.
LE PRESIDENT:Honorable CHARUMBIRA.
HON. CHARUMBIRA FORTUNE [ZIMBABWE]:Mr. President, I have been listening to the debate on this very complex subject of conflicts in the continent and I have just been thinking that the role of Pan-African Parliament (PAP) is that of advisory and consultative. So, Commissioner Lamamra is here to seek advice and consult PAP on what the African Union (AU) can do on the issues affecting the continent. But you will agree that the views in this House are so divergent...(Loud consultations)
HON. CHARUMBIRA FORTUNEExcuse me, I think there is a lot of noise behind me.As I was saying, the views in this House are so divergent, which is healthy, but if you are an advisory organ and you are being consulted, you should come up with clear advice. I am just wondering what Commissioner Lamamra will take back to Addis Ababa regarding what PAP said on the conflicts on the continent. I thought and still think that the divergent views are coming due to the fact that our sources of information on the conflict are varied. Some of them are from the media, gossip and everywhere. That is why we cannot have a common position, but we should respect the presence of the Commissioner this morning who should be to us an authority on conflicts, peace and security. We should try and analyse the paper that he has given us.Mr. President, in that paper, we should be guided by what he says on page 8 where he says that the fight in Libya has far-reaching consequences, especially given the important role that Libya has been playing in the implementation of the African agenda. I want to ask Commissioner Lamamra to explain more on what he means by the "African agenda."At this stage, I want to assume that it has to do with African unity as Libya has been in the forefront in advocating African unity. You will recall that two years ago, this House unanimously resolved to support the issue of African unity and we sent a delegation to the AU with a very big document in which we argued that we need a United States of Africa and wanted to transform to a legislative body. If the agenda that he is referring to is about African unity, then PAP should stand up and support it and say no to whoever is trying to defeat that agenda.Mr. President, the other issue is on page 10 where he refers to attempts by foreign forces to marginalise Africa in finding a solution for Libya, for example. Therefore, PAP cannot be seen to accept any country that would want to marginalise our continent. So, I think the debate should be informed by this information from the Peace and Security Council that despite the initiatives by the AU, there are forces outside the continent that are undermining us by coming up with their own solutions.We are also told in this document that the military solution is a non-starter in Libya. As a Parliament, we should support these views. We have been told that the Transitional National Council which is based in Benghazi has taken a document from the AU and that they want to study the proposals for peace. The question I want to ask Commissioner Lamamra is: how long are they going to take to study that document? We have been informed by two Hon. Members from Libya in this House that the agenda in Libya has to do with oil. If that is true, PAP, surely, cannot be seen by foreign forces to be divided on such an agenda. We shall be sending a team to Libya very soon, that is, a fact­finding mission from PAP to find out the truth. But for now, if the crisis has to do with resources, PAP should stand up and say that it is not acceptable.Lastly, the Peace and Security Council has said, in this document, that PAP should assist or play a role. The real problem is that the Peace and Security Council does not involve PAP in all the work it does. They come mostly with repeated requests or sometimes some force where we say "Please, come and present to us." The AU is reluctant to share information with PAP. Therefore, maybe, we have started a new culture. Finally, I would like to inform Commissioner Lamamra that the AU has failed us, as a continent. So, may we, please, try and do something.Thank you.
AN HONORABLE MEMBER:Thank you, Mr. President.First and foremost, let me thank Ambassador Lamamra for his very informative report. Indeed, the report says it all about the conflict situations in Africa. Mr. President, I want to mention with total equanimity of mind and temper that I am very humbled and very impressed that the AU is now starting to realise that the Pan-African Parliament can a play a significant role in conflict resolution in Africa. This is very well illustrated in the Ambassador’s report. This is on page 14, Mr. President, if you will allow me to quote the second bullet of the very last sentence. The Ambassador said:"In this regard, the Pan-African Parliament has a critical role to play".He also goes on to say in the last sentence of the same page:"Again in this regard, the Pan-African Parliament has an important role to play."As if this were not enough, on page 15, the Ambassador, again, if you would allow me to quote, Mr. President, says:"It is my hope that this session of the Pan­African Parliament will go a long way in placing out the continent on the track of renewed momentum and more vigorous initiatives aimed at democratisation and democratic consolidation, preventing, managing and resolving crises and conflicts."I want to say to the Ambassador that these statements he has articulated in his report are encouraging. I want to give him something that he should take with him to the African Union. Mr. Ambassador, we, as Pan-African Parliament, are very kin and have always been kin to play a role in conflict resolution in Africa, but the African Union has not been making it possible for us to play this role.Applause
AN HONORABLE MEMBER:What I want you to say to the AU is that they should create an environment that is conducive for us, as a Parliament, to conduct independent observer election missions. I know that the AU does not have money, but with the little that they have, they should make it a point that the Pan-African Parliament conducts elections independently from the African Union staff. That is what we are requesting from you, Mr. Ambassador. Most of the conflicts in Africa emanate from elections and if you are not...The Hon. Mmeber’s time expired.
THE PRESIDENT:Thank you.
LE PRESIDENT:L’interprétation en Arabe a été défaillante. Honorable NJINGUM Muosa
HON. NJINGUM MUOSA MBUTOH [CAMEROON]:Thank you, Mr. President, for recognising me. I am taking the Floor today because the topic on the Floor is an important issue that touches the lives of African people. I had twenty-one issues to put across to the Ambassador, but I thank my colleagues for having brought out all my preoccupations. I have just one or two questions that I want to ask the Ambassador.I would first of all like thank him for this very brilliant presentation. I would also like to thank the President and the Bureau for allowing this environment to listen to the AU on issues of peace and security and. It is because of your good leadership that this is happening.Mr. Ambassador, you are an African and know very well the sovereignty of Africa is at stake. The sovereignty of all the States of Africa is at stake. The dignity of Africa is at stake. I just want to know the answer to this simple question. What is the position of the AU on international military intervention and bombardment in Africa? It started peacefully in Côte d'Ivoire and soon after that all the parties had arms. It started very peacefully in Libya and then all the parties have arms. Where are these arms coming from? Do you know how the AU investigated for it to come to a realisation that Africa will soon be re-colonised?There is a process in that. We need to be very careful.I do not bother about democracy and all these other issues, but let us know what is behind this international intervention or bombardment, international military intervention and arresting of a Head of State by international military forces. That is an erosion of the dignity of Africa. We need to fight for it.My colleague has just pointed out something very important on the roles of Pan-African Parliament in conflict resolution and I am happy the AU recognises this. This is what we have been fighting for, but the other problem is that these roles to be played by the Pan-African Parliament require resources. What is the problem with the resources? I am a finance person and a budget man. I have seen the budget, but there is nothing there that can help the Pan-African Parliament to play this role to assist the AU.Applause
HON. NJINGUM MUOSA MBUTOH [CAMEROON]:Where would the resources come from when there is no Statutory Allowance which is important for the Committees to sit, work and deliberate on issues of peace and security? The Bureau has no financing to even hold meetings. Likewise Parliamentary Missions have no allowance for all this.Owing to the importance of this issue, I am begging for one more second because we cannot function without finances. It is impossible. As you have come in today, you are our messenger. Take this message to the AU and defend the interest of PAP for this financial aspect because the financing of PAP is always concentrated on staff. How can paying salary for staff help the Pan­African Parliament? The important role of the Pan-African Parliament is the Members of Parliament you find here; the missions of Parliamentarians, Committee Meetings and meetings of Bureaus. The Members of Pan­African Parliament are working without allowances. Nothing is provided for them.You are our messenger Ambassador. Take this to the AU. It is a very serious matter. We are ready to work. These Hon. Members are ready to work to serve Africa on this issue of peace and security, only give them the means to work.Thank you very much.
LE PRESIDENT:Merci, honorable NJINGUM Muosa, pour le plaidoyer.Honorable SOUEILMAN EL KAID.Elle est absente?Honorable PERIS CHEPCHUMBA.
HON. PERIS CHEPCHUMBA [KENYA]:Thank you, Mr. President, for giving me the opportunity to make my maiden speech and contribute to the debate.I also would like to thank the AU Commissioner for Peace and Security, Ambassador Lamamra, for a good presentation.It is, indeed, true that peace and security for all citizens in Africa is the cornerstone of development. I totally agree that conflicts in Africa can be tackled by addressing poverty, misery and under-development. Therefore, countries need to speed up and strengthen their socio-economic policies, for example, by trying to address unemployment of the youth who form over 60 per cent of the population.Mr. President, my question is: why do we have this situation or crisis in Libya? Is it not about the resources, for example, oil by some interested parties? Yet, Mr President, you will agree with me that in this crisis, children, women and men alike are being killed in Libya. Do they deserve this? What is the role of NATO and who is funding it? I agree that we should have an immediate ceasefire as the solution to the problem in Libya. The AU, Mr. President, should be protected and nurtured despite its shortcomings.Mr. President, we should not praise other people’s children and despise our own and only child, which is the AU. It is a big shame that African leaders and leadership do not agree to this. Let us have solutions to our own problems and not rely on foreigners for solutions. We are Africans and will remain Africans. Today, it is Libya, Mr. President, and tomorrow it may be Kenya or another country.I thank you, Mr. President.
HON. TRUSTY GINA [SWAZILAND]:Mr. President, we are grateful that we have heard first-hand information about what the African Union (AU) has done so far. Some of us thought that the AU was not doing enough. So, information is power.Mr. President, peace and security should prevail in our continent, but there are certain things that we should also take into consideration. How do we expect the youth to take up political positions and be leaders when even we, Members of Parliament, stay for a long time as leaders of our parties and leaders in our Parliament? We do not allow our youths to take up these positions, and yet we are the ones who complain about our Heads of State who stay for a long time in their position of leadership. We only pick what suits us. If they told us that we have to serve for only two terms, we would not accept it, but we want our Heads of State to accept serving for only two terms. We all take politics as our careers. We do not take it as something that is supposed to help those we are leading.Mr. President, in Africa, most leaders stay in power, but I think we should look up to Western countries. In those countries, we see young people becoming Prime Ministers. We see all those positions of leadership being occupied by the youths, but the question is: for how long are we going to stay in power as Members of Parliament? We are here today, but we shall go for elections and urge our electorate to bring us back to Parliament and back to PAP. At the same time, we complain about those who want this power. Power is something that we cannot give up easily.Thank you, Mr. President.
LE PRESIDENT:Merci, beaucoup.J’invite, à présent, Son Excellence l’Ambassadeur Ramtane LAMAMRA à répondre.
H.E. AMBASSADOR RAMATANE LAMAMRA [AU COMMISSIONER FOR PEACE & SECURITY]:Merci, Monsieur le Président.Monsieur le Président,Ce débat était particulièrement instructif pour moi. Je suis persuadé que les quelques trente-six (36) interventions qui ont suivi la mienne vont apporter plus que ce que j’ai pu donner dans mon rapport introductif. Je n’ai pas la prétention de pouvoir donner satisfaction à tout un chacun dans le laps de temps limité qui, forcément, m’est imparti.Je vais rassurer les uns et les autres que j’ai dûment pris note des observations qui ont été faites, des positions qui ont été exprimées, des critiques qui ont été formulées, des souhaits et aussi des déclarations de foi et de bonne volonté qui ont caractérisé les interventions, allant dans le sens de la recherche d’une efficacité plus que complémentarité de nos efforts.Vous permettez, donc, Monsieur le Président, avant de répondre à quelques points spécifiques, de faire d’abord une remarque générale pour clarifier le fait que, lorsque nous parlons de l’Union africaine, nous parlons de nous tous en même temps. Le PAP est une partie intégrante de l’Union africaine, tout autant que la Commission de l’Union africaine, tout autant qu’un certain nombre d’autres institutions.Nous sommes, donc, des composantes de cette ensemble qui est en train de grandir, de croître et de parvenir à mettre en équation les moyens avec les ambitions, les ressources avec les défis, et tout cela dans un contexte adverse, contrarié, où les grands projets que nous formulons et dans lesquels nous investissons une foi durable et forte, à l’image de celle de notre propre peuple. Ces grands projets, qui sont confrontés au quotidien à des pesanteurs, à des lourdeurs, à des inhibitions, à des facteurs qui nous tirent vers le bas, au moment où nous aspirons à réaliser, avec succès (...), pour devenir une organisation continentale d’intégration, portée par une vision et arrimée à des valeurs partagées, à des principes avec le souci d’aller de l’avant, même par réalisations imparfaites, si tel était notre lot, et par étapes incomplètes. Mais, ceci est le reflet de notre continent.Maintenant, comme observation adjacente, les faiblesses réelles de l’Union africaine, en tant que tout - pas seulement de la Commission de l’Union africaine - ne sont que le reflet des faiblesses de nos pays; les 53 Etats qui composent l’UA. L’Union africaine ne peut pas être plus forte que ces Etats membres. Elle peut s’employer à être pionnière, à se projeter dans l’avenir avec volontarisme mais, lorsqu’il s’agit de poser de tout son poids sur le cours des évènements, l’Union africaine ne peut représenter que la somme cumulée des forces et des faiblesses de notre continent.Je ne m’appesantirais pas sur les questions institutionnelles, de ressources, de moyens. Je crois savoir que mon collègue, Monsieur MWENCHA, le Vice-président de la Commission, dont le portefeuille inclut précisément ces prérogatives en matière de développement des capacités humaines, institutionnelles et des ressources, sera parmi vous, et je suis persuadé qu’il se prêtera, avec toute la bonne volonté nécessaire, à l’exploration de toutes ces questions-là.Pourtant, je ne peux manquer de relever que, pour les parlementaires nationaux que vous êtes, vous êtes titulaires d’une partie du processus de prise de décisions. A l’échelle nationale, vous pourrez aussi bien vouloir mettre à la disposition de notre action collective de persuasion et de mobilisation, afin que nous puissions, tous, aller de l’avant.Lorsque nous parlons de la ratification d’un certain nombre d’instruments, il est clair que, en tant que personnages publics, nos parlementaires peuvent travailler à l’échelle nationale dans ce sens, même s’il y a (...), c’est le régime de la séparation des pouvoirs qui prévaut dans chacun de nos pays. Mais, par la voie médiatique, par la voie des questions orales ou écrites, par la voie de tel ou tel autre moyen, nous pouvons, à tout moment, faire sentir aux autorités investies du pouvoir de signature de ratification, qu’il y a un courant de pensée en faveur du renforcement de cette instrumentation panafricaniste qui a, évidemment, des effets directs sur la trame des édifices démocratiques dans nos pays.Il en va de même pour nos ressources, même si je souhaite laisser cette question à Monsieur MWENCHA.Nous savons qu’il y a à l’ordre du jour de l’Union africaine, depuis des lustres, la question des sources alternatives de financements. Nous savons aussi qu’au moins deux (2) de nos communautés économiques régionales, la CEDEAO et la CEAC ont adopté le système du prélèvement communautaire, qui les met à l’aise, en ce qui concerne le financement de leurs besoins. On aurait souhaité que ce système soit adopté au niveau continental et qu’il y ait, de plus en plus, de soutien à cette idée.Ces remarques préliminaires ayant été faites, j’ajouterais une autre, qui consiste à dire que notre rapport est vraiment frappé du sceau de l’urgence. Nous n’avons pas souhaité faire un canevas de tous les problèmes du continent. Vous avez remarqué que je n’ai pas évoqué les régions extrêmement sensibles des Grands Lacs, soit par rapport au passé récent, soit par rapport aux perspectives prochaines.Je n’ai pas non plus parler d’un certain nombre