Pan-African Parliament Hansard Report, First Session of the Fourth Parliament
Monday, 5th October, 2015
La séance est ouverte!Chers collègues,Conformément aux dispositions de l’article 38 alinéa 1(g) du Règlement intérieur, j’ai le grand plaisir d’inviter à entrer dans la Chambre:Sa Béatitude Théodoros II, Pape et Patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique;S.E. Hermaine Patrick, Président de l’Assemblée nationale des Seychelles;S.E. Justice Augustino Ramadhani, Président de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples;S.E. Dr Joseph Chilengi, Président du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (ECOSOC);S.E.M. Jean Louis Borloo, Président de « Énergies pour l’Afrique »;S.E.M. le Ministre Etame MASSOMA, Sénateur;S.E. Bethel Amadi Nnaemeka, ancien Président du Parlement panafricain;S.E.M. le Ministre Sale Charles, Sénateur;S.E. Dr Yemi Akinbamijo, Directeur exécutif du Forum pour la recherche agricole en Afrique;S.E. Mme Leonie BWEMBA, Consule générale du Cameroun;Hon. Gérard LOUMIER;Hon. Marwick KHUMALO, ancien membre du Parlement panafricain;Hon. Roopun Prithvirajising, Ministre de l’Intégration sociale et de l’Autonomisation économique de l’Île Maurice;Son Éminence Patriarche Théodoros II;Excellences Mesdames et Messieurs les Vice-présidents du Parlement panafricain;Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et représentants des organisations internationales accréditées en Afrique du Sud;Excellences Honorables membres du Bureau des Caucus régionaux, des Commissions permanentes;Chers collègues députés;Mesdames, Messieurs les partenaires au développement;Excellences Messieurs les Ministres;Distingués Invités, en vos rangs et qualités;Je vous souhaite la bienvenue au Parlement panafricain, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de la quatrième législature.Votre présence à cet hémicycle baptisé « Idriss Ndele Moussa » est le gage et le témoignage de nos valeurs partagées au-delà de nos aspirations et diversités socioculturelles.Distingués membres,Honorables Mesdames, Messieurs,L’agenda de la première session de la quatrième législature est particulièrement chargé.Vous aurez à débattre de divers sujets ayant trait au devenir de notre continent.Aussi, voudrais-je solliciter votre permanente disponibilité et votre présence d’esprit à cette session pour que les résultats de celle-ci soient à la hauteur des attentes de nos populations.Nous accueillons dans la grande famille panafricaine de nouveaux membres. Les orientations que vous recevez des services techniques vous aideront à comprendre le mécanisme de fonctionnement de votre Institution.J’ose croire que votre présence au Parlement panafricain renforcera davantage ses capacités dans ses délibérations et dans sa vision de réalisation de l’intégration africaine.Excellences,Honorables Députés,Distingués Invités,Le pouvoir législatif au sein de l’Union africaine est le moins développé. Il nous faut unir nos efforts en tant que parlementaires pour soutenir l’évolution de la démocratie parlementaire en établissant les synergies et les liens entre les parlements nationaux, régionaux et continentaux dans l’objectif de faire ratifier le nouveau Protocole qui donnera le pouvoir législatif fort à notre jeune Institution.Je vous remercie pour votre aimable attention.(Applaudissements).J’invite Monsieur le Secrétaire général à donner lecture des points inscrits à l’ordre du jour de notre session.M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Inscrit à l’ordre du jour ce matin, c’est la prestation de serment des nouveaux membres du Parlement panafricain.M. LE PRÉSIDENT:Je vous invite à appeler les nouveaux membres pour prêter serment conformément à notre Règlement intérieur.L’ordre du jour appelle la prestation de serment des nouveaux membres!Monsieur le Secrétaire général, vous avez la parole!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Merci Excellence Monsieur le Président.
LISTE DES NOUVEAUX MEMBRES DU PARLEMENT PANAFRICAIN:
Au titre du Bénin:Hon. Nourenou ATCHADE,Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO,Hon. Justin AGBODJETE,Hon. Rosine DAGNIHO,Hon. Corneille PADONOU.
Au titre du Cameroun:
(Le Président tape son marteau de commandement sur le pupitre)M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Hon. Sylvestre [...].(Le Président tape une fois de plus son marteau de commandement sur le pupitre)M. LE PRÉSIDENT:Monsieur le Secrétaire général,Observez le Règlement!Vous appelez les premiers; ils prêtent serment et vous continuez avec la liste.M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Ok!Merci Excellence.Honorable [...].M. LE PRÉSIDENT:Monsieur le Secrétaire général,La première liste d’abord!Les premiers doivent prêter serment avant de continuer!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Dès que j’appelle maintenant.M. LE PRÉSIDENT:Allez-y!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Oui, c’est lui que j’appelle maintenant.Oui, le premier sur la liste, c’est l’Honorable Noureno ATCHADÉ.M. LE PRÉSIDENT:En groupe! En groupe de cinq!(Les cinq députés du Bénin, nouveaux membres du Parlement panafricain ci-dessus désignés ont prêté serment)(Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:Monsieur le Secrétaire général.M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Merci.
Au titre du Cameroun:
J’appelle l’Honorable Sylvestre Naah ONDOUA à venir prêter serment.J’appelle l’Honorable Marie Claire MOAMPEA MBIO à venir prêter serment.(Les deux députés du Cameroun, nouveaux membres du Parlement panafricain ci-dessus désignés ont prêté serment)(Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:Monsieur le Secrétaire général,Vous avez la parole!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:
Au titre de la Guinée Équatoriale:
J’invite les honorables ci-après à venir prêter serment:Hon. Francisca TATCHOUOP BELOBE,Hon. Juan ROKO ENUMBIE,Hon. Juan ALAIS ESIN.Je vous remercie.[Portugais: 9:26:20 - 9:27:55](Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:Monsieur le Secrétaire général,Vous avez la parole!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Merci.
Au titre du Lesotho:
J’appelle les honorables députés ci-après à venir prêter serment:Hon. RETHABILE MARUMO,Hon. Ts’oanelo Andreas RAMAKEOANE,Hon. Mabatsoaneng SIBOLLA.Merci.[English: 09:30:50 - 09:31:55]M. LE PRÉSIDENT:Monsieur le Secrétaire général, vous avez la parole!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Au titre de la Mozambique: J’invite l’Honorable Francisco Domingos Tomas à venir prêter serment.[Portugais: 09:34:25 - 09:35:42]M. LE PRÉSIDENT:Mr. Clerk, you have the floor!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Au titre du Soudan du Sud: J’invite l’Honorable Agnes KWAJE LASUBA à venir prêter serment.[English: 09:37:22 - 09:38:27]M. LE PRÉSIDENT:Mr. Clerk, you have the Floor!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Merci!Au titre de la Tunisie: J’invite les Honorable ci-après à venir prêter serment:Hon. Mohamed Naceur JEBIRA,Hon. Jamila KSIKSI DEBBECHN,Hon. Fayçal TEBBINI,Hon. Karim HLALI.Merci.[Arabic: 09:40:25 - 09: 41:22]M. LE PRÉSIDENT:Mr. Clerk, you have the floor!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Au titre de la Zambie: J’invite l’Honorable Dora SILIYA à venir prêter serment:[English: 09:44:10 - 09:45:10]M. LE PRÉSIDENT:Mr. Clerk, once again, you have the Floor!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Ok!Merci.Au titre du Zimbabwe: J’invite les Honorables Auxillia MNANGAGWA et Ladislus NDORO à venir prêter serment.[English: 09:46:50 - 09:47:50]M. LE PRÉSIDENT:Mr. Clerk, you have the floor!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Au titre de la Guinée Équatoriale: J’invite les Honorables Rodriguez Scioza et Djombe Djangani à venir prêter serment.[Portugais: 09:49:46 - 09:50:57]M. LE PRÉSIDENT:Chers collègues, conformément aux dispositions de l’article 10, alinéas 1 et 2 du Règlement intérieur du Parlement panafricain, vous venez de recevoir le drapeau du continent africain au titre de vos immunités et privilèges. Il est recommandé à l’alinéa 2 que les parlementaires doivent arborer des signes distinctifs lors des cérémonies officielles et, ici, à l’ouverture officielle de nos sessions.J’invite donc les huissiers à contrôler dans la Chambre ceux de nos collègues qui n’ont retiré leurs écharpes, de bien vouloir les arborer.Messieurs les huissiers, procédez à cette vérification d’usage!Je voudrais rappeler à nos collègues que beaucoup de dispositions ont été changées, malheureusement nous n’avons pas eu le temps de vous informer.Les places ont été modifiées par ordre de responsabilité. C’est ainsi que nous avons les présidents des Caucus régionaux, les présidents des Commissions permanentes, les viceprésidents et les rapporteurs.Je pense que c’est ce qui a un peu perturbé les prises de place dans l’hémicycle. Je vous remercie.Conformément à notre Règlement intérieur, j’appelle nos Invités Spéciaux à faire leurs déclarations ou de messages de solidarité.Je commence par le Docteur Yemi Akinbamijo, Directeur exécutif du Forum pour la Recherche agricole en Afrique.Monsieur le Directeur, vous avez la parole!Dr YEMI AKINBAMIJO (DIRECTOR, FORUM FOR AGRICULTURAL RESEARCH IN AFRICA):Your Excellency, Hon. Roger Nkondo Dang, President of the PanAfrican Parliament, Hon. Vice-Presidents of the Pan-African Parliament, Hon. Members of the Pan-African Parliament, distinguished guests here present, ladies and gentlemen.Let me state that it is indeed an immense honour for me to be granted this platform to speak briefly about the organisation that I head, that is, the Forum for Agricultural Research in Africa (FARA). From the outset, I would like to state that my main aim of making this statement is to seek what I envisage to be a mutually rewarding partnership between FARA and the Pan African Parliament.FARA is Africa’s mechanism for employing science, technology and innovation in agriculture to improve the livelihoods of Africans. The forum comprises all stakeholders engaged in science, technology and innovation in agriculture in Africa.FARA Secretariat is based in Accra, Ghana. It is also the technical arm of the African Union Commission and a New Partnership for Africa’s Development (NEPAD) Agency for issues concerning agricultural research and innovation.Hon. Members of the Pan African Parliament, I am sure that you need not to be reminded of the fact that agriculture is the main source of livelihood for the majority of Africans. The implication is that improvement of the performance of the agricultural sector is a necessary condition for improving the livelihoods of our people. History has taught us that for an agriculture-based economy to transform into a modern industrial service and knowledge-driven economy, firstly, it must raise the productivity of its agriculture. Secondly, it must add value to its agricultural products.Permit me to use common chocolate as an example; raising the productivity alone will not make a big impact. If African countries continue to export unprocessed products, we capture only 10 per cent to 20 per cent of the value obtained from these products as you can see from the details I have displayed on the screen.It is through agricultural productivity growth and value addition that Europe, North America, Australia, and presently, Brazil transformed their economies many decades ago. This trend is what we have witnessed in most of Asia and South America in the recent past. It is therefore the responsibility of this generation of African leaders to usher our great continent into the community of transformed regions.Our leaders recognise the principle that productivity, competitiveness and value addition are a precondition for economic transformation. They endorsed the Comprehensive African Agricultural Development Programme (CADEP) as a guiding framework for countries to reform their agricultural strategies and plans. CADEP therefore recognises that wide scale application of science, technology and innovation is necessary for Africa to achieve a productive revolution and develop an industrial base for adding value to what we produce on this great continent.Indeed, the low productivity of our agriculture is still explained, to a large extent, by our low adoption of science, technology and innovation in the way we produce our foods. FARA’s mission, therefore, is to contribute to increased productivity and competitiveness of Africa’s agriculture by strengthening the capacity of the continent’s agricultural innovation system to do two things.First, it is to generate a demand-driven innovation; and second, it is to facilitate the uptake of these innovations and their translation into livelihood impact such as food security, wealth and job creation et cetera.FARA will contribute to the first result of the refreshed CADEP strategy with the aim of doubling agricultural productivity by the year 2025.FARA will embark on this task through the following four interventions:a)formulate and test approaches for enhanced generational demand-driven innovation, rapid uptake by the end users and their commercialisation by agri-businesses, development of human capital and strengthening institutions of science, technology and innovation;b)develop an African owned science agenda for agriculture in Africa, which was endorsed by the African Union Heads of States and Governments at their Malabo Summit in June 2014;c)assemble and disseminate knowledge to support decision-making and the implementation of science agenda by member states; andd)support member states to strengthen their human and industrial capacity - [Acoustic failure].To conclude, distinguished Members of the Pan African Parliament, FARA envisages that agricultural committees of parliaments of member states and the agriculture committee of the Pan African Parliament are potential key players in the achievement of CADEP goals at the country level and FARA stands ready to assist in this direction.FARA is ready to offer its technical support, including the provision of facts or evidence to enable you make informed decisions to advance the work of these committees, especially with regard to increasing agricultural productivity in a sustainable manner.Distinguished ladies and gentlemen, this is the basis of the partnership that FARA seeks to establish with PAP. As an African institution serving African interests, FARA needs the key African institutions and organs of the African Union to have a strong sense of ownership of its plans and strategies.Your Excellency the President, the Vice Presidents and Hon. Members of the Pan African Parliament, FARA will welcome proposals for working relationships with the PAP and agricultural committees of the various national parliaments.I thank you very much for your attention.M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup, Monsieur le Président.Je voudrais, avant de continuer, inviter S.E.M. AMADI Bethel Nnaemeka, ancien Président du Parlement panafricain, à prendre place.Je voudrais également saluer sa présence de Son Excellence Monsieur le Ministre Michel MEVA’A et l’inviter à venir prendre place dans l’hémicycle.Monsieur le Ministre Michel MEVA’A, s’il est dans les galeries, vous êtes prié de bien vouloir prendre votre place à l’Hémicycle.Monsieur le Ministre Michel MEVA’A!Merci à Leurs Excellences Mesdames, Messieurs.Nous vous présentons toutes nos excuses pour les désagréments de tout à l’heure.Je voudrais inviter Son Excellence Andreas Michailidis, Représentant du Président de l’Assemblée générale de l’Orthodoxie, à délivrer son message.HIS EXCELLENCY ANDREAS MICHAILIDIS [REPRESENTATIVE OF THE PRESIDENT OF THE GENERAL ASSEMBLY OF ORTHODOXY]:Your Excellency The President of the Pan African Parliament and your dear Deputies, Hon. Colleagues, ladies and gentlemen.On behalf of the presiding leadership of the Inter-Parliamentary Assembly of Orthodoxy, the President of the General Assembly, Mr Sergei Popov and the Secretary General, Mr Ioannis Amanatidis, Head of the International Secretariat of Inter-Parliamentary Assembly of Orthodoxy, I bring you warm greetings.Following the Cooperation Agreement our Assembly signed with this Parliament, a Joint Committee will soon be convened to take decisions on concrete initiatives aimed at addressing our concerns.The Inter-Parliamentary Assembly of Orthodoxy is an international political organisation which has been in operation since 1993. It is based in the Hellenic Parliament in Athens.Although this Parliament is relatively young, I am very pleased to note the conscious efforts you have made in order to get the Pan-African Parliament established and clothed with essential powers for the whole of Africa and the entire world. Your efforts over the past twenty-three years have given substance and optimism to your vision.The new world opened to us through new technologies and even more direct communication among people and entities provide us with opportunities for enhanced participatory democracy and a stronger and constant involvement of our citizens in shaping opinions and decision-making.The initiatives you have taken so far constitute an evidence of the fact that you do realise, indepth, the complexity of the problems in the world today.Addressing those problems goes beyond the narrow state of local economic interests. It particularly involves the relations between society, politics and a mixture of phenomena, especially those of the major monotheistic religions of Judaism, Christianity and Islam.It is with great interest and an even greater concern that we view the phenomenon of religious violence that has beset the world, especially the African continent. Indeed, the presence among us of His Beatitude Theodoros II, Pope and Patriarch of Alexandria, upon your kind invitation, and the significant and interesting views and concerns of this great Christian leader on your continent highlight the concerns we have in common.We hope to contribute, through our cooperation, to resolving such issues.We wish you every progress and success in your hard work.I thank you.[Applause]HON. MARWICK KHUMALO [FORMER MEMBER OF THE PAP AND MEMBER OF THE PARLIAMENT OF SWAZILAND]:Your Excellency the President of the Pan Africa Parliament (PAP), Your Excellencies the VicePresidents, Hon. Members of the Pan African Parliament, members of the diplomatic corps, distinguished guests, Mr Clerk and staff of PAP, ladies and gentlemen.Mr President and my dear friend, the Hon. Roger Nkodo Dang, I refuse not to offer my belated congratulations and good wishes on your election to the prestigious position of the President of the Pan African Parliament. Together, we shared the same Committee room for years discussing Africa’s peace and security issues. It is a heartwarming experience for me.Félicitations!Mr President, I sincerely cannot thank you enough for extending the invitation to me because it feels like coming back home where one gets to embrace all relatives, including some of ten (10) years.Mr President, when I heard about the highly contested election race and the identities of the leading esteemed candidates for the presidency, that is, yourself and the first Vice-President, the bias in me grew even stronger. I became content with the fact that whichever way the vote would go, at least, the President would come from the Committee on Co-operation, International Relations and Conflict Resolution, which I had the privilege to serve in all its positions.May I, as a PAP alumnus, convey our deep gratitude to the Hon. Members of the PAP, not only for a free and fair election, but also for upholding the democratic principles. If I may, Mr President and Members of the Bureau, remind you even if it is for purposes of emphasis that the voter is key; the electorate is the boss.PAP has just begun its second decade. Well, I am not here to congratulate ourselves on what we have done, but to challenge ourselves to finish what has not yet been done. It is achievable, Mr President. It is noteworthy that in the first decade of this Parliament, one felt enriched by the robust debates that characterised the stature of this institution. Debates that were largely provoked by troubled situations like the Darfur region, Ivory Coast, the Democratic Republic of Congo (DRC) and the Sahrawi Arab Democratic Republic.In the same vein, we watch PAP Members of Parliaments who only yesterday were the Opposition, becoming the Government of their respective countries tomorrow; where in more than one situation, the Leader of the Opposition has become the President of his country.As Members Parliaments, we assemble here to speak for millions residing in rural and urban Africa, who long for jobs, safety and security and good education, among others needs We are here to speak for the African mother, the child, the farmer, the entrepreneur, the labourer but, most of all, the victims of unending conflict and those that know no better life outside abject poverty.Mr President and fellow parliamentarians, Africa is poised for greatness. It is time to proceed towards a great new challenge of hope and opportunity. For the African, there is neither a challenge too great to overcome nor too high a mountain top to reach because we are the human race that just survived the heat of the furnace, not just once or twice but infinitely.The African has always made it back and not without stars. Likewise, the United States President said as much during his recent visit to Kenya. He said, "I wanted to be here because Africa is on the move. Africa is one of the fastest growing regions in the world." We owe it to the Kenyans, Mr President, for showing the Americans the true character level of what the African is made of.However, as we have gathered here today, our position is least envious because so many in Africa expect the few that we are to provide so much with so little that we have. It is a special call of duty that cannot be easily wiped off. Each one us in PAP has an onerous responsibility of being an exemplary representative of his or her own country, who has been called upon to offer service to the Greater Africa.No way is available for deviation from the path of the giants of Africa’s stoic such as Seko Toure, to Kwamwe Nkrumah, to Mwalimu Nyerere, to Ben Bella, to Nelson Mandela and many others. For them, marking time was never an option, because it was always a forward march.Mr President, at this point in history, you have been charged with the captaincy of this continental ship. You are being ably assisted by Africa’s very capable sailors in front of you.Bear in mind that on board is Africa’s most treasured and precious cargo. Under your stewardship, we anticipate no shipwreck, but our faith is resolved that you will tactfully navigate through the rough seas without removing your eyes from the radar. By mere looking at you occupying the head seat, I arrived at the conclusion that the combination of your moral campus and political judgement will set sailing this ship to its destined shores safely. To you, Mr President and the rest of the crew, we all say, bon voyage!When I cast my eyes far and wide in this Chamber, I am convinced that we stand on the threshold of great ability to do more for Africa. There are no constraints in the human mind, no walls around the human spirit and no barriers to Africa’s progress except those that we ourselves are at. Acting in unison, you are mandated to write a very healthy prescription for posterity that will not make our future children choke.Mr President, fellow parliamentarians, invited guests, distinguished ladies and gentlemen; before we part, let us remember the central question of public service. Why are we here? Well, we are here to ensure that the African Union continues to serve the people and not the other way round. We are here to gain peace and uplift the livelihood of the disenfranchised. Most importantly, we are here to seize the future so that our children can dream heroic dreams. If we do not do thus, we are betraying the memory of those giants I mentioned earlier, who gave so much.Let us do all we can within our power to wipe away the tears and sorrow caused by war and turmoil from the beautiful face of mother Africa. Peace or freedom is not the sole prerogative of the chosen few. It is the universal right of all God’s children. We, therefore, dedicate Africa’s development agenda, in particular, the area of peace and security, to your capable hands.Merci beaucoup, Monsieur le Président.(Applause)M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup, Honorable KHUMALO.J’espère que le message sera bien reçu et que vos concepts, vos conseils seront appliqués.Je voudrais, à ce niveau, inviter S.E.M. Jean Louis Borloo, Président de « Énergies pour l’Afrique », ancien Ministre d’État de la République française à délivrer son message de solidarité.Excellence Monsieur le Ministre, vous avez la parole!S.E. JEAN LOUIS BORLOO [PRÉSIDENT D’« ÉNERGIES POUR L’AFRIQUE » ET ANCIEN MINISTRE D’ÉTAT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE]:Monsieur le Président, Roger NKODO DANG;Sa Béatitude Théodoros II;Monsieur le Président de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples;Messieurs les Présidents des Assemblées;Mesdames et Messieurs les représentants des Organisations africaines;Mesdames et Messieurs les Ministres;Messieurs les Présidents des Commissions et Caucus;Honorables Parlementaires;Honorables Invités.Monsieur le Président,Je suis très honoré, très fier mais pour tout vous dire, très ému d’avoir été invité à votre session plénière. Ému, parce qu’un parlement est le cœur de la démocratie; un parlement, c’est le cœur du peuple. Vous êtes donc le cœur de l’Afrique.(Applaudissements)Oui, ce jeune Parlement est indispensable à l’Afrique et son rôle va aller croissant de manière considérable dans les années à venir. Il est vital, ce Parlement! Il n’est ni la tutelle, ni en concurrence avec les parlements nationaux. Il n’est pas non plus en substitution des exécutifs nationaux légitimes. Il a un autre rôle. Il n’est pas non plus en compétition avec la Commission. Il a une autre mission.Sa mission c’est de:porter et défendre les valeurs communes à tous les peuples d’Afrique;porter et défendre en exigeant des plans opérationnels aux sujets qui dépassent les cadres nationaux.Et ce, parce que vous n’êtes pas dans la dictature du quotidien de l’exécutif que vous êtes le Parlement de l’essentiel.Le projet que j’avais l’honneur de présenter grâce à votre invitation, Monsieur le Président, devant la Commission et en plénière, est celui de l’énergie et la lumière pour toutes et tous en Afrique, en est l’illustration parfaite du poids nécessaire de votre Parlement.Vous connaissez le sujet mieux que quiconque dans chacun de vos pays. Vous savez qu’aller en urgence à 25 %, à 100 % d’électricité, d’énergie pour tous en Afrique en moins de dix ans, car c’est le droit qui permet les autres droits fondamentaux à l’éducation, à la santé, à la lumière et à l’emploi.Vous savez pertinemment que les Chefs d’États africains, quasiment tous, ont approuvé individuellement un tel plan. Vous savez que l’Union africaine, en juin ici-même à Sandton, l’a également approuvé à l’unanimité.Nous savons exactement ce qu’il faut faire, une agence africaine dédiée et un financementsubvention international de cent milliards en provenance des pays émetteurs du CO2 et nous savons que cela joue dans les six semaines qui viennent.Mais vous savez, entre les décisions individuelles et le passage à l’acte collectif, il faut toujours un déclic moral, un déclic visible, un déclic collectif, un déclic politique.Eh bien, c’est ici dans ce Parlement - j’espère dans les heures qui viennent - qu’un appel fort et unanime des députés, représentant cinquantequatre pays africains dans leur diversité, et un milliard d’hommes et de femmes africaines, va appeler au lancement de ce projet tellement nécessaire et tellement faisable. Mais il faut que cet appel soit fait, ici, par ce Parlement [...]. Il faut que votre Président ou son exécutif ait un mandat pour porter votre parole et votre recommandation dans le monde entier.Oui, votre Parlement est vital pour l’Afrique et pour le monde, l’énergie et la lumière pour toutes et pour tous, vous attend.Monsieur le Président,La puissance d’un parlement, c’est la puissance des messages et combats qu’il mène et qu’il porte. Ce Parlement, par la puissance de son message et des autres messages, est un acteur indispensable et incontournable dans le monde.Permettez à un ancien parlementaire national, ancien ministre pendant des années et surtout un ancien parlementaire européen qui a vécu la mise en place du rôle du Parlement européen, de vous dire, votre poids, votre puissance du point de vue de la puissance de vos messages, de la puissance de votre parole, de votre capacité à travailler ensemble de manière démocratique. Je voudrais dire simplement, vraiment bonne chance, parce que l’Afrique a besoin de vous et le monde a besoin de vous.Je vous remercie.(Applaudissements)H.E. HON. DR. JOSEPH CHILENGI [PRESIDENT OF THE ECONOMIC, SOCIAL AND CULTURAL COUNCIL OF THE AFRICAN UNION]:Your Excellency, the President of the Pan African Parliament (PAP), Your Excellencies, Deputy Presidents of the Pan African Parliaments, Hon. Members of this Parliament, My Dear Colleague, Your Excellency President of African Court, distinguished guests, ladies and gentlemen.Allow me, on behalf of the Economic Social and Cultural Council, in the first instance, to congratulate you, Mr President, on your election as the ship carrier of this important organ of the union that needs the people’s collective wisdom that is vested collectively in the people on the continent.Mr President, I also wish to state that I have the honour and delight to be here today, to offer my goodwill message to the First Ordinary Session of the Fourth Pan African Parliament on behalf of the Economic, Social and Cultural Council (ECOSOCC) of the African Union (AU). I wish, in this regard, to thank you, Mr President and the Hon. Members of this Parliament, for extending an invitation to your sister organ. My presence here, today, attests to the regard that ECOSOCC has for PAP and the significance that the organ attaches to our excellent working relations. We share a common commitment to working harmoniously in the service of integration and development in Africa. Your Excellency, ECOSOCC of the AU is also delighted that, far beyond that, we share a common pattern of seeking to work together in a pleasant manner that will facilitate the greater task of servicing our masters and mistresses, the ordinary African people of this great continent of Africa. The Economic, Social and Cultural Council of the African Union cherishes its approach of putting the African family before each and every one of us, and hopes that this bold line will be the one to underwrite the strategic vision of the continent towards the Agenda 2063.Your Excellency, I wish to acknowledge the significance of the theme for this Session, which is our union’s theme 2015. It is the year of women empowerment and development towards the Agenda 2063. The Economic, Social and Cultural Council of the African Union is here to extend fraternal greetings to the Pan African Parliament in this common spirit that we share, in the hope that this blessed state will grow by leaps and bounds within the wider union of our environment.I am also here, Your Excellency, to add that this spirit involves the efforts and progress that ECOSOCC has made since the inception of its Second Permanent General Assembly on 22nd December, 2014. In the short period since its inception, the Assembly of ECOSOCC has moved rapidly to activate, consolidate, develop its constrained sub-organs and to equip them with the necessary agendas and tools for operation and precise agendas for work programmes. ECOSOCC has held sensitisation meetings with civil society groups across the five regions of the continent to mobilise the people in support of the African Union Programmes, activities, policies and to disseminate information about the Africa Strategic Vision on Agenda 2063.Your Excellency, this is an ongoing process and much remains to be done, but we, in ECOSOCC, are committed to doing what we must do. The Agenda 2063 is an ambitious programme for the continent and requires a change of attitude, mentality and work methods by all organs of the union by working to complement each other, other than competing against each other. ECOSOCC wishes to advise that there be an introduction of the AU organs co-ordination meetings twice annually. These are absent in the current work method of the Union and, therefore, the African Union Commission, which is the secretariat of the Union, is called upon to provide leadership in this regard and actualise this to improve the performance and output of the union in total.Your Excellency, accordingly, we have also offered advice and opinion on ongoing development within the African Continent, as mandated by our statutes and will commence with the process of operationalising the setting of cluster committees next week in Nairobi to regularise and standardise the process of issuing ECOSOCC advisory opinions.Article 11 of the ECOSOCC statutes sets the clusters as the key operations mechanisms of the organ, but they were not operationalised in both the interim and the First General Assembly. ECOSOCC, Your Excellency, will initiate what has not been done in the next week. In alignment, we are working closely with the citizens and the Diaspora Division of the African Union, which also serves as a secretariat of ECOSOCC, to convene the stakeholder Convention of the African Diaspora in Washington in mid-November, 2015, to enforce the participation of the Diaspora in the people’s centered agenda of the African Union.Allow me, on behalf of the people of ECOSOCC, to extend an invitation to you, Your Excellency, to avail us your presence in Washington next month. On various efforts notwithstanding, we recognise that we cannot accomplish our goals by ourselves. We recognise the unique role that all Parliaments play in connecting the people and the specific role that Pan African Parliament, in particular, can play. I am, therefore, using this opportunity, again, Your Excellency, to renew our call to the Pan African Parliament to work with ECOSOCC to establish a programme for Pan African Union Parliament days once or twice a year in each member Sate of the Union. This will enable each African Parliament and through them, the people of their respective countries, to audit the decisions, policies and programmes of the African Union to which they commit national resources annually.The union days will serve to ensure that the African public is socialised in the context of the AU activities which can then be better mainstreamed in the wider popular consciousness. On behalf of ECOSOCC, our belief is that this will renew the commitment of our member States and their Parliaments, as elected representatives of the people across the national boundaries, to be in a position to give guidance to their Union and ensure corrective action and adjustments in the patterns and behavior of various organs. Parliamentary Union days will serve as a framework of accountability for elected officials of the Union and our technical arm. This will, in itself, democratise the Union.Having said this, Your Excellency, I wish, once again, to underline the respect and collegial administration that ECOSOCC shares with the Pan African Parliament and to congratulate you all on the successful development of the Pan African legislative agenda. ECOSOCC shares with you the determination to ensure that the Pan African Parliament, in the phase of the Fourth Parliament, will be transformed from a consultative to a legislative body. Our organ wishes to assure you that you can count on ECOSOCC for support.I thank you, Your Excellency.H.E. HON. JUSTICE AUGUSTINO RAMADHANI [PRESIDENT OF THE AFRICAN COURT ON HUMAN AND PEOPLES' RIGHTS]Your Excellency the President of the Pan African Parliament, Your Excellencies, Vice-Presidents of the Pan African Parliament, Hon. Members of the Pan African Parliament; dignitaries, ladies and gentlemen.Your Excellency the President, I feel greatly honoured to be invited to the Opening Ceremony of the First Ordinary Session of the Fourth Legislature of the Pan African Parliament. I salute all of you in the name of the African Union and, in the same spirit, bring cordial greetings from the Vice-President, brothers and sisters, and Judges of the African Courts on Human and Peoples’ Rights.Let me also, Your Excellency, extend the courts’ warmest congratulations on your re-election. Your Excellency the President, this is the first time I am before this august Parliament. Let me seize this rare treat to plead for the ratification of the protocol which has created the African Court on Human and Peoples’ Rights and also for the making of declarations under Sub Article 6 of Article 34 of that Protocol, which permits individuals, that is; sons and daughters of mother Africa and their NGOs to come directly to the court.The individuals I am canvassing for are the ones who elected Your Excellencies and your colleagues, Hon. Members of National Parliaments, and thereby enabled you to be elected to PAP. I beseech Your Excellencies to ask your respective Executives to ratify the protocol and to deposit declarations, which will allow those individuals to come directly to the highest Court of Human and People’s Rights on the continent. That is one of the ways to serve the electorate. Human rights are for the individuals, sons and daughters of mother Africa. Let us give them their rights, that access to the court.For the first six months of this year, that is, up to 31st July, the court has received seventeen (17) cases from African individuals, nationals of some of the only seven (07) states which have deposited the declaration. That number shows, Your Excellencies, how keen the African masses want the services of the African Court. Twentyfive (25) states have not ratified the protocol and forty-seven (47) have not deposited the declaration that allows their people to come directly to the court. We may be their advocates.The court asks Your Excellencies’ support in this regard.Thank you very much, indeed.(Applause)H.E. HON. PATRICK HERMAINE [SPEAKER OF THE NATIONAL ASSEMBLY OF THE SEYCHELLES]:Your Excellency Mr President, Mr Roger Nkodo Dang, Your Excellencies Vice-Presidents, Speakers of the National Assembly, Ministers, Former President of the Pan African Parliament, Members of Parliament, ladies and gentlemen, all protocol observed.It is indeed a pleasure and a great honour for me to stand here before you at the First Ordinary Session of the Fourth Legislature of the Pan African Parliament. Mr President, I am grateful for this opportunity to deliver this goodwill message to the representatives of over one billion citizens of this great continent.As I speak today, our stated aim of nurturing human rights and democracy through a culture of good governance, transparency and accountability for the sustainable development of the African continent remains alive.Last month, in New York, as our leaders pledged to adopt the new set of Sustainable Development Goals (SDGs) that will shape the economic, social, environmental, and not forgetting the political policies worldwide over the next fifteen years, many were reminded of the struggle of the past and the attainment of political independence through sacrifice, determination and a unity of purpose.We succeeded to relegate colonialism to the dustbin of history because we were on the right side of history. Let us, therefore, today, revitalise the passion of Pan-Africanism and embark on the more difficult task of liberating Africa economically. Let us commit ourselves anew to the judicious use of our resources for a peaceful and flourishing Africa, an Africa driven by Africans for Africans as is so beautifully articulated in Agenda 2063.For today, we are still on the right side of history when we strive to eliminate poverty, empower our women, provide affordable health care and quality education for our children and promote and implement a people-centred developmental process.There is a mammoth task ahead. It will be paved with difficulties arising from the ongoing globalisation of the economy, but slowly we are getting there. Today, some of the world’s fastest growing economies are in Africa. It will require sacrifices on the part of our people, but success is assured as long as we are the masters of our fate. Africa has a good edge and we must make sure that we empower our youth to optimize the opportunities that are available to them.As parliamentarians, we know that in any given democracy the voice of the people is the voice of God, vox popluli, vox dei. So, throughout the course of this session, let us continue to pursue political, economic and cultural development of our people so that Africa can enjoy peace, security, stability and progress.Today, let us consecrate ourselves to our longheld vision of turning this institution into one with full legislative power.[French]Honorables collègues parlementaires, Mesdames et messieurs, notre support objectif de développement de l’Union Africaine est primordial. Notre participation effective et notre support législatif au processus de prises décisions dans nos pays respectifs est également essentiel cela pour assurer que les femmes et les hommes ainsi que la jeunesse de nos États soient équipés sur tous les plans et tous nos projets régionaux et nationaux et qu’ils participent pleinement au développement de nos pays, nos patries et de l’Afrique notre continent. C’est seulement une union de forces intellectuelles qui pourrait permettre à l’africain de croire en le sort d’une Afrique nouvelle. A clairvoyant rien n’est impossible.[English]Africa is too rich to be poor. I thank you and wish you fruitful deliberations. I would like to say a special thank you to you, Mr President. I know that under your capable leadership, the African Parliament will grow from strength to strength. Good luck and God bless you all.I thank you. [Applause]THE PRESIDENT:Merci beaucoup Son Excellence, M. le président de l’Assemblée de Seychelles.Je voudrais une fois de plus, au nom de tous les députés du Parlement Africain, en mon nom personnel, a celui des vice-présidents du bureau, remercier et souhaiter à nouveau la bienvenue à sa béatitud Pape et Patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique dans notre hémicycle.J’invite humblement le Patriarche...à prendre la parole pour son mot de solidarité.Sa béatitude vous avez la parole.H.E. ANDREAS MICHAILIDIS [REPRESENTATIVE OF THE PRESIDENT OF THE GENERAL ASSEMBLY OF THE ORTHODOXY]:His Beatitude, Pope and Patriarch of Alexandria will take this opportunity, Your Excellency, to give his homily and it will be in Greek. So, you are welcome.(GREEK)(Applause)THE POPE AND PATRIARCH OF ALEXANDRIA AND ALL AFRICA:Your Excellency the Chairman. I thank you very much for the honour that you have given me today. I leave now for a far-off country in Africa with more strength. The symbol of Africa is alive. The symbol of Cameroun is also alive. That is why I bestow upon you the Lion of Honour of our Patriarch of Alexandria.By the mercy of God, Pope and Patriarch of Alexandria and All Africa, we are awarding you, His Excellency, Mr Roger Nkodo Dang, President of the Pan African Parliament, for your continued work towards the unity, co-operation and prosperity of the African people, the Grand Cross of our Order of the Land of Alexandria. We are providing you the credit of our Present See, the Patriarchal Skilion in the Great City of Alexandria, Patriarchal Seal of our Modest on 5th of October of the year, 2015.(Applause)THE POPE AND PATRIARCH OF ALEXANDRIA AND ALL AFRICA:Worthy!MEMBERS OF THE ORTHODOXY:Worthy!(Applause)M. LE PRÉSIDENT:Excellence Mesdames et Messieurs;Sa Béatitude Théodoros II, Pape et Patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique;Nous arrivons, ici, au terme de la première partie de notre cérémonie de ce jour. Je voudrais inviter le Vice-président, les Invités spéciaux, les membres de la délégation du Parlement panafricain d’Afrique du Sud, le Secrétariat général, le Directeur du Bureau et le Sergent d’Armes à se joindre à moi pour l’accueil de l’Invité d’Honneur.Sur ce, je voudrais suspendre les travaux pour quelques minutes.La séance est suspendue.(La séance est suspendue à onze heures huit minutes sept secondes)The CLERK:Your Excellencies, Hon. Members, the Guest of Honour. May we all please stand.(Intervention du Secrétaire Général en anglais)(Musique de l’hymne du Parlement Panafricain)(Applaudissements).Musique de l’Hymne nationale de l’Afrique du sud(Applaudissements).(En Anglais Présentation d’un poème en chœur par des enfants)(Applaudissements).M. LE PRÉSIDENT:La séance est reprise!Excellence Madame MAITE NKOANA-MASHABANE, Ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République d’Afrique du Sud et Représentante personnelle à nos assises de S.E. Jacob ZUMA, Président de la République d’Afrique du Sud;Sa Béatitude THEODOROS II, Pape et Patriarche d’Alexandrie et de toute l’Afrique;Excellences Mesdames et Messieurs les Vice-présidents du Bureau du Parlement panafricain;Très Honorables Présidents des Parlements nationaux des États membres;Excellences Messieurs les Ministres Charles SALE et David Etame MASSOMA;Monsieur le Ministre Michel MEVA’A;Honorables confrères, membres du Parlement panafricain;Excellence Monsieur le Président de la Cour de Justice et des Droits de l’Homme de l’Union africaine;Honorables Représentants de l’Assemblée Interparlementaire de l’Orthodoxie;Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, les Chefs de Missions Diplomatiques et les Représentants des Organisations Internationales accréditées en Afrique du Sud;Excellence Monsieur le Président du Conseil économique et social de l’Union africaine;Distingués Invités;Mesdames et Messieurs;C’est pour moi, en ce jour et en ce lieu, un très grand honneur et un privilège de vous accueillir et vous souhaiter à tous et à chacun, une chaleureuse et cordiale bienvenue à l’occasion de la première session ordinaire de la quatrième législature du Parlement panafricain.Nos pensées émues et nos bons souvenirs accompagnent ceux qui nous ont quittés après les dernières assises, surtout ceux qui font partie des milliers de pèlerins qui ont trouvé la mort en Arabie Saoudite, alors qu’ils accomplissaient l’un des piliers de la religion musulmane. Nous voulons rassurer ceux de nos collègues qui nous rejoignent à cette occasion, à cette phase de la vie de notre institution, qu’ils soient les bienvenues.Je voudrais vous inviter à bien vouloir vous lever et à observer une minute de silence à la mémoire de tous ceux qui nous ont quittés.(Une minute de silence est observée)Permettez-moi, chers collègues, de saisir à nouveau l’occasion qui m’est offerte pour vous redire que je ressens comme un honneur particulier, que j’accueille avec gratitude et humilité, la confiance que vous avez bien voulu placer en ma modeste personne et partant à mon pays, le Cameroun, pour animer et conduire les destinées du Parlement panafricain au cours des trois prochaines années. Une fois de plus, je tiens à vous en remercier très sincèrement et à vous rassurer de mon entière et totale disponibilité à collaborer avec tous, afin d’œuvrer en synergie à la poursuite et à l’atteinte des objectifs assignés au Parlement panafricain. Je ne doute pas que je saurai pouvoir compter sur vos conseils avisés, sur vos contributions enrichissantes et sur le plein appui et le soutien de tout le personnel de notre Institution.D’ores et déjà, je voudrais vous dire toute mon émotion et ma profonde reconnaissance pour les marques de sympathie et les témoignages d’amitié, d’affection et d’estime que vous n’avez cessé de m’exprimer depuis mon élection et qui ont encore été renouvelés aujourd’hui.Honorables invités,Chers collègues,Excellences Mesdames et Messieurs,La première session ordinaire de la quatrième législature du Parlement panafricain se tient dans un contexte africain et international que nous connaissions tous; contexte dominé par le problème d’insécurité et d’autres défis majeurs communs à nos États. Ces problèmes et défis lancinants, à bien des égards, relayés avec toute leur acuité et parfois en temps réel par les médias, interpellent notre conscience et nous poussent à l’action.Au niveau de la sécurité, il est admis par tous que la menace terroriste est désormais globale, car aucun de nos États n’est à l’abri. Et comme l’a si bien judicieusement relevé un sage de notre continent, je cite: « À menace globale, réponse globale », fin de citation.C’est donc dire qu’il nous faut conjuguer nos efforts collectifs pour lutter contre la menace terroriste, qu’elle provienne des mouvements djihadistes ou de toute autre forme d’intégrisme irrédentiste.Dans cet esprit, nous devons continuer de travailler sans relâche, avec pugnacité et détermination, comme des artisans de la paix, pour exprimer avec force, notre voix, la voix de nos peuples, afin de promouvoir et maintenir le dialogue au sein de nos communautés, au-delà de nos appartenances religieuses, de nos aspirations politiques et de nos ambitions personnelles. Ce faisant, nous, Parlementaires, nous pourrons contribuer efficacement à la réduction des clivages sociologiques et linguistiques dans nos sociétés et à l’assainissement des mœurs politiques, à travers notamment la dénonciation des sources d’inégalité ou autres pratiques de mal gouvernance, toutes choses qui servent souvent de terreau fertile aux conflits internes dans nos États et conduisent à des explosions sociales.C’est dans le même esprit que nous devons continuer à élever avec fermeté notre voix, la voix de nos peuples que nous représentons pour nous opposer et dénoncer la politique de la canonnière et toutes ses formes sibyllines, conçues pour induire ou imposer des changements à la tête de nos États, les exposant dans bien des cas au chaos avec tout ce qui s’ensuit comme mouvements migratoires nés de la rupture de la paix en Afrique et hors de notre continent. Les événements survenus ces temps derniers au Burkina Faso, démontrent à suffisance que l’Afrique est mûre pour impulser elle-même ses changements et qu’elle se bat pour barrer la voie aux imposteurs.Pour ce qui est des défis, je voudrais n’en retenir, ici, qu’un seul, parmi tant d’autres: celui du développement de l’Afrique. La communauté internationale, à travers nos dirigeants réunis le mois dernier à New-York, vient d’adopter les dix-sept Objectifs du Développement Durable (ODD), afin de poursuivre le travail inachevé, engagé à travers les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), également adoptés à New-York en 2004, c'est-à-dire, voici plus de 10 ans. La communauté internationale s’apprête également, à l’occasion de la Conférence de Paris sur les changements climatiques ou COP21, prévue du 30 novembre au 12 décembre 2015, à faire souscrire à nos États, et nous souhaitons vivement qu’elle y parvienne, des engagements fondamentaux et efficaces pour lutter contre les fléaux des changements climatiques qui mettent en péril notre planète. Ici, comme ailleurs, l’Afrique doit continuer à parler, haut et fort, et d’une même voix pour exprimer les aspirations et les attentes de ses populations.Honorables invités,Très chers collègues membres du Parlement panafricain,Excellences Mesdames et Messieurs,Les différents points inscrits à l’ordre du jour des travaux de la présente session portent, sur certains dossiers problématiques universels communs à tous les peuples, comme la paix et la sécurité, les changements climatiques, même si ces problématiques sont abordées sous le prisme de l’Afrique. Certains autres points évoquent des questions plus récurrentes à l’Afrique telles que l’électricité pour tous en Afrique, l’autonomisation et le développement des femmes dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Afrique. D’autres aspects de l’ordre du jour portent, enfin, sur l’évaluation, en interne, de nos propres activités ainsi que les activités de certains organes de l’Union africaine.Je reste persuadé, Distingués confrères, que nos délibérations continueront d’être empreintes, comme par le passé, du sérieux, de la lucidité et du courage qui nous ont toujours caractérisés et que nous saurons surmonter celles des difficultés qui pourraient entraver la bonne marche de notre Institution.À ce stade de mon propos, je voudrais bien me permettre, chers Collègues Parlementaires panafricains, d’exprimer en votre nom à tous, notre joie d’être honorés par la présence parmi nous de la Représentante personnelle du Président Jacob ZUMA à nos travaux, et de surcroît, marraine du Parlement panafricain, j’ai nommé Son Excellence Maite NKOANA-MASHABANE, Ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République d’Afrique du Sud, ici présente,(Applaudissements)qui a assumé de très hautes responsabilités dans son parti, l’ANC (African National Congress), depuis la base, dans sa province de du Limpopo où elle est née, jusqu’aux instances dirigeantes, comme membre du Comité exécutif national et aussi comme membre du Conseil exécutif, avant de devenir Secrétaire générale adjointe de l’ANC, l’âme immortelle du peuple sud-africain.Elle a également été membre du Parlement sudafricain avant d’assumer des fonctions diplomatiques au plus haut niveau comme Haut Commissaire, Ambassadeur de son pays en Malaisie de 1995 à 1999, et en Inde, de 1999 à 2005. Depuis mai 2009, Mme Maite NKOANA-MASHABANE officie au sein du Gouvernement sud-africain en qualité de Ministre des Relations internationales et de la Coopération où elle a marqué de son empreinte indélébile, le Comité local d’organisation de la Coupe du monde de football, la première du genre qui s’est déroulée sur notre continent, en 2010, en République d’Afrique du Sud.Madame, votre brillant et élogieux parcours politique dans cette Nation arc-enciel et votre présence parmi nous, nous honorent, nous réconfortent et nous assurent de l’intérêt que le Gouvernement sud-africain porte à notre Institution.Par ma voix, les Parlementaires panafricains me chargent de vous transmettre leur sincère gratitude pour le soutien apporté jusqu’ici par le Gouvernement sud-africain au bon fonctionnement de notre Institution. Et comme il est admis de tous en Afrique: « quand on dit merci, c’est qu’on en redemande encore ». C’est pourquoi, ceux-ci expriment le souhait de voir que par votre brillante entremise, d’autres avancées pourraient être renforcées à ce soutien.À Sa Béatitude THÉODOROS II, présent parmi nous, le Parlement panafricain vous dit merci pour avoir répondu favorablement à son invitation et apprécie à sa juste valeur votre engagement à contribuer au mieux de vos moyens, à l’allègement du fardeau de la pauvreté en Afrique, comme en témoigne l’exposition présentée au hall d’entrée. Le Parlement panafricain reste convaincu que les liens de coopération tissés avec l’Assemblée interparlementaire de l’Orthodoxie vont se développer et se renforcer davantage.Au Ministre d’État Jean Louis Borloo, le Parlement panafricain tient à dire qu’il accueille avec enthousiasme son projet novateur « d’Électricité pour tous ». Il est persuadé que la mise en œuvre de ce projet est appelé à ouvrir des perspectives nouvelles pour l’accélération du développement de l’Afrique.Le Parlement panafricain entend contribuer dans toute la mesure du possible à son heureux aboutissement.Honorables Invités,Très chers collègues,Excellences Mesdames et Messieurs,Permettez-moi à présent, pour terminer mon propos, de souhaiter plein succès à nos travaux.Je vous souhaite à tous un bon séjour et un agréable retour.Je vous remercie pour votre aimable attention.La séance est ouverte.(Applaudissements)Excellences Mesdames et Messieurs,Je voudrais inviter Son Excellence Madame le Ministre des Relations internationales et de la Coopération d’Afrique du Sud, Représentante personnelle de son Excellence le Président ZUMA de délivrer son message.Madame, vous avez la parole!H. E. NKOANA MAITE [MINISTER OF INTERNATIONAL RELATIONS - SOUTH AFRICA]:Your Excellency the President of the Pan African Parliament (PAP), Hon. Roger Nkondo Dang, His Beatitude Theodore II Pope and Patriarch of Alexandria and All Africa, Hon. Speakers of National Parliaments, Hon. Ministers and Deputy Ministers, Hon. Members of PAP, Your Excellencies Ambassadors and High Commissioners, members of the diplomatic corps, ladies and gentlemen, good afternoon. Dumela.I am honoured to warmly welcome you to our country and we would like to greet all of you on behalf of His Excellency President Gez’eyihlekisa Jacob Zuma, the South African Government and the people of South Africa.Let me take this opportunity to congratulate the President, the Vice-President of the Pan African Parliament and the Bureau on their elections during the previous session. Congratulations, Your Excellencies.(Applause)H. E. NKOANA MAITE [THE MINISTER OF INTERNATIONAL RELATION - SOUTH AFRICA]:Mr President, the first time I came into this hall, I was a little bit worried with the level of representation of women. I can see that there is some positive change that is moving across the Floor of this august House. As women of Africa, we are not anti-men. We work with men in partnership for development. There is an African saying that if you work with one hand, you make very little progress. In fact, one hand does not clap, but the two make a sound.(Applause)1. E. NKOANA MAITE [MINISTER OF INTERNATIONAL RELATIONS - SOUTH AFRICA]:So, those who want to make progress in every nation make use of both their hands and do not tie the other one at the back. This way, they make a lot of progress through this partnership.Your Excellencies and Mr President, I would like to assure you of our continued support to PAP as the Government and the people of South Africa. We remain available for engagements on issues you may wish to raise with us at all times. This is not just your second home, but also your home. So, you should not feel at home, but be at home.(Applause)H. E. NKOANA MAITE [MINISTER OF INTERNATIONAL RELATIONS - SOUTH AFRICA]:This First Ordinary Session is taking place against the backdrop of the successful 25th African Union Summit that was held here in Johannesburg at the International Convention Centre in June 2015. The summit was held under the theme "Year of Women Empowerment and Development towards Africa, 2063". I am delighted, Your Excellencies and Mr President, that we decided to convene on the premise of this session, the 2015 Women Conference under this theme which was adopted and was also the theme for the June Summit of the African Union.This is a clear demonstration of your resolve to commitment towards the realisation of the 25th AU Summit Declaration on Theme. As you may be aware, the African Union (AU) has made many declarations, over the years, that have been found wanting when it comes to implementation. Your commitment and dedication, in this regard, is highly commendable.We have recently participated in the United Nations adoption of the 25th Sustainable Development Goals (SDGs), moving from the Millennium Development Goals (MDGs) to the SDGs or Sustainable Development Goals. I am proud and can say this without hesitation that if Africans did not work as one, the SDGs would have become a focus of lifting some people out of poverty to middle class and leaving the majority of the poor and poverty swept under the carpet.We agreed, speaking with one voice, as Africans, that we should no longer speak of poverty alleviation, but poverty eradication and that the MDGs have not been accomplished if we have not totally eradicated poverty. We spoke with one voice under the leadership of an African country, South Africa, that is chairing the G77 plus China. This is a group of developing countries that now make almost two-thirds of the General Assembly of the United Nations. This adoption of the SDGs came at an opportune time when we also celebrate twenty (20) years of the Beijing Declaration and Plan of Action.This declaration and plan of action remains a running road map towards the realisation of gender equality and women empowerment since its adoption by the 189 member states at the Fourth World Conference on Women in 1995 in Beijing. We, therefore, believe that the continued implementation of our regional and continental mechanisms and protocols should be guided by the commitments of the post-2015 MDGs and the SDGs that we have just adopted.As regards the Beijing Platform of Action and the aspirations of the Africa we want as espoused in the Agenda 2063, Mr President and hon. Members, we welcome this adoption of the SDGs. We are well aware of the task ahead to build on the achievements of the MDGs while ensuring environmental sustainability.Climate change is goal No. 13 on the SDGs which calls for taking urgent action to combat climate change. We are encouraged by the general consensus endorsed by the United Nations (UN) that such action should be taken within the UN framework for convention of climate change or United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) because sometimes some countries want to do things outside the UN agencies and impose them on all of us. So, there cannot be parallel negotiations on issues of climate change that affect the majority of developing countries outside the UN deliberations.It is heartening to note that you have dedicated time during this session, Mr President, to debate climate issues that are important to the continent and the global south under the theme, "Climate Change on the African Position." I am glad, Your Excellency Mr President, that I had the honour, in the past, to preside over climate change negotiations during the Conference of the Parties (COP) 17. It is not easy. It is a very difficult task.Having said that, Africans always speak with one voice because we are the most affected while we commit worse and when I say "we" I mean men and women but, in particular, women who never fight for ownership of land, but who just need to be supported to get the means to plough and do what they know best - feed their families. So, on issues of climate change, adaptation is very critical for us. We need the means to be assisted to access the Adaptation Fund and the Green Climate Fund.It is our collective interest, as Africans, to build momentum in co-operation for COP 21; Conference Meeting of Parties (CMP) 11 scheduled for December 2015 in Paris. We appeal to the leadership to give space to our negotiators to do what they know best, to negotiate and to continue defending Africa’s common position. Our livelihoods are, to a greater extent, dependent on the environment and surroundings we live in, the importance of preserving the climate cannot be over emphasised.On defending our climate, we do not have a choice. We do not have a Plan B because we already have a Plan A. So, Plan B cannot work. Only Plan A can work for this is the only planet that we know and have. In this context, we should recall that the Durban Climate Change Conference of Parties - COP 17, which I referred to earlier on, the decisions therefrom and the outcomes set us on the path towards a legally binding instrument. As we move towards conclusion of the Kyoto Protocol, we need to make sure that there is or that the new agreement works towards a legally binding instrument. We will, therefore, participate in the Paris process with a clear determination to pursue the adoption of a fair, ambitious and legally binding instrument.For Africans, it is very easy. If we walk into any negotiation room, make sure that there is no conclusion of that discussion if it does not end with that which protects us. This is a principle of common that differentiates responsibilities and capabilities because the world is not equal and we are not equal. The majority of the least developing countries come from this continent and we are all still the developing countries.It is common knowledge that the organ has a broader scope of work which transverses and complements other AU organs and functions. I am referring to this, the African Union (Parliament). Therefore, as we work here, as parliamentarians, we should always remember the importance of this PAP and the mandate we have. There is a lot of work at hand. As a former Provincial Minister of Local Government, we used to work through all our municipalities using model laws. So, there is a lot we can learn from each other and use each other’s model laws while we fight for that common cause of being mandated or given the ultimate goal of becoming the continent’s legislative body.We should, however, be encouraged by the 2014 AU Media Summit’s adoption of the Reviewed Pan African Protocol. The reviewed protocol will enhance the PAP’s mandate, once again, as it enters into force. South Africa will be behind it and support this initiative.Mr President, PAP will enhance the ambitions for development and total eradication of poverty in our mother continent, Africa. It will enable us to entrench democracy, promote and protect human rights. The AU requires stronger organs in order to achieve its continental political and economic integration.Merci beaucoup.(Applause)M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup,Excellence Madame le Ministre et Représentante personnelle de Son Excellence Monsieur le Président ZUMA.Nous vous remercions pour tous les mots aimables et le soutien que vous avez apporté au Parlement panafricain.Je voudrais à ce niveau vous remettre solennellement le cadeau dédié à Son Excellence.Nous osons croire, nous avons la ferme conviction que celui-ci lui sera transmis par votre entremise.HON. EDUARDO JOAQUIM MULÉMBWÈ [MOÇAMBIQUE]:Sua Excelência Dr. Roger Nkodo Dang, Ilustre Presidente do Parlamento Pan-AfricanoSua Excelência Maite Nkoana-Mashabane, Ministra das Relaçoes Internacionais e Cooperado e Representante de Sua Excelencia Senhor Presidente da África do Sul, Jacob Zuma Honrados Convidados especiais a esta primeira Sessao da Quarta Legislatura com destaque especial para Venerando Agustino Ramadhani, Presidente do Tribunal Africano dos Direitos do Homem e dos PovosBethel Amadi, antigo Presidente do Parlamento Pan-AfricanoSua Eminencia Théodoros II, Papa de Alexandria e toda a África e respectiva ComitivaIlustres Terceira e Quarta Vice-Presidentes do Parlamento Pan-Africano, Minhas Estimadas e Respeitadas ParesDistintos Membros do Corpo Diplomático acreditados na República da África do Sul, terra do nosso Nelson MandelaDigníssimos e Caros Líderes e Dirigentes das Comissoes Permanentes, Grupos Regionais, Grupos de Mulheres, Grupo da Juventude Parlamentar e do CAFESenhoras e SenhoresMinhas irmas e meus irmãosPermitam-me que eu faga uma confissao, depois de uma comovente intervengo de Sua Excelencia Presidente deste Parlamento e de uma brilhante intervengao e excelente discurso de Sua Excelencia Representante do Senhor Presidente da República da África do Sul, eu me sinto pequeno para dizer o que quer que seja a volta dos momentos que tivemos. Porém, o sentido de responsabilidade assumido, pelo como meu Presidente assim o instruiu, para me dirigir no acto do agradecimento da vossa presenga aqui e agora, eu vou tentar balbuciar o que é que preparei para vós.Caríssimos Convidados e Ilustres Membros desta CasaEm primeiro lugar, que me seja permitido dirigir a todos vós com muito respeito a minha fraterna e efusiva saudagao por ocasiao deste encontro aqui em Midrand, Johanesburgo, República da África do Sul.ExcelenciasQuis a divina providencia que hoje, dia 5 de Outubro de 2015, fossemos testemunhas da celebragao da abertura da Quarta Legislatura do Parlamento Pan-Africano.A Vossa honrosa presenga, bem como as substanciais declaragoes e mensagens de solidariedade enderegadas ao Plenário desta augusta instituigao parlamentar continental sao uma inequívoca manifestagao de carinho para com o Parlamento Pan-Africano.Estou, Excelencias, igualmente convencido que o vosso incondicional sim ao convite que vos foi formulado significa o vosso comprometimento com este ógao, terceiro da Uniao Africana, que o quer robusto, eficaz, eficiente e forte contribuinte na busca de solugoes genuinemente africanas para os problemas da nossa mae África, isto no concerto dos diversos órgaos da Uniao Africana. Os vossos comentários e aconselhamentos dispendidos ao longo desta manha e esta última parte sao disso prova irrefutável.Estamos contentes e orgulhosos por estes vossos subsidios de suma importancia para a vida do Parlamento Pan-Africano, a quem os ilustres chefes do estado e do governo decidiram em 2014, em Malabo, Guiné Equatorial, atribuir poderes legislativos, aprovando o Protocolo que trata da instituigao Parlamentar Africana.Este é um grande desafio, na verdade é uma pesada responsabilidade para um continente que a par de inegáveis conquistas acumuladas ao longo das últimas décadas tem ainda um longo caminho por trilhar. A independencia total e completa do Sahara Ocidental, a fome, as guerras que ceifam vidas de milhares e milhares de inocentes, as doen^as endémicas e as pandemias como HIV e SIDA e a ébola, o analfabetismo, as migra^oes com as suas catastróficas consequencias que todos nós conhecemos, as instabilidades de ordem política nos nossos países, a corrupto, a necessidade de potenciado de livre comércio e livre circulado de pessoas e bens nos nossos países, a insuficiencia de infraestruturas económicas e sociais sao apenas alguns dos inimigos que devemos combater com determinado, firmeza, mas sobretudo unidos.Acredito que juntos podemos e devemos trabalhar para uma África desenvolvida para que o legítimo sonho dos nossos povos se tornem realidade, sonho de um continente de progresso, prosperidade, bem-estar, solidariedade, justi^a social, liberdade de expressao e de religiao, e onde a par de convivencia democrática, o primado da lei seja um facto consumado, onde também a concórdia, a harmonia e a paz, paz efectiva e duradoura reine para todo o sempre.A Agenda 2063 deve ser o nosso privilegiado instrumento neste capítulo; com inteligencia continuemos a investir na nossa palavra de ordem ou no nosso slogan "Uma África, uma voz". Posto isto, quero agora, em nome desta magna Casa, transmitir aos preclaríssimos e prestigiados convidados e oradores, os nossos honrados agradecimentos por estes gestos de simpatia, companheirismo e solidariedade com o Parlamento Pan-Africano.Neste contexto, tenho a honra de agradecer, muito em especial, a Sua Excelencia Senhora Maite Nkoana-Mashabane, a Ministra das Relajees internacionais e da Cooperado da África do Sul, representando o Presidente da República da África do Sul - Sua Excelencia Jacob Zuma - que nao pode estar presente devido a compromissos de ordem oficial.ExcelenciasApreciamos particularmente o ter amavelmente aceite honrar o nosso convite como convidada de honra desta cerimónia de abertura, apesar da sua carregada agenda, demonstrando bem a sua profunda apreciado por este Parlamento.Os membros do nosso Parlamento tem beneficiado de encorajamento e apoio, exemplo do que digo é o apoio que continuamos a receber do seu Ministério prestado em nome do Governo da África do Sul e do seu povo, assim como Oliver Twist continuaremos a esperar mais de vós, uma vez que está em vista a ratificado do Protocolo revisto do Parlamento Pan-Africano pelo país anfitriao. Perguntavam-me se terá neste contexto Deus escrito, mais uma vez, direito por linhas tortas, acredito que sim. Posto isto, Excelencias, aceitem o nosso sincero Shukran, Merci beaucoup, muchas gracias, thank you very much, hasante sana, muito obrigado.God bless you, God bless us, all of us.Thank you.AplausosTHE PRESIDENT:God bless us; God bless Africa. I thank you, Mr First Vice-President. Now, I want to give the floor to the Clerk for some announcements. Mr Clerk, you have the Floor.LE SECRETAIRE GENERALMerci Excellence.La suite du programme se présente comme suit: En premier point, il y a visite de l’exposition sur l’orthodoxie, juste à la sortie ici et à cette occasion, je prie les membres du Parlement panafricain de rester assis pour permettre à Son Excellence Monsieur le Président du PAP, l’invité d’honneur et les invités spéciaux de sortir en première position avant que les députés ne les suivent.En deuxième position, il y aura photo de famille En troisième position, il y a un déjeuner offert par le PAP à tous les invités à Gallagher.Ensuite, après le déjeuner, les réunions des Caucus régionaux.Les salles sont attribuées de la manière suivante: Le Groupe régional de l’Afrique de l’Ouest à 15 heures dans la Salle n° 1.Le Groupe régional de l’Afrique de l’Est à 15 heures dans la Salle 2.Le Groupe régional de l’Afrique Australe à 15 heures dans la Salle 3.Le Groupe régional de l’Afrique Centrale à 15 heures dans la Salle 4.Et le Caucus du Groupe régional de l’Afrique du Nord à 15 heures dans la Salle 5, salle des Commissions.Je vous remercie.LE PRESIDENTMerci Monsieur le Secrétaire général.Je voudrais inviter les interprètes, les membres de la presse et tous ceux qui sont ici à nous joindre au déjeuner qui sera servi à Gallagher. Le transport sera assuré par le Service du transport du Parlement panafricain.Chers collègues, nous sommes arrivés au terme de nos travaux de ce matin, la séance va être suspendue pour reprendre mardi 6 octobre à 9 heures.La séance est suspendue.THE PRESIDENT:God Bless us, God Bless Africa. I thank you, Mr. First Vice President. Now, I want to give the floor to the Clerk for some announcements. Mr. Clerk, you have the floor.M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Merci Excellence.La suite du programme se présente comme suit:1.En premier point, il y a la visite de l’exposition sur l’orthodoxie, juste à la sortie d’ici.À cette occasion, je prie les membres du Parlement panafricain de rester assis pour permettre à Son Excellence Monsieur le Président du PAP, l’Invité d’Honneur et les Invités Spéciaux de sortir en première position avant que les députés ne les suivent.2.En deuxième position, il y aura une photo de famille;3.En troisième position, il y a un déjeuner offert par le PAP à tous les invités à Gallagher;4.Ensuite, après le déjeuner, ce sera la réunion des Caucus régionaux.Les salles sont attribuées de la manière suivante:Le Groupe régional de l’Afrique de l’Ouest, à 15 heures dans la Salle numéro un;Le Groupe régional de l’Afrique de l’Est, à 15 heures dans la Salle n° 2;Le Groupe régional de l’Afrique Australe, à 15 heures dans la Salle n° 3;Le Groupe régional de l’Afrique Centrale, à 15 heures dans la Salle n° 4;et le Groupe régional de l’Afrique du Nord, à 15 heures dans la Salle n° 5.Il s’agit bien des salles des Commissions!Je vous remercie.M. LE PRÉSIDENT:Merci Monsieur le Secrétaire général.Je voudrais inviter les interprètes, les membres de la presse et tous ceux qui sont ici, à se joindre à nous au déjeuner qui sera servi à Gallagher.Le transport sera assuré par le Service du transport du Parlement panafricain.Chers collègues,Nous sommes arrivés au terme de nos travaux de ce matin. La séance va être suspendue pour reprendre le mardi 6 octobre 2015 à 9 heures.La séance est suspendue!(La séance est suspendue à 13 heures 25 minutes 15 secondes. Elle reprendra le mardi 6 octobre 2015 à 9 heures).
Tuesday, 6th October, 2015
Veuillez vous asseoir!La séance est reprise!Mesdames, Messieurs les Députés,Je voudrais vous saluer ce matin.Je salue les interprètes qui sont là pour nous assister dans nos travaux.Je salue également la présence de la presse dans notre hémicycle, tout en reconnaissant que vous avez fait des efforts pour être à l’heure, aujourd’hui.Je voudrais inviter Monsieur le Secrétaire général à présenter le premier point inscrit à l’ordre du jour.Monsieur le Secrétaire général, vous avez la parole!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Le point à l’ordre du jour se présente comme suit: prestation de serment des nouveaux membres.Merci.M. LE PRÉSIDENT:L’ordre du jour appelle la prestation de serment des nouveaux membres.Pourriez-vous nous les indiquer? Quels sont les nouveaux membres?M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Les nouveaux membres sont les suivants:Au titre du Cameroun: L’Honorable Sylvestre Naah ONDOUA;Au titre du Lesotho: L’Honorable Mabatsoaneng Sibolla;Au titre du Zimbabwe: L’Honorable Ladislus NDORO.Merci Monsieur le Président.M. LE PRÉSIDENT:J’invite l’Honorable Sylvestre Naah ONDOUA à venir prêter serment.(L’Honorable ci-dessus cité a prêté serment)(Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:Monsieur le Secrétaire général, vous avez la parole!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Au titre de Lesotho, Honorable Mabatsoaneng Sibolla.(Silence dans la salle)M. LE PRÉSIDENT:Le prochain point inscrit à l’ordre du jour, Monsieur le Secrétaire général!M. LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL:Le second point inscrit à l’ordre du jour, c’est le rapport d’activités du Parlement panafricain.Merci Excellence.M. LE PRÉSIDENT:L’ordre du jour appelle la présentation du rapport du Parlement panafricain par l’Honorable NKODO DANG Roger, Président du Parlement panafricain.UN HONORABLE MEMBRE:Monsieur le Président, un point d’information!Je ne sais pas s’il y a beaucoup de collègues qui se trouvent sans document comme moi. En tout cas, je suis passé au guichet, on m’a dit que le document n’était pas prêt.HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Buenos días a todos.Tiene la palabra.AN HON. MEMBER:Thank you very much, Hon Madam Vice-President. Normally, we are accorded the report of every presentation for the Hon. Members to follow properly as one is presenting it. In this case, we came earlier and were only presented with the programme of the day, but not the report. Is it in order for this honourable House to proceed with the programme without the report, considering we do not know what is contained in that report?In fact, Madam Chairperson, we were supposed to get that report yesterday so that we go through it and digest it. As we were coming this morning, we were supposed to be ready for that activity report because that is the most important document that has brought us here. Is it in order that we proceed without the report, Hon Chairperson?Thank you.HONORABLE TERCERVIPRESIDENTE:Gracias. Es verdad^es verdad, se^por favor pido al Secretariado que se distribuya el informe para que la gente... para que los diputados puedan seguirlo y puedan tenerlo entre las manos y puedan entrar con conocimiento después al debate.Tiene la palabra Señor Presidente.Yes. Yes tiene la palabra.HON. ROGER NKODO DANG [CAMEROUN]:Merci Madame la Présidente de m’avoir passé la parole.Bonjour Chers Collègues.Je voudrais tout d’abord, avant de présenter le rapport d’activité du Parlement, présenter les excuses du Bureau et du Secrétariat général sur le fait que les Honorables Députés se sont rendu compte qu’ils n’ont pas reçu le rapport. Mais je voudrais vous confirmer que la nouvelle dimension que nous voulons donner à notre Parlement, c’est le parlementarisme électronique. Et à ce sujet, nous avons cru bon de vous envoyer tous les documents une semaine au plus tard avant le début de cette session. Ceci étant, les communications peuvent être mauvaises, d’aucuns l’ont reçu et les autres ne l’ont pas reçu.Mais ce matin avant d’arriver dans la salle, je me suis rassuré que tous ces documents étaient reproduit et il a été tout simplement question de les transporter de la salle de reproduction pour l’amener ici. Donc, tous les documents ont été bien validés, à mon avis, ce matin. Bref, toutes nos excuses car nulle œuvre humaine n’est parfaite. Mais nous allons continuer à nous parfaire dans l’avenir.Je voudrais également soulever ici, devant cette plénière, les modifications qui ont été apporté à ce document. Il ne s’agit plus du rapport du Président du Parlement ou le rapport du Bureau seulement, mais plutôt d’un rapport factuel de tous les événements qui se sont déroulés au Parlement durant une période. Donc, il ne s’agit pas d’un rapport narratif, c’est un rapport factuel d’où on recense les différents événements et vous les présentes pour que les gens interviennent pour poser des questions, tous les membres du Bureau peuvent interagir pour donner des éléments de réponse. Donc, c’est cette innovation que nous voulons apporter.C’est pour ça que dans la première page vous verrez, rapport d’activités du Parlement. La particularité ici, c’est que, si quelqu’un vient, il peut retrouver dans ce rapport toutes les activités déroulées au ParlementPanafricain, pendant la période de mai à septembre 2015. Ce rapport de 16 pages et 17 pages, pour certaines versions, soumis à votre appréciation, comporte les grandes lignes suivantes:Au grand (I): Nous avons d’abord le mot introductif, qui situe le rapport dans son contexte, c'est-à-dire, il part de l’élection du Bureau du Parlement à nos jours. Donc, le nouveau Bureau a été élu le 27 mai et tout de suite, nous avons commencé le travail.Ce travail à tout d’abord commencé par la présentation d’une feuille de route et également à donner les responsabilités aux différents membres du Bureau. Le Grand (I) représente donc les activités du Bureau.Nous nous sommes dit que pour mieux gérer le Parlement Panafricain, il fallait donner les responsabilités telles que le dit l’article 17 de notre Règlement intérieur qui stipule ce qui suit: « le Président du Parlement Panafricain attribue les responsabilités aux différents membres ».C’est ainsi qu’au cours d’une réunion de Bureau qu’on avait tenue, j’avais distribué les rôles de la manière suivante:Le 1er Vice-président est chargé de l’Administration et du Personnel;Le 2ème Vice-président est chargé des Finances;La 3ème Vice-présidente est chargée de la session et des plénière;La 4ème Vice-présidente est chargée des conférences et de la communication.A la suite de cette responsabilisation, les différents membres du Bureau ont pris possession de leur responsabilité.Dans ce même rapport, il y a eu au 1.2., la rotation.Sans prendre de répit, les membres du Bureau ont tout de suite commencé la rotation. C’est ainsi que le Premier Vice-président a assuré la rotation au Parlement Panafricain du 16 au 23 juillet 2015, la Troisième Vice-présidente a assurée la rotation du 10 au 21 août 2015 et la quatrième Vice-présidente a assuré la rotation du 06 au 19 septembre 2015.Il faut noter que pendant cette période, les différents Vice-présidents ont eu à s’imprégner du dossier du Parlement et ont tenu différentes séances de travail avec le staff pour comprendre le fonctionnement.Je voudrais à ce niveau relevé que des rapports circonstanciés ont été produits par les Viceprésidents en rotation et la synthèse de ses rapports ressort des différents aspects que nous avons donnés ici, à savoir que premièrement, le personnel n’avait pas le cœur au travail et cela était un facteur majeur à la démotivation, deuxièmement, ce personnel n’arrivait pas à l’heure au travail ou qui ne venait plus du tout et troisièmement, il fallait continuer à réfléchir dans le but de donner une nouvelle dynamique à notre personnel.Après, il y a eu la participation au sommet de l’Union Africaine et nous vous avons fait le compte rendu lors de la réunion des Commissions. Le Bureau a pris part effectivement au sommet de l’Union Africaine et a produit un rapport qui avait été présenté au COREP et au Conseil Exécutif et des Recommandations ont été assorties à la suite de la présentation de ce Bureau.Dans la même période, il y a eu les activités des commissions permanentes et celles recensées sont, je cite:Le dialogue multipartite sur les politiques en matière de la Santé de la Mère et de l’Enfant post 2015 par la Commission permanente de la Santé et des Affaires Sociales;Le Colloque sur la mortalité maternelle imputable à l’avortement non médicalisé enAfrique, toujours par la Commission de la Santé;L’atelier de renforcement des capacités à l’intention de la Commission permanente des Affaires monétaires et financières, ici même au PAP;La Réunion non statutaire de la Commission permanente de l’Education, de la Culture, du Tourisme et des Ressources Humaines;Le Réaménagement du budget des Commissions permanentes. Parce qu’on avait constaté qu’il y avait une disparité de budget entre les Commissions permanentes. C’est pour ça que, sur le reste du budget, soit 166.039 dollars représentant le solde du budget du PAP pour les réunions non statutaires, à la date de juillet 2015, le Bureau a décidé d’accorder la priorité aux Commissions n’ayant pas des sources extérieures de financement et qui n’ont pas entrepris des activités jusqu’à une date récente.Le Bureau a également entrepris certaines missions statutaires en Afrique notamment, la mission de la diplomatie de proximité, en vue de faire le lobbying pour la ratification du protocole amendé à MALABO en juin 2014, auprès des pays ci-après:Swaziland, où il a eu des entretiens avec le Premier ministre de ce pays;Ghana, où il a rencontré le Président de la République, en collaboration avec les Députés membres du parlement Panafricain de ce pays;Togo où des échanges de haut avec les dignitaires tels que le Président;De même qu’avec le Président du Malawi. La visibilité des activités du PAP en dehorsContinent, ont conduit le Bureau de la quatrième législature à favoriser la diplomatie parlementaire de proximité, en lieu et place de la diplomatie de large ouverture. C’est ainsi que nous avons répondu à deux invitations à l’extérieur, notamment celle de l’Assemblée Parlementaire de l’Orthodoxie et celle du Conseil de l’Europe.Sur le point V, nous avons poursuivi le processus de recrutement. J’ai dis poursuivi, parce que nous avons trouvé le processus de recrutement en cours. Nous avons trouvé que les shorts listes avaient déjà été faits et il n’était question que de continuer le processus. Je voudrais également à ce niveau, vous rappeler les circonstances dans lesquelles nous avons pris le travail.Lorsque nous sommes élus, il y avait déjà le problème entre la Commission de l’Union Africaine, les bailleurs c’est-à-dire nos principaux partenaires et le Parlement. Motif de ce que le Parlement n’arrive pas à finaliser de recrutement, bien que les moyens ont été dégagés. C’est ainsi que lorsque nous avons pris les fonctions, j’ai constitué deux équipes pour procéder au recrutement des staffs qui étaient dans le short liste.Le premier panel était conduit par le Premier Vice-président, ici présent, et ce panel consistait à recruter le personnel de P5 à P2.Le deuxième panel était présidé par la Quatrième Vice-présidente, qui s’est occupée de personnels de P2 à P1.Ainsi, sur la supervision du Bureau, le personnel a été recruté conformément au tableau ci-après:1.Madame Lisette Houtondji, Chef de la Division des Sessions plénières, P5, elle est du Benin, Afrique de l’Ouest;2.Madame Vivian Chinwe, Chef de la Division Administrative et des Ressources Humaines, P5. Elle est du Nigeria, Région de l’ouest;3.Monsieur Ian Michael Chingwalu, Fonctionnaire Principal chargé des Ressources Humaines. Il est P3, de la région de l’Afrique Australe;4.Monsieur Senvyraj Maistry, Fonctionnaire Principal chargé de la Communication et des Médias. P3, il est l’Ile Maurice, de l’Afrique de Est;5.Mme Nabila Belghit, Sous-éditeur des Débats. P2, elle de l’Algérie, Région du Nord;6.Monsieur Ndi Essissima, Fonctionnaire chargé du Protocole. P1, du Cameroun, région du centre;7.Monsieur Boumedienne Mohamed, Fonctionnaire chargé des Sessions plénières. P1, de la République Saharawi. Il est de la région du Nord.L’examen du poste de Secrétaire Général a fait suite à la vacance qui avait été déclaré à ce poste, parce que le titulaire du poste ne disposait plus de mandat depuis 2012 et les bailleurs de fonds avaient exigé au PAP de pourvoir un Secrétaire Général à ce poste.C’est ainsi que les différentes interviews qui avaient eu lieu, notamment le premier panel, dirigé par le Vice-président de la Commission de l’Union Africaine et le deuxième panel, dirigé par la Commissaire à l’Industrie, ont été réexaminé pour arriver à recommander à la plénière ici présente, les différents candidats qui pouvaient répondre à ces critères.Après une réflexion minutieuse, il a été décidé de recommander la nomination du Docteur Mourad Mokthari, âgé de 54 ans et de nationalité Algérienne. Cet homme est titulaire d’un PhD en Droit international Constitutionnel, Magistrat hors Hiérarchie, ancien Directeur de la Législation et Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Dgelfa. Il a une expérience parlementaire pertinente en tant qu’ancien SecrétaireGénéral de l’Assemblée nationale d’Algérie. Le Bureau pense que le PAP a besoin de l’expérience du Professeur Mourad Mokhtari pour relever les défis auxquels il est confronté, surtout que le statut juridique du PAP changera bientôt.Autres activités:1.En août 2015, le PAP a organisé deux rencontres importantes:Le Dialogue consultatif annuel des Secrétaires généraux des Parlements et la Conférence des Présidents des Parlements nationaux.De ce dialogue, il en est ressorti ce qui suit:1.établir un dialogue et un contact permanent entre le PAP et les responsables de l’administration parlementaire;2.encourager une culture d’intégration, une solidarité agissante et un esprit d’unité entre les Secrétaires généraux africains;3.échanger les idées et les expériences.Le thème qui a été débattu au cours de cette rencontre était « le rôle de l’administration parlementaire dans la signature et la ratification du protocole du PAP. »Dans ce même registre, les Secrétaires généraux se sont engagés à aider le PAP dans les démarches, afin que ce protocole soit ratifié.Toujours au mois d’août, en marge des travaux des commissions, il y a eu la Conférence des Présidents des parlements africains, sur le thème: « 2015, année de l’autonomisation et du développement des femmes dans le cadre de l’agenda 2063 de l’Afrique »Le but principal de cette conférence est de créer une plateforme pour le dialogue, le contact entre le PAP et les membres des Parlements nationaux. Il s’en est suivi des débats où tout était passé au peigne fin.Il y a eu également un autre thème important qui a marqué la Conférence des Présidents. Celui de « la Conférence des Nations unies sur le changement climatique COP21 » qui aura lieu en Décembre 2015 à Paris, en France. A ce sujet, le Président de l’Assemblée nationale du Tchad, Son Excellence Dr Haroun Kabadi, a souligné l’importance de la Conférence et la façon dont elle affectera le continent si l’Afrique n’était pas représentée à un événement si important. Il a également rappelé aux participants que les changements visibles dans les conditions météorologiques et la façon dont l’Afrique a commencé à en ressentir les conséquences. Il a enfin exprimé le vœu que l’Afrique soit représentée au haut niveau à la Conférence et que le continent y fasse une contribution significative et défende sa position.Pendant la même période, votre Président a accordé les audiences aux Diplomates accrédités en République d’Afrique du Sud. Il a successivement reçu:1.le Diplomate chinois, avec qui il a été passé au peigne fin la coopération entre la Chine et PAP;2.La Diplomate Française, avec qui nous avons échangé sur les questions de la langue française et de l’intégration de la Francophonie au sein du PAP;3.le Diplomate Turc, dont il avait été question de voir ce que la Turquie pouvait apporter au PAP;4.le Diplomate Serbe, dont il a été question du dépôt de l’invitation de l’Assemblée nationale de la Serbie au Président du PAP.Dans le registre relatif aux défis, le PAP est confronté à plusieurs défis, depuis sa mise en place en 2004.Le premier défi qui engage la responsabilité collective des Parlementaires, est celui de la signature et de la ratification du nouveau Protocole. Des missions deplaidoirie ont été effectuées par le Président et quelques parlementaires Panafricains dans les Etats membres de l’Union Africaine.Le protocole doit recueillir 28 ratifications pour son entrer en vigueur et chaque états membres du PAP est interpellé à faire ce travail de plaidoirie au niveau des Parlements nationaux pour permettre au PAP d’atteindre cet objectif.Il n’est pas superflu de rappeler ici que, depuis 2014 à nos jours, c'est-à-dire, un an et demie, seule la République du Mali a signé, ratifié et déposé les instruments de ratification à l’Union Africaine.L’autre défi, c’est celui de son financement. Le budget annuel alloué au PAP ne lui permet pas de fonctionner comme il se doit et ajouter à cela, la crise économique mondiale qui ne permet pas aux Gouvernements de nos Etats, de faire participer massivement les Parlementaires à nos Sessions et aux travaux des Commissions. Sur cet aspect de chose, le Bureau se propose d’engager des pourparlers avec l’Union Africaine pour conclure un budget conséquent et répondant à celui d’un Parlement dont les besoins sont multidimensionnels.Le Bureau a examiné les voies et moyens pour que les Parlementaires, dans un proche avenir, soit tout au moins partiellement, pris en charge dans des Sessions ou des travaux de Commissions.La mise en place des structures administratives du PAP est aussi un défi à relever. Toutefois, le processus de recrutement a permis de disposé d’un Secrétaire général du PAP, fonctionnaire de haut niveau, ayant une expérience avérée dans l’Administration Parlementaire nationale de son pays, en qualité de Secrétaire général.Le reste du staff est hautement qualifié pour apporter sa contribution au bon fonctionnement de l’Institution. Le Bureau entend ainsi asseoir une Administration répondant aux structures parlementaires appropriées.En conclusion, en dépit des multiples défis auxquels il est confronté, le Bureau, mis en place en Mai 2015, s’est engagé dans le processus de réforme et d’innovations pour apporter un nouveau souffle au PAP. Pour couronner cette vision, il a privilégié la diplomatie parlementaire de proximité pour rendre visibles les activités du PAP.Le Bureau a pris part au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, tenu à Johannesburg, en juin 2015. Les recommandations du Sommet à l’endroit du PAP vont dans le sens de rendre visibles les activités du PAP et d’être plus proche des populations africaines, pour connaitre les maux qui minent leur vie en vue de proposer des solutions adéquates à l’UA.Quelques missions effectuées dans nos Etats membres ont permis aux Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA d’être informés du mécanisme de fonctionnement du PAP et des défis qui l’attendent. Ces missions s’inscrivent dans le cadre du plaidoirie pour la signature et la ratification du nouveau Protocole du PAP, pour lui permettre d’être doté des pouvoirs législatifs réels et de voter des lois-types.La nomination du nouveau Secrétaire Général du Parlement Panafricain fait suite, comme je l’ai dis, à la fin du contrat de l’ancien Secrétaire général depuis le mois de juin 2012 et l’arrêt de financement des activités du PAP par les bailleurs.Depuis la proposition ou la recommandation de la nomination du nouveau Secrétaire général, les partenaires financiers qui se sont désengagés reviennent peu à peu pour rouvrir les négociations. Aussi, demanderai-je à notre auguste Assemblée, de bien vouloir entériner cette nomination, conformément aux textes en vigueur qui prévoient qu’elle est bien de sa compétence.Cette formalité permettait de confier le rôle du Secrétaire général du PAP à un africain qui s’est démarquer lors des interviews par son expérience professionnelle, conforme au profil du poste et ses diplômes dont l’authenticité n’ont pas été remis en cause, contrairement à celles d’autres candidats au poste. Elle mettrait par ailleurs, le Parlement Panafricain, en accord avec le sacrosaint principe des règles de l’équilibre entre les Régions, car l’Afrique du Nord, jusqu’à la proposition de la nomination de Docteur Mourad, ne disposait d’aucun poste dans l’Administration du Parlement Panafricain; ce qui faussait le principe qui a été mis en place.Je voudrais vous remercier et vous prier de bien vouloir entériner les conclusions de ce rapport qui, comme je l’ai dis, n’est pas un rapport narratif mais un rapport factuel.Je vous remercie pour votre aimable attention.HONORABLE TERCERVICEPRESIDENTE:Gracias Señor Presidente, por su informe y... vamos a abrir los debates sobre el informe del Parlamento.Tengo una lista de oradores y... primera persona en esta lista la Honorable Hasna de Djibuti.HON. MEMBER:On a point of order, Madam President. May I address you?HON. MEMBER:While you may have a list of contributors, that list was not made available to Hon Members at the entrance to this Chamber. Could it be made available to us, please?HONORABLE TERCER VICEPRESIDENTE:Por favor pido que distribuya la lista de los oradores.Vamos a empezar, Hasna tiene la palabra.HON. HASNA HOUMED BILIL [DJIBOUTI]:Merci Madame la Présidente.Monsieur le Président, les membres du Bureau et chers collègues, je voudrais tout d’abord vous dire bonjour et vous souhaiter la bienvenue à cette session.Je voulais remercier et féliciter le Président pour ce rapport qui nous a été présenté.Je voudrais vous dire que dans ce rapport, il y a une activité qui a été faite par la Commission du Genre conjointement avec la Commission Sante mais qui n’a pas été incluse. On avait eu, le mardi 4 août, une réunion sur le Protocole relatif aux Droits des personnes âgées et cette activité n’a pas été prise en compte dans ce rapport.C’est ce que je voudrais vous demander d’inclure dans ce rapport.Merci.HON. ONYANGO KAKOBA [UGANDA]:Thank you, Madam Vice-President, for giving me the Floor.Madam Vice-President, I would like to thank Mr. President for the report. The report has been quite extensive but, of course, I have some areas of interest. The first one is the issue of Committees. I want to thank you for the reorganisation that you have made within the Chamber. However, my appeal is that this reorganisation has to be reflected even in the workings of the Committees.As Chairpersons of Committees, we will face problems when it comes to implementing the Committees in terms of facilitation of finances. This is an area that I think the Pan African Parliament (PAP) has to consider seriously because, in most cases, we come up with programmes that are intended to strengthen the Committees, but because of a lack of finances, we cannot do much. Further, this is done on an Ad Hoc basis. In most cases, we rely on partners who have their own interests and conditionalities and this makes it very difficult for us to operate. So, I look forward to a situation where PAP Committees will be independent and able to execute their activities in accordance with their plans.The second and last issue that I would like to talk about is on the ratification of the new protocol of PAP. I think this is an area in which we need to put a lot of effort. It is now two years since this amendment was moved but, unfortunately, only one country has ratified it. At this rate of having one country ratify the protocol in two years, we may just never have this protocol ratified, considering we need twenty-eight (28) countries to ratify it.Mr. President, this is an area that I think we have to look into. We could be employing a number of strategies, such as regional workshops. However, if the regional workshops are not working, then, we could look into other strategies like liaising with Members of the PAP from the National Parliaments and seeing how we should push this. It is in the interest of all of us to make sure that we push for the ratification of this protocol. Otherwise, if we continue to operate as we are now, via National Parliaments, it is quite disorganised. For instance, in the case of Uganda, we are now preparing for elections. In this month, I am supposed to have primaries for my election, but I am here and yet I have to look for votes. If PAP operated independently of National Parliaments, if it were different from the National Parliaments, then, it would help us to concentrate on PAP issues.I thank you very much for your kind attention.HON. FRANCE QUIRIN [ÎLE MAURICE]:Madame la Présidente, Je voudrais, tout d’abord, féliciter l’Honorable Roger NKODO DANG qui, dès son élection, a entamé un excellent travail-je dois dire avec le support de ses viceprésidents.Comme il l’avait lui-même souhaité, il a entamé une profonde réorganisation au niveau de toute l’Administration du Parlement panafricain. Nous avons pu constater qu’il y a eu le recrutement d’un certain nombre de cadres administratifs dont le Secrétaire général. Il a aussi revu toute la répartition des finances au niveau des différentes Commissions permanentes. Et bien sûr, je dois saluer son engagement à développer une relation de proximité avec tous les pays membres du PAP, de façon à développer une relation de proximité avec tous les pays membres et ainsi faciliter la signature et la ratification du Protocole qui permettra ainsi au PAP d’avoir le statut de législateur.Madame la Présidente,Il est bon aussi de rappeler que nous avions connu certaines difficultés dans un passé récent, principalement à avoir certains documents, certains rapports concernant les commissions permanentes ainsi que toute information relative tel que souhaité par les responsables de ces mêmes commissions permanentes.Mais nous avons pu constater qu’il y a eu du progrès, que les choses évoluent dans la bonne direction et d’ailleurs je dois confirmer que j’ai moi-même reçu tout le rapport d’activités par courriel ainsi que l’agenda des travaux auxquels nous participons actuellement, Madame la Présidente.Cela démontre qu’il y a du progrès, qu’il y a un changement qui va dans la bonne direction.Je voudrais, Madame la Présidente, avant de conclure saluer aussi les nombreuses initiatives prises par l’Honorable Président du PAP pour rendre plus visible toutes les activités, tous les travaux qui sont effectués par le Parlement panafricain, non seulement sur le continent africain, mais aussi en Europe et ailleurs.Madame la Présidente,Soyez rassurée de l’entière collaboration de mes collègues de l’Île Maurice ainsi que moi-même afin que le PAP puisse progresser et aller dans la bonne direction.Je vous remercie.(Applaudissements)HON. TBINI FAYCAL [TUNISIA]:بسم اهلل الرحمن الرحيمأوال: لنا شرف اإللتحاق بهذا البرلمان األفريقي.ثانياً : ما الحظته في التقرير هو غياب األرقام.ثالثاً : نحن أخذنا هذا التقرير في هذا اليوم ولم يكن بوسعنااإلطالع عليه كما ينبغي.والسالم عليكم .HON. ZELY PIERRE INZOUNGOU-MASSANGA [CONGO]:Merci, Madame la Présidente.Madame la Présidente, je vais commencer mon propos par féliciter le Bureau dans son ensemble pour les innovations qu’il est en train d’apporter. D’abord, sur la présentation du rapport du Parlement panafricain.Nous constatons que désormais, le rapport reflètera toute l’activité du Parlement dans sa globalité, en période d’intersessions. On nous a habitués à présenter uniquement les activités du Président, en ignorant celles des autres organes du Parlement panafricain. Mais aujourd’hui, c’est un rapport inclusif qui nous est présenté et pour cela, vous avez toutes mes félicitations. Mes félicitations encore au Bureau, Madame la Présidente, et particulièrement à Monsieur le Président, pour la répartition, j’allais dire, la redistribution des rôles entre les membres du Bureau de sorte que, chacun soit occupé et ne soit plus simplement réduit à attendre le moment d’assurer l’intérim du Président quand celui-ci est empêché. Et aujourd’hui, sur la base de la répartition des rôles, chaque membre du Bureau a du travail et ne chôme pas.Félicitations encore une fois pour la grande activité diplomatique menée à travers le continent et au-delà, Monsieur le Président.Nous avons toujours regretté, et dans le rapport il est dit, que les Chefs d’Etats se sont plaint du manque de visibilité du Parlement Panafricain, ce qui est tout à fait grave. Les Chefs d’Etat qui nous envoient, et qui ont créé ce Parlement ne suivent plus les activités du Parlement panafricain. Et Monsieur le Président, vous avez pris sur vous l’initiative de mener une diplomatie parlementaire offensive pour permettre au Parlement Panafricain d’expliquer son travail, d’expliquer ses missions et certainement d’être hautement plus visible à travers le continent et pourquoi pas à travers le monde.Pour ce qui est du recrutement du personnel, Monsieur le Président, un effort a été fait, nous le constatons à travers le rapport, et je puis croire que ce n’était pas un travail aisé, parce qu’il vous a fallu jongler et naviguer entre le besoin de représentativité nationale ou régionale et l’exigence de l’efficacité et de la compétence. Je parie que ce n’est pas facile de concilier ces deux exigences. Mais vous avez réussi, en considération des résultats que vous avez obtenus.Je termine, Monsieur le Président.Je vous exhorte donc à poursuivre, à persévérer et à travailler dans la collégialité du Bureau, pour que vous fassiez face aux nombreux défis que le Parlement affronte et qui sont plus ou moins importants.Monsieur le Président, au sujet des activités des Commissions permanentes, je voudrais le rappeler, parce que je n’ai pas vu cela dans le rapport, que la Commission Permanente des Règlements avait des pourparlers avec le Parlement de la Mozambique et nous attendions de tenir là-bas une réunion non statutaire. Le principe était acquis, mais je suis surpris qu’à travers le rapport, l’on n’ait pas parlé de cela, parce que l’activité ne s’est pas tenue et je voudrais en savoir les causes.Je vous remercie, Monsieur le Président.Encore une fois, félicitations pour le travail.HON. TANIMOUNE OUMAROU [NIGER]:Merci Madame la Présidente.Madame la Présidente,Je vais commencer par féliciter l’ensemble du Bureau pour ce rapport qui nous a été présenté; un rapport qu’on peut qualifier de concret. En si peu de temps, ce Bureau a pu mener des actions très concrètes. Je veux parler de la proposition de recrutement du Secrétaire général; les actions tendant à rendre visible le Parlement panafricain sur l’ensemble du continent et même à l’extérieur.Autre chose, le principe de la rotation des membres du Bureau: je me rappelle bien que c’était une recommandation de la Commission Permanente des Affaires monétaires et financières et je suis très satisfait de voir que cette recommandation a connu un début de mise en œuvre.Monsieur le président,Sans renier les mérites de l’ancien Bureau-parce qu’il faut se le rappeler-l’ancien Bureau a su conférer à l’ensemble des Parlementaires la couverture médicale. Il a su permettre aux Parlementaires d’avoir des passeports diplomatiques et il a également su avoir la révision du Protocole afin de revoir les attributions du PAP pour qu’il devienne un organe législatif.Malgré ceci, je pense que le Bureau actuel est en train de faire une prouesse et nous nous devons de l’encourager fortement pour qu’il puisse aller de l’avant. Nous connaissons le Président très pragmatique et nous l’encourageons à aller davantage de l’avant.Ceci étant, il a pour ambition de rendre visible le PAP et je pense que pour rendre visible le PAP, nous avons besoin de plus de moyens; autrement il va falloir chercher des inscriptions budgétaires conséquentes pour que cette action puisse se concrétiser.Un autre défi qui attend le PAP, Monsieur le Président, vous devez l’inscrire sur votre agenda, c’est la question de voyage en classe économique des Membres du Parlement panafricain. Aussi bien quand l’Union africaine nous envoie comme observateurs des élections tout comme lorsque le PAP nous envoie également en missions non statutaires, il nous arrive-c’est même souvent le cas-de voyager en classe économique.Je me rappelle que l’ancien Bureau avait commencé à entreprendre des actions pour revoir cette situation.Vous devrez en faire une priorité, Monsieur le Président, par tous les moyens. Nous vous encourageons dans ce sens.Merci Madame la Présidente.Merci.(Applaudissements)HON. ANDRE OBAMI-ITOU [CONGO]:Merci Madame la Présidente pour la parole.J’ai lu dans la salle même le rapport. Mais malgré cela, je tiens à féliciter le Bureau ainsi que le président pour la clarté du rapport qui nous est présenté. Non seulement comme il a dit, ce n’est pas un rapport narratif mais factuel, je suis d’accord avec lui parce que ici, il s’agit de rendre compte des activités du Bureau en intersession. Et ceci étant, nous sommes donc bien édifiés sur ce qui a été fait pendant l’intersession.Et ceci étant dit, j’aimerai féliciter vraiment le président pour avoir innover. Non seulement innover mais partager les responsabilités avec ses collègues du Bureau. Parce que c’est un problème qui ne dit pas son nom mais c’était de la pure irresponsabilité des autres membres du bureau qui ne se sentaient pas concernés par le rapport présenté ici en plénière. Maintenant, plus personne ne peut se plaindre de ce coté-là, on peut lui poser des questions, il répondra directement et pas toujours au Président.Honorable Président, depuis son installation, la question la plus importante qui nous préoccupe tous les jours, c’est le personnel. J’aimerai poser une petite question: Est-ce qu’on a résolu complètement le problème du personnel?Ensuite, les missions du PAP. Avant le PAP avait son autonomie. Addis abeba a fait tout pour que nous lui dépendions. Par exemple, l’observation des élections, nous n’avons plus notre autonomie. Les parlementaires, les députés n’ont plus le rapport d’observations des élections et ne disent plus un mot; les rapports sont à Addis. Je pense que si vous pouvez, je sais que nous avons beaucoup à faire, mais si vous pouvez encore relancer ce problème pour que le PAP ait son rapport fait par les députés qui ont été dans ces missions je pense ce serait mieux. Je vais terminer en revenant sur les rapports des observateurs des élections qui ne nous parviennent plus.Je vous remercieHON. PR NSAMAN-O-LUTU OSCAR [RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO]:Honorable Présidente,Je vous remercie pour la parole. Et aux collègues à qui je n’ai pas pu dire bonjour pendant cette session, je leur dis bonjour.Il est vrai, profitant de cette occasion, d’affirmer d’abord et avant tout que l’efficacité d’une institution dépend de l’efficacité du leadership qui mène cette institution. Je crois que le Président NKODO que nous venons d’élire, répond réellement à cette exigence d’un leadership efficace, et quelques faits soulignent cela. Il a plus voulu prêcher par le management des résultats au lieu d’un management des intentions. En parlant déjà du rapport factuel, il veut qu’on les juge en fonction des faits et non des racontars.Concrètement, la diplomatie parlementaire était sa stratégie majeure, et nous partageons cela. Il a été par-ci, par-là, mais il a oublié de citer-ou du moins le rapport-qu’il a été aussi en République Démocratique du Congo, notre pays, où nous l’avons reçu avec plaisir. Il a partagé les préoccupations du PAP avec nos présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, à travers cela avec toute la population de la République Démocratique du Congo. Je le lui en félicite.En ce qui concerne le Bureau, il a parlé de la rotation. Mais j’ai constaté un hic, il a dit que le Deuxième Vice-président était injoignable. En regardant, en observant, je m’aperçois que ce Deuxième Vice-président n’est toujours pas encore là ou il est en voie de venir. Je ne sais pas.Il faudrait qu’il puisse nous dire davantage ce qu’il en est.Avant de terminer, je dirais tout simplement en ce qui concerne les Commissions permanentes, qu’il y a des commissions qui sont financées peut-être de l’étranger, c’est peut-être un besoin, nous voulons nous efforcer de nous autofinancer, mais surtout la répartition des missions doit être équilibrée. Je ne dis pas égale mais équilibrée, j’insiste surtout sur la Commission Permanente de l’Éducation, de la Culture, du tourisme et des Ressources humaines car c’est l’éducation qui est transversale, et c’est la culture qui va nous réunir l’Afrique, que n’importe quoi d’autre.Je vous remercie Madame la Présidente.(Applaudissements)HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Gracias. Tiene la palabra el Honorable Andreas Amolo Ramatoane de Leshoto. Por favor pido disculpas por si he pronunciado el nombre mal.No está. No está en la sala? Entonces tiene la palabra el Honorable Zakayo Chemuiyot de Kenya.AN HON MEMBER:Just on a point of order before we proceed. The list of Hon Members who are to make contributions is still not available. I cannot believe that we were asked to put down our names yesterday and Madam VicePresident has a copy, but that simple act of photocopying it and distributing it to us has not been achieved. I think it is really not on. If that is the case, then let us not bother to fill it in. Instead of making that list, we could just fold our arms and then you can just call out who you like.Why do we have a process in place and yet it is not followed through? It is most frustrating, Madam Vice-President.I thank you.HON. ZAKAYO CHEMUIYOT [KENYA]:Thank you, Madam Vice-President, for giving me this opportunity.As I contribute towards the Report from the President, I would also like to say I share in the frustrations of my Hon. Colleagues regarding the list of contributors which we prepared yesterday. However, I would also like to make an observation that it is about time the President put in place new administrative structures and procedures to enable the Pan African Parliament work more efficiently. Mr President, we would like to wish you success in all your endeavours.I want to also express a concern, as one of my Hon. Colleagues has done, on the issue of being unable to trace the Second Vice President anywhere in order to ensure his participation in this forum. That should really not be an issue. One can be caught anywhere on the continent without any problems.I am happy to note, however, that you are now saying that finances will be shared equally among committees.That is a positive step on which I would like to congratulate you. You have done well on that one.On the issue of ratification of new protocols, I would like to say that the Kenyan Parliament has already approved or ratified the Protocol and awaiting the President to assent to it. Therefore, we would like to urge our Hon. Colleagues to put in more effort so that we can realise the Pan African dream.We have concerns on parts of the President’s Report which talks about the appointment of the Clerk. I would like the President to shed more light on that. It raises more questions than answers on the appointment, the advertisements that were done which were rejected although later others were done. Much as the Clerk appears to be qualified, what procedure was followed to recruit him? I think it is important to shed more light on that point.Finally, I would have expected a topical issue like climate change to have been addressed, because as of now, we face a huge crisis all over the world and Africa is the hardest hit. We should not only be talking about mitigation; we should also be talking about measures to manage the effects of climate change. Africa seems to end up bearing the burden of the crisis and yet we really did not cause any of this. We know that in other parts of the world they have huge industries which have contributed to the current situation. So I think the President should have addressed the issue of climate change in an indepth manner.The Report should have addressed the issue of peace initiatives, too. Most of our countries have huge problems with insecurity, religious intolerance and fundamentalism which we as Africans should address together.Otherwise, I would like to wish-[Inaudible]. Mr President, now that we have introduced the trappings of power and beautiful attires, let us see action.Thank you very much.HON. ALIOU KEBE [SENEGAL]:HONORABLE TERCERVIPRESIDENTE:Perdón... donde estaba? Tiene la palabra.HON. ALIOU KEBE (SENEGAL):(francés)HONORABLE TERCERVIPRESIDENTE:Que si lo hacemos así terminamos las dos listas y después las personas que no han podido hablar, que no han escuchado su nombre en estas listas pueden levantar la mano y les damos la... claro el derecho a intervenir.Le doy la palabra.AN HON. MEMBER:Madam Vice-President, I have a point of order. What Hon. Members are complaining about is that the Hon. Member for Liberia and I as well as our other Hon. Colleagues put our names on a list but it appears our names have been deleted from that list so we do not know what is going on.MADAM VICE-PRESIDENT:[Spanish]AN HON. MEMBER:Madam Vice-President, maybe, you have to address the issue; our names are not on the list-[Pause].I am on a point of order, Madam Vice-President. Some of the Hon. Members you have been calling to speak did not put their names on the list. So how did this "miracle" happen?MADAM VICE-PRESIDENT:[Spanish]AN HON. MEMBER:Madam Vice-President, I am sorry to repeat this but we neither have the first list nor the second list. Why? I put down my name on the original list but I do not know whether or not my name is still on the list you have now. However, I need to know whether or not I will be called so that I can hold myself in readiness. Is it a problem to go by the list?AN HON. MEMBER [LIBERIA]:Madam Vice-President, in my candid opinion, given the discrepancy in the use of the list, I would suggest that in order to be recognized and called upon to make a contribution, we put our hands up on the Floor.The essence of making the list was to ensure that we would be called in an orderly manner so that Hon. Members would know when they have to make an intervention. Unfortunately, we have realized that the list you have in your hands differs from the list Hon. Members have; most of the Hon. Members who wrote their names on the original list do not have their names featured on that list.Therefore, I would suggest two things; either we raise our arms on the Floor in order to be called or we redo the list.I thank you.MADAM VICE-PRESIDENT:[Spanish]HON. PROF ELAMIN DAFALLA GASM ELSEED [SUDAN]:Thank you very much, Madam President, for the opportunity to make my contribution to the debate on this report.I thank the President of PAP for the extensive report. I have two comments to make. The first one is that this report covered the period from May to October and when I look into the activities of the Committees, there is no mention of our Committee on Co-operation that had a meeting in Khartoum for three days. About twenty (20) Members participated in that meeting and it took about three complete days. A lot of activities were undertaken during the course of the three days, but it is not mentioned, not even its name is mentioned. This is the first comment.The second comment concerns Committees not having funds. This is illegal. I thank the President because we have some carry-over funds from the meeting in Khartoum. However, as a Committee on Co-operation, if we would like to do something, in view of the many conflicts in all of Africa, it would be very difficult. We cannot sit here just listening to the reports of experts telling us that the conflicts are everywhere. As a Committee, our mandate is to send fact-finding missions to all those countries where there are conflicts so that they come back with reports which should inform us on what activities are obtaining on the ground and what the causes of the activities are. We have not done that in the last two years.It is very important that we have other sources of finances to finance PAP so that it can achieve its objectives. I think it is very important that this is done.The third comment is on invitation of people. I think it is the right of the President to invite whoever he wants to deliver a speech in the plenary. However, I think, with the plea and consultation with the Committees, among others, we have the right to, at least, make suggestions on who should speak so that others can also be given a chance. Yesterday, we listened to a sermon given by an Orthodox. I think we can listen to Muslim people, too, deliver a sermon because PAP consists of Members from all types of religions. I think it is very important to balance the situation in this case.I thank you.(Applause)HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRALEONE]:Madam President, this morning when we came and were given the first list of the Members to take the Floor, I did not see my name. So, I put my name on the second list but, as a member of the Bureau, I crave your indulgence to give opportunity to everybody to speak first. At the end of the day, if Bureau members want to speak, we will speak. The indulgence I crave is that you give opportunity to Members to speak. I thought that this list of only fourteen (14) names was the last list for this morning. That is how I appended my name as the fifteenth (15th) person on the list. However, now that we have this long list, let the rest of the Members speak and, at the end, I will decide whether to make my comments or not.I thank you very much.(Applause)HON. AISSATOU SOW DIAWARA [SENEGAL]:Merci Madame la Présidente.Madame la Présidente, je félicite le Bureau et la nouvelle administration du PAP, à travers elle, le nouveau Président à qui nous souhaitons une bonne réussite. Et dès l’entame de cette session, nous constatons des avancées notoires dans le changement de sigles, des écharpes, des costumes. Nous savons que nous sommes dans une Assemblée aujourd’hui et nous pensons, qu’avec l’apport de chacun de nous, nous devrons réussir notre mandat.Nous avons feuilleté le rapport, parce qu’on n’a pas eu le temps de le lire à fond et ce que nous constatons la première fois, c’est la responsabilité donnée à chacun des membres du Bureau, parce qu’un Bureau, doit être utilisé. Et je vois que ce Bureau est responsabilisé et ça, c’est une avancée aussi qu’il faut saluer parce que chacun doit faire quelque chose pour que ça marche.Ce que nous saluons surtout, c’est la diplomatie parlementaire de proximité. Parce qu’en fait le PAP doit être connu de nos Etats. Et chacun de nous en rentrant devrais avoir des séances de travail avec son Parlement national. Et c’est bien que le Président lui-même se déplace, mais ce que nous voudrions, Madame la Présidente, c’est que le Président du PAP, quand il se déplace, vienne à l’Assemblée, dans nos Parlements nationaux, s’adresser aux Parlementaires pour qu’on connaisse réellement le PAP. Les Parlementaires que nous sommes, pouvons faire l’économie de ce que nous faisons ici dans nos Parlements. Ce serait mieux que ce soit une délégation de Parlementaires, dirigée par son Président lui-même, qui vienne dans les Parlements nationaux pour faire connaitre le PAP. Je me souviens quand nous avons été au Togo, nous avons été réçu du conseiller du Ministre des Affaires Etrangères qui nous a demandé de nous faire connaitre, parce que quand le PAP va à des réunions étrangères, le Président est mis en arrière, ce qui n’est pas normal. Notre Institution n’est pas une petite Institution et elle doit prendre sa place dans les Institutions Africaines. Donc, je crois que cette politique de proximité, cette diplomatie de proximité est très importante.Une autre préoccupation, c’est où est passé le Deuxième Vice Président. Parce que dans le rapport, vous dites que vous n’avez pas pu le contacter. En tout cas, il était avec nous au Soudan, mais aujourd’hui on se rend compte encore qu’il est absent et nous n’avons reçu aucune explication. Nous voulons savoir ce qu’il en est du Deuxième Vice Président.Maintenant, par rapport au Secrétaire Général, nous nous félicitons du choix porté sur Mourad.Nous ne le connaissons pas mais, vu ce que vous avez présenté de lui, ses diplômes, ses compétences et tout ça... Il devait être là^Nous l’avons vu une fois, il est venu se présenter mais depuis lors, nous ne le voyons pas et nous voudrions « savoir »(fin de prise de parole et bruits)HON. THANDI CECILIA MEMELA [SOUTH AFRICA]:Thank you, Hon. VicePresident. I also thank the President and the Bureau as a whole.After going through the Report that was only given to us this morning, I have a few things to highlight.Appointments of the Clerk and other staff mentioned in the Report were done in an irregular manner. This is because Rule 20.3 of our Rules of Procedures states that the Clerk, Deputy Clerks and other staff and functionaries deemed necessary for the proper discharge of the functions of Parliament shall be appointed by Parliament upon the recommendation of the Bureau. However, what was done regarding the appointment of the Clerk, in particular, is that the Bureau made the appointment and thereafter, in August, they informed the House for endorsement in a plenary that was also not properly constituted.That was wrong as it was not in accordance with Rule 20.3. Per our Rules of Procedures, as I have said, the Bureau cannot appoint; they can only recommend.If the Bureau insists that the appointment is in order, I will be glad if we as Members could be furnished with the decision that was made by the plenary that appointed the Clerk and other staff members.What should be done regarding the appointment of the Clerk, in particular, is to redo the process as was directed by the plenary decision in the October, 2014 Ordinary Session.Let us remember that the tables were turned upside down without any prior information to the parliamentarians here. Out of the blue, the name of the gentleman was mentioned, as he was introduced in the plenary, but all of a sudden he has disappeared.I wish to emphasise that the procedures were flawed. We have to re-open, re-advertise the process because we are going to be faced with the Commission for Conciliation, Mediation and Arbitration (CCMA) breathing down our neck.The last person was someone from Botswana. What happened to that person? We have to clean our House. We will not be able to stand the charges from the CCMA so we have to annul whatever has happened and re-advertise. That is my wish. We cannot break our rules or shortcircuit the process because of budgets.We know we have budgetary constraints, but as the saying goes, law is harsh but it is the law; it must be followed at all cost.Thank you.HON. ABDALLAH BARAKAT [DJIBOUTI]:Merci Madame la Présidente.Comme l’ont dit ceux qui m’ont précédé, je présente mes remerciements et félicitations au Président pour le rapport qui nous est présenté. Concernant le Secrétaire général, le rapport est clair, je crois. C’est une proposition qui est faite par le Bureau.Au niveau du point 6-1: dialogue consultatif annuels des secrétaires généraux. Et 6-2: Conférence des présidents des parlements nationaux. Ici je relève qu’il n’apparait pas clairement une recommandation relative à la ratification du nouveau Protocole révisé du PAP. Normalement, c’est une question qui a été discutée lors des ces différentes dialogues et conférences. Il aurait été bien de partager le rapport de ces deux réunions, même par courrier électronique pour les membres du parlement panafricain.Ensuite le deuxième point, le site web du parlement panafricain est-il à l’image de notre Institution. J’ai consulté le site web de notre Institution, il n’y a pas grand-chose dedans. Alors qu’avant, il n’était pas complet mais il y avait quand même des choses. Et je note que le taux d’information qui figure sur ce site, il est dit qu’il n’y a pas des postes vacants, il n’y a pas des postes à pourvoir. En tout cas, j’aimerais faire une recommandation. Il faut quand même que le site web du parlement panafricain soit a l’image de notre Institution.Je vous remercie.Hon. PROF. AWAD HAJ ALI AHMEDشك ار . ً رئيسة اإلجتماعو أشكر السيد الرئيس على هذا الخطاب الضافي .وأهنئى المكتب على هذه األنشطة الكثيفة خالل تلك الفترة القصيرة خاصة الزيارات العديدة التي آمل أن تكون لها فوائد إضافية في دعم إمكانات البرلمان .دي المزيد من التوقيعات للبروتكول الجديد وفي هذا الصدد أقترح على السيد رئيس البرلمان أن يرسل خطابات متوالية لرؤساء البرلمانات الوطنية لحثهم على التوقيع على هذا البروتكول ، هذا إضافة إلى الزيارات المتواصلة إلى الدول األفريقية .ثانياً :نحن نقدر توجه المكتب في توزيع المهام حتى تكون هناك رؤيا تشاركية واضحة بين أعضاء المكتب ، وفي هذا الصدد أود أن أشير إلى أن مكاتب المجموعات االقليمية لم يتم إشراكها في التعيينات األخيرة في الوقت الذي كنا نتوقع المزيد من المشاركة في عهد الرئيس الجديد الذي وعد بذلك في خطابه األول .ثالثاً : نشكر التوجه الجديد نحو اإللكترو رسال التقارير نية وا والمخرجات عبر البريد اإللكتروني ووضعها في موقع البر لمان لما في ذلك من فوائد جمة و توفير الوقت والجهد .كذلك نأمل أن يكون مقترح المكتب الذي ورد عنا والذي أوصى باإلجماع على ترشيح أمين عام جديد وأن يكون هذا هو الحل النهائي لهذه المشكلة ، ولكن الكلمة األخيرة التي سمعتها اآلن كأن هذا األمر لم يحسم بعد . وقد فهمت من خطاب وتقرير األخ الرئيس أن هذا األمر قد انتهى لذا أرجو سيدي الرئيس توضيح هذه اإلشكالية وشك ار .HON. MICHAEL TEMPLE [SWAZILAND]:Thank you, Madam Vice-President.Madam Vice-President, just before I get into the issue of the Report, I have a suggestion to make that all the documents should be done and finished before we start any business in this House so that we can avoid the situation in which we currently find ourselves.Madam Vice-President, I have a concern on the presentation on the Electricity for all in Africa project. I have seen that Report but I have not seen a list of contributors who would speak to it. We are going to have the same situation on the second debate, Madam Vice-President. Therefore, I suggest that all the documents should be available before the bell is rung in the morning.Madam Vice-President, I will refer to four pages of the President’s Report. I am very happy that on page 2, the President recognised that the voter is more important than the voted, and judging by the way he has started to run things, he has taken that issue quite seriously.Madam Vice-President, there are a few issues that I would like to raise, however.First, can you please consider the issue of the morale of the staff in this institution? I believe that the staff morale is very low. Second, the President has pledged to work with the Bureau as well as the First, Second, Third and Fourth VicePresidents. Madam Vice-President, I would urge the President to keep to his word and work with the Bureau. The issue that was raised about the Second Vice-President being away obviously directly affects the work of the Committee on Finance. This is because whom do we deal with when the Second Vice-President is away?Madam Vice-President, the issue of diplomatic passports was raised in the last Plenary but I have seen no mention of it in the Report. Diplomatic passports, on their own, are not worth anything here. There is a diplomatic card that Hon. Members of the Pan African Parliament used to get. They first got that in 2004. What has happened to those? There is a diplomatic card that shows that an Hon. Member has diplomatic status in a country. Could the President investigate that, please?Madam Vice-President, on page 5, I refer to the committee to which I belong, the Committee on Monetary and Financial Affairs (CMFA). As a Committee, we are committed to working very hard to bringing this institution back to where it was. We thank the President and the Bureau for the various interventions they have made on our behalf.There is just one issue that was not captured in this Report, however, which is a very major issue within the Committee on Finance. It has to do with lobbying at the African Union (AU) and also the issue of the Permanent Representatives Committee (PRC). We have arranged to meet with the PRC separately to make sure that we all understand what our roles are. The Committee on Finance is a very important Committee and we should be able to discuss and look at the budget of the African Union here before it even goes to the African Union.Madam Vice-President, I just have a slight concern regarding page 13 where my understanding is that we are saying that the PAP is very happy with China. My concern is that this has been spoken about in numerous debates in this Chamber. Our biggest concern about China is that it is re-colonising Africa. I have a concern, Madam Vice-President; when we agree that what China is doing is right and actually mention it in this Report, it gives me cause for concern.Madam Vice-President, on page 14-I am sure that my Hon. French Colleagues and Friends in this House will support me on this. The President of the PAP raised several issues with the French diplomat, mainly the need for support from France for French-speaking Parliamentarians. What about us, the non French-speaking Parliamentarians, Madam Vice-President?Finally, Madam Vice-President, could the Hon. President please look at reestablishing the PAP Trust Fund? It was closed probably because there were issues that went wrong with it but that was a very good avenue for the PAP to raise funds.I thank you.HON. SAFIA ELMI DJIBRIL [DJIBOUTI]:Merci Madame la Présidente de me donner la parole.Dans un premier temps, permettez-moi de m’associer à mes collègues pour féliciter l’ensemble des membres du Bureau pour l’excellent travail réalisé en si peu de temps.Aussi, Madame la Présidente, je voudrais intervenir sur une question relative au plaidoyer pour la ratification du Protocole du PAP.En effet, Madame la Présidente, si ma mémoire est bonne-il me semble que lors de la dernière session-il a été question et il a été également proposé par un de nos parlementaires, de dispenser une formation et de mettre à la disposition des parlementaires du PAP, des outils de communication et de plaidoyer afin de leur permettre de mener des actions.Aussi, je voudrais savoir qu’en est-il de ces propositions qui, pourtant avaient reçu l’approbation de l’ensemble des parlementaires présents en ce moment-là.En outre, je voudrais, si me le permettez, faire une suggestion qui pourrait peut-être, à mon avis, appuyer et/ou renforcer l’atteinte de notre objectif pour la ratification du nouveau Protocole par nos pays respectifs.Cette proposition consiste à mettre en place un petit comité de chaque Caucus, qui serait composé de quelques parlementaires ayant une robuste expérience en matière de plaidoyer et qui vont appuyer les parlementaires du PAP pour mener des actions de plaidoyer auprès de nos décideurs, tout en sachant que les parlementaires auront un rôle essentiel à jouer dans leurs pays respectifs, et tout en préparant le terrain en menant des actions de communication pour une meilleure visibilité des actions et du rôle du PAP auprès de leurs collègues parlementaires, au niveau des Parlements nationaux et également au niveau de l’exécutif.Je vous remercie.HON. GEOFREY LUNGWANGWA [ZAMBIA]:Thank you very much, Madam Vice-President.I would also like to add my voice in congratulating the President for the presentation of the Report, irrespective of the letdown by the Secretariat, the Clerk’s Office, that we never had the Report on time. I think there are challenges of inefficiency in our operations which must be looked at by the President.The recruitment of the Clerk is extremely critical. The President said that he focused more on facts; and the facts, as they stand, are that in last year’s interviews, Ms Tabitha Shy from South Africa was the highest scorer at the interview. Dr Mourad was not the highest scorer at that interview. In the 2015 interviews, Ms Barbara Detapi from Botswana scored the highest. The question is, why is Dr Murad being recommended while the two ladies who scored higher than Dr Mourad and who had shown willingness to come and serve the Pan African Parliament (PAP) are being sidelined? What is the basis for this subjectivity in favour of Dr Mourad?I think Hon. Members here, especially our female Hon. Members must voice out their concerns because we have two women who showed interest in serving PAP as Clerks, and who scored the highest, but they were eliminated in the selection process. Why? These are facts.Madam Vice-President, impeccable academic and professional credentials are not enough. One must be considered in terms of one’s standing in relation to other outstanding candidates. Clearly, on the measure of performance in the interviews, Dr Mourad did not perform any better than the two ladies who appeared before the interviewing panel. The process definitely raises a lot of questions; the nomination of Dr Mourad was done with a lot of subjectivity and I do not think we can support that.Madam Vice-President, from the Report I have not heard the President’s views on the strategic plan which we approved last year. Where does the President stand in relation to the strategic plan of the institution?Finally, we have seen your regalia. Is this the Pan African Parliament symbolism in terms of legislative authority and how much did it cost the institution? We need clarity on that.Thank you, Madam Vice-President.HON. BUTALE [BOTSWANA]:Thank you very much, Hon. Vice-President, for giving me the Floor.I want to begin by associating myself with the various speakers and their congratulations to the President on his efforts, thus far, in terms of moving this institution forward. However, I want to preface my short talk with my commitment. I believe this should be everyone’s commitment if, indeed, you value democracy and this way of doing things which we have chosen as a world, which is democracy.Mr President, I think there are a few tenets, namely good governance, rule of law, transparency and accountably which are very important and if you kept them close to yourself, you would go far.The first issue that I associate with this tenet is mentioned in your report. Likewise, colleagues have been talking about this issue, that is, the appointment of the Clerk. It is, indeed, irregular. I think if this House were to endorse it, we would be endorsing a grave irregularity. I want to make a very bold proposal that this House rejects it and recommends very clearly that the process be reversed and a proper procedure be followed. This is because, as my colleagues have shown, rules 28, 29, 31, and 17 have all been flouted. I, therefore, want to propose that we reverse the issue.You talked about the termination of the contract of the former Clerk. What happened? Did he terminate it? Was he fired? Did the contract come to an end?I also want to talk about what I believe is becoming an apparent disunity in the Bureau. I want to challenge you, Mr President, to look us in the face, as Members of Parliament, and tell us that there is unity and that the Vice-Presidents take ownership of all the decisions that you have taken. This is because once such disunity begins, once unilateral decisions begin to be taken by the President, then, Mr President, you are going to find yourself a lone voice. You will not have the support of your Vice-Presidents nor that of this House, which support you badly need.I wanted to conclude, Mr President, with something that I know you know. They say if you want to go fast, you must go alone, but if you want to go far, carry the Bureau with you; carry all of us, MPs, with you and you will go far.Thank you very much.HON. AHAMAT TAHIR AHAMAT [TCHAD]:Merci Madame la Présidente pour la parole.Permettez-moi tout d’abord de féliciter le Président ainsi que les membres du Bureau pour le travail remarquable qu’ils ont accompli depuis leur prise de fonction. En parcourant le rapport, Madame la Présidente, je constate que notre Parlement est sur la bonne voie.La question de la ratification du protocole doit également nous préoccuper. Nous devons faire en sorte que d’autres pays puissent également ratifier le Protocole. Pour cela, on a besoin également d’adopter des stratégies concrètes.Permettez-moi Madame la Présidente d’aborder le problème du recrutement. Moi je pense que le processus de recrutement, notamment celui du Secrétaire Général a été fait dans les règles de l’art. Il ne reste maintenant qu’à notre Secrétaire Général de prendre fonction. Je pense que c’est quelqu’un qui a de l’expérience et il pourra aider notre Parlement à aller de l’avant.Je vous remercie.HON. EUGENE KPARKAR [LIBERIA]:Madam President, thank you very much for giving me the floor.I would like to start by thanking the President of the Pan African Parliament for the daunting task of leading this Parliament since the inception of the new Bureau. However, I have some very important issues to highlight. One has already been highlighted by other Hon. Members who spoke earlier. It has to do with the recruitment methodology employed by the Bureau.While in my candid opinion I do not have a bone to pick with those who have been selected, I believe that we have to consider those in the employ of the institution. The issue of morale is key and I think that preference should be given to those employees within the employ of the Pan African Parliament except where those in the employ of the Parliament do not meet the requirements and needed competencies. I believe that those who are already in employment should be given a chance to take some of those positions. It will boost their morale; it will serve as motivation; and it will enhance proficiency.As parliamentarians, most of us usually frown on high turnover rate in our various parliaments. I do not think that we want to be changing clerks year in year out. Even if we want to change the Clerk, what about those who have the requisite credentials and experience within the system? I believe that giving them the preference will help us maintain what we call institutional memory. By hiring new people year in year out I do not think we will enhance the kind of work that we want done.Secondly, on the issue of the activity report, I feel-and this is my candid opinion-that the activity report should be discussed alongside the financial report because every activity has got financial implications. Therefore, to discuss the activity report in exclusion of the financial report, I think it is a mistake. Henceforth, I recommend that activity reports should be discussed alongside the financial report.The third and final point I want to highlight has got to do with the new features that we see around; the apparel, the regalia as somebody mentioned. My question to the Bureau is, is it incumbent on every Member of Parliament to wear those apparels while the Parliament is in session? Was this a decision of the Bureau? And these new features, as good as they may be, they were not featured in these reports but I know they have some procurement implications. Why were they not indicated in the Report?I thank you very much.HONORABLE TERCER VICE PRESIDENTE:Gracias. Pero antes de darle al próximo orador, por favor les pido respeten los tres minutos. No es que cuando se les acaben los tres minutos vuelven a hablar.Por favor les pido respeto.Tengo una lista muy larga. Tengo una lista de más de cincuenta oradores y por favor respeten esos tres minutos.Próximo orador, tiene la palabra el Honorable Cisse Soumaila de Mali.HON. SOUMAILA CISSE [MALI]:Merci Madame la Présidente.Je vois que ça tombe juste sur moi.Je voudrais à mon tour féliciter le Bureau pour le travail qui a été fait et surtout les encourager. Je voudrais noter que sur le rapport d’activités, il y a la participation de parlements aux Assemblées générales à New York, le président du parlement africain qui n’a pas été noté. La participation des discussions avec la francophonie. Là aussi, je pense que ça aussi mérite d’être noté pour que de la diplomatie parlementaire dont nous avons parlé, on montre qu’elle est encore et toujours vivace.Sur les perspectives, Monsieur le Président, d’abord le premier point, c’est le défi, le plaidoyer pour le nouveau Protocole. Je pense qu’il serait intéressant d’associer les parlements régionaux. Je pense que nous ne faisons pas suffisamment cas des parlements régionaux qui ont aussi, dans leurs pratiques, les mêmes problèmes que nous parce qu’ils ont aussi des protocoles, des actes additionnels à faire ratifier par nos différents pays. Je pense qu’ils ont une expérience que nous devrions exploiter. Aller directement du parlement panafricain aux parlements nationaux, à mon avis on pourrait aussi passer par les parlements régionaux, ça nous aiderait.Le deuxième aspect qui mérite vraiment qu’on y réfléchisse beaucoup, c’est l’aspect financement. Tout ce qu’on dit, c’est bien mais si on n’a pas des ressources, on ne pourra pas grand-chose. Et c’est ce financement qui devait permettre d’être mieux respecté. Vous savez, quand notre Président part dans les Etats et parfois, il est obligé de prendre le taxi, je crois qu’il ne se fait pas respecter. Quand le Président du parlement va dans nos pays et que l’hôtel n’est pas en rapport avec son statut, ça pose des problèmes. Et je crois que le Président du Parlement doit-être pris en charge par le Parlement mais, dans des conditions qui soient respectables. Je crois que cet aspect mérite d’être souligné.Le troisième point que j’aimerai souligner c’est l’aspect communication.La communication coûte cher. Donc si on veut bien communiquer, si on veut bien être connu; il faut accepter que ca coûte cher. Le Président a donné une très, très bonne interview sur les télévisions sénégalaises pendant une heure, ça a été bien suivi, ça a été bien apprécié. Et je crois que c’est ce genre de document qui devait-être rediffusé sur les autres chaines. Et je suggère au Bureau de trouver le moyen d’avoir 10 à 15 minutes tous les 15 jours sur chacune de nos télévisions. Et je crois que si on produit un bon document, cela permettrait d’être mieux connu parce que rencontrer les responsables ne suffit pas; il faut pouvoir s’adresser aux populations elles-mêmes.Dernier point qui me parait important, Monsieur le Président, il faut que nous prenions certains aspects sectoriels en main. Ce qui va se passer à Paris sur l’écologie, il est important que le parlement soit présent. Il est important que nous en discutions, et il est important que, demain sur l’énergie dont nous allons parler tout à l’heure, que nous puissions prendre les choses en main.Merci beaucoup Monsieur le Président, merci Madame la Présidente.HON. ERNESTO JOAQUIM MULATO [ANGOLA]:Obrigado Senhora Presidente.Junto-me, também, a todos os colegas que felicitaram a apresentaçao deste Relatório pelo Presidente e a própria Mesa.Sou solidario com os varios aspectos ja focados. Eu gostaria de reforçar o aspecto da nomeaçâo do Secretario-Geral que foi ja aqui focado por certos colegas da nossa região, que penso que deve ser bem visto, por outro lado, também no relatório, pessoalmente, nao vi realmente actividades do Presidente quando esteve nas Naçoes Unidas porque também lá estive e sobre a diplomacia de proximidade, penso eu que houve vários movimentos e teve a oportunidade de se encontrar com o Presidente da nossa Assembleia Nacional, num desses momentos que penso, que as impressoes trocadas facilitam a nossa própria dinâmica desta diplomacia, no que diz respeito a ratificaçâo do Protocolo que estamos aqui a discutir e que ainda temos vários aspectos a aflorar sobre este assunto.Também dizer que normalmente o hábito faz lei, nós estamos habituados a receber os documentos logo a entrada ou um dia antes, mas podemos dizer que no nosso caso, nós recebemos o relatório pelo correio electrónico, ainda no nosso país e penso que deve ser responsabilidade das pessoas encarregues do envio desses relatórios para que, a partir de hoje, pensemos que esse hábito vai continuar e vai facilitar o nosso trabalho. E sem mais delongas, penso que sendo o Parlamento o coraçâo da democracia, esses pontos todos que estamos aqui a debater, teremos no fim de tudo um diálogo que vai merecer a atençâo de todos.Muito obrigado.AplausosHON. AMINATA [MAURITANIA]:Merci Madame la Présidente.Je vais également joindre ma voix à ceux qui ont félicité le nouveau Bureau pour cet excellent travail qu’ils sont entrain de mener. Moi, je vais axer mon intervention sur les deux points essentiels.Le premier point concerne notamment le Caucus des femmes. Monsieur le Président, à mon avis le Caucus des femmes est un organe qui est supposé jouer un rôle très important dont, bien sûr, l’objectif de l’autonomisation de la femme. Et le PAP organise annuellement une conférence des femmes. L’Organisation de cette conférence devrait-être prise en charge par le caucus des femmes. Malheureusement ce qui se passe, c’est que le Bureau du Caucus n’est nullement impliqué dans la préparation de cette conférence. Et nous, en tout cas, en tant que Bureau du Caucus des Femmes, nous ne sommes pas du tout satisfaits de cette situation.D’un autre côté, j’ai besoin d’être édifiée sur la question de la vice-présidente du Caucus des Femmes. Parce que hier, nous, en tant que viceprésidente, on s’est retrouvé à l’arrière de la salle parce que nous n’avions pas de siège. On n’était pas placé avec les vice-présidents et on n’avait pas des sièges dans nos parlements nationaux. On a besoin de savoir ce qui se passe avec les vice-présidents de Caucus des Femmes. D’un autre côté, lors de la conférence du speaker, qui a été organisée au mois d’août passé, et qui a été sous le thème « l’autonomisation de la femme » , on aurait souhaité que le Caucus des Femmes soit mis en exergue dans cette conférence et que la Présidente du Caucus des Femmes puisse intervenir pour vulgariser la mission du caucus et son rôle en tant que cadre vulgarisateur et en tant que organe qui joue un rôle primordial dans l’objectif de l’autonomisation de la femme.Le Deuxième point, c’est concernant la participation du Parlement Panafricain aux négociations de la COP21. Ce que nous remarquons, ce que le PAP n’a fourni aucun effort pour participer en tant que organe législatif qui a un rôle très important à jouer dans les négociations du COP21. Et il a fallu, pour les membres de la commission permanente agriculture/ économie rurale, qu’ils se fassent prendre dans les délégations nationales pour pouvoir participer à ces négociations. Moi je pense que dorénavant le parlement panafricain doit prendre ses responsabilitésJe vous remercie.HON. STANTOS VINITA KALYAN [SOUTH AFRICA]:Thank you, Madam Vice-President.Indeed, I must say, in defence of the Secretariat that the Report was emailed to everybody on the 29th of September, 2015. However, the ambition to make the Parliament green should have come with some kind of notice because not every Hon. Member of Parliament has access to tablets or good internet connection.Having said that, I wish to make a few points. Madam Vice-President. I will exceed my allotted time and I hope you will indulge me because what I have to say is important.Yesterday, we had some solidarity messages and statements but no woman was featured on the programme. I cannot believe that with the theme, "Empowerment of Women" you could not find any woman to give a message of solidarity yesterday.Madam Vice-President, secondly, by inviting one particular religious body to address the House, or give a message of solidarity, I think we are setting a dangerous precedent. We have to keep religion out of politics. This is a multi-religious Parliament and I think you should consider that.With regard to the former Clerk’s contract, the statement in the President’s Report that the contract had ended is untrue. When his initial contract ended, it was extended by a resolution of this House. So, I think, upon the President’s appointment, he then issued the former Clerk with a letter by which he placed him on special leave.Therefore, we need to have this clarified, please; when was he relieved of his duties? Was he placed on special leave or was he fired? It is important that we get that clarity because it will have an impact on his severance package. By extending the contracts so many times after it was already completed, there were financial implications. I think you should consider that.Madam Vice-President, furthermore, in the President’s Report, he stated that financial partners had withdrawn their support because of the Clerk who was in office at the time. So, I want to ask, would the President be blackmailed by donors? This is because that is what it is. They say to the President, "pick that person, otherwise we will take our money". The President’s Report says that now he has appointed somebody new, the donations are coming back in. I think the President needs to be very clear on this.South Africa is the host country for the Pan African Parliament, yet not one South African features in the top administration. How could that be? Yesterday, when the President spoke to the Southern Caucus, he alluded to the fact that President Jacob Zuma, Maite and the Speaker had approved of the termination of the contract of the former Clerk and the appointment of the new one. I further submit that, that in itself is another untruth.The appointment of the new Clerk was irregular. He was never interviewed when the second round of interviews was done. The argument that he was interviewed in the first round is a moot point. It was voted null and void and therefore he should have been-Am I protected?Madam Vice-President, in conclusion, I want to ask about the robes and regalia that you are wearing and the chain of office which you have. It is common practice to bring the robes and insignia, first of all, to be discussed by the Rules Committee and then to the House for endorsement. I do not think this was done. Yesterday the colour was red and today we have another colour. I think we need to talk about this.No President that I know of, including the President of South Africa and President Obama, wear such robes. Therefore, I would like you to explain the history of it and the President’s entitlement to it. Who robed the President, Madam Vice-President?I thank you.MADAM VICE-PRESIDENT:Thank you very much. We will now have Hon. Fidel Rwigamba from Rwanda.I thank you.HON. FIDEL RWIGAMBA [RWANDA]:Thank you, Madam Chairperson, for giving me the Floor.Like others, I wish to thank the Hon. President for the report which, though not very long, seems to have captured quite a number of activities. I also want to thank him and, through him, the other members of the Bureau for the positive changes that we have seen in such a short time. I think they are there for everybody to see.Coming back to the report, I have been here for two years and this is the first time I have received an activity report by email. So, I want to thank the Bureau for that. Madam Chairperson, what this means is that, if it can be done for the activity report, it can be done for other documents also. It is good that the President has undertaken to make this House paperless. It is an undertaking, a commitment, but making a commitment is one thing and implementing it is yet another. We have had many promises such as insurance cover and travelling business class that have all not been implemented.So, I would like to recommend that for everything that we commit to do, we put a timeline so that everybody can see the horizon. We should also put a roadmap so that at any one time, we can review and know where we have reached. So, that is what we would wish for this electronic working.Another issue, Madam Chairperson, which seems to have been forgotten, is on the host country agreement. I do not remember the last time this House was updated on the host country agreement as regards the permanent seat at PAP and other details contained therein. It is not that we are uncomfortable about it, but an agreement is an agreement, unless you tell us that it is redundant. So, I hope you will be able to tell us about that.I thank you.MADAM VICE-PRESIDENT:Thank you very much, Honourable. I now call on Honourable El Bendir Jamal Hatari from Sahrawi Republic. He is not in! Do you know if he is in the Chamber? Can you see him?HON. MEMBER:He passed by.MADAM VICE-PRESIDENT:He passed by? Okay, thank you very much. In that regard, I will call on Honourable Abdou Ndiaye from Senegal.HON. ABDOU NDIAYE [SÉNÉGAL]:Merci Madame la Présidente.Madame la Présidente,Chers collègues,Je voudrais, à l’entame de mon propos, féliciter le Bureau-le Président et son équipe-pour le travail qui nous a été proposé ce matin.En ce qui concerne la Commission Permanente de l’Éducation, de la culture, du tourisme et des Ressources humaines que j’ai honneur de présider, je dirais que le rapport est fidèle. En tout cas, nous nous sommes retrouvés dans ce rapport et on s’en félicite. Je crois qu’il en est ainsi pour la restitution au niveau des autres organes.Madame la Présidente,Le rapport a été parcouru et je ne manquerais pas de relever trois points essentiels.Le premier, c’est par rapport à la ratification. On aura beau dire, mais quand même il faut avoir le courage de reconnaître qu’il y a un problème qui se pose, c’est un problème d’achoppement, je dirais, c’est par rapport à la prise en charge du député.Beaucoup de pays se posent cette question.Je crois qu’il faut prendre en charge, de manière objective, cette question et demander aux Chefs d’États de ratifier et, au besoin, de faire un amendement par rapport à cette disposition.Le deuxième point, c’est par rapport à la communication. Je crois que nous voulons être visibles et, pour ce faire, dans de pareilles circonstances, je crois que nous devons inviter la presse nationale de nos pays, notamment les organes publics et privés. Cela peut constituer un mécanisme qui puisse nous permettre de rendre visible ce que nous faisons.Le troisième, c’est par rapport à l’organisation, à la méthodologie. Je crois que les couacs que nous avons notés tantôt, peuvent être évités à l’avenir et que nous puissions avoir un meilleur dispositif, et c’est bien possible.Là, je voudrais par rapport à l’Administration et par rapport à la Commission Permanente des Affaires monétaires et financières-je crois que l’heure est venue en rapport avec la Direction financière-de rencontrer l’ensemble des Commissions pour réfléchir autour des possibilités qui s’offrent, mais là aussi à terme, harmoniser notre position, parce que jusqu’à présent, nous avons un problème de compréhension par rapport au mécanisme qui est mis en place.Le quatrième, c’est par rapport à nos ambitions, aux objectifs que nous nous sommes assignés. Le rôle du Secrétaire doit être renforcé et doit être mieux compris, et les mécanismes, la fiabilité des informations également.Je terminerais par vous dire, Monsieur le Président, qu’il faille revoir aussi le dispositif, c’est-à-dire les rapports entre les Présidents des Commissions et le Bureau du PAP et aussi l’Administration centrale parce qu’en ce qui me concerne, jusqu'à présent, je ne sais pas quelles sont les coordonnées, quelle est la voie [Microphone éteint].(Rires de l’orateur)Merci Madame la Présidente.HON. HUGUES ALEXANDRE BARRO CHAMBRIER [GABON]:Merci Madame la Présidente.Je voudrais féliciter le Bureau pour le travail accompli en très peu de temps et je pense que nous devons être indulgents parce que cela ne fait pas beaucoup de temps que le Bureau est en place et je trouve que dans cette assemblée, on s’attarde un peu trop sur ce qui ne marche pas et on ne reconnait pas les améliorations sur les symboles, l’accueil à l’aéroport et ce rapport qui est comme il a été dit, plus inclusif mais nous souhaiterions qu’il y ait un accent en rapport avec les données financières et que les objectifs soient plus clairs donc Monsieur le Président, vous avez tous nos encouragements.Je voudrais néanmoins, me permettre de donner un peu de conseils pour dire que les élections sont terminées. Donc le Président a trois ans. Que ceux qui sont encore dans l’esprit de ces élections, je crois que nous devons passer à autre chose. Parce qu’il est dommage qu’il y ait un climat qui est entretenu artificiellement pour donner le sentiment qu’il y a un malaise alors que nous avons une nouvelle équipe et nous devons lui donner toute sa chance. (Applaudissements) Et ce climat est entretenu dans les commissions. Il faut que nous arrêtions de nous regarder en chiens de faïence, en fonction du colonisateur. Ce n’est pas de notre faute si certains ont été colonisés par X ou d’autres par Y. Donc, nous devons nous accepter et considérer les qualités et les limites des uns et des autres.Maintenant, je demande aussi au Président de faire un effort, parce que cette maison, me semble t-il, marchera mieux par la recherche de consensus. Et j’ai senti un certain nombre de frustrations par rapport à la question du recrutement du Secrétaire général. Donc, ce que je lui demande respectueusement, c’est d’anticiper et que son Bureau, je sais que c’est un homme ouvert, donc ceux qui ont des propositions à lui faire dans l’intérêt de tout le monde, peuvent faire ces propositions au le Bureau, notamment pour le recrutement du Secrétaire général. S’il y a eu des manquements dans la procédure, ce sont des choses qu’on peut récupérer assez facilement.Maintenant, il me semble que le Président Soumaila Cissé a fait de très bonnes propositions pour aider à la ratification du nouveau protocole et dans la question de la visibilité du PAP, je crois que la diplomatie pour la diplomatie ne suffira pas. Il faut que l’on puisse se différencier de l’Union Africaine. Et il y a un domaine où nous pourrions apporter une contribution, c’est dans celui de l’intégration régionale de nos pays. Et là je crois que nous devons identifier une ou deux actions fortes, dans les deux ou trois ans, qui vont nous conforter auprès des Chefs d’Etat. Je ne pense pas qu’il suffit d’aller dans les pays voir les Chefs d’Etat pour régler le problème. Nous devons montrer la valeur ajoutée du Parlement Panafricain et peut être dans d’autres domaines aussi.Merci Madame la Présidente pour votre indulgence.Merci.HON. MOHAMED TAYEB LASKRI [ALGÉRIE]:Merci Madame la présidente de séance.Tout d’abord, je tiens à joindre ma voix à celles de tous ceux qui m’ont précédé afin d’adresser mes chaleureuses félicitations pour la richesse de ce rapport, en si peu de temps, en quelques mois d’exercice. Cela va être un point positif pour l’actuel PAP qui n’a besoin que d’encouragements, comme l’ont dit certains, ce n’est qu’un début de ce mandat.Je tiens aussi à souligner qu’il y a une omission d’une mission très importante à laquelle a participé une délégation de parlementaires à Accra au Ghana, les 7 et 8 juillet dernier pour participer au dialogue de haut niveau entre Ministres de l’Enseignement Supérieur, de la Science, de la Technologie et des Innovations, des parlementaires et des experts en sciences, technologie et innovation. Cela a été l’occasion de discuter de l’impact de l’utilisation de la science, de la technologie et de l’innovation pour les mettre au service du développement durable pour l’Agenda post 2015.En deuxième point, concernant la rotation des membres du Bureau pour la permanence, certains collègues ont soulevé un problème particulier. Personnellement, je n’ai pas apprécié au niveau du rapport le passage qui dit « qu’un viceprésident est injoignable », parce qu’avec la technologie qui existe, c’est une raison qui ne peut pas être acceptée. Donc, il y a toutes les raisons, du moins pour qu’on joigne un collègue du Bureau. Sinon, j’aurais souhaité qu’à la place de cela, qu’il y ait les quatre périodes de permanence et que la période qui n’a pas été assurée qu’on mentionne directement « absence justifiée ou non justifiée » et qu’on nous épargne d’une cause qu’on ne peut pas accepter. Il n’y a personne, ici, qui ne peut pas être joignable. On peut même lui envoyer un SMS, s’il ne répond pas, c’est à lui donc de prendre ses responsabilités: SMS, mail, téléphone. Je pense et j’aurais aimé ne pas voir ce passage dans le rapport.Un dernier point-on en a parlé longuement-c’est le recrutement du Secrétaire général. Encore une fois, on va nous emballer dans une discussion qui a duré pendant trois années. C’est inacceptable!Le bilan du mandat précédent, présidé par l’Honorable Bethel Amadi, a été considéré comme un bilan positif, mais il a été entaché par ce point relatif au recrutement du Secrétaire général, parce que durant trois longues années un tel processus n’a pas pu être concrétisé alors qu’il fallait de la bonne volonté, de la distinction entre les différents CV. Il fallait joindre les différents CV à part au niveau du Parlement. Je ne peux pas parler d’un collègue Algérien, mais je parle de candidatures. Il faudrait les comparer au niveau de l’Assemblée, ce serait mieux.Vous avez eu, Monsieur le Président du PAP, la bonne volonté de finaliser cette procédure en si peu de temps. Personnellement, je vous en félicite. Lorsqu’on entend ces derniers moments qu’il y a une tentative de remise en cause du recrutement du Secrétaire général, je pense de grâce, de grâce et de grâce, qu’on en finisse une fois pour toute, qu’on entérine cette question de recrutement et qu’on nous laisse travailler en toute légalité et en toute sérénité!Je vous remercie.(Applaudissements)HON HAIDARA AICHATA CISSE [MALI]:Merci beaucoup madame la présidente.Je me joins aux autres collègues qui ont déjà parlés pour féliciter le Président et le Bureau pour le travail abattu en si peu temps. Le changement est en cours et il est visible comme en attestent les écharpes, la moquette, quand on rentre aujourd’hui dans nos parlements, on sent quand même qu’il y a un grand changement.Mais, Monsieur le Président, Madame la Présidente, chers membres du Bureau, vous ne pouvez pas réussir votre mission sans la prise en compte effective des femmes. On parle de cette année, année de l’autonomisation de la femme. Je crois que tout ce qui doit-être fait au Bureau doit inclure les femmes et leurs activités.Je rejoins ma vice-présidente Aminata par rapport à l’organisation de la conférence. Et c’est pour toutes ces raisons d’ailleurs que j’ai demandé une réunion cet après-midi avec la quatrième vice-présidente qui s’occupe des conférences. Je pense, à mon humble avis, que c’est quand on n’a pas de solutions en interne qu’on demande l’arbitrage de la plénière. Je pense que j’en avais parlé brièvement avec le Président qui a trouvé qu’il y a effectivement eu des petits problèmes qu’ils n’ont pas maitrisé et qu’il fallait qu’on rencontre la quatrième viceprésidente. Et cet après-midi à 14heures, on doit la rencontrer par rapport à tous ces problèmes.Je rejoins aussi l’honorable Santos Vuanita de l’Afrique du Sud qui dit qu’on ne peut pas parler de l’année de l’autonomisation de la femme sans que les femmes ne prennent la parole. Ça a été une erreur de mon point de vue et que dorénavant, il ne faudrait plus que ces erreurs comme ça arrivent. Je me réjouis aussi des nouvelles dispositions prise en terme de communication. Et c’est pour cette raison que je pense qu’il faut vulgariser les conclusions des travaux de tout ce qui se fait pendant l’intersession pour leurs prises en compte. Monsieur le président, le point le plus important c’est la ratification du Protocole du PAP. Et le caucus des femmes peut jouer un rôle très important pour cette ratification et nous sommes disposer à vous accompagner pour la réussite de cette mission.Je vous remercie.HON. NOURENOU ATCHADE [BENIN]:Merci Madame la Présidente.Monsieur le Président, j’ai simplement pris la parole pour vous inviter au courage. Du courage, parce que l’on dit souvent: « tenter de chasser le naturel et il revient au galop ». Ce que nous avons constaté ici, malgré les dispositions que vous avez prises ce matin, vous ne devez pas vous décourager. Vous devez savoir qu’il y a souvent des gens pour tirer les autres vers le bas, pour tenter de faire savoir que vous ne faites rien de bon. Donc beaucoup de courage, persévérez, allez de l’avant.Monsieur le Président, nous avons été de ce Parlement depuis et nous savons comment il fonctionne.Par rapport au recrutement du Secrétaire Général, Monsieur le Président, un collègue vient de le dire, cela faits bientôt trois ans que cela dure et j’admire votre courage. Il faut en finir. (Bruits d’acclamations) Il faut en finir. On ne peut pas se laisser prendre en otage par qui que ce soit. Nous sommes pris en otage depuis trois ans, sous prétexte que nous sommes dans un pays hôte. J’ai payé mon billet pour venir ici, par mon pays. C’est mon pays qui a payé mon billet pour venir ici. C’est mon pays qui paie l’hôtel. Et je paye l’hôtel en rands. C’est South Africa « Airways » qui m’a transporté pour venir ici. Donc ce n’est pas cadeau. Monsieur le Président, tous les pays de l’Afrique qui ont accepté le protocole devraient être égaux. Et le recrutement ne doit pas spécifier les pays, Monsieur le Président. Je vous en prie. Je dis que notre Règlement intérieur est à la base du problème que nous vivons depuis. Le Règlement intérieur dit: « le Bureau propose à l’Assemblée. Quelle Assemblée? Par quels moyens? L’Assemblée vote? C’est l’Assemblée qui nomme? En principe dans toutes les Assemblées, c’est le Bureau qui nomme le Secrétaire Général. C’est ce qui devrait être. Donc, je ne sais pas d’où notre Règlement intérieur est tiré pour que l’on dise que l’Assemblée nomme. Quelle Assemblée? Quand est ce qu’on va en finir? C’est des palabres à ne pas en finir comme ce que nous sommes en train de vivre. C’est ce qui va continuer. Vous avez pris vos responsabilités, Monsieur le Président. Nous devons aller de l’avant.Je vous remercie.HON. AMOUSSOUVI KPADENOU [TOGO]:Merci Monsieur le Président.Je me demande si je dois encore parler après l’intervention de mon collègue du Bénin.Néanmoins, je voudrais encore joindre ma voix à celles de ceux qui m’ont précédé pour féliciter le Bureau, d’abord, le Président et son Bureau.Je voudrais féliciter le Président pour son engagement à hisser ce Parlement plus haut pour qu’il soit plus visible. Malgré tout ce qui se dit, il a pris ses responsabilités parce que pour que ce Parlement fonctionne, il faut une administration efficace. Il a pris son courage à deux mains pour le recrutement du Secrétaire général. Ça c’est fini, on n’en revient plus! C’est terminé!(Applaudissements)Ce que je voudrais demander au Président, c’est de finaliser le recrutement. Il y a encore des postes qui sont vacants. Si ces postes sont vacants, vous aurez toujours de problèmes. Sans une bonne administration, malgré votre bonne volonté, vous ne pouvez pas avancer.Donc, essayez de finaliser ce recrutement et essayez de nous dire quel est le deadline pour la finalisation des recrutements.Je vous remercie.(Applaudissements)HONORABLE TERCER VICEPRESIDENTE:Muchas gracias. Tiene la palabra la Honorable Dra. Suad Al Badawi de Sudan.HON.PROF. SUAD AL-FATIH AL BADAWI [SUDAN]:Thank you very much, Madam Vice-President.Very quickly, I want to congratulate the Bureau and President Roger Dang for their leadership. I have three points to make.The first point is on the activities of committees. Committee activities are almost stagnant due to lack of finance, and especially, lack of innovation. To be fair, however, I must single out the Committee on Cooperation, International Relations and Conflict Resolution, which recently held its meeting in the Sudan and organized about two or three workshops. It was a breath of fresh air in the midst of the boiling heat of Khartoum. My proposal is for this experience to be repeated elsewhere in Africa as this is the most important practical way to make PAP known to Africa.Secondly, it would be excellent to assign a special responsibility to each Member of the Bureau. My proposal is that each Member of the Bureau should prepare a road map and set his or her own priorities and not depend on what is handed to them from outside. If we are able to do this there will be constant innovation and development.Thirdly, financial constraint has been our main stumbling block. I propose that through the African Union (AU) we start a relationship with the Arab Bank for Economic Development in Africa (BADEA). BADEA is a special Arab Bank for the development of Africa-only Africa. They spend millions of dollars on training activities, according to their recent report which was released just last week.I am very proud, Madam Vice-President and Hon. Colleagues, to announce to you that though our government suffers from budgetary constraints they accepted to fund a training programme for African midwives. They did this in collaboration with PAP and the Committee on Health together with the Ministry of Health in the Sudan. I expect Hon. Members to give the Government of Sudan a big round of applause for that sponsorship although they are very poor. And I invite every country in Africa to follow that example and sponsor other programmes.Thank you very much.HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Gracias. Tiene la palabra el Honorable Karim Hilali de Túnez.HON. FLOYD SHIVAMBU (SOUTH AFRICA):Madam Vice-President, can I please have your attention? Please note the deviation from the list of contributors that we were initially using. This is because I am supposed to be the one speaking now but the names have suddenly changed. Throughout, you have been reading the names from that list but the names have suddenly changed to a different form and I do not know from which list you are now reading. Please assist me.HON. TERCER VICEPRESIDENTE:En la lista que tenía ha terminado y ahora estoy empezando con la otra^con los nombres que he recibido a título personal de cada parlamentario. Y estoy empezando, acabo de empezar las nuevas intervenciones.Su nombre? Su nombre por favor^me puede decir su nombre? Y el país?HON. FLOYD SHIVAMBU (SOUTH AFRICA):My name is Nyiko Shivambu from South Africa and I am number 27 on the list that was distributed earlier. I am sure the secretariat can assist you.HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Me acaban de dar su nombre y lo voy a llamar ahora. Ahora, he dicho Karim Hilali de Túnez Porfavor.HON. TERCER VICEPERSIDENTE:Si, tiene la palabra. Tiene la palabra.HON. DOMINIC A. B. NITIWUL (GHANA):Madam Vice-President, the list that we have and which you caused to be distributed has as the next group of contributors, Hon. Gabriel B. Smith, Hon. Dominique Litungu, Hon. Jimala Derrick Cissé, Hon. Bidji Bute and Hon. P. C. Bai Kurr Kanabgaro who is from Sierra Leone. That is the list that has been distributed to everybody here and we expect that to be followed. Madam Vice-President can continue with the extra list thereafter.HON. TERCER VICE PRESIDENTE:Les pido por favor calma. La lista que yo tengo ha terminado, la he respetado desde el primer número hasta el último y ahora tengo, antes de esta segunda lista, tengo otros oradores que han pedido a título personal. Han mandado...me han mandado esto y estoy...pero de todas formas vamos a hablar todos, vamos a hablar todos... vamos a hablar todos.Vamos a estar aquí hasta que todo el mundo hable.Entonces...esta lista me la acaban de traer, esa que ustedes demuestran me la acaban de traer...me la acaban de traer ahora pero hay otros oradores que han pedido antes y les vamos a dar y a ustedes también les vamos a dar a hablar. o sea por favor les pido paciencia que vamos a hablar todos. Todos vamos a hablar.AN HON. MEMBER [SIERRA LEONE]:Madam Vice-President, Hon. Members agitated to have a list and a list was given. We are all working from that initial list. Can we please finish with that list because it is the list that everybody has. If you have been supplied with an additional list we can tackle that after the first list. Madam Vice-President, let us complete this list. If we go according to the initial list, we should now go to number 27, which is Hon. Shivambu of South Africa.Thank you.HON. TERCER VICE PRESIDENTE:Por favor, quiero que me escuchen bien. La lista que yo tenía no...esta lista que me dicen me la acaban de traer...me la acaban de traer. Estos nombres los acabo de recibir. Por favor...que lo entiendan. Vamos a dejar a nuestro compañero de Túnez y vamos a seguir esta lista que me la acaban de traer.Me la acaban de traer. Estos nombres no es porque he dejado a nadie en esta lista. Esta lista ha culminado, la que yo tenía. Me acaban de traer estos, me los acaban de traer.Entonces vamos a empezar, venga...Para aprovechar, para no perder tiempo vamos...AN HON. MEMBER:Madam Vice-President...HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Si, tiene la palabra.AN HON. MEMBER:Madam Vice-President...HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Si, tiene la palabra... tiene la palabra.Tiene la palabra, puede hablar.AN HON. MEMBER:Madam Vice-President, the symbol of good leadership is one that listens to the followers. You are a leader and we respect you, but you owe us in return. We requested that the list be passed around to every Hon. Member. We now have the list. You started with the list and got to the Hon. Member from Benin and then you abandoned that list.Madam Vice-President, this is grossly unfair to us and it could lead up to Hon. Members losing interest in the debate. So, Madam VicePresident, we are only appealing to you that you follow the list, beginning with South Africa. When we complete that process, then we can start with the extra list.Thank you.HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Perdonen, les voy a explicar.Esta lista que acaba de venir es esta. La tengo, después de esto... Pero ahora vamos a seguir la lista que me han dado ahora...no pasa nada...ya esta vamos a seguir por favor.HON. ROGER NKODO DANG:Motion de procédure.Madame la présidente.Avec tout le respect que je vous dois en tant que député du parlement panafricain, je crois qu’il est dans l’intérêt de nos débats et de suivi que nous sommes entrain de faire... je vous demande à terminer du numéro 27 au numéro 33. Et vous reprenez la liste habituelle, je vous invite à prendre le débat à partir du numéro 27, Honorable Shivambu, honorable Souleyma Cissé, honorable Gabriel Smith, Honnorable Dominique Litungu, Honnorable Jimala Derrick Cissé, Honnorable Bidji Bute, Honnorable P. Kanabaro. Quand vous finissez avec cette liste... Vous n’allez pas troubler la présidente en amenant des listes pour autant: ca perturbe. Madame la secrétaire, remettez cette liste à la présidente. Commencez juste au numéro 27.Je vous remercie madame la présidente.HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Si, tiene la palabra... tiene la palabra.HON. PRESIDENTE DEL PAP:HON. TERCERVICEPRESIDENTE:Gracias Señor Presidente, gracias a todos. Solamente decirles que la que yo tenía termino ahí pero ahora vamos a seguir con la que ustedes han dicho.Ahora tiene la palabra Shivambu de Sudáfrica.HON. SHIVAMBU (SOUTH AFRICA):Thank you very much, Madam Vice-President.HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Perdón hay un...InterruptionHON. TERCER VICEPRESIDENTE:Por favor, por favor, por favor, por favor, por favor, por favor...aquí no hay marginación a nadie, no hay ninguna mala intención ni en lo que ustedes han dicho ni en la lista ni hay ninguna mala intención en esto.Solamente pequeñas equivocaciones en las listas y en la presentación de las listas que hemos empezado así. Desde un principio no se han entregado bien las listas de oradores y que nadie piense que hay marginación por un país o por una persona^no, no^en absoluto. Aquí todos somos iguales, todos tenemos el derecho a tomar la palabra y todos vamos a hablar cueste lo que nos cueste aunque estemos todo el día vamos a hablar todos y vamos a expresar lo que nosotros queremos expresar.Y por favor vamos a seguir para aprovechar el tiempo y el Honorable de Sudáfrica por lavor^tiene la palabra. El Honorable Shivambu de Sudáfrica por favor tiene la palabra.HON. FLOYD SHIVAMBU [SOUTH AFRICA]:Thank you very much, Madam Vice-President.I thought that the preoccupation and priority ol the Pan Alrican Parliament and the newly elected Bureau would be to expedite the process ol ratilication ol the Revised Protocol ol the Pan Alrican Parliament (PAP). Maybe, I must be diplomatic, but I say this because the PAP in its current lorm is useless. It cannot pass model laws and even the heads ol state and governments have said it is invisible. It has not made the necessary impact it should on society and the whole continent.I think that during this First Session, we must agree, in principle, that when we come lor the next Session, all ol us as national delegates should report on the progress made on the ratilication ol the Revised Protocol by our various countries. That should be the priority ol the Bureau and not the introduction ol new regalia which are not yet explained, or taking administrative decisions which might polarise Parliament.There is an hon. Member who earlier said that he did not care about South Africa and what South Africa did and that he came to this Parliament by using his own money and so on and so forth. However, I do not think that should be the attitude because I know that in South Africa’s Parliament, there is a huge concern about the amount of money the South African Government spends on PAP, whose activities and functions are not visible and cannot be felt. I think those are the issues we must look into.I know that the President might say that he spoke to the Speaker of the National Assembly and the President of South Africa, but currently there is no host country agreement between South Africa and PAP because what once existed expired in 2009.What must be our priority, therefore, should be the host country agreement that we have to put in place and the immediate things that have to be done.Again, the new Bureau must be extremely cautious in taking administrative and staffing decisions which are likely to polarise Parliament in a way that will not take us forward.In conclusion, however, I would stress that the priority of PAP and all of us who are here should be the ratification of the Revised Protocol so that this Parliament would be obeyed and not remain the talk show that it currently appears to be.Thank you very muchHON. SULAIMAN M. SISAY [SIERRA LEONE]:Thank you, Madam Vice-President for giving me the Floor.First of all, I would like to congratulate the President and his Bureau on his election. We are juggling now on his first hundred days plus in office. To me, he has done absolutely well. He has a vision for this Pan African Parliament (PAP), and that is the vision he is trying to promote.Mr. President, the rotation of Vice-Presidents (VPs) in your new Bureau is welcome news. The reason the rotation is important is that they will know what is going on in the secretariat day by day.However, Madam Vice-President, I did not see the name of the Second Vice-President. What happened to him? We want answers to that question. The participation of Vice-Presidents in supervising Committees is also welcome news to us.Madam, the third issue is the advocacy on missions undertaken by the President. He visited some capitals, which is also good news, to promulgate the Maputo Declaration so that, at least, we can advance to legislation status. I thought that he should have included his VicePresidents in the different regions. For example, as he visited the Western Region, he would have included the Vice-President from that region who would have represented that region in his visits so that they can also be visible and meet the Heads of State. I suggest that next time he visits these capitals, he includes his Vice-Presidents. That will give a semblance of team work in what he is doing.Mr President, I also have a concern on the election of the Clerk. During the last session we had, it was said that the matter should be revisited, and new elections should take place. What happened to these elections? What were the results? We want to know whether we have new candidates, what their scores were and what happened to those that were not elected. All of a sudden, we have a new candidate, here, as Clerk. So, we want to get answers on that. The rules are clear on that. So, explain to the Parliament on this matter.Finally, what is the way forward after the conclusion of your report? What next? Where are we headed? We want answers on this issue, too.I thank you.HON. GABRIEL B. SMITH [LIBERIA]:Thank you, Madam Chairperson for giving me the Floor.Let me begin by thanking the Bureau for the quality of work that it has started with. We duly appreciate the strategy of making the Parliament invisible through the visitation of the President to most of our countries as well as beyond our continent.However, it must be noted here clearly that the visibility of this institution does not lie only in the visitation of the Bureau to the respective countries. Parliament makes plenary here and Members who constitute the plenary are the most important in respect to giving this Parliament visibility as well as ensuring that this protocol is ratified and ratified in time.In my view, this should be the most urgent matter on the agenda for discussion. How do we make the Parliament relevant? If you look at the protocol, especially the preamble clauses, the fourth one states clearly that " the establishment of the Pan African Parliament is informed by a vision to provide a common platform for African peoples and their grass-roots organisations to be more involved in discussions and decisionmaking on the problems and challenges facing the Continent". That common platform can be formed only within a legislative context. Getting this Parliament have a legislative authority and drafting a model law upon which respective countries will formulate their own legislation that will help to address the problems that are affecting the continent of Africa and its people is what we should be seized with.To that end, I would like to suggest the following, Madam Vice-President, considering that I do not have much time:We hope that each delegation here will be factored into the budgetary process of our Parliament. We also hope that each delegation will be empowered monetarily as well as with the relevant information-the tools that they need to conduct wide research in their respective countries, beginning with their Parliaments. This should be done on the campus of universities or some different fora by holding discussions so that people at local level will come to understand the essence of the Pan African Parliament (PAP). We should render support to the work that the PAP is doing and that it ought to do in future. I am sure we would all like to see that clearly.Madam Vice-President, we appreciate your work, but we believe that you cannot work alone. Each Vice-President on that Bureau represents a respected Caucus, and it is the caucuses that constitute this plenary. So, your authority is derived from this plenary. We would, therefore, recommend, Madam Vice-President, with all due respect, that in your decision-making, you, please, consider them very seriously.Thank you.HON. DOMINIC A. B. NITIWUL [GHANA]:Thank you, Madam Vice-President.I believe that we all have to congratulate the Bureau for an excellent report, the first under your stewardship, after your election on March, 27th, 2015. It is a good one, particularly the fact that the Bureau or the President has assigned various roles to the four Vice-Presidents. These are some of the innovations that can make us track the work of each person. It is an innovation that can make us judge the work of each person after three years. It is important that the Bureau works together because, at the end, what you have brought here ,today, is the yardstick we use to judge each and every person in terms of what they have done or not done; what they should have done and what they have failed to do. I am very concerned that at the end, nobody should have cause to complain. It is important, Mr. President, to bring your Bureau together and make sure it works in unison. For a start, it is good.Secondly, Madam Vice-President, I believe that the issue of recruitments is good. The Bureau has decided to recruit people from all over Africa. I can see that you have Benin, Nigeria, Malawi, and Algeria for debates. You have all the countries represented such that not one single country will occupy all the positions. It is a good beginning. That is why every information available, particularly that of the senior most person, the Clerk, should be made available to every Member here. It is very important, Mr. President, because when the two interviews were conducted, none, apart from two members of the Bureau, were present. The other three were not present and, at least, two Members who were in attendance were not members of the Bureau at the time. So, they may not have been apprised with information. Members of this body need to have a new Clerk, but the Bureau must tell us exactly what happened for us to have a new Clerk. We must have all the information, otherwise you can see that this House is divided, and it is not good for us. This House is divided on this matter and we cannot have a new Clerk on whose account this House is divided. It is not good for this House. That is why every card must be laid on the Table so that we know exactly what happened and what is not happening. Then, we will all go home peacefully and inform our respective Parliaments that the Pan African Parliament is working effectively, Mr. President.Madam Vice-President, the capacity building workshop that was held for the Permanent Committee on Monetary and Financial Affairs should be replicated to all the Committees. I was there and can tell you I derived maximum benefit from that workshop because no Parliament can succeed when its Committees are dormant. Parliament is strong when its Committees are strong. So, if there could be capacity building workshops for all the Committees for them to know exactly what their mandate is, what they are supposed to do and how they can source funding to do their work, it would be of much benefit to this Parliament.Thank you, Madam Vice-President.HON. JAMILA KSIKSI DEBBECHN [TUNISIA]:بسم اهلل الرحمن الرحيمالسيد الرئيسالسيدات والسادة نواب الرئيسالسيدات والسادة أعضاء البرلمان المحترمينأنا عضو جديد وسعيدة جدا لمان ً بهذه العضوية في هذا البر الواعد والذي يمثل بالنسبة إلى الشعوب األفريقية أمل كبير في تحقيق التطور والرقي المنشود . .في البداية وعلى غرار كافة زمالئي أريد أن أثمن مساعي الرئيس ومكتب الرئيس المتعلقة بالحوكمة واإلجراءات التي قام بها والتي تهدف إلى تحسين أداء البرلمان على قاعدة التشاركية و توزيع المسؤوليات وعلى قاعدة تمثيل المجموعات اإلقليمية وعلى قاعدة التداول في المهام اإلدارية وفي اللجان وأشير هنا إلى تغيير الكاتب العام الذي يندرج في هذا اإلطار وهي خطوة إيجابية في تحقيق التداول وفي تحقيق التوازن بين الجهات .طبعاً من أهداف البرلمان دعم الشفافية والحوكمة الجيدة ودعم الديمقراطية في كل الدول األعضاء وهذا الدور ال يمكننا النجاح ً في هذه المجاالت ويجب أن يعطي فيه إال إذا كان البرلمان ارئدا المثل للدول األعضاء لذلك نؤ كد على ضرورة تحسين نظام الحوكمة وتشجيع مبادئ الرقابة والشفافية والتداول والتشاركية و المساواة و التوازن .أريد أن إثارة نقطة أخرى تتعلق ببذل المزيد من الجهد من أجل إعطاء الصالحيات التشريعية لهذا البرلمان وال يمكن أن يكون ذلك إال من خالل إعداد خطة عملية لتحقيق ذلك من خالل إصدار مذكرة أو توصية لكل البرلمانيين الوطنيين للتحرك داخل دولهم من أجل جلب التأييد وهذا من صميم دورهم ويمكن كذلك إشراك برلمانيين آخرين معهم ورؤساء المجموعات اإلقليمية وكذلك عقد ندوات إقليمية لتحسيس الحكومات والبرلمانات بضرورة ذلك . هذا بالطبع فضالً عما يقوم به الرئيس ومكتبه من مساعي وهم مشكوروين على ذلك .سيدى الرئيس, لم يشر التقرير إلى النتائج التي توصلت إليها الجهود المبذولة بخصوص هذه النقطة وهل هناك دول قامت بالمصادقة أم ال وهل هناك دول ترفضها؟ نريد حصر هذه النقطة .أتطرق إلى نقطة مهمة كذلك تم إدراجها في صلب التقرير و المتعلقة بالتعريف أكثر بالبرلمان وهذه خطوة جيدة وتحتاج المزيد من التدعيم من خالل عقد جلسات . وضرورة أن تكون للبرلمان خطة إتصالية من خالل اإلنفتاح أكثر على المجتمع المدني وأن يكون موقعه اإللكتروني في مستوى حجمه وأنشطته ألنه بصيغته الحالية ال يمكن أن يسهم في التعريف به ، هذا األخير الذي تأسس من أجل الشعوب األفريقية وهو في خدمتها ولذلك يجب أن يكون قريباً ومعلوماً .وشك ار . ًHON. P.C. BAIKUR KANAGBARO [SIERRA LEONE]:Thank you, Madam VicePresident.I want to thank the President for his presentation this morning and for the patience he has in listening attentively to what is said.We are happy when we look at what the Bureau is doing. On page 2 of the President’s Report, we have under the activities of the Bureau, the assignment of responsibilities and the rotation of Hon. Members coming in to this Parliament. All these are very important.Madam Vice-President, the Report of the President is well taken and we have debated it enough but this is not the time for us-I think it is too early for the President to face criticisms. When the President came in, he met some unfinished business which had been pending right from the time he was the Vice-President. However, may I look at it from the records we have before us.Please allow me, Madam Vice-President. You said time is of essence; I agree. However, results of the interviews of 25th April 2014 and 19th May 2014 indicate that Mamiki Tabati Chaie from South Africa had 64.56 per cent; Dr Mourad Mokthari from Algeria got 63.29 per cent; the former Clerk, Mr Madasa got 60.64 per cent; Ibrahim from Niger got 46.2per cent.As I said yesterday, I do not understand because another set of interviews was held on the 11th and 12th May 2014. Miss Barbara from Botswana, who is 46 years old, scored 62.47 per cent; another Mr Mundo John from South Africa scored 47.42 per cent. Another candidate from Ethiopia, Mr Bisi Khadu scored 42.47 per cent. Again the argument was that-and I am confused because three people were taken from the first round of interviews on the 20th and 25th April, 2014 and Mamiki Tabati Chaie from South Africa who still topped the list with 64.56 per cent was brought back. Dr Mourad Mokthari still maintained the 63.29 per cent; you brought the candidate from Botswana who had 64 per cent; and the one we had before came with 60 per cent.Accordingly, what we should note is that the percentage mark for anybody to pass is 60 per cent. Therefore, three of the candidates were taken from the previous interviews as well as the last person; however, we just got a recommendation from you concerning Dr Mourad Mokthari who placed second from the first interviews.My question is whether this is a decision that was taken in unison by the Bureau or it was done unilaterally. Let me explain why this debate is ongoing. It is because there are issues to be addressed. I am sure that if all the five Members of the Bureau accepted this, then the VicePresident would have informed us about their decision and the decision would not have been questioned too much.However, if there is an attitude of division within the Bureau-The President, who was then the Vice-President, knows what he went through. Why is the Bureau doing things that are not good enough for us now? Under Rule 17, the Bureau should be entirely unanimous in its recommendation of the Clerk to Hon. Members of the PAP. I am sure that I would not oppose the Bureau if they thought it fit to bring in somebody. It is not good if there are divisions and questions are being raised.Therefore, the question is why was the person with the highest score of 64 per cent sidelined? If we had to go back to the first list that was rejected back in the day when the President was the Vice-President, why should somebody be selected from that list now without ensuring the whole Bureau agreed to it and without informing the plenary? Those are my concerns.On collectivity, under Rule 17 (f), Hon. Members should have been informed. That is clearly stated. I read about all these things last night because I just wanted to give my total support. However, the President has to work in integrity and in unison with the other Members. When we say integrity, we do not only mean character; we also mean wholesomeness, being ethical. Those of you who are mathematicians or scientists, for example, there is integration in mathematics; we want oneness from the five Members of the Bureau and not division.We also expect some diplomacy. We are in a diplomatic world. We are in South Africa and we should be aware that we are under the governance and the security apparatus of South Africa. So, for Members to say that they do notworry about South Africa, I think that is a recipe for trouble. [Interruption].I am only saying that we want to give the President total support but he should please work together with the Bureau and no matter what happens he will succeed.HON. KARIM HLALI [TUNISIA]:شك ارً سيدى الرئيسالسادة أعضاء المكتبالسادة والسيدات زمالئي النوابأولا : كما قال زمالئي من تونس أثناء اإلنضمام لهذا المجلس الموقر ، نتمنى أن نكون إضافة ألعماله و لجانه.هذا المكتب تم انتخابه في 27 مايو من الدورة السابقة 2015 و شرع هذا المكتب في العمل وقام بفرض نسق جديد في العمل وجاء هذا من خالل ما ورد في تقرير األخ الرئيس .وجاء هذا من خالل ما ورد في تقرير األخ الرئيس . النقطة األولى: التي وردت في التقرير وما لفت انتباهي هو عدم االنضباط بالنسبة إلى عمل إدارة المجلس وقد أشار الرئيس في التقرير إلى غياب الموظفين عن أماكن عملهم وهي غيابات غير مبررة و عدم الحضور بصفة منتظمة وهذا في الحقيقة يعطي ً ف نطباع سيئ جدا صورة سيئة وا دون إدارة جيدة ودون انضباط ال يمكن لهذا المجلس أن يتقدم أو أن يذهب بعيدا . ونحن نثمن ما ً يقوم به رئيس المجلس من فرض لالنضباط وندعو إلى المواصلة في هذا النهج ، وما سمعته من تجاذبات عن موضوع الكاتب العام للمجلس فليس له مبرر ألنه إن كنا اليوم قد قمنا بإنتخاب رئيس ومكتب للمجلس فمن باب أولى أن نمكن المكتب والرئيس من صالحية اختيار معاونيه وأن يكون له السلطة التقديرية الالزمة في هذا ونحن كنواب ندعمه في هذا ، فالتسيير اليومي من صالحيات مكتب الم ن كان ال بد جلس حتى وا للقانون الداخلي للمجلس أن يتغير فليتغير في هذا اإلتجاه ألنه ليس من المعقول أن يمضى المجلس جلسة كاملة منذ الصباح في مناقشة تفاصيل التسيير اليومي. فهذا من صالحيات الرئيس وال بد أن نؤ كد على هذا وأن ندفع بهذا. ونحن مع مكتب المجلس في كل اإلجراءات التي سيتخذها لفرض االنضباط .الموضوع الثاني: والمهم والذي أخذ الحيز األكبر من عملنا هو موضوع االنتقال من البروتكول الجديد للمجلس وكيفية االنتقال من مجلس استشاري إلى مجلس تشريعي هذا ال بد أن يكون الشغل الشاغل لكل النواب ليس فقط مشروع رئيس المجلس أو مكتب المجلس فهو مشروع كل النواب ويجب على الكل أن يعمل للضغط الالزم على البرلمانات وعلى حكوماتها لتتقدم وحتى تكون له هذه الصالحيات و حتى يحس المواطن األفريقي بوجوده .كلمة أخيره أود قولها عن موضوع التمويل فليس من الممكن أن يقوم مثل هذا المجلس بصالحياته من دون تمويل خاصة على مستوى لجانه وهذا أيضاً يقع جزء كبير منه على عاتقنا نحن النواب ونحن مدعوون الستضافة البرلمان األفريقي في بلداننا فاليوم البرلمان العربي في تونس وهو في ضيافة البرلمان مان األفريقي هذا أيضاً التونسي فلما ال نستضيف البرل في تونس أو في أية من الدول األخرى ، وال بد أن نتولى مسؤولية تمويل هذا البرلمان حتى يكون فعلياً وهذا أيضاً يقع على مسؤوليتنا ولمطالبة بلداننا بالرفع في نسبة مساهمتها في ميزانية المجلس حتى يقوم بالمهام والصالحيات الموكلة له وهي صالحيات غاية فاألهمية .هذه مداخلة أولى وأتمنى التوفيق لمكتب المجلس ولرئيس المجلس ولكل الزمالء الجدد في الفترة النيابية القادمة .وشك ار.HON. TERCER VICE PRESIDENTE:Gracias. Veo que no se respeta el tiempo por favor.Por favor les pido que se respete el tiempo.Ahora vamos a dar dos minutos para cada intervención porque todavía tenemos bastantes oradores y el tiempo es muy poco para esto.Entonces son dos minutos para cada orador. Y por favor respeten porque el respeto a los minutos es el respeto a los demás, dejarles también ellos unos minutos para hablar.Entonces nos debemos de respetar mutuamente y cuando digo el tiempo es por esto mismo porque hay otras personas que todavía quieren intervenir.Entonces son dos minutos para cada orador.Ahora tiene la palabra Chef Bai Kurr de Sierra Leona.Chef Bai Kurr de Sierra Leona.Habib Diah de Mauritania.HON. HABIB OULD DIAH [MAURITANIE]:بسم اهلل الرحمن الرحيمMerci Madame la Présidente,Je voudrais profiter de cette occasion pour féliciter l’action du Bureau depuis son élection.Je suis ici depuis 2004, c’est-à-dire depuis la session inaugurale du Parlement et réellement on voit nettement qu’il y a une amélioration au niveau des travaux et des résultats, qu’il s’agisse de l’accueil, du transport, de l’informatisation des documents, au niveau de tout ce qui est visible chaque jour. C’est réellement un progrès à féliciter de la part du Bureau.Je ne voudrais pas m’attarder sur de problèmes de détails d’autant plus que nous avons un Bureau qui s’occupe du recrutement et nous sommes une Assemblée. Cette Assemblée, comme vous le savez tous, n’a pas vocation à se transformer en commission du recrutement.Il y a une commission qui a fait des propositions et le Bureau, à l’unanimité, si j’ai bien compris, a fait une recommandation.Bref, ne nous focalisons pas sur les détails. Adoptons tout simplement cette recommandation de notre Bureau et passons à autre chose.Le temps presse et la crédibilité de notre Parlement est en jeu. Cette crédibilité passe par une unité autour de notre Bureau et autour de ses objectifs.Je ne serais pas long mais je voudrais tout simplement rappeler que j’ai été contre l’élection du Président, mais il a été élu et je le félicite. Ce n’est pas parce que j’ai été contre lui que je veux m’opposer à tout ce qu’il propose.(Applaudissements)HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Gracias. Tiene la palabra el Honorable Said Brahim Yumani de la Republica Saharaui.HON. SAID BRAHIM YUMANI:(árabe)شك ارً جزيالً لإلخوة أعضاء المكتبالسيد الرئيساإلخوة أعضاء المكتبأهنئكم كذلك على هذا التقديم الذي لم يكن مفصالً في الحقيقة ولكن كان شامالً .ما لفت إنتباهي في التقرير هو عندما نريد أن نعالج مواضيع تهم برلماننا هذا يجب أن نعطيها الوقت الكافي ألن التقرير بالنسبة الينا هو موضوع التقييم وال يمكن اإلنطالق بشكل جيد إال إذا كنا نقيم بشكل جيد ، وبالتالي كان يجب أن يكون للموضوع وقت أكثر من هذا لنعطيه النقاش الكافي ، وأقترح هنا و نحن بصدد معالجة مواضيع تهمنا أن ال ندرج معها في ذات الوقت مواضيع أخرى قد تجبرنا على العمل في شكل ضيق أو أن نكون رهيني الوقت وبالتالي هذا موضوع تقييمي وهو موضوع مهم ويجب أن يأخذ الوقت الكافي من النقاش . هذه هي المشكلة المطروحة وهي مشكلة الوقت.وشك ار . ًHON. TERCERVIPRESIDENTE:Por favor... hemos dicho que dos minutos. Por favor respete el horario.HON. SAID BRAHIM YUMANI:نعم هذه هي المشكلة المطروحة مشكلة الوقت و شك ا ًر جزيالً .HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Gracias, tiene la palabra el Honorable Abubakar El Rabei de Sudan.HON. ABUBAKAR EL RABEI ABDULLAH [SUDAN]:بسم اهلل الرحمن الرحيموالصالة والسالم على أشرف خلق اهلل سيدنا وحبيبنا المصطفى عليه الصالة والسالم .علمونا إن خاطبنا شخصاً يجب أن نبدأ بالبسملة .شك ارً جزيالً السيدة الرئيسة على هذه الفرصة والشكر عبرك للسيد رئيس البرلمان روجيه على تقريره الضافي الوافي على الرغم أن هناك الكثير من اجتماعات اللجان غير مدرجة بالتقرير مثل تقرير اجتماع البرلمان في األمم المتحدة و اجتماع لجنة فض النزاعات بالسودان و اجتماع اللجنة المالية في أغسطس الماضي بالبرلمان األفريقي .هنالك عدة مالحظات أود أن أذكرها وهي :أوالً : تعيين األخ مراد مختار ي.هذا األخير تم تعيينه في االجتماع السابق بواسطة السيد رئيس ً في هذا المجلس وكانت هنالك لجان أدارت نقاشات كثيرة جدا األمر ونحن نحترم السيد الرئيس ونترك له هذا األمر لقيادة المكتب .أما األمر الثاني: وكما قال البعض فإن دعوة القساوسة باألمس وعدم دعوة العلماء المسلمين شيء فيه إحباط لنا نحن كمسلمين فالتطرق إلى الدين أو القبيلة أو العرق كمن يسألك مما تشكو . نحن هنا جميعنا أخوة و ال نسأل بعضنا البعض هل أنت مسلم أم مسيحي ، وكما دعى المكتب القساوسة فنحن نطلب في االجتماع المقبل أن يتم دعوة علماء مسلمين ليقدموا ما عندهمHON. MOHAMED ALI FOULIEH [DJIBOUTI]:Merci Madame la Présidente de m’avoir donné la parole, Je m’associe également aux félicitations et aux encouragements qui ont été prononcés ici par mes collègues au Bureau, au Président et à son équipe.Je crois que beaucoup de choses, surtout la fin des contrats précaires a été définitivement réglés, d’autant plus que beaucoup de fonctionnaires ont eu des contrats à durée déterminée et cet élément gênait le bon fonctionnement du Parlement parce que des contrats précaires ne donnent pas envie à ces fonctionnaires de travailler correctement. Le processus de recrutement au niveau du Secrétariat Général étant arrivé au point. Il me semble que le repousser serait mettre en danger le bon fonctionnement du Parlement Panafricain.Je crois que pour atteindre les objectifs fixés par le Parlement Panafricain, il faut un leadership et autour de celui-ci, une équipe soudée, une cohésion solide au sein de cette équipe. Il faut aussi, il me semble, une administration capable de relever les défis qui sont fixés au continent africain. Donc, pour l’essentiel, l’enjeu de l’administration, c’est le recrutement du Secrétariat Général.Par ailleurs, il me semble qu’il existe certaines zones d’ombres sur les recrutements des fonctionnaires et surtout pour le respect de l’équilibre des régions et le respect des petits pays tels que la République de Djibouti. A mon humble avis, il est impérieux que toute l’Afrique puisse se reconnaitre au sein de l’administration qui va être mise en place au sein du Parlement Panafricain. J’encourage donc le Président et le Bureau du Parlement à relever les défis qui sont assignés au Parlement Panafricain.HON. KAMARA ALY GUELADIO [MAURITANIA]:Je vous remercie, Madame la Présidente.Comme ceux qui m’ont précédé, je félicite le Bureau de toutes les nouvelles initiatives prises dans l’amélioration du travail quotidien et surtout des informations de communication qui ont été faites.J’ai personnellement reçu à travers mon e-mail le rapport du Président. Ce qui veut dire que si certains ne l’ont pas eu, je crois que l’intention y était.Ne l’oublions pas chers collègues que l’essentiel de notre rôle est de pousser notre organisation à jouer un rôle prépondérant afin de lui permettre de répondre aux attentes de nos populations, et cela ne peut être possible que si nous nous attelons à l’essentiel.Nous avons ce protocole qui doit être ratifié et tout le monde est d’accord que si celui-ci n’est pas ratifié, si le Parlement Panafricain n’a pas toutes ses prérogatives, à savoir, législatives, nous n’irons pas de l’avant.Donc, j’aimerai que le Bureau et l’ensemble des responsables qui son là, s’attèlent à s’organiser de telle sorte qu’au niveau de chaque pays, ce protocole soit ratifié.Cela passe d’abord par chaque Caucus. Nous devons nous réunir et rendre compte des demarches qui ont été faites au niveau de chaque gouvernement, de chaque parlement pour que chacun de nous qui vient d’un parlement puisse rendre compte effectivement.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Madam VicePresident.Madam Vice-President, a lot of things has been said and I will not go into them. However, I just want to underscore a couple of points.The women’s conference and women’s issues in this Parliament are very important to us. With two women sitting on the current Bureau, it must be our responsibility to ensure that the issues that affect women, both in this Parliament and in Africa, are brought to the fore of our development discourses. So, in that regard, being responsible for the conference, we will meet this afternoon with the women’s Bureau to discuss the upcoming women’s conference so that everybody is brought on board. We assure you of that commitment.The issue about the Second Vice-President has come up time and again. To me, it is not an issue. Why do I say this? After the elections in May, we all went home and we came back in August for the Committee meeting as well as the Bureau meeting. We were informed by the VicePresident, who has been here with us for a few days now, that he did not receive any information or invitation concerning the August meeting, our Bureau meeting and we have accepted his explanation.Indeed, subsequently, the Second Vice-President represented the President in Sudan when the International Cooperation Committee met and he also arrived for this Session on the 29th of September. For three days he was here with us and he attended the Bureau meetings. He attended the meetings on the 30th of September and the 1st and 2nd of October. He has since left for Ethiopia because their Parliament is meeting for the first time after their elections.A list of the delegates will be compiled, not only for PAP but also for the International Young Leaders Assembly (IYLA) and other international bodies. That information will be sent to us in this Parliament and only then can the issue of the Second-Vice President be a problem if it is found out that he was not a delegate of this Parliament. However, if it becomes known that he is a delegate of this Parliament then we will move on to the second stage.For now, we should subject him to an election according to the rules. If his caucus selects him as a candidate, we will all come here and vote. It will be fine whether he wins or not. It is only then that the issue of the Second Vice-President will be laid to rest. Therefore, for now we do not have an issue with the Second Vice-President.It is just like what pertains to Nigeria. Nigeria has done their elections, but they have not yet submitted the names of their new delegate to us here. However, if the old delegate or Hon. Members come, we do not have the right to question them and they will continue to sit here until we have the list of the new delegates from Nigeria who will be sworn in. The same situation obtains-[Acoustic failure ].Madam Vice-President, please just give me a little time.So, that is the issue. I want to allay the fears of Hon. Members. There is no issue with the Second Vice-President. We will patiently wait for the list of the delegates from Ethiopia to be brought to us and then we will take the next step.We have taken note of the omission of certain missions from our Report. Maybe, what we need to do is to set up a registry. This Parliament has not got a registry. The registry will be responsible for filling all correspondences and programmes. When we have to compile our annual activity report, it is the registry that will ensure that all missions, committee meetings and activities of the Bureau and our Hon. Members are catalogued so that none of the activities will be left out in the activity report. We are working towards the establishment of a registry.Again, there is the issue of the visibility of PAP which falls under my responsibility as the Fourth Vice-President responsible for Communication, Media and Conferences. Hon. Members, you have to be patient with us. The Speaker’s and Clerks Conference was held at this venue for three days. We extensively debated the visibility of PAP and strategies that we must adopt, going forward. We have also recently employed a Senior Communication and Media Officer. He reported for duty a few days ago and has not even settled in his new residence. We are working with him so that we reverse-[Interruption].HON. MEMBER [SOUTH AFRICA]:May I address you on a point order, Madam VicePresident. Is the Fourth Vice-President giving us an activity report? Is she responding to an issue or is she making a statement? I ask because now we are hearing about new appointments and her portfolio and I am a bit uncertain about what she is doing because it appears she is opening the Floor for a further debate.I thank you.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Madam Vice-President, a lot of issues have been raised so I was just taking the opportunity to elucidate, at least, some of the issues and give further information. It is not an activity report. Hon. Members have asked for certain information and I think all the information I have given so far has resonated with everybody because this is the type of information Hon. Members seek.I am not justifying anything, but if the Hon. Member feels that the additional time that I have been given is an issue then I will sit down. However, I think we need to give some of this information without making any of the submissions irrelevant. All the submissions that have been made here resonate well with us, particularly me.So, this is the information I wanted to give because it is important, but if you say I should sit down then it will be up to the President to tell us.Thank you.HON. MEMBER:Motion d’ordre.Evidemment à la suite de madame qui vient de parler, je pensai que, évidemment après l’intervention des députés, que le président qui a exposé le rapport devait prendre la parole et, s’il fallait distribuer la parole aux autres viceprésidents, que les autres vice-présidents allaient prendre la parole pour étayer, pour argumenter et ajouter à ce que le président n’avait pas dit. Je crois que c’est comme ça devait-être organisé.Je vous remercie[... ]: PortugueseHON. MEMBER:Point of order, please.[... ]: [Spanish]HON. ROGER NKODO DANG [PRÉSIDENT DU PARLEMENT PANAFRICAIN [CAMEROUN]:Excellences Mesdames les Vice-présidentes,Monsieur le Premier Vice-président,Chers collègues,Je suis heureux par la qualité des interventions de constater que l’intérêt du Parlement est à venir.Je voudrais-tout d’abord, avant tout propos-présenter toutes mes excuses au Ministre d’État Jean Louis Borloo qui vient sur recommandation de la Conférence des Chefs d’États pour nous présenter son projet ici, et qu’il puisse les accepter, c’est un ancien député, qu’il puisse supporter qu’on l’avance.Je voudrais également lever toute équivoque et il faut que ce soit clair: les entretiens que j’ai eus avec les autorités sud-africaines, je n’ai jamais dit cela à Madame KALYAN. Il faut que ce soit clair! Je suis un diplomate!Quand on me dit quelque chose, je le garde pour moi-même. Si elle veut le savoir, je suis à même de le lui dire.Hier, Madame la Ministre était porteuse d’un message et son message, c’est un message de la honte, parce qu’elle m’a dit qu’il y a un rapport dans lequel on dit que je suis contre les Sudafricains. Je les ai tous licenciés du Parlement et il va falloir que je m’explique sur ce sujet.Ce matin, j’ai demandé qu’on me fasse la situation. Depuis que je suis là, je n’ai jamais licencié personne.Je n’ai jamais licencié personne! Il faut que ce soit clair! Je ne veux pas qu’on dise ce que je n’ai pas dit.J’ai eu plusieurs rencontres de très haut niveau avec les hautes autorités sud-africaines, au premier rang desquels le Président ZUMA, par deux fois les deux; les deux Présidents de Chambres, la Ministre des Affaires étrangères. Tout ce qu’ils m’ont dit, j’ai fait ce qu’ils m’ont dit de faire et je l’ai fait! Je suis en train de le faire et je leur rendrai compte parce qu’il faut que je rende compte. Mais il ne faut pas créer des incidents diplomatiques pour rien. Je voudrais qu’on soit clair à ce niveau!Première chose, je veux regrouper les réponses en trois catégories.La première catégorie qui a soulevé beaucoup de passion, c’est le problème de recrutement. Permettez-moi, chers collègues, de revenir en 2012 pour vous dire que c’est moi, NKODO DANG, alors Vice-président, qui avais présenté au Conseil Exécutif-mes collègues sont là-le projet de l’organigramme du Parlement panafricain et également à la Conférence des Chefs d’États.Nous sommes partis avec un projet d’organigramme de 154 postes et sur les 154 postes, le COREP les a réduits à 74 postes. Pour un Parlement, 74 postes ce n’est pas beaucoup. La Conférence nous a demandé d’appliquer cet organigramme et que tous les recrutements antérieurs n’étaient pas en vigueur parce que le Parlement n’avait pas d’organigramme. Voilà le point de départ!Nous, le Bureau-Amadi et nous-on a posé le problème du staff existant. Ils nous ont dit: si quelqu’un est dans une position qui rentre dans l’organigramme, il peut postuler mais on lui donne l’avantage. Si la personne veut partir dans une position supérieure, elle peut postuler au même titre que tous les Africains. On ne voulait pas réduire le recrutement sur le seul staff.Et sur ce point, on a réuni notre staff. Nous avons présenté la situation de sorte que pour tous ceux qui prétendent à un poste doivent participer à l’appel d’offres d’emploi.On a ouvert les appels d’offres!Premier appel d’offres: j’étais encore Président du Panel pour recruter les cinq premiers postes et le principe était unanimement admis que pour les cinq principaux postes, nous devons les distribuer sur les cinq régions d’Afrique, parce que les recommandations de l’Union africaine consistaient en l’équilibre des régions, l’équilibre en genre mais également la compétence et puis tenir compte du personnel existant.On m’a choisi comme Président du Panel pour pourvoir les cinq premiers postes. Parmi ces cinq premiers postes, il y avait le Secrétaire général, les deux Secrétaires généraux adjoints, le Directeur général des Finances et le Directeur général des Plénières. J’ai procédé à l’interview.Je voudrais vous rappeler que nous prenons la machine en marche. Il y a un travail qui est fait en amont qu’on appelle les notes écrites. Nous, nous ne nous occupons que de l’interview. Je n’ai pas mal de gens et je suis surpris lorsque nos collègues interviennent. Je suis vraiment surpris! Je ne veux pas dire déçu. Nous faisons la politique mais n’exagérons pas!Tous les Présidents des Caucus régionaux étaient invités à cette interview. J’ai même voulu inviter le Président de la Commission Permanente des Règlements, des Privilèges et de la Discipline. Il m’a été rétorqué non, car l’Afrique centrale risque d’être trop représentée: « Tu es déjà Président, le Président du Caucus, à l’époque c’était [Inaudible] si on amène quelqu ’un encore de l’Afrique centrale, cela va poser problème ». Or quand je voulais faire venir le Président de la Commission Permanente des Règlements, des Privilèges et de la Discipline, c’était pour qu’il s’assurait que nous travaillions dans l’ordre.J’ai fait les interviews pour les quatre premiers postes. Lorsqu’on est arrivé au poste de Secrétaire général, le Secrétaire général en poste m’a récusé en tant que Président. Il a dit que je ne peux pas le noter. Il refuse cela. Ce qui a soulevé le tôlé de tous les membres présents.Je voudrais également dire ceci. Si quelqu’un, ici, dans la salle a été mandaté pour parler au nom du Secrétaire général, que cette personne me le fasse savoir parce que j’ai reçu le Secrétaire général sortant qui m’a dit qu’il n’a jamais mandaté quelqu’un pour parler en son nom.Pire encore, ce matin, Mesdames, Messieurs les collègues, je voudrais que nous soyons sincères et je veux vous faire distribuer ce document. Cela m’a fait honte de le distribuer puisqu’ils sont venus me voir à deux. Mais comme les gens parlent de choses, chacun veut faire plaisir, que représente ce document?Nous sommes tombés d’accord, le Secrétaire était venu me voir. Il m’a dit que c’est de sa faute, en tant qu’avocat, il ne devrait pas se contenter d’un contrat de six mois, de trois mois. Il aurait pu arrêter son travail dès que son contrat était fini.Donc, il a passé trois ans dans l’illégalité. Après les gens disent que les bailleurs de fonds ont exprimé leur indignation par rapport à cette situation.Comment pourriez-vous gérer des fonds d’autrui alors que vous n’avez pas de contrat? Si quelqu’un a un contrat de MADASA, qu’il me l’apporte ici! Qu’il m’apporte le contrat!Je m’excuse du ton, parce cela fait trop de passion et je crois qu’à mon tour cela me blesse! Cela blesse le Bureau qui a travaillé avec moi. Je voudrais m’excuser pour mon ton. Je suis de la forêt et j’aime parler à haute voix. Je m’excuse pour cela.(Applaudissements)Je voudrais donc vous présenter ce matin, plutôt nous ne discutions même plus de la séparation, puisqu’il a perçu trois mois de congé payé. Il a perçu les trois mois. Il est venu me voir pour la liquidation de ses droits. Voilà le document, je vais le remettre à Madame KALYAN. Je le remettrai à qui le souhaite parce que vous voulez que les choses internes se retrouvent dans la rue. Donc, il est venu me voir pour la liquidation de ses droits.Je reviens maintenant sur le processus parce que personne n’a été mandaté, je ne voudrais plus revenir sur cette affaire puisque je suis en train de la conclure.Sur le processus, en 2014, l’appel d’offres était lancé pour le recrutement du Secrétaire général. Il y a eu cinq candidatures; il y a plusieurs candidatures. On a dit qu’il faut la short-List pour les interviews. Dans la short-List, il y avait quatre noms et sur les quatre noms, le nom du Secrétaire général, celui-là même qui était Secrétaire général à l’époque, ne figurait pas parce qu’il ne répondait pas aux critères de sélection. C’est le Bureau qui a décidé de lui donner la chance compte tenu de son ancienneté. C’est comme cela qu’on a retenu une liste de cinq personnes.La première irrégularité relevée, est que l’Afrique du Sud avait à elle toute seule deux candidats. Or, on voulait prendre un candidat par région pour l’équilibre régional. Donc, on a fait les interviews. Quand le Clerk m’a récusé, le Vice-président de la Commission de l’Union africaine a été dépêché pour venir faire les interviews du Clerk. Ce sont ces résultats qui vous sont livrés.Nous avons donc donné une liste de cinq personnes. Compte tenu du problème de financement, il ne faudrait pas dépasser plus de cinq personnes. Par conséquent, une personne a été éliminée. On est resté avec cette liste de deux candidats d’Afrique du Sud. Ce qui a faussé le délai dès le départ parce qu’il avait été demandé à ce que chaque région soit représentée à ce poste. Lorsqu’on a fait les interviews, les résultats sont ceux que j’ai ici:Madame Mameke Tadeka a obtenu 64,56 %;Je vous prie de les relever!Dr Mourad Mokthari d’Algérie a obtenu 63,09 %;Maître Zwelethu Madasa d’Afrique du Sud a obtenu 60 % qui est le seuil minima de base;et Ibrahim Laouali du Niger a obtenu 46,02 %.C’est encore moi-vous allez dire que j’en fais trop-qui avais porté ce rapport ici en plénière.La conclusion à laquelle nous sommes arrivés-je vais vous donner les causes comme cela avait été décidé-on a dit que pour le Secrétaire général adjoint chargé des Finances, c’était une dame de l’Afrique de l’Ouest, représentant l’Afrique de l’Ouest.Pour le Directeur général des Finances, c’était une dame du Zimbabwe. Elle est là, elle travaille déjà, elle s’appelle Charlotte.Pour le Secrétaire général chargé des Affaires législatives, c’était quelqu’un de l’Afrique centrale qui, par l’élimination de Madame DINGANI qui était en poste et parce qu’elle avait déjà l’âge avancé et parce qu’également le Zimbabwe avait déjà un poste.C’est comme cela qu’on a pris ce Monsieur en remplacement numérique. Il était deuxième sur la liste.Maintenant, en l’Afrique de l’Est, on a pris le Directeur des Conférences-[s’adressant à l’intéressé « c’est quoi votre titre »?« Directeur des conférences »?Directeur des Commissions!Donc, on s’est retrouvé avec quatre régions qui avaient des représentants, l’Afrique du Nord n’avait pas eu de représentant.On est redescendu lorsque cette affaire a commencé à jaser-dans le rapport que j’avais présenté ici-nous avons dit que le rapport n’a pas été concluant.On n’a jamais dit que l’appel d’offres était infructueux. Jamais on n’avait parlé de cela, j’ai encore le rapport.Mais qu’est-ce qu’on a fait?On a relancé l’appel d’offres dans le but de choisir pour augmenter le nombre de candidats. C’est dans cette optique qu’il y a eu quatre candidats. Parmi les quatre candidats:l’Afrique du Sud en avait deux;l’Éthiopie avait un candidat;le Botswana avait un candidat.Un des candidats de l’Afrique du Sud s’était fait éliminer parce qu’il n’avait pas la moyenne.On est resté dans le deuxième résultat qui se présente comme suit:la femme qui était en tête-elle était du Botswana-elle a obtenu 62,47 %;le deuxième qui était de l’Afrique du Sud a obtenu 47,42 %;et le troisième qui était de l’Éthiopie a obtenu 42,47 %.Lorsque le nouveau Bureau avait été élu, nous étions confrontés-pour les gens qui disent qu’il faut que le Bureau travaille-nous étions confrontés au fait que le Bureau ne pouvait pas travailler seul, il faut une Administration.Nous ne sommes pas permanents!Les fonds sont dépensés! Nous ne savons pas comment ça se fait et les partenaires sont venus me voir pour dire qu’ils se retirent du PAP étant donné que le Bureau n’a pas pu choisir de Secrétaire général. L’argent de recrutement que l’Union africaine avait envoyé, a été retiré. On courait déjà vers l’impasse.Je dis que cela me fait mal de prononcer le nom de l’ancien Secrétaire général.On est allé au Sommet de l’Union africaine pour lequel il a préparé le rapport et est venu me le montrer. Je suis allé présenter le rapport. C’est encore lui-même qui est venu me voir dans mon bureau en me disant qu’il n’a pas de contrat là où je le vois présentement. Il a précisé que le Président Amadi lui avait prolongé le contrat pour deux mois d’avril à juin.Est-ce que vous pouvez encore prolonger mon contrat, a-t-il poursuivi?C’est là où je m’étais rendu compte, avec la pression qu’il y avait, que depuis trois ans l’ancien Secrétaire général n’avait pas de contrat.Lorsque nous avions été élus, j’ai demandé au Conseiller que nous avions recruté de me faire la situation-et ça aussi je peux vous distribuer le document, c’est une note de service interne. Mais comme les gens parlent, je peux la distribuer.Et il m’a fait la note ci-dessous:« Rapport des interviews pour le poste de Secrétaire général du Parlement-en note interne.Excellence,Je vous prie de trouver ci-joint l’état de mise en œuvre de la nouvelle structure organisationnelle.Au total, trente et un postes ont été pourvus sur soixante-quatorze prévus dans la structure.Le poste de Secrétaire général du Parlement, un poste essentiel pour le fonctionnement demeure pendant.La nomination d’un candidat substantiel à ce poste n’a que trop tardé étant donné que les deux tours d’interviews ont été organisés depuis le mois de mai 2014 ».Voilà comment on transmet un rapport!On s’assoit à la réunion du Bureau le 31 juin 2015. Nous étions confrontés à cette difficulté et nous avions convoqué la Conférence des Speakers. Nous avions déjà convoqué les Commissions. Nous avions également convoqué la Conférence des Clerks. On est donc confronté à ce problème pour lequel les partenaires hésitent de continuer à nous financer. Entretemps, j’ai écrit pour mettre le Secrétaire général en congé payé en attendant de voir comment régler sa situation. L’Assemblée nationale d’Afrique du Sud a reçu ampliation de cette note; il en est de même pour le Ministère des Affaires étrangères ainsi que la Commission de l’Union africaine. Les copies sont là! Je les ai envoyées moyennant des décharges.Lorsqu’on s’était réuni le 31 juillet, on était déjà confronté à ce problème et nous étions à quatre: le Président et les trois vice-présidents.Effectivement, dans notre rapport, nous avions dit que l’Honorable GAYO, Deuxième Viceprésident n’était pas présent parce que dès après les élections, il était parti. Il n’a plus jamais donné de nouvelles. Son mail ne passait pas! Son téléphone ne passait pas non plus, mais je me souviens que lorsqu’on a commencé à spéculer à propos de cette affaire, tard dans la nuit, j’ai reçu de lui un SMS. Lorsque j’ai voulu le rappeler, le numéro était fermé. Il m’annonçait que « les choses se sont mal passées ». J’ai encore ce SMS! C’est lui-même qui me l’a annoncé. « Les choses se sont mal passées »! On n’a pas pu en parler.Lorsqu’il est revenu à la dernière réunion du Bureau-je vais aller dans un ordre chronologique pour éviter de sauter-donc on a évoqué le problème et nous nous sommes assis. On a demandé qu’on nous emmène les deux panels d’interviews qui sont ici. On les a mis côte à côte pour voir qui était le premier. C’est lorsque les deux panels ont été mis côte à côte, qu’on a obtenu les résultats suivants:première: Maniki Tabissa d’Afrique du Sud. Elle a 64 %;deuxième: Dr Mourad Mokthari d’Algérie: 63 %;troisième, celle qui était première dans le deuxième panel, devient troisième dans le premier panel. C’est Madame Barbara du Botswana;et quatrième, comme toujours en son temps, l’ancien Secrétaire général était toujours en quatrième position sur tout ce que nous avons fait.Si on a besoin de quatre personnes, il est quatrième sur quatre. Si on a besoin de cinq personnes, il est cinquième sur quatre. Voila les résultats!Le texte prévoit, dans ce genre de cas, qu’il faut évaluer les gens par rapport aux diplômes. On s’était rendu compte que lorsqu’on fait l’appel d’offres, on n’amène pas les originaux des diplômes. Seules les copies sont envoyées par mail. Toutefois, il est demandé aux candidats d’apporter les copies et les originaux des diplômes quand ils seront invités à se présenter pour l’interview.Je ne sais pas si le Président du Caucus de l’époque, Monsieur HABIB, est ici en salle. Lorsque les candidats ont apporté les originaux et les copies, on s’était rendu compte qu’objectivement celle qui était première n’avait pas de diplôme parce qu’elle a eu une licence en 2011; une attestation de réussite à la Licence en 2011 et une attestation de Maîtrise en 2013. Les attestations, ce n’était même pas les copies.Le Docteur MOURAD était venu avec tous ses diplômes du Baccalauréat, de la Licence, de la Maîtrise, du Diplôme de l’ENAM, du Doctorat d’État et du Professorat d’Université.Concernant les CV, celle qui était première n’avait jamais travaillé comme Secrétaire général dans un Parlement national, parce que le critère était aussi qu’il faut avoir été Secrétaire général dans un Parlement national. Elle a travaillé avec le médiateur de la République et puis elle aurait travaillé au Parlement Sud-africain où elle aurait été licenciée. Ensuite, je crois que c’était faux.Celle du Botswana: elle avait une Maîtrise qu’elle a obtenue récemment aussi, mais avant, elle avait travaillé avec l’UICM (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). C’est maintenant seulement qu’elle est repartie à l’Assemblée.Le current Clerk has only proved one attestation of advocate. That is why we discussed in the Bureau. We tell this resolution. I am going to read the whole of the resolution. We, Members of the Bureau, parce que les gens racontent que je prends les décisions seul.Au terme des débats sur les recommandations, le Bureau a adopté les recommandations du Conseil institutionnel relatives aux nominations aux postes suivants:Mme Lisette Houtoundji, Responsable de la Plénière, des débats parlementaires, de l’interprétation et de la traduction;Mme Vivian Chinwe, Responsable de l’Administration et des Ressources humaines.M. Maistry Senvyraj, Fonctionnaire principal en charge de la communication et des relations avec les médias;M. Ian Michael Chingwalu, Fonctionnaire principal en charge des Ressources humaines;Mme Nabila Belghit, Éditrice-adjointe des débats;M. Ndi Essissima, Fonctionnaire du Service du Protocole;et M. Bumedian Mohamed Lamine Ahmed, Secrétaire permanent.Le Bureau a en outre adopté la recommandation de nommer Dr Mourad Mokthari de l’Algérie, Afrique du Nord, en qualité de Secrétaire général du Parlement panafricain compte tenu de ses diplômes universitaires, de son expérience et de l’équilibre régional.Voilà, nous étions tous dans la salle!(Applaudissements nourris)Voilà les minutes de notre réunion du 31 juillet 2015. Donc, je voudrais sincèrement demander à la Plénière d’approuver cette décision parce qu’aujourd’hui nous n’avons plus d’autre alternative et qu’on arrête les spéculations que les gens véhiculent de gauche à droite.(Applaudissements nourris d’approbation)Je vais arriver à la dernière réunion. Nous nous sommes encore réunis et nous nous sommes dit qu’il faut qu’on amène cela à la Plénière afin que le nouveau staff puisse confirmer l’article; qu’on vous le soumettre et que tous puissent prêter serment, dont le Secrétaire général, les deux Secrétaires généraux adjoints parce que ni Monsieur Joël, ni JOBE, personne n’avait prêté serment. Nous avons fait cela à notre dernière réunion du Bureau et nous étions tous les cinq.La procédure dont on m’accuse d’avoir violée, je ne sais pas à quel moment je l’ai violée. Je ne vois pas comment. Les résultats sont là; les notes sont là, l’objectif est là; parce que jusqu'à ce qu’on approuve la recommandation d’apporter le problème de Mourad en Plénière, la région-je n’ai pas dit le pays-toute la région d’Afrique du Nord n’avait aucun poste.Si vous voulez, et même par pudeur, je peux vous donner la répartition des postes par région pour dire que tel pays a tel nombre de postes alors qu’au départ on s’était dit que nous avons 54 États, il faut que chaque pays au moins ait un staff. D’un staff, on a remonté à deux.Si vous prenez deux postes fois 54, forcément, cela fait cent huit postes. Forcément, cela veut dire qu’il y a des pays qui n’auront pas de poste. Il restait treize postes. Ce que je peux recommander à la Plénière, dites à vos pays de soumissionner et n’envoyer pas les médiocres.Envoyez les meilleurs candidats car le Parlement n’est pas un foutoir.(Applaudissements)On a besoin des gens qui veulent travailler. On va continuer à mettre en place les treize postes mais d’ores et déjà, dans la distribution de nos missions, j’ai nommé le Premier Vice-président qui est chargé du recrutement interne parce qu’il y a un problème et il faut que les gens ne le confondent pas. Tous les postes internes sont réservés au pays hôte. J’ai remarqué aussi que beaucoup de gens viennent ici avec leurs papiers pour soumissionner et ils obtiennent des postes.De là à dire que NKODO a fait quelque chose, je ne me reproche rien et mes collègues sont là. Ils sont là et peuvent en témoigner, je pourrais bien demander les minutes de nos réunions du Bureau.Donc, je voudrais terminer sur ce sujet.Comme d’aucuns l’ont dit, c’est un sujet qui me perd. Quand j’avais présenté mon programme politique ici, j’avais dit que je vais travailler pour la politique et la diplomatie. La politique et la diplomatie ce sont ces missions que j’essaie de faire.J’étais à New-York et d’aucuns ont dit que certaines missions n’ont pas été relevées.L’Honorable NGATO, je l’ai rencontré devant le siège des Nations-Unies. J’ai pris la parole au nom du Parlement panafricain et en ma qualité de votre représentant-ce discours, je vais le faire circuler-ce que j’ai dit aux Nations-Unies en votre nom. J’ai insisté sur le fait qu’il faut une nécessaire solidarité entre tous les Parlements du monde et tous ceux qui veulent nous aider, d’un côté, et que l’Afrique doit cesser de parler en voix discordantes, d’un autre côté.Je l’ai dit, l’Honorable CISSÉ était avec moi et MOURAD était là également. Tous ceux qui étaient là-il y avait la délégation kényane-ils étaient dans la salle.Ce problème de recrutement est un débat que je ne suis pas à même de supporter. Vraiment, je ne voudrais pas qu’on revienne sur ce qui a déjà été réglé honnêtement!Je veux continuer.Je passe par-là pour parler un peu de la tenue. Jusqu’a présent la tenue que je porte, Madame KALYAN, le Parlement n’a pas déboursé un seul franc. Allez vérifier!Pourquoi je porte cette tenue?Nous avons effectué des missions dans les Parlements francophones et les Parlements anglophones. Dans la tradition anglophone, on s’est rendu compte que les gens portent des toges. Dans la tradition francophone, on s’est rendu compte que les gens portent des écharpes.Madame KALYAN,Vous êtes avocate!Notre Règlement intérieur en son article 10, alinéa 4 est clair!Je vais vous lire ce que dit le Règlement intérieur en son article 10, alinéa 4.D’abord:(1)Les Parlementaires jouissent de pouvoirs, privilèges et immunités, dans le territoire de chaque État membre, en vertu des dispositions de l’Acte constitutif, de la Convention générale de l’OUA relative aux privilèges et immunités et de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques.(2)Ils ont droit à un insigne distinctif qu’ils portent lorsqu’ils sont en mission, lors des cérémonies publiques et en toutes circonstances où ils ont à faire valoir leur qualité.(3)Une cocarde leur est également attribuée pour l’identification de leurs véhicules.(4)L’insigne et la cocarde sont déterminés par le Bureau du Parlement panafricain.C’est ce qui est écrit!Nous avions tenu une réunion avec nos collègues et nous avions dit qu’étant donné que nous avons un mélange francophone, anglophone, il faut qu’on mixte parce que si on apportait seulement un des modèles, d’aucuns allaient refuser. Nous avions dit-les membres du Bureau et le Secrétariat général-que nous allons porter des toges comme cela se fait dans tous les Parlements que nous avions visités au Malawi, au Ghana, en Afrique du Sud, presque dans tous les parlements.En Afrique Sud, par exemple, j’ai vu des gens avec des toges et j’ai accepté de porter la toge.Ce n’est pas dans ma tradition et on a accepté de porter des écharpes, comme vous l’avez bien remarqué lors de la cérémonie d’hier.Comment en est-on arrivé là?Lors d’un Sommet de l’Union africaine, un des Chefs d’États m’avait interpellé en disant ceci: « Vous êtes Président du Parlement panafricain! Qu’est-ce qui vous distingue de nous autres là où nous sommes? »Je n’avais aucun insigne sur moi et c’est pour cela que l’on nous maltraite dans les États membres.Lorsque vous venez à ces sommets, vous êtes obligé de porter le drapeau national alors que vous devez porter le drapeau de l’Union africaine; peut-être que cela augmentera un peu de respect. C’est pour cette raison que je vous autorise à aller à la comptabilité. Si quelqu’un vous dit qu’il m’a payé cette tenue, je vais la rembourser.(Applaudissements)Je remercie sincèrement les collègues qui nous ont félicités.En cent jours, le premier problème qui s’était posé, c’était l’aménagement de cette salle. On disait partout que le Président a pris de l’argent pour aménager la salle. À ceci j’ai bien répondu que chacun d’entre vous a carte blanche pour aller vérifier à la comptabilité du PAP. Ces travaux ont été faits sur ma pugnacité parce que j’ai appelé le propriétaire pour lui dire que ça sent mauvais-excusez moi le terme-et que s’il n’arrange pas la maison, nous ne pouvons pas l’habiter.C’est comme cela que ces travaux ont été réalisés. Ces travaux devaient se poursuivre dans tout l’hémicycle mais le temps matériel a manqué non seulement pour la réalisation de ces travaux, mais aussi j’ai demandé également qu’on fasse deux restaurants. On est tombé d’accord! Mon bureau a été refait mais aussi on va continuer à faire les bureaux des autres Viceprésidents. J’ai demandé qu’on fasse les bureaux des Présidents des Caucus régionaux et les Présidents des Commissions. Je crois qu’on m’a dit que ces bureaux doivent être déjà prêts.On essaie de faire des efforts-je crois que c’est le fait de faire des efforts qui nous pénalisent aujourd’hui-on aurait dû ne pas commencer, continuer dans la même direction et le problème n’allait pas se poser.Quant aux rapports qui n’ont pas été pris en compte, c’est comme la Quatrième Viceprésidente l’a dit, nous nous sommes entendu pour qu’on fasse désormais un rapport commun de toutes les activités du Parlement panafricain.Lorsque vous allez en mission, envoyez-nous le rapport. Si on n’a pas le rapport, on ne peut pas l’inscrire dans le programme. L’Honorable du Soudan a parlé de la mission; j’ai demandé qu’on me produise un rapport circonstancié de ce qui s’est passé au Soudan. Posez la question à votre Administration si j’ai déjà vu ce rapport. Vous-même, je vous avais dit de me faire un rapport parce qu’il n’y a pas eu seulement que du travail, mais il y avait eu aussi beaucoup de complaintes. Beaucoup de membres de ces délégations se sont plaints par rapport aux instructions que j’avais données. Lorsqu’on fait quelque chose, il faut le dire. J’avais dégagé les moyens pour vous permettre d’aller au Soudan et dans mon entendement, j’avais cru entendre que le Soudan a fait ce qu’il devait faire, mais les députés n’avaient pas reçu suffisamment de moyens. Vous me l’avez expliqué et j’ai demandé de m’envoyer un rapport afin qu’on puisse vérifier.Que puis-je faire en l’absence d’un rapport? Je ne peux rien inventer! Donc, je voudrais dire que lorsque vous avez des missions, envoyeznous le rapport afin que nous puissions en tenir compte.L’Honorable CISSÉ a soulevé les conditions de vie d’un Président du Parlement panafricain. Je crois qu’il ne faut pas l’envier, peut-être le prestige, et même ce prestige tombe si vous n’avez pas les moyens.Comment voulez-vous que j’aille à Paris-ce que je n’ai pas fait depuis-et que je puisse prendre un taxi parce que si je prends la voiture, on dit que le taux est élevé? Quelle est la voiture que vous pouvez louer à Paris, par jour, à moins de cinquante francs l’heure pour vous promener? En huit heures de temps, cela fait quatre cents euros. Si vous le faites ici, on vous dira que le Parlement ne le prendra pas en charge.On m’a donné 170 dollars pour partir au Togo. Nous arrivions au Togo et la chambre faisait 150.000 francs CFA! Qui paie? Je crois qu’il y a de choses sur lesquelles je ne voudrais pas revenir.Ne me perdez pas le temps pour entrer dans ces détails. Aidez-moi pour qu’on puisse avancer.(Applaudissements)Ce Parlement, je l’ai trouvé là, je vais l’amener là! Donc, vraiment aidez-moi à ce qu’on puisse avancer si vous le voulez bien!J’ai bien dit que tout le monde va participer à ce que le Bureau fait, mais il faut que cela soit positif. On croit qu’on fait des efforts!Quelqu’un a parlé de l’Accord de siège. Voila un problème! À chaque fois, on se réfère à nos collègues d’Afrique du Sud. Essayez de nous résoudre ce problème! Il ne s’agit pas de l’Accord de siège, il s’agit des annexes à l’Accord de siège. Lorsque j’étais arrivé, ici, en 2007, nous avions ce qu’on appelait la carte diplomatique. Cela nous facilitait d’avoir les visas à l’aéroport. Mais aujourd’hui cette carte n’existe pas.Nous avions la police dans tous les hôtels lorsque nous sommes en sessions. Aujourd’hui, nous sommes en train de réviser tout cela et rien qu’hier j’en ai longuement échangé avec Madame la Ministre de la Coopération qui est notre interlocutrice parce que tout ce qu’on a demandé-le fax par exemple-il n’y a pas de fax au Parlement, cela fait peut-être cinq ans. Le wifi, on bricole pour qu’il puisse fonctionner. Ce sont les Accords annexes qu’on est en train de vouloir réviser, mais on ne révise pas l’Accord de siège. Les négociations sont en cours.Laissez-nous continuer à poursuivre les négociations, nous verrons bien! On a voulu associer nos collègues d’Afrique du Sud. Cela a été difficile! On comprend mais qu’ils ne viennent pas ici seulement me critiquer.Je n’ai jamais renvoyé quelqu’un! Je n’ai jamais et je dis bien jamais!Lorsque tu n’as pas de contrat ou si ton contrat est arrivé à terme, tu dois partir.(Applaudissements)Quant à la question du Deuxième Vice-président, ma collègue a déjà répondu. Je vous ai dit qu’après notre élection, il était effectivement porté disparu. Je me souviens quand on a fait le rapport-le rapport a été discuté lors de notre réunion du Bureau-j’ai suggéré qu’on supprime cette partie. Mon Premier Vice-président m’a dit ceci: « Monsieur le Président, c’est un rapport. Ce sont des faits réels. Nous devons le maintenir dans notre rapport ». Il est là! Le rapport a été discuté. Il voulait qu’on l’écrive parce que lorsqu’il était parti, il était revenu et n’avait même pas présenté des excuses. Il ne nous avait pas dit ce qui lui était arrivé.Nous l’avions simplement admis à la réunion et c’est pour cela que lorsqu’on discutait du rapport, le Premier Vice-président avait dit que sur le plan du droit, nous relations les faits. Cela ne sert à rien que nous enlevions ce point de notre rapport. C’est pour cela qu’on vous l’a envoyé comme cela a été dit ce jour là.Je remercie tous les collègues qui nous ont félicités. Tout le monde a dit ce qu’il pensait de nous; il croit qu’on va faire du bien. On va faire du bien et on va avancer grâce à vous.Le problème du budget! Là aussi, à l’avenir, on va vous présenter le rapport avec le budget. J’avais déjà dit aussi que désormais toutes les Commissions auront un budget. Toutes les Commissions, il n’y aura plus de grande Commission ou de petite Commission. On va vous évaluer par rapport à ce budget. La Commission Permanente des Règlements, des Privilèges et de la Discipline n’a pas pu tenir sa réunion. Ce n’est pas parce qu’on ne lui a pas donné de budget. En réalité elle devrait se réunir hors du siège et la personne qui devrait accueillir les membres de la Commission n’a pas répondu, à ce que je sache, mais le budget est disponible.Le budget est disponible en ce moment! S’ils veulent aller en Mozambique demain, je demande qu’on leur donne les moyens mais ce budget ne suffit pas. C’est pour cela qu’on vous demande d’avoir des partenaires.Lorsque je donne trente mille dollars à une Commission, si les membres sont au nombre de vingt, Monsieur le Président de la Commission Permanente de la Coopération, des relations internationales et de Règlement des conflits, vous et moi, nous avions fait le calcul pour payer quatre billets d’avion pour aller au Burundi. Combien cela a-t-il donné?Si vous avez un partenaire qui accepte de supporter quelque chose, mais malheureusement le problème du partenaire lorsqu’il vous supporte, dit que vous devriez voyager en classe économique. Voilà le malheur qu’on a! Or nous, députés, nous ne devrons pas voyager en classe économique. Il en est de même pour le problème de missions d’observation.Lors des Sommets de l’Union africaine, c’était dans le rapport, et je crois que le jour où on aura un Secrétariat général fonctionnel, tout ce qui est comme décisions, tout ce qui est comme débats, on doit vous les envoyer, parce que si vous voyez les recommandations qui ont été faites lors des Sommets, vous allez vous rendre compte que toutes vos préoccupations ont été prises en charge. Je dis bien toutes vos préoccupations!Nous ne devrons pas continuer à voyager en classe économique alors que nous représentons les peuples africains. Nous en avions discuté et ils nous avaient dit qu’ils en tiendraient compte mais qu’il ne faudrait pas que nous mettions en avant nos privilèges alors que nous avions des missions que nous devrions accomplir pour l’intérêt du continent.Nous leur avions répondu que c’est bien beau mais notre santé peut en pâtir. Un député, nous n’avons plus l’âge de quinze ans! Vous faites huit heures d’avion en classe d’économique et parfois [Inaudible 13:39:25] est en business classe. Quel est l’idée que cela donne?Autre question abordée, le problème de changement climatique. Je voudrais vous rassurer que je suis un spécialiste des changements climatiques. Dans le rapport, on a fait ressortir-pour ceux qui étaient présents lors de la Conférence de Présidents-que le Président de l’Assemblée nationale du Tchad avait fait un exposé sur le changement climatique. On nous a envoyé un début de rapport que nous allons soumettre à la Commission Permanente de l’Économie rurale et de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement pour le consolider afin d’en faire « la voix » de l’Afrique.Donc, les travaux sont en marche. On a écrit aux Parlements nationaux pour qu’ils prennent en charge les parlementaires désignés pour prendre part au COP21. C’est moi qui ai signé les lettres parce qu’on n’a pas de budget prévu pour cette rubrique.J’ai dit à la Commission Permanente de l’Économie rurale et de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement de désigner cinq personnes, une par région et par rapport à ses qualités et qui pourrait apporter quelque chose. On n’a même pas de budget pour payer les cinq billets. C’est pour cela que la Présidente de la Commission Permanente de l’Économie rurale et de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement était venue me voir pour que les Parlements nationaux puissent les endosser. Ce n’est pas une obligation!Si le Parlement national accepte de payer, vous partez et s’il ne paie pas, vous ne pourrez pas partir.Tout le monde est revenu sur la question du recrutement. Je crois que je ne reviens pas là-dessus.Le Professeur GEOFFREY de Zambie a posé le problème sur le plan stratégique. Je crois que là aussi, on aura une réunion prévue du 16 au 17 octobre pour que l’on fasse l’état des lieux de notre Plan stratégique.J’ai bien instruit le Secrétaire général par rapport à cette réunion afin qu’on précise ce à quoi ceux qui sont invités ont droit parce que les lettres rédigées par notre Secrétariat général sont laconiques.Par exemple, lorsqu’on écrit au Cameroun pour annoncer que le Président du Parlement panafricain va en mission, il est indiqué que tous les frais sont pris en charge par le Parlement panafricain. Mon Assemblée n’est pas à même de me donner quoique ce soit. Mais lorsque je viens, on me paye en dessous de ce que mon Parlement me paie. Ce n’est pas normal! Donc, il faut qu’on le précise bien! Si on dit que j’aurais droit à 200 dollars, vous devrez le précisez dans la lettre. En ce moment, je pourrais voir mon Président d’Assemblée nationale pour lui dire qu’étant donné que j’ai 600 dollars par mission, de m’ajouter les quatre cents dollars pour que je puisse tenir.S’il faut que j’aille avec 200 dollars alors que mon Président pense que j’ai beaucoup d’argent, vous voyez ce que ça fait! C’est l’exemple lors de la réunion du Bureau où mes collègues se sont plaints qu’on racontait partout que j’ai trente mille dollars.Nous ne gagnons rien au Bureau du Parlement panafricain. Nous avons une petite indemnité de téléphone, c’est tout!Quand je vais en mission avec les députés du Parlement panafricain et qu’on donne deux cents dollars à un député, je reçois le même taux en tant que Président. On est obligé de vous le dire! Au fait, s’il y a eu un problème ici, c’est parce qu’on ne communique pas. Il y a eu un manque de communication et c’est pour cela que les gens croient qu’on cache quelque chose.Je ne vous cache rien!J’ai bien dit que lorsqu’il y a un problème, comme celui des habits qui a été soulevé, allez au service financier! Si on vous montre la facture de mes habits, je vais rembourser le montant équivalent.Je voudrais aussi vous rappeler qu’il y a l’achat de sacs!(Applaudissements)Vous encouragez ce qui ne vous sert à rien!Il y a l’achat de sacs et personne ne s’est jamais posé la question de savoir pourquoi on achète tant de sacs! À chaque session, il y a des sacs mais vous préférez vous préoccuper de la tenue que porte le Président pour venir faire le travail. Ceci n’est pas important pour vous, mais ce qui importe, ce sont les sacs!Dieu merci!(Applaudissements)Sur le rapport, le passage concernant l’audience avec l’Ambassadeur de France a été mal rédigé.Votre collègue, Madame SOW Diarra, on a dit que l’Ambassadeur nous aide à la Francophonie, nous aide à atteindre la Secrétaire générale de la Francophonie. Malheureusement, on a inversé pour dire: « le Parlement à la francophonie » parce que nous sommes en train de négocier un mémorandum d’entente avec l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Il était question, grâce à l’Honorable CISSÉ qui y a ses entrées, qu’on aille rencontrer Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Nous avons demandé à l’Ambassade de France de nous faciliter l’entrée à la Francophonie. Ce n’était pas les députés francophones! C’est une erreur!Autre chose-peut-être que j’ai une certaine ancienneté au Parlement-je voudrais vous rappeler que le Parlement panafricain et l’Assemblée parlementaire de l’Orthodoxie ont signé une Convention d’Accord en 2004. Donc, je ne peux pas inviter quelqu’un de manière fortuite. Si je le faisais, j’aurais accepté la lettre de Madame le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI). On lui avait demandé de venir s’exprimer ici, mais j’ai dit non. Je ne suis pas indépendant. J’ai référé l’affaire à la Commission Permanente des Règlements, des Privilèges et de la Discipline. Elle m’avait conseillé de me se référer à l’Union africaine. Elle n’est pas venue! Mais en ce qui concerne l’Orthodoxie, si vous ne voulez pas qu’elle vienne ici, il faudrait annuler la Convention. La Convention est signée depuis 2004, je n’étais pas membre du Bureau. Elle existe!De même, comme mon frère du Soudan l’a dit, ce que nous devons faire, c’est d’organiser, peut-être, une conférence interreligieuse. Pourquoi, on ne peut pas amener les musulmans, les autres confessions pour qu’on parle de la paix en Afrique, pour qu’on parle de l’intolérance religieuse? On peut le faire, mais vous ne pouvez pas, aujourd’hui, dire que vous signez un papier avec quelqu’un et puis le lendemain vous dites pourquoi il est venu. Ce n’est pas logique!Quant aux femmes, je crois que là aussi, il faut que les gens soient informés. Nous avons adressé des invitations aux femmes, notamment la Présidente de l’Assemblée de l’Île Maurice. Jusqu’à présent, Madame la Présidente n’a même pas eu l’élégance de me dire qu’elle ne vient pas. On a envoyé beaucoup d’invitations aux dames. On en a envoyée au Directeur du Programme à la BAD. Je ne sais même plus; on a envoyé plus de vingt-quatre invitations au total. Seuls les hommes ont répondu. Que dois-je faire?(Rires dans la salle)Donnez-moi la conduite à tenir! Dois-je aller arrêter les femmes pour leur dire de venir?Vous avez envoyé les invitations non!Les invitations ont été envoyées!On a envoyé les invitations à Madame ZUMA et à la Présidente de l’Assemblée de l’Île Maurice!Ce programme a été modifié en fonction du programme de Madame ZUMA parce qu’il était question qu’elle présente ce matin l’état de l’Union et que le Ministre d’État Jean Louis Borloo puisse nous présenter son projet par la suite. Lorsque j’étais arrivé au bureau, j’ai été informé que la Présidente ne pourra être ici que le mardi 6 octobre 2015. On modifie le programme en mettant mardi après-midi. Je reviens le matin, on me signale que ce serait plutôt le mercredi matin étant donné qu’elle a une réunion au Cap, elle m’a envoyé un représentant.Que dois-je faire?Nos activités dépendent à près de 90 % des financements extérieurs. C’est pour cela que nous ne réussissons pas à réaliser nos activités parce qu’il nous faut chercher de nouvelles sources alternatives de financement. Lorsque nous aurons franchement le finalement, on pourra le faire. Donc, je n’ai pas dit que c’était une conditionnalité, mais si l’Union africaine, elle-même, avait retiré ses financements et qu’elle disait qu’on ne peut plus faire un autre recrutement pour le poste de Secrétaire général, les bailleurs avaient droit de refuser leur argent. Ce n’était pas un problème de bailleurs.La Chine colonise l’Afrique!La Chine a fait le plus beau cadeau à l’Union africaine. Si on va vers la Chine, il faudrait que nos États se détachent comme aujourd’hui on est en train de discuter.La bonne gouvernance que nous souhaitons tous, nécessite à ce qu’on ait la bonne information. Il ne faut pas accuser les gens! Ce n’est pas bien, parce que la mauvaise gouvernance en Afrique, c’est dès qu’on voit quelqu’un avec une voiture, on dit qu’il vole. Vous ne cherchez pas à savoir ce qu’il a fait pour avoir sa voiture.Je crois qu’à notre niveau, quelqu’un l’a dit ici, ne rentrons pas par le bas. Nous sommes des adultes! Ce n’est pas acheter un habit pareil qui me dépasse! Jamais du tout. Ne commencez pas à juger les gens parce que vous m’avez vu avec un habit que vous commencez à dire que c’est l’argent du PAP et qu’il faut vous dire combien il a coûté. Je vous dis qu’il n’a pas coûté un franc au PAP. Allez donc vérifier!(Applaudissements mêlés de rires dans la salle)Chers collègues,Le recrutement a effectivement tenu compte de l’équilibre en genre, de l’équilibre des régions et de l’efficacité. Ce sont les critères qui nous ont été donnés.Je m’excuse déjà pour mon ton, mais également je m’excuse pour avoir exposé ici ce que nous sommes en train de faire en coulisse et qu’on m’a demandé de ne pas dire. Je me sentais tellement frustré et j’ai été obligé de le dire.Je voudrais également que ceux qui m’accusent d’avoir révélé ce que le gouvernement sudafricain m’a dit, retirent cette parole puisque je sais ce qu’on m’a dit. Hier, lorsqu’on était en audience, nous n’étions que deux. Si les gens sont importants, on les aurait associés sur ce que nous étions en train de dire. Je suis un responsable de ce Parlement, les États m’accueillent seul pour me donner des directives. Si vous voulez, tout ce dont on avait parlé hier ne concernait pas le Secrétaire général. Cela ne concernait que la note que vous avez faite. Cette lettre est partie d’ici pour dire que je suis contre les Sud-africains; je les ai tous licenciés! C’est de cela qu’on a parlé et je vais donner les éléments de réponse.Donc laissez l’affaire du Clerk, c’est fini! C’est un dossier classé et le nouveau Clerk, conformément à l’article 17 de notre Règlement intérieur viendra prêter serment devant cette Assemblée.Je vous prie de bien vouloir entériner cette décision.(Applaudissements)Je vous remercie.(Applaudissements)Madame la Présidence,(Applaudissements)Je crois que je peux m’arrêter là.(Applaudissements)Je vous remercie.(Applaudissements d’approbation)LE PRESIDENT DU PAP:HON. TERCER VICEPRESIDENTE:Gracias Señor Presidente, y terminadas sus respuestas... por favor voy a someter el informe a su adopción.Os pido la adopción de este informe.... aplausos...Gracias por su adopción y por favor invito al Presidente a tomar su asiento por favor.SUSPENSION [13:56:17]M. LE PRESIDENT:Chers frères et Distingués membres du Parlement panafricain, En votre nom à tous, je voudrais renouveler l’honneur, qui est celui de notre Institution, d’accueillir au cours de nos travaux de ce jour, son Excellence Jean Louis Borloo, Président de l’Initiative Energie pour l’Afrique, ancien Ministre d’Etat de la République Française, venu présenter le projet dont il est l’auteur.Vous voudriez me permettre avant tout, d’exprimer au Ministre d’Etat, Jean Louis Borloo, toute notre appréciation pour son engagement et son implication personnelle en faveur du Continent Africain, surtout dans une thématique majeur qui conditionne son développement.En effet, le déficit énergétique que connaisse la plupart de nos pays, est considéré par tous les spécialistes et acteurs économique comme étant l’un des principaux obstacles au décollage économique de l’Afrique. Non seulement que ce déficit ne permet pas l’exploitation du potentiel industriel de nos économies, mais même là où l’énergie est disponible, elle ne parvient pas à faire fonctionner celles des industries existantes au maximum de leurs capacités de productions.C’est donc, je crois savoir, l’ensemble de cette problématique, que le projet initié par le Ministre d’Etat Borloo, se donne l’ambition d’explorer. Ce faisant, ce projet laisse clairement entrevoir les différents axes économiques, sociaux, institutionnels et financiers vers lesquels doit s’orienter l’action à mener.Le Parlement Panafricain se réjouit de voir le Ministre d’Etat Borloo, un éminent membre de la scène politique française, animé par ses profondes convictions humanistes et politiques, déployé son énergie pour développer le potentiel énergétique de l’Afrique en vue de son décollage économique. Et comme j’ai eu à le mentionné hier dans ma déclaration d’ouverture des travaux de la présente session, le Parlement Panafricain va contribuer dans toute la mesure du possible à l’heureux aboutissement de ce projet.J’invite à présent le Ministre d’Etat Borloo à prendre la parole.S.E. JEAN LOUIS BORLOO [LE PRESIDENT DE ENERGIES FOR AFRICA ET ANCIEN MINISTRE D’ETAT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE]:Monsieur le Président,Mesdames et messieurs les Vice-présidents, Présidents des commissions, des caucus, honorables parlementaires.Tout d’abord, merci de me donner cette occasion dans une session plénière extrêmement chargée.Votre plénière se situe à un moment absolument crucial qui peut faire basculer l’avenir de l’Afrique vers un équipement à 100% d’électricité, de lumière pour toutes les familles africaines.Pourquoi moment crucial? Parce que nous sommes à quelques semaines, quelques mois, après avoir rencontré quasiment tous les chefs d’États africains, après que l’Union africaine se soit prononcée sur un rapport du Président Maky Sall, Président du NEPAD, le 15Juin de cette année lors du sommet ordinaire à Sandton, et quelques semaines avant une réunion Europe-Afrique à La Valette. Et cette semaine avant le très grand rendez-vous sur les enjeux climat-énergie qui va se tenir à Paris dans le cadre de convention cadre de l’ONU, fin Novembre et les 10 premiers jours de Décembre.C’est dire que la position que votre parlement, représentant les peuples d’Afrique, dont les parlementaires sont originaires de 54 pays d’Afrique, va être absolument décisif pour passer d’Accords que tout le monde soutient, à une cristallisation politique et à une prise de décision concrète.La situation, vous la connaissez mieux que moi. Pendant très longtemps l’énergie, c’était un sujet comme les autres. Aujourd’hui dans le monde moderne, on sait que c’est le droit préalable qui permet l’exercice des autres droits fondamentaux: le droit à l’éducation, le droit à la sante, le droit à l’accès à l’eau potable, le droit à la sécurité, le droit à l’emploi industriel dans les services, le droit à un traitement agro-alimentaire avec la chaine de froid et puis le droit à la sécurité, et tout simplement le droit à une vie meilleure.Je pense notamment aux femmes africaines et ses 400 milliards d’heures de marche annuelle pour aller chercher l’eau.Tout ça, vous le savez mieux que moi puisque c’est vous les parlementaires africains. Je crois que ce point de vue est aujourd’hui totalement entendu par les partenaires de l’Afrique que sont les européens, les américains, le Japon, la péninsule arabique, l’Inde et l’ensemble de ceux aiment et qui connaissent ce continent.Et en discutant avec la Commission Européenne, le parlement français, un certain nombre des collègues européens, à peu près tous, il est apparu assez clairement que la situation paradoxale dans laquelle était l’Afrique devait cesser. Paradoxale pourquoi? Parce que l’Afrique est le continent qui a le plus grand potentiel énergétique du monde, j’allais dire dans chacune des énergies, à chaque fois, l’énergie la plus pertinente, la plus performante et la moins chère potentiellement possible dans le monde. Que ca soit l’hydroélectricité, la géothermie, la biomasse, le solaire..d’ensemble de ces énergies sont disponibles. Et le paradoxe, ce que c’est le continent qui à le moins d’accès à l’énergie puisque en Afrique sub-saharienne, 25% seulement des mamans, des familles, des hommes ont accès à l’énergie. Et comme le disait le président, quand il y a un accès à l’énergie, on n’a par ailleurs de problème de délestage et de stabilité de réseau. Donc, c’est une situation qui est totalement paradoxale, et d’autant plus paradoxale que ayant rencontré tous les chefs d’États ou à peu près, tous, dans tous les pays, il y a des projets qui sont disponible. Partout, ce n’est pas le même. Ça dépend de la géographie, du climat, de telle ou telle région, de sa vérité locale locale mais partout il y a des projets. Et l’autre paradoxe, c’est qu’il y a partout des liquidités internationales, publiques comme privés: Banque Mondiale, BAD, BEAD, BEI, banque d’Investissement Chinoise ou complètement privé ou des porteurs des projets privés.Au fait, on a des projets partout, on a de liquidités mondiale pour tout ça, mais ça ne fonctionne pas. Et malgré la volonté des chefs dirigeants africains, et bien tous les ans, je dirais malgré toutes les initiatives, nous avons des millions d’africains, d’africaines en plus qui n’ont pas accès à l’énergie. Dit autrement, la course entre la démographie et le niveau kilowattheure est actuellement perdue par le kilowattheure.Et c’est cette situation qui, évidemment n’est pas durablement tenable pour l’Afrique, n’est pas durablement tenable pour les autres continents proche de l’Afrique et n’est pas tenable pour l’équilibre du monde.Alors, ce point a été expliqué, analysé. Vous savez, moi, mon rôle, ce n’est pas mon projet. Je n’étais que à la demande des chefs d’Etats africains, celui qui a essayé, étant totalement disponible, d’abandonner toute activité pour faire ça, c’est un engagement personnel, totalement bénévole, pour essayer de trouver le point, la raison et qu’on apporte les réponses, les raisons de cette situation et qu’on apporte des réponses pour que en 8 ou 10ans, toute l’Afrique, toutes les familles d’Afrique soit raccordées à l’électricité.Alors, peut-être des mois, des mois de travail, d’incertitude, d’incompréhension, de fausses raisons qui sont toujours avancées, en général, en dénonçant les autres, mais il y a une constante absolue. Partout dans l’humanité, sur tous les continents, lorsqu’il a été question de faire un accès massif pour toute la population à l’énergie, partout, il y a eu une partie de fond propre, des subventions marginales qui ont été apportées. Partout, que ce soit aux Etats-Unis d’Amérique en 1930, que ce soit en Russie, que ce soit en Chine, en Europe évidemment, en France avec le Fond de Garantie de l’Energie. Donc, on voit bien, que pour qu’on puisse mobiliser les financements internationaux, alors je ne parle pas des projets faciles à financer bien entendu, si on veut un plan massif, il est nécessaire qu’il y ait un apport gratuit, d’argent gratuit de l’ordre de 15 à 20% sur l’ensemble du continent pour permettre cette équilibre.Vous savez, équiper ou permettre l’équipement ou l’accès à la lumière, à l’énergie à tous, ce n’est pas un problème technologique, ce n’est pas un problème technique; les techniques sont parfaitement maitrisées depuis extrêmement longtemps. C‘est beaucoup plus simple à faire que construire un sous-marin ou envoyer quelqu’un sur la lune, ou un satellite sur Mars. C’est un problème de méthode, d’organisation et d’un financement gratuit international. Mais comme les Etats africains, jeunes Etats ont eu à subir un choc démographique d’une ampleur inconnue dans l’histoire de l’humanité.De 1950 à aujourd’hui, la population a été multipliée par cinq. D’abord, les Etats en général, pas tous mais presque tous, ont passé leur temps à courir après les financements d’infrastructures, d’éducation, de santé et, la part réservée à l’énergie n’était évidemment pas disponible. Alors, est-ce que le monde peut continuer à ne pas donner, on va appeler ca, ce coup de main à l’Afrique? La réponse est évidemment non. Elle est évidemment non pourquoi? D’abord c’est parce que c’est un problème de justice. Ensuite c’est un problème de développement. La croissance mondiale dépend demain de croissance africaine.Avec seulement 25% d’accès a l’énergie, le continent africain fait 5% de croissance, soit près de 3 fois plus que la croissance européenne. Avec 25% d’accès à l’énergie. Imaginons en quelques secondes que le continent africain soit équipé à 100%, ça serait une croissance de 15 à 20% d’après les études faites par le cercle des économistes. C'est-à-dire, une relance de la croissance mondiale tout à fait évidente.Parce que l’Afrique a des bouillonnements extraordinaires, des innovations extraordinaires, et puis des endroits de désespérance qui continuent à se développer. On voit bien un risque de déséquilibre territorial intra-africain ou la jeunesse d’Afrique équipée aujourd’hui des portables, 800 millions des portables vendus en 6 ans, justement totalement informée de ce qui se passe dans le monde, et bien on ne va pas très longtemps continuer à rester dans des zones où il n’y a pas beaucoup d’avenir, parce que pas beaucoup d’énergie, voir pas d’énergie du tout et pas du tout. On assiste au plus grand nomadisme jamais connu en matière d’exode rurale vers des zones urbaines, elles-mêmes en surdensification actuellement, avec des phénomènes de difficultés d’infrastructure d’accueil qui sont tout à fait évidentes, et d’une manière générale, une énorme migration mondiale. Car quand un continent passe de 1 à 2 milliards avec cette difficulté là, et bien, il ne faut pas grand clerc pour savoir ou pour deviner qu’un grand nomadisme va se mettre en place avec une jeunesse qui risquera de croiser des gens peu fréquentable avec des envies de violence et d’organisation paramilitaire.Et si je vous dis ça ici, parce que les européens ont commencé à en prendre conscience, les américains en ont pris conscience. Le dernier rapport de la CIA du mois de Février dit que le premier risque de la planète, c’est le risque africain.A l’inverse, c’est le plus grand continent de croissance, de prospérité possible pour l’histoire de l’humanité. Alors quand on regarde les choses avec beaucoup de simplicité, de quoi avons-nous besoin, nous en Afrique? Nous avons besoin d’une organisation, d’un fond géré par les africains, exclusivement réservé à l’énergie. Car si ce n’est pas réservé à l’énergie, on va expliquer qu’on va tout faire, ça s’appelle de l’aide au développement. Et on répondra qu’il y a déjà de l’aide au développement avec des résultats que tel ou tel peut apprécier différemment.Donc, un focus ou une agence panafricaine qui s’occupe exclusivement de ça et qui se dispose, au service des projets dans tous les pays africains, d’une subvention internationale de 5 milliards de dollar par an pendant 10 ans. Ces 5 milliards étant l’apport comme quand on achète une maison, on a une petite partie d’apport, le reste c’est un crédit. Et bien, c’est la petite partie d’apport qui permet de mobiliser les 20 milliards de dollar qui sont totalement disponibles dans les grandes institutions et instances internationales. Et ça se joue maintenant. Pourquoi? Parce que nous avons une réunion à Paris fin Novembre début Décembre sur les changements climatiques. Ça fait des années que les pays émetteurs de Co2 promettent la main sur le cœur, le financement de l’adaptation et l’atténuation, c’est ça le langage codé du système onusien, pour les pays victimes des dérèglements climatiques. Et s’il y a un continent, ce n’est pas le seul car, il y a deux ou trois autres parties du monde notamment, les petites îles, mais qui est vraiment victime des dérèglements climatiques, des dérèglements qui s’ajoutent en l’ensemble des difficultés, qui font que les refugiés de la pauvreté, des refugiés qui vont vers la lumière, nous avons en plus des refugiés hydrique et des refugies climatiques, si c’est bien un continent qui a le droit de demander sa juste part et son juste financement, c’est le continent africain.D’ailleurs en 2009 à Copenhague, étaient présents un certain nombre des chefs d’États africains. Le leadership à l’époque était assumé par le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi (paix à son âme), il y avait déjà été posé le principe pour l’Afrique et les petites îles, une subvention internationale de 10 milliards de dollar par an avant de monter vers 100 milliards de dollar en 2020. Ça n’a pas été mis en place. Ça n’a peut-être pas été mis en place parce que vous n’avez pas le fond spécifique géré par les africains avec un focus unique qu’était l’énergie. Donc, on a dit à partir de là, on va financer tout ce qui est lié à la transition énergétique au climat, pour tous les pays du monde et avec tous les donateurs du monde.Résultat: c’est une organisation estimable, dirigée par une femme estimable mais qui est à Seoul.Au lieu d’avoir 10 milliards de dollar par an, puisque ce n’était pas clair, on en est à moins de 120 millions de dollar. L’essentiel ayant été dépensé. Vous devinez comment? Pour les moyens logistiques, bien entendu. Et les bénéficiaires, pas un dollar n’est arrivé dans des pays vraiment vulnérables et les pays africains. Et la crainte, c’est que dans sept semaines, à Paris, on recommence la même chose. On nous explique les trajectoires à 2030, 2020, des promesses de dons, tout ça dans un « climat found ».La dernière fois qu’il y a eu un petit outil, c’était le mécanisme de développement propre (certains d’entre-nous le connaissent).C’était un système de crédit carbone. Sur 4.000 dossiers dans le monde, 17 ont été faits par l’Afrique. Donc, il faut changer de la méthode. Il faut qu’il y ait un fond affecté exclusivement à l’énergie piloté par l’Afrique.A défaut de quoi, il n’y aura pas de traçabilité. Il n’y aura pas d’engagement clair et il n’y aura pas de sécurité dans les financements pour les pays africains.Alors à ce stade, on voit bien que tout le monde va arriver les mains sur le cœur. On va nous parler de 100 milliards de dollar pour 2020, 100 milliards de dollar! Nous n’y croyons rien. A partir du moment où c’est pour tout financer, c’est pour ne rien financer. Et à partir du moment où il n’y a pas de répartition précise et vérifiable, il n’y aura pas de financement.Alors, la proposition qui a été faite par les chefs d’Etats africains à travers la proposition de programme Macky Sall et que j’avais soumis aux différents chefs d’États était assez simple.Pour qu’il y ait Accord, un vrai Accord se tient en 2 pages. Ce qui se conçoit clairement, s’exprime clairement. Ce n’est pas 50 pages mais 2 pages.Première page: les émissions de Co2 par habitant et par an des grands pays émetteurs.Deuxième page: les contributions aux profits des pays vulnérables qui ont besoin pour s’adapter à financement international. Et puis tous les 3 ans, on vérifie et on fait un système incitatif: moins vous émettez, moins vous contribuez. Plus vous émettez, plus vous contribuez.C’est un système très simple qui tient en 2 pages et c’est ce système qui, s’il est soutenu par votre parlement, s’imposera. Il a été présenté, je vous l’ai dit lors de l’Union africaine du 15 Juin. Quasiment tous les chefs d’États africains ont donné leur accord. Les Européens, pour être très honnête, sont pour de raison de climat mais aussi pour de raison de développement et des risques migratoires, sont parfaitement conscients qu’il faut faire ce plan.Voila, mon idée est assez simple: Arrêtons de rêver sur 100 milliards de dollar mais 20 fois moins, 5 garanties automatiques sous forme de subvention par an, traçable, vérifiable avec une équipe de haut niveau désignée par les chefs d’États africains. Avec ça, vous avez les capacités d’équiper complètement votre continent dans des énergies très différentes, certaines très rurales, de petites collectivités, d’autres un plus en réseaux, d’autres plus puissantes, nous avons les capacités de le faire. Je veux dire, si on passe cette échéance de décembre, je pense que remobiliser la scène internationale sera difficile. C’est vraiment un moment, dans la rue, la population, les gens tout simplement en Europe, aux Etats-Unis comprennent bien quel est l’enjeu, quel est le sujet.On a besoin d’une Afrique puissante, prospère et qui se développe. Je vais vous convaincre que c’est parfaitement faisable comme tous les continents et tous les pays l’ont fait. Certains sont entrain de terminer, ils tournent à 75 ou 95%.Voila ce que je voulais fondamentalement vous dire. Alors, préparez évidemment les documents qui sont les fruits de la réflexion.Mais vous savez, dans ce moment là, on a qu’un seul ennemi: C’est la force de l’habitude. La force de l’habitude, c’est comme ça, on continue comme ça. Puisque c’est comme ça, c’est qu’on ne peut pas faire autrement. Et on a l’habitude se réunir entre experts, diplomates dans les grandes rencontres, on a son propre vocabulaire et langage. On va nous expliquer des trajectoires, on va nous expliquer des engagements notifiés à 2030-2040. Il va y avoir un grand débat. Est-ce que c’est ce qui est écrit sur les papiers, ça va faire 2 degrés d’augmentation, 3 ou 4? On va s’entre-déchirer sur des débats théoriques pour 2030-2040. Mais la vérité, c’est que l’Afrique n’émet pas de Co2. L’Afrique est un prix du carbone pour l’humanité. Si il y a une légère déforestation de l’Afrique, certes, pour des raisons d’énergie, vous le savez mieux que quiconque, notamment le bois de chauffe. Vous vous souvenez des tentatives du Sénégal pour faire la muraille verte. C’est ça la réalité. Il faut un plan concret opérationnel qui démarre en Janvier.Et si je suis venu vous dire tout ça, c’est que je n’ai pas des problèmes de conviction, je n’ai pas à convaincre John Kerry, il est d’accord. A convaincre Obama, il est d’accord. Je n’ai pas à convaincre Junker ou Hollande, ils sont d’accord. Mais le pire, c’est qu’avec la meilleure bonne foi du monde, si ce n’est pas très concret, en deux pages, validé et porté par vous, et bien avec la meilleure volonté du monde, comme il n’ y aura pas d’outils, il n’y aura pas le focus, il n’y aura pas la priorité affichée. Il n’y aura pas la traçabilité de l’argent tous les mois. Il n’y aura pas la traçabilité, l’utilisation de ça tous les mois. Et bien, on va être dans les grands programmes internationaux et vous savez très bien que ça sera la dispersion.Vous savez, chacun des grands financiers multilatéraux à ses propres règles. Quand on est, je ne vais pas citer d’exemples, j’ai assisté à beaucoup des réunions entre des États, des ministres de l’énergie, des operateurs d’États africains avec les grands multilatéraux, c’est infernal! Ils ont chacun leurs critères. Et puis, en plus, on mélange souvent avec les multilatéraux des opinions sur la démocratie, alors que le problème de ces financements, ce n’est pas celuilà. Le problème c’est les familles. C’est le fait qu’il faut absolument que l’Afrique soit dotée de cela. Je discutais avec une éminence un jour, et qui m’expliquait que la démocratie... parce que bien entendu les autres sont plus démocrates que les africains, porterons la lumière, c’est la lumière qui apporte la démocratie. C’est la lumière qui fait progresser l’éducation. C’est la lumière et l’énergie qui sont la base de tout dans un monde moderne. La jeunesse africaine hésite entre espoir et révolte. Et si elle continue à constater des écarts d’avenir considérables avec les autres jeunesses du monde, alors vous savez qu’on court un risque absolument majeur. Tout quitter pour ce combat à la demande des dirigeants africains, je vois bien qu’à quelques semaines, il faut absolument que votre parlement dise à tous le monde de la diplomatie: Stop! Voilà, c’est ça qui a été adopté. C’est ça qu’on souhaite.Si le président le souhaite, évidement que s’il pouvait venir porter cette parole en faisant le tour du monde en votre nom, au nom des milliards d’africains dont les 700 millions qui attendent ce plan. On peut le faire comme on dit en 10 ans. Il faut bien avoir en tête qu’en 4 ans, on pourra faire 60%, les 60% les plus faciles du programme. Les projets attendent. Les autres multilatéraux sont là mais il faut l’outil qui doit permettre cette réussite.Alors voila, je ne vais pas être trop long. Je suis bien entendu à votre disposition pour répondre à toutes vos questions. Mais vous savez, dans la vie du monde, parfois, une analyse ¡uste^ il y a un grand écrivain français, Victor Hugo qui disait: « Une idée ¡uste finit par s’imposer quand le moment est venu ».Le monde s’inquiète des grands nomadismes, des grandes migrations, c’est le moment. Et puis, le monde a besoin qu’un continent qui soit le premier continent soutenable de l’histoire de l’humanité. Et quand on peut passer de 25 à 100% pour l’essentiel, pas de manière exclusive mais par des énergies renouvelables aussi puissantes, alors, on peut devenir en plus, le premier continent soutenable de l’humanité.Et un dernier mot, l’Union africaine a mis cette année sous le signe de l’Autonomisation des femmes. S’il y a bien un point qui peut changer la vie des femmes en Afrique, vraiment un point, c’est qu’elles aient toutes accès à la lumière et à l’énergie. Alors, la puissance de ce Parlement est tellement plus importante que celle, parfois dans vos disputes que vous croyez avoir. Personne ne peut dire non à une demande raisonnable. C’est 20 fois moins que les promesses bidons: 200 milliards. 3 milliards la première, 4-5 puis on garde les émissions. Avouez que c’est très modeste. Si c’est (... ) la population pour vous... ... ... ça voudrait dire 1.2 milliard pour l’Europe par an pendant 10ans. C’est moins de la moitié de l’aide de développement votée pour l’Afrique et qui n’arrive pas à destination faute des projets, dit-on. Il suffit juste de réfléchir. Tout ça pour dire qu’on n’est pas à la hauteur des enjeux. Une croissance africaine a 15%, c’est entre 2 et 3% de croissance du PIB européen en plus.C’est 2000 milliards d’Euro par an en plus de richesses.L’Afrique, c’est l’avenir du monde mais, l’Afrique c’est en ébullition, l’Afrique est en bouillonnement, l’Afrique est en déséquilibre parfois, et je pense qu’avec ce parlement avec la puissance politique et morale que vous représentez, peut dire: « On ne veut pas de promesses bidons, on ne veut pas d’un grand machin. On veut quelque chose adaptée à notre besoin. Notre besoin c’est ça, notre besoin c’est maintenant, c’est dès janvier ». Et si votre parlement adoptait une recommandation aussi claire, précise, on sort des phrases convenues de la diplomatie traditionnelle, alors personne ne peut vous dire non dans le monde. Personne! Aucun pays, aucun peuple!Monsieur le Président, c’est extraordinaire que le hasard du calendrier fasse que cette plénière ait lieu aujourd’hui. Moi je suis convaincu que votre demande claire sera entendue et que dès Janvier, les équipes des projets pourront commencer à se mettre en ordre. Les seules règles: Attention aux pièges. Pas de grandes phrases, pas dans 3 ans, pas dans 10 ans, pas tout confondu. On ne mélange pas l’argent privé et l’argent publique. Il y a un besoin de subvention, certes très limité mais très concret. Tous les ans, trois, quatre, cinq milliards et avec ça l’avenir de l’Afrique, je crois, sera radicalement différent. C’est aujourd’hui, très sincèrement entre vos mains.Je pense que tout le monde est prêt, il faut un déclic et le déclic c’est vous qui l’avez.Je vous remercie.M. LE PRESIDENT:Merci ExcellenceMonsieur le Ministre d’Etat.Chers Collègues, vous venez de suivre les propos liminaires de Son Excellence de Monsieur le Ministre d’Etat. L’Afrique, c’est le continent des promesses et des promesses à très long terme.Depuis les indépendances, on nous promet des choses qui peuvent seulement détruire l’Afrique. Je voudrais m’appesantir sur le problème des changements climatiques. Depuis Rio 92, à Durban, à Cancun, à Copenhague, nous voilà en train d’aller à Brazzaville. A Brazzaville, nous avons négocié le paiement des fonds de contrepartie. A Brazzaville, tous les Chefs d’Etats du monde y étaient. Il y a eu des promesses, 800 milliards par cible. Mais à ce jour, j’étais d’ailleurs surpris encore d’apprendre cela de la bouche d’un Chef d’Etat africain, Son Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, lorsque nous étions au Sommet Afrique-France, à Bruxelles, qui déclarait que jusqu’à ce jour, aucun fonds de contrepartie n’a été payé au continent Africain, aucun. Et nous sommes en train de repartir pour les négociations de décembre. Je crois savoir que c’est parce que l’Afrique va toujours en rangs dispersés. Je crois aujourd’hui que nous avons l’opportunité de présenter quelque chose. Je crois, en mon sens que les pays demandent qu’on leur verse les fonds de contrepartie. Il n’y a jamais de projet. D’ailleurs, l’Union Européenne avait répondu à la question du Président Sassou, qu’elle a déjà versé plus de 200 milliards dans les Etats du Bassin du Congo par exemple. Mais à l’inverse, le quotidien des habitants du Bassin du Congo n’a jamais changé. Il n’y a pas eu d’impacts. Je me souviens qu’à l’occasion, la Présidente de la Commission Santé avait posé le problème de l’Uranium du Niger. Comment peut-on exploiter l’uranium au Niger et les populations sont pauvres? ça s’explique. Dans les pays du Bassin du Congo aujourd’hui ou bien dans les zones d’extraction, il n’y a aucune industrie de transformation. Le déficit énergétique en Afrique est tel que c’est dans tous les pays. Je voudrais vous rassurer que j’ai fait la plupart de nos pays et un jour j’étais dans un pays, j’ai pris un taxi et le taximan qui me promenait m’a dit: « ici, on donne le courant par quartier. On va dans tel quartier le courant c’est de telle à telle heure. Tu vas dans un autre quartier, le courant c’est à telle heure ». Et il a commencé à parler mal. Il a fustigé le Gouvernement qui ne veut pas donner l’électricité. Je lui ai dit: « Petit, comme tu vois là, c’est comme ça partout. Si ce n’est pas ici, dans mon pays, on connait le problème de délestage. Alors qu’en Afrique centrale, nous avons des bassins. Quand on renvoie au terme bassin, bassin, ça veut dire qu’il y a de l’eau. Et nous avons les bassins, nous manquons d’électricité. Je voudrais tout simplement rassurer le Ministre d’Etat que c’est l’une des préoccupations de ce Parlement. Nous voulons quelque chose qui puisse directement avoir un impact sur les peuples africains que nous sommes sensés représenter et si d’aventure votre projet venait à voir le jour et que les sirènes de « on verra demain », ne vienne s’y opposer, ça pourra aider le continent. Nous allons nous développer.J’ai devant moi une liste de quarante deux intervenants. Quarante trois, et il y a des mains qui se soulèvent. Quarante-trois intervenants.Chers collègues, chaque intervenant a droit à deux minutes, pour permettre de finir la liste et que le Ministre d’Etat puisse donner les éléments de réponse.Je voudrais m’assurer que tous les collègues ont reçu cette liste d’intervenants.Yes, yes, Honorable Chambrier.HON. HUGUES ALEXANDRE BARRO CHAMBRIER [GABON]:Merci, Monsieur le Président.Je voudrais suggérer que nous puissions aborder les choses différemment. Au lieu de rentrer dans une liste, parce que nous nous sommes inscrits sans connaitre le contenu de la proposition du Ministre Borloo, je pense que ce qui est important pour nous, c’est de nous focaliser sur le document et de notre engagement qui en sortira à fin de cette réunion.Donc je suggèrerais plutôt que de faire parler, de dire des choses générales, que nous puissions poser des questions précises à Monsieur Jean Louis Borloo et que nous nous concentrions sur ce que nous allons faire au terme de cette session. Ce qui est attendu de nous, c’est une déclaration, c’est une résolution forte qui nous engage, qui nous lie.Nous n’avons pas besoin de faire de grands discours. Nous devons plutôt voir comment nous allons aborder, puisque ce qu’il a dit, je pense que, très honnêtement, personne d’entre nous ne peut discuter de l’importance de ce sujet. Mais voyons plutôt comment on peut être efficace. Posons des questions précises, qu’il nous réponde et à partir de là, on se concentre sur notre proposition de rédaction.Voilà ce que je voudrais proposer.(Applaudissements).M. LE PRESIDENT:Merci beaucoup, cher collègue.Je crois qu’en réalité, c’est de cela qu’il s’agit. Nous allons rentrer dans notre long débat, les autres vont redire la même chose, on va passer le temps. Mais moi, je crois que la question centrale ici, c’est de savoir quelle sera la position du Parlement Panafricain dans ce débat.Si nous avons une position à exprimer, les uns et les autres peuvent jeter le pavé dans la mare. On va relever quelles sont les grandes idées et on va faire une Déclaration. Le Ministre d’Etat vient de souligner qu’une bonne déclaration ou bien un bon engagement, ce n’est pas vingt pages.Généralement, quand on m’envoie un document de vingt pages, comme nous tous, dès que vous voyez la première page, je crois que vous passez directement à la dernière page. Et c’est pour cela que tous nos projets africains meurent.Je me souviens, je suis entré dans le bureau d’un grand responsable des projets de mon pays et j’ai retrouvé des études qui allaient jusqu’au plafond, des études, des documents, des tonnes de documents. Et ces études, au moment où l’on vient pour réaliser les projets, on dit que les études sont déjà dépassées. Il faut recommencer et les projets ne voient pas le jour.Bon, pour ne pas dire que c’est moi qui décide une fois de plus, je crois que si d’aucuns peuvent s’en tenir à des temps de parole limités, et si quelqu’un a dit quelque chose, il laisse et on peut aussi avancer. Mais la réalité, c’est que nous devons réfléchir sur ce que nous allons prendre comme position.Je vous remercie. La Commission compétente de l’Energie a déjà été saisie sur le projet de Déclaration. Je l’ai saisie ce matin. Bon, on peut débattre pour apporter des contributions. Je vous remercie.Donc nous ouvrons le débat. J’ai dit que j’ai une liste de quarante deux intervenants ici. Essayez d’être brefs. Le premier intervenant c’est Rahoui Mauji de la Tunisie.(Interpellations hors micro)M. LE PRESIDENT:Ah bon? La plénière a adopté qu’il n’y a pas de débat?(Plusieurs interpellations hors micro entrainant un brouhaha)Oui. Président Obami.HON. OBAMI-ITOU ANDRE [CONGO]:Merci, Honorable Président.Je crois que la proposition faite par notre collègue n’exclut pas le débat. Il a appelé peut être les Députés à comprendre déjà le fond du projet. Il s’agit maintenant pour nous peut être de demander quelques informations. Celui qui a bien compris, ce ne sera plus la peine d’intervenir. On s’en remet à notre Commission compétente pour voir ce que la Commission nous proposera. Cela évitera deux minutes fois quarante, ça fait quatre vingt minutes. Ça fait plus d’une heure.Merci Président.M. LE PRESIDENT:Merci beaucoup, cher collègue Président.Please! Yes, hon. Member!HON. MEMBER:Thank you, Mr President. Given what you have said that the Committee on Energy is already doing a draft on this subject, my view on this matter is that, if need be, if there are any of our Hon Colleagues who has an expertise on this matter we could ask them to join the Committee on Energy in order to speed up the draft, bring it here and read it to us so we can endorse it, or it might make it easy for Hon. Members to endorse it instead of having a second debate on this matter.Thank you.HON MEMBER [SWAZILAND]:Mr President, I am getting a bit concerned. We have a presentation and a debate. There is a list of Hon. Members who wish to speak. There are some questions that I want to ask and there are issues I want to understand before I could debate on the report that the Committee is going to submit.There are questions that I need to ask and if you are not going to allow this debate to continue or questions to be asked then I have a major concern. This is because I will not be able to get responses from the Committee; I need those responses from the Hon. Presenter.M. LE PRESIDENT:Personne n’a dit que le débat n’aura pas lieu. Je crois que le Ministre Chambrier et le Président Obami-Itou ont balisé la voie. On va passer au débat mais on se dit, qu’on va focaliser notre débat sur ce que nous allons retenir. Donc, nous donnerons la parole mais, on se connait nous tous ici. On va dire deux minutes, ça va aller de toutes les parts.Vous voyez, ce matin, nous avons passé cinq heures de temps. Je sais que notre travail, c’est de bavarder, or parfois, il faut économiser les énergies pour d’autres jours.Oui, Honorable Cissé.HON. SOUMAILA CISSE [MALI]:Oui, Monsieur le Président.Je voulais juste demander si la Commission a déjà élaboré quelque chose. Ce serait opportun de lire ce document. Déjà, ça nous donne une idée de ce qu’il y a dedans et puis après on discute. Mais on a déjà une base de ce que la Commission a identifié comme problème ou comme engagement.M. LE PRESIDENT:Nous allons y aller. On a fait un projet de résolution que nous avons envoyé à la Commission. On va vous la lire, puis la Commission va se prononcer. Je crois qu’il faut ouvrir le débat, que les gens enrichissent un peu le document. C’est mieux qu’on engage le pourparler, chers collègues.UN HONORABLE MEMBRE:Merci Monsieur le Président.Moi, c’est pour dire que je pense plutôt que la Commission a besoin des débats qui seront faits ici pour élaborer une déclaration et non le contraire. La Commission doit s’inspirer de ce qui sera dit ici. Moi, je pense que c’est la procédure à suivre.LE PRESIDENT:L’ordre du jour appel les débats. Le premier intervenant est Monsieur Rahoui Mauji, de la Tunisie. Deux minutes.HON. BALA SARATOU BOUKARI [NIGER]:Merci Monsieur le Président.Je remercie Monsieur le Ministre pour sa présence parmi nous et pour le projet qu’il apporte. Et il est indéniable qu’on a besoin d’énergie et vous avez aussi parlé d’un paradoxe lié au fait que diverses sources d’énergie existent mais malgré tout, la majorité des pays Africains manquent d’électricité. Et c’est ce paradoxe Monsieur le Ministre qui fait que je suis un peu sceptique par rapport à ce projet, par rapport au fait de la volonté des pays industrialisés d’accompagner ce projet. Et ce scepticisme, je l’explique à partir de l’exemple de mon pays, le partenariat que nous avons avec votre pays, Monsieur le Ministre, en ce qui concerne l’uranium. J’avais eu à l’exposer, comme le disait Monsieur le Président, au Parlement Européen.Et cet uranium qui est une source d’énergie pour la France, cet uranium qui est exploité par la France, depuis quarante ans. Cet uranium grâce auquel une ampoule sur trois en France est électrifiée, grâce à l’uranium du Niger. Mais de l’autre coté, 90% de la population du Niger manque d’électricité. Donc, c’est ce qui fait que je suis sceptique de voir que ces pays industrialisés acceptent d’accompagner puisqu’ils ne l’ont pas fait depuis quarante ans.(Acclamations).D’autres observations, si je dois parler toujours par rapport à cet uranium, l’Etat Français est partenaire, je crois à plus de ... (fin de prise de parole)LE PRESIDENT:Merci chère collègue. La parole est à l’Honorable BINTANDING JARJU de la Gambie.UNE HON. MEBRE:Excusez moi...LE PRESIDENT:La parole est à l’Honorable BINTANDING JARJU de la Gambie.HON. BINTANDING JARJU [GAMBIA]:Thank you very much, Mr President. I decline to contribute because I missed the presentation.Thank you.THE PRESIDENT:Thank you very much. Now I give the Floor to Hon. Aliou Kebe from Senegal.HON. BALALIOU KEBE [SENEGAL]:Monsieur le Président,Monsieur le Ministre, à vous entendre, on sent la générosité qui est en vous. Ce ne sont pas des mots seulement que je vais évoquer là. Là les mots qui sortent de vous, ce sont des mots francs, des mots qui disent exactement ce que vous pensez. Et nous vous en remercions.Cette générosité, cet humanisme, cet altruisme là, ça ne nous surprend pas, nous qui vous connaissons avant ici. Donc, merci beaucoup pour cette générosité.Mais on va être un peu plus pragmatique.Monsieur le Ministre comment faire pour se faire entendre avant et pendant la COP21 au delà de la simple Résolution, d’une simple Déclaration.Ma deuxième question: quel plan B au cas où l’accord 21, ce que je ne souhaite pas, n’arrive pas à satisfaire les conditions de réalisation de ce projet?Je vous remercie.M. LE PRESIDENT:Merci beaucoup cher collègue, je voudrais maintenant donner la parole à l’Honorable CHIEF CHARUMBIRA du Zimbabwe.HON. CHIEF CHARUMBIRA [ZIMBABWE]:Thank you, Mr President.May I also thank His Excellency who made the presentation and to say that I agree that the issue of paradoxes in Africa exists in many sectors including energy; the list is very long indeed. I want to thank him for coming up with such nice proposals about an energy fund.As has already been mentioned, I want to be very practical and not just debate in general terms.I wish His Excellency had highlighted in his presentation, other development frameworks that already pertain to the continent, from the Lagos Plan to the New Partnership for Africa’s Development (NEPAD). Has the idea of such a fund never been proposed before? Is this the first time?I would say that when a proposal for such a gigantic project of about a 100 billion dollars is proposed, there is a need to go back to previous initiatives for lessons in terms of how successful they were and how to avoid failure.Thank you very much.HON. ZAKAYO K. CHERUIYOT [KENYA]:Thank you, Mr President, for this opportunity to make my contribution to the topic on the Floor of the House.I would like to join my colleagues in applauding the eloquence of the presenter and the information he has given on this issue of clean energy. Electricity is no longer a preserve of the elites. It is now a basic need, indeed. To reduce poverty, we must ensure that all households and all families get connected to an electric grid. When you look at the present issue of fuel in Africa, it is mostly charcoal, wood fuel, fossil fuel, paraffin, which all have an impact on the health of particularly women and children who always spend a lot of time looking for these commodities.I recall the issue of the phrase "hewers of wood and carriers of water", which is really a matter for those who had been enslaved or those who were forced to labour without pay. Our women and children must never be subjected to this suffering. Indeed, we must now start addressing the issue of provision of clean power. In Kenya, we have now embarked on what is called the ‘last mile’ to ensuring that all households around schools and market centres are connected affordably to power and, so far, I would say it is going on well. In this regard, I welcome most of my colleagues to come and look at the experiment of provision of affordable power in Kenya.I thank you.HON. BONGANI MDLULI [SWAZILAND]:Thank you, Mr President, for giving me the Floor.I would like to thank His Excellency for his presentation. I just want to support the idea that has been put forward that there is very little room for debate on this issue. As Parliamentarians, we only need a document of commitment that should not be technically late. It is only a two-paged document to which we can commit ourselves. So, really, there is just no need to meander. A two-paged document commitment in which we pronounce ourselves, as Members of Parliament, will suffice, Mr President.Thank you very much.HON. KAMARA ALY GUELADIO [MAURITANIE]:Je vous remercie Monsieur le Président.Monsieur le Président,Le sujet qui vient d’être évoqué par Son Excellence Monsieur le Ministre d’État [Jean Louis Borloo] est très important dans nos pays, et chacun des cinquante-quatre États, ici, a une idée, une politique d’électrification. Cette électrification est la base du développement.Cela a été dit à plusieurs fora et chaque pays a une conception du sujet.Nous avons au niveau de l’Union africaine des structures qui s’occupent de l’électrification. Dans nos groupes régionaux, chaque fois on soulève ce problème d’électricité. En notre sein, au niveau du Parlement, nous avons une Commission chargée de l’électrification.Quelle est maintenant la meilleure méthode d’unir toutes ces idées, de les concrétiser et de sortir les États de cette léthargie qui fait que nous n’arrivons pas à financer globalement cette électricité qui est nécessaire?Certains de nos pays regorgent de barrages, de pétrole, mais on n’arrive pas à mettre ensemble nos efforts pour pouvoir redistribuer ce qui peut être un bien commun pour le développement de l’ensemble.Je crois que le Ministre d’État doit nous éclairer sur cette approche pragmatique que nous voulons avoir, parce que ce n’est ni les idées, ni les sources d’énergie qui nous manquent, mais c’est mettre ensemble [Temps de parole épuisé].M. LE PRÉSIDENT:Merci cher collègue.La parole est à l’Honorable OSCAR NSAMAN de la République Démocratique du Congo.(Silence dans la salle)La parole est à l’Honorable André OBAMI-ITOU de la République du Congo.HON. ANDRÉ OBAMI-ITOU [CONGO]:Merci Monsieur le Président.Vous avez bien prononcé mon nom, mais il est mal écrit sur la liste. Je crois que les collègues peuvent le corriger. Au lieu de « OBANI » c’est « OBAMI », c’est un "M" et non ‘’N".Monsieur le Président,Je voudrais aussi féliciter et remercier Monsieur le Ministre d’État Jean Louis Borloo pour sa présentation. Mais comme certains collègues l’ont dit, lorsqu’il s’agit toujours de rencontres ou bien de décisions du monde, et tout cela, finalement rien n’est fait, comme ils l’ont dit. Monsieur Jean Louis Borloo l’a dit lui-même: « faute de l’habitude ». Jai retenu ce mot parce que ce sont de grands discours, ce sont des promesses.Vous-même, Monsieur le Président, vous avez dit que l’Afrique est un continent de promesses. Compte tenu de tout cela, j’aimerais savoir: estce qu’il y a une étude bien faite? Est-ce que des études sont biens faites parce qu’à entendre l’orateur, il semble que nous sommes pressés. Il faut y aller, il ne faut plus attendre. Le moment est venu, alors comment cela va se passer?Nos amis Européens, nous les connaissons. Nous connaissons bien les Européens, il y a eu le problème des Accords de Partenariat Économique (APE). Ce n’est pas un procès que je fais. Les APE ont été négociés par l’Union européenne! Tous, ensemble avec l’Afrique. L’Afrique a demandé aux Européens de laisser l’Union africaine aussi en tant que groupe pour réfléchir sur les APE. Non! L’Europe s’est employée à prendre [Temps de parole épuisé].M. LE PRÉSIDENT:Merci cher collègue.La parole est à l’Honorable SAM OTADA AMOOTI de l’Ouganda.(Silence dans la salle)Je voudrais, à présent, passer la parole à l’Honorable INZOUNGOU-MASSANGA Zely Pierre de la République du Congo.HON. INZOUNGOU-MASSANGA ZELY PIERRE [CONGO]:Merci Monsieur le Président.Merci bien à Monsieur le Ministre d’Etat et félicitation à votre initiative.Mais, tirant l’expérience d’un certains nombres de projets qui ont été initiés pour l’Afrique et principalement pour mon pays le Congo, je relève que souvent, 90% de financements repartent en occident, sous forme de salaires, de primes, ainsi de suite, parce que les experts, les ingénieurs viennent dans la plupart de l’occident. Il en est de même pour les matériaux et les équipements.Voici un plan très important que vous nous proposer, mais quelle précaution devrait-t-on entourer la mise en œuvre de ce plan, pour que les mêmes problèmes que je venais de souligner ne se reproduisent pas, à savoir que 90% de financements repartent en Occident. L’Occident qui, par ailleurs est englué dans le problème de chômage et qui cherche à tout prix à le résorber. Nous voyons l’expérience de certaines ONG, que je ne veux pas citer pour ne pas en faire la publicité et qui viennent en Afrique emmenant les % du personnel de l’occident.Quelle garantie donc, devons-nous entourer cette mise en œuvre?Merci beaucoup.HON. MIKE TEMPLE [SWAZILAND]:Thank you, Mr President, for giving me the Floor.I am finding it a little difficult to comment on the presentation. I do not know whether I am happy with his presentation or not because I do not really understand it. I do not know if the translation team was not really clear.Mr President, we all know we need energy, and money to put what he is saying together. I am trying to understand, Mr President, what the presenter requires us to do. We had the same with the presentation on financial outflows and I asked His Excellency President Mbeki, what next? Is the presenter merely saying that he wants an endorsement from this Parliament or a declaration from this Parliament that we support him? If so, what do we support? Yes, we need energy and funding, but what next? That is my concern, Mr President.I thank you.HON. SUAD AL-FATIH AL BADAWI [SUDAN]:Thank you very much, Mr President.I share the same concerns as the Hon Member who last spoke; there is some ambiguity in the presentation that was made on the Floor of this House.Literacy is very important and it is now a human rights issue. Everybody anywhere has a right to literacy. The issue of literacy is key in so many spheres of life, including economics, agriculture and industry and so on and so forth.However, I am in a dilemma. From where is Africa, which is burdened with so much debts and retardation in its way of life, going to get all this billions to undertake such a project? How are we going to get all that money? Are we going to borrow? We cannot borrow money because we are burdened with debts, conflicts, wars and so many problems which make it seem impossible to secure such quantum of money.Although I enjoyed what was said in the presentation, I honestly did not understand what he wanted us to do. Why should this Parliament assign just two minutes to discuss and make a declaration on this very important subject matter? Making a declaration is too serious an act for a Parliament to make without even thinking about it. It needs thinking, preparation, planning and so many other things.HON. PROF. GEOFFREY LUNGWANGWA [ZAMBIA]:Thank you, Mr President.Indeed, energy for all is a necessity and a sine qua non for Africa’s progress and development. However, I wish His Excellency could have elaborated a bit more on the details of continental level projects; how they came about, how they operate and how they are funded. With such examples, the presentation would have been extremely enriched.What can we on the African continent learn from such projects? Are such projects feasible on the African continent? What must other countries in the different regions of the continent do in order to embark on such project? And what are the different types of Africa’s potential energy sources?I wish that kind of information would have been given to us.Thank you.HON. SOUMAILA CISSE [MALI]:Merci Monsieur le Président.Deux minutes, c’est très court.Je voulais dire que pour que l’homme vive, il faut irriguer tous ses organes, du cerveau à la plante des pieds. Et la seule chose qui peut faire ça, c’est le sang. L’Énergie, c’est comme le sang pour le développement économique. Si on voit les choses comme ça, on peut comprendre que c’est utile pour l’éducation, pour la santé, pour tout. Maintenant, la question que je pose au ministre, c’est le problème de l’irrigation. Pour le corps humain, on a les vaisseaux, on a les artères, on a des veines etc...Première chose, comment irriguer tout ça?Deuxième question. On n’a pas eu à faire un plan pour la téléphonie. Nous avons 800 millions des téléphones ici, pourquoi? Parce que le système d’irrigation c’est l’air, c’est les ondes^c’est des choses comme ça. Faudrait-il certainement trouver un système où chaque africain à sa plaque solaire sur la tête, comme chacun a son téléphone portable? Il faut régler le problème de l’irrigation des choses.Troisième chose, c’est que nous, dans la zone de l’Afrique de l’Ouest, on est interconnecté du Nigeria jusqu’au Sénégal, jusqu’en Mauritanie. Nous avons mis des fonds en place, nous avons fait ces genres de plan et ça ne marche toujours pas mais l’argent existe, et les fonds existent et les études ont été faites. Ce qu’il faut éviter à mon avis, c’est la globalisation. On voit toujours l’Afrique comme le même pays, le même village, les mêmes gens; ça ne peut pas marcher.On a rêvé longtemps du barrage d’Inga et soutenu des finances. La Banque mondiale, c’est les mêmes recettes du Caire au Cap. Là aussi, on a le sentiment que c’est toujours la même recette. C’est ça qui fait que l’opérationnalisation de la chose est l’aspect le plus important pour convaincre. Ensuite, il faut que le parlement, bien sûr, prennent les choses en main. Mais il faut que le parlement même convainque la personne dans le plus petit village qui sera concernée. Parce que tout ce qui..Merci.HON. AGNES KWAJE LASUBA [SOUTH SUDAN]:Thank you, Mr President.I wish to add my voice to that of all the Hon. Members who have thanked His Excellency Jean Louis Barloo for this important project, that is, Electricity for All Africa. It is a very important project because it will give service to all families in Africa, particularly, less developed countries like South Sudan.Mr President, South Sudan does not have electricity yet it has the resources. In fact, 99 per cent of South Sudan does not have any lights or electricity. The one (1) per cent that has electricity is constituted by those who use generators because they can afford them; but the majority cannot afford them.In South Sudan, the White River Nile has developed fuller rapids. We are made to understand that if developed, it will produce electricity to cover the whole country and even other countries. My humble suggestion is that the project, Electricity for All Africa should give priority to countries which are less developed and do not have electricity at all.HON. AWAD HAJ ALI [SOUTH SUDAN]:Thank you, Mr President, for this opportunity to take the Floor.Firstly, I would like to make a correction on my name. The last letter of my last name is ‘G’, not ‘Y’.Mr President, I thank the presenter, His Excellency the Minister, for this excellent presentation. Perhaps, you may have talked about the approach to take in providing access to this energy or light, but I feel we did not. Therefore, I would like to ask which approach will be used. Is it going to be from one source? Is it going to be targeted to specific areas so as to make a network in Africa or is it going to be on a case by case basis for each country or community, among others?You need to raise these issues because that is how we can determine who is better than who. Besides, this is precedence. This project is very important because, as has been mentioned by the presenter and also by your Committee, the poverty of Africa-the majority poor-need electricity in real aspects of their lives; whether for water, food or other needs.Thank you very much.HON. HABIBI OULD DIAH [MAURITANIA]:بسم اهلل الرحمن الرحيمHON. NASSIROU AMADOU [NIGER]:Merci monsieur le Président.Monsieur le Président, je voulais tout d’abord compléter ma sœur Bala Saratou. Elle vient de dire que l’uranium du Niger a été exploité pendant quarante ans et pendant ces quarante ans, Monsieur le Président, le Niger n’a bénéficié que de 6% de son uranium.Aujourd’hui, le Niger a uniquement 10% de sa population qui est sous électricité. Donc, par rapport à ça, monsieur le Président, je voulais poser deux petites questions à monsieur le ministre pour lui dire que si la France veut vraiment nous aider à avoir l’électricité par les ressources de l’uranium ou par le fleuve Niger, nous devons avoir au minimum même 40% de notre population sous l’électricité. Donc, deux questions monsieur le ministre:Comment comptez-vous réaliser cet ambitieux objectif de fournir l’électricité à tous, quand on sait que la majorité des citoyens africains vivent dans un milieu rural?Et dans combien de temps, c'est-à-dire, donnez un horizon temporaire. Deuxième question, monsieur le ministre, quel est l’ancrage institutionnel de l’organe pour l’énergie?Merci Monsieur le Président.M. LE PRESIDENT:Merci cher collègue. La parole à l’honorable Mamedi Sedibe du Mali.HON. MAMEDI SIDIBÉ [MALI]:Merci Monsieur le Président.Je pense que le Ministre Borloo est volontariste.Parler de l’électrification de l’Afrique, je pense qu’il y a lieu de faire d’abord un bilan du développement énergétique de l’Afrique, ses forces et ses faiblesses.Dans sa conclusion, il a relevé-concernant les négociations-qu’il y a deux pages qui peuvent nous permettre de disposer d’éléments pertinents pour être exigible et non pas revendiquer.Ces deux pages sont-elles disponibles?Les axes du projet « Borloo » sont-ils documentés?Si oui, il faut le verser-de mon point de vue-à l’examen de la Commission Permanente des Transports, de l’industrie, des communications, de l’énergie, des sciences et de la technologie du PAP mais aussi à la Commission Permanente de l’Économie rurale et de l’agriculture, des ressources naturelles et de l’environnement, parce que c’est de l’environnement qu’il s’agit également, par rapport à cette question et les ressources naturelles.De mon point de vue, c’est à partir de ces éléments pertinents que ces Commissions peuvent élaborer des propositions pertinentes de la contribution de PAP au COP21.Merci.M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup, cher collègue.La parole est à l’Honorable Dora SILIYA de la Zambie.(Silence dans la salle)La parole est à l’Honorable Abdou NDIAYE du Sénégal.HON. ABDOU NDIAYE [SÉNÉGAL]:Merci Monsieur le Président.Monsieur le Président,Je vais devoir passer, pour la seule et simple raison que je n’étais pas là au moment de l’exposé et cela pour des raisons évidentes. Nous recevions une délégation de la Commission Économique Africaine, la Commission Éducation.Je vous remercie.M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup, cher collègue.La parole est à l’Honorable Hugues Alexandre Barro CHAMBRIER du Gabon.HON. HUGUES ALEXANDRE BARRO CHAMBRIER [GABON]:Merci Monsieur le Président,Je voudrais, une fois de plus, attirer l’attention sur la nécessité de nous approprier ce projet, parce que le ministre Borloo nous fait une proposition très intéressante et j’ai parlé des projets qui nous donneraient de la visibilité. Il me semble, Monsieur le Président, que nous devrions sauter sur cette occasion, pour traduire d’abord notre engagement politique.Je crois qu’il faut aller au-delà de la Commission Energétique et envisager la mise en place d’un groupe qui aura pour mission, d’analyser et étudier la question de manière transversale, dans la mesure où il y a des questions des finances qui sont aussi mises en exergues. Tout cela, dans le but de rendre ce plan opérationnel et avoir aussi un suivi.Je pense que dans les deux ou trois ans qui viennent, nous pouvons travailler avec Monsieur Borloo de manière étroite pour avoir un suivi et faire pression à nos Exécutifs.Il y a des plans qui existent déjà au niveau des groupes sous-régionaux, il est juste question de se mettre au travail afin de concrétiser tous ces plans. Que l’on puisse prendre de l’électricité en République Démocratique du Congo pour le faire venir là où il n’y en a pas, c’est cela être concret et pratique.Monsieur Borloo a la caution politique des pays du nord, il est certes vrai que nous devons nous appuyer sur lui mais de notre côté, nous devons démontrer que nous sommes également impliqués.Donc, à mon avis, il faut travailler sur la déclaration et ne pas perdre de temps. Bien plus, renforcer les équipes avec ceux qui ont déjà de l’expérience dans ce domaine.Je vous remercie.HON. CECILIA [MALAWI]:Thank you, Mr President. I, too, would like to agree with my colleagues who have spoken before me on congratulating His Excellency Borloo on his presentation.Mr President, the issue of energy and electricity in Africa and Malawi, in particular, is so pertinent that now, we electricity is not a luxury but a necessity. As an African woman, I believe that many African women are suffering in all spheres; such as water, health, because of the lack of energy and electricity. I welcome this programme, indeed, since it is coming through the Pan African Parliament. We should endorse it and also through the Executives of our member States. It is a welcome development and we need it.My colleague from South Sudan said that focus should be on countries which have less electricity, but I still believe that more countries need electricity and in Malawi, in particular, where we need it because most people do not have to access electrical energy and there are issues of climate change. So, we welcome this programme.Mr President, I will wait to make more comments on what our Committee on Climate Change and Energy will come up with.Thank you, Mr. President.HON. MOHAMED TAYEB LASKRI [ALGÉRIE]:Merci Monsieur le Président.Je remercie Monsieur le Ministre d’État pour cet exposé succinct, mais je dois dire que je vous ai lu et je vous ai écouté à travers les divers médias sur le sujet; et je vous souhaite du courage et de l’énergie pour faire aboutir ce projet.En proposant la création d’une Fondation « Énergie pour l’Afrique » chargée de l’électrification du continent africain, vous mettez les pays développés et les États africains devant leur responsabilité.En effet, le développement économique est un droit pour tous les continents du monde. Le reste du monde, en dehors de l’Afrique, a une dette devant l’histoire envers le continent africain qui, de l’esclavage à la colonisation, a toujours été considéré comme l’arrière cour des pays développés. Alors c’est terminé!L’Afrique ne doit plus être vue comme le réservoir de l’économie mondiale où l’on viendrait puiser en fonction de ses besoins.L’idée proposée par Monsieur le Ministre d’État est noble et mérite une attention particulière au point où je me demande personnellement, directement à Monsieur le Ministre d’État, est-ce qu’il s’agit d’un projet à réaliser ou d’un pari à tenir?Cela me pousse à poser un certain nombre de questions. L’électrification d’un continent où plusieurs millions de personnes n’ont pas accès à cette énergie est effectivement un préalable au développement.Selon vous et en vous lisant avant votre arrivée ici, il faut investir à peu près deux cent milliards d’Euros d’ici 2025. J’ai écouté que vous êtes revenu à la baisse sur les chiffres, au lieu de dix milliards d’Euros par an, vous êtes revenu à 4-5 milliards par an [Temps de parole épuisé].M. LE PRÉSIDENT:Merci cher collègue.HON. MOHAMED TAYEB LASKRI [ALGÉRIE]:J’ai beaucoup de questions.M. LE PRÉSIDENT:Merci et merci encore cher collègue.La parole est à l’Honorable HAIDARA Aïchata du Mali.HON. HAIDARA AICHATA CISSÉ [MALI]:Merci Monsieur le Président.Je félicite aussi Monsieur le Ministre Borloo pour son exposé et surtout pour son projet. Je lui souhaite aussi bon courage.La sécurité et le développement passent forcément par l’électricité. En tant que parlementaires, nous ne pouvons que soutenir un projet qui va dans ce sens si les règles-je dis bien si les règles-sont bien établies et respectées.J’ai des questions à poser:-D’où viendraient les subventions pour financer le projet?-Avez-vous déjà des partenaires qui sont prêts à financer le projet et à quelles conditions?-Les Chefs d’États vous ont-ils fourni un accord écrit ou une déclaration pour soutenir le projet car, pour sa mise en œuvre, il faut une véritable volonté politique?-Avez-vous soumis le projet aux parlementaires des pays ACP-Union européenne? L’avez-vous soumis aussi à la Commission de l’Union africaine?Je vous remercie.(Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:Merci chère collègue.La parole à est l’Honorable NOURENOU ATCHADE du Bénin.(Silence dans la salle)La parole est à l’Honorable Kpadenou Amoussouvi du Togo.HON. AMOUSSOUVI KPADENOU [TOGO]:Merci Monsieur le Président.Monsieur le Président, j’ai suivi avec beaucoup d’attention le Conférencier et il a relevé les paradoxes. Mais il y a une phrase qui a retenu mon attention dans tout son exposé. Il a dit: « l’accès à l’énergie en Afrique est un problème de méthode ». Mais là, je suis resté sur ma soif. Cette méthode réside t-elle dans la constitution seulement du fonds de garantie? Sachant bien qu’en Afrique, nous n’avons pas la technologie; nous n’avons pas l’argent. C’est l’Europe qui a l’argent, c’est l’Occident qui a l’argent. Alors comment allons-nous réaliser un tel projet?Merci Monsieur le Président.M. LE PRESIDENT:Merci Cher collègue. La parole est maintenant à l’Honorable SULAIMAN M. SISAY de la Sierra Leone.La parole est à l’Honorable GABRIEL SMITH du Liberia.HON. GABRIEL B. SMITH [LIBERIA]:Thank you, Mr President. I would like to thank the former Hon. Minister for the brilliant presentation and his thoughtfulness.In my view, across the Floor here, there is no one in his rightful mind who would object to such a project. Every one of us needs it because we know where we have come from. The question here is about understanding or clarifying the matter. From whence will this money be raised? What is the detail of the project? Can we have the written project, the proposal? Can we have it for our own understanding that we will be able to send it to our respective parliaments for support? I think that will be necessary.Electric energy is to modern society development as the air we breathe is to the survival of humanity. Without electric energy there cannot be development. Africa is where it is today because of lack of power. If we have reliable electric energy supply our natural resources would not all be taken from our continent and exported to Europe because then we could be doing a lot of value addition to our natural resources here in Africa.As it stands if any company comes to Africa with the aim of making an investment, they are told the cost of power is so expensive that they cannot establish any industry here.Therefore, we genuinely need electricity. All we need from the Hon Minister is a further clarification so that we can go back and sell this idea.Thank you very kindly.HON. DOMINIC A. B. NITIWUL [GHANA]:Thank you, Mr President, for this opportunity.Mr President, let me congratulate Louis Borloo on saying that Africa has the greatest energy potential in the world. That is correct. It is a big statement and it is undoubted that collectively, we have less than 40 per cent coverage of energy or electricity in the whole of Africa. This is because the four main pillars that produce electricity are hydro which uses water; thermo, solar and gas. In all these, Africa is the leading producer. Africa is the leading producer, if you add all the oils, which is thermo, in the whole world. As for gas, we have the biggest gas deposits in the whole world. On Solar, we have the brightest sun. When it comes to sunshine, in the whole world, the sun shines brightest in Africa. As for Hydro, we have the freshest of rivers all over the world. So, how come Africa does not have electricity for our people?Firstly, I believe we do not have funding. We lack technology. Many people are corrupt. We do not co-operate with one another. I do not see why countries along the Niger River cannot cooperate to have one single hydro dam and share the profits and the electricity that comes along. I do not see why the countries along the Nile River cannot co-operate and put up a dam in a strategic place that our countries can share. So, if somebody comes up with an idea that he/she can fund such a project, I am all for it but, trust me, investing in Africa is the last thing that many countries will want to do, unless there is a reapoff. So, these are the questions that I will want to pose to him, whether they have—(Inaudible)Thank you.HON. P.C. BAI KURR KANAGBARO [SIERRA LEONE]:Thank you, Mr President. I am happy you are back in your marvellous seat.I have listened to very knowledgeable people from that side of the House. To be honest, I am one of the people who did not even understand what the project was all about. However, listening to the people who have some insight on the matter, including intelligent professors who have spoken, I have picked up some ideas.I want to sincerely thank the former Hon. Minister who made the presentation. He has distinguished himself as a very patient and decent person. He has been sitting down there for close to five hours, listening to all we have to say. I am sure he was once a parliamentarian. I do not know; maybe, as a former Minister, he went through Parliament so he knows that in Parliament we argue about "is," "are" and "who".Mr President, permit me to talk about the issue of climate change at this point. Africa is disadvantaged because we came up with funding for the mitigation, carbon emission trade and carbon market forum but all that seem to have been in vain.When they saw that Africa was going to make a lot of money and for them to get their papers or documents-and we believed them-they said we will get US$1.5 trillion. So we relaxed and told ourselves that the world was going to give us US$1.5 trillion. However, in place of that they gave us what I would call "fast track". That is in carbon trade, for example, if one develops something they link it to the American companies.Mr President, I am sorry to say this and I am not trying to be cynical, but when the Hon. Minister was in office, did he think about this?THE PRESIDENT:Thank you, Hon. Member. I will now give the Floor to Hon. Ahmed Reza Goolam Mamode Issack from Mauritius.HON. AHMED REZA GOOLAM MAMODE ISSACK [MAURITIUS]:Unfortunately, I do not share the optimism of Mr Barloo because since 1992 when we had the Rio Convention there has never been any concensus on emission reduction and compensation to countries who have suffered most with regard to climate change. The Kyoto Protocol was never ratified by the United States of America; Copenhagen was a big failure.Today, we have listened to the former Hon. Minister who has told us about how we need to use the Climate Change Fund to develop electricity. But it is not just about electricity; climate change will have far-reaching effects on a lot of countries, not only african countries.In Africa there will be countries which will suffer from floods wiping out houses and there will be other places which will suffer from drought and low agricultural yield. Therefore, I do not understand why we are told today that we should make a commitment to using all the funds for generating electricity.Electricity for Africa, yes; I agree. But using all the money, all the compensation that we may obtain as a result of global warming for only electricity to the detriment of all the other sectors such as housing, job and agriculture, no; I do not agree to that.Mr President, the other thing we have to be very careful not to do is to dissociate Africa from the other initiatives by other countries who are also affected by climate change. We need to have a united front. Yes, we have to consider the impact of climate change on not only Africa but the other countries, our other brothers and sisters in other parts of the world who are affected by the high pollution.I thank you. [Applause].HON. JACQUELINE MUHONGAYIRE [RWANDA]:Merci beaucoup, Monsieur le Président.Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour avoir accepté d’ouvrir le débat sur ce sujet de grande importance, parce que cela a donné l’occasion aux parlementaires de faire une contribution à cet engagement politique qui doit être préparé.Ensuite, je voudrais remercier Monsieur Jean Louis Borloo pour sa présentation sur ce sujet qui concerne la vie des peuples africains au quotidien.Mes questions sont les suivantes:Existe-t-il-mes collègues l’ont déjà posé-une étude de faisabilité qui a été approuvée par l’organe compétent?Encore, le projet de document détaillé avec toutes les composantes détaillées pour qu’on ait l’occasion d’être informé sur les critères de distribution et les objectifs de ce projet?Il n’y a pas de doute sur l’opportunité et l’importance de ce projet.D’abord, je me suis posée la question: s’agit-il d’un projet ou d’un programme à long terme parce que vous avez parlé d’énergie pour tous?Nous savons bien que plus de 650 millions des peuples africains n’ont pas encore de lumière, n’ont pas encore d’énergie.Je voudrais aussi entendre votre opinion sur les projets qui ont déjà existé, qui ont eu des échecs à cause des études de faisabilité mal faites après avoir dépensé des milliards et des milliards de dollars.Quelle leçon à tirer de ces erreurs du passé, de ces échecs et ensuite la caution qui parfois est au centre de l’exécution de ces grands projets ou aux faiblesses des capacités de l’expertise?Quel est le rôle des États africains dans tout ce processus parce qu’on a des cas d’organisations, d’agences internationales de l’eau qui collectent des fonds, qui mobilisent des fonds énormes, mais comme on a dit plus de 80 % [Temps de parole épuisé].M. LE PRÉSIDENT:Merci chère collègue.La parole est à l’Honorable Bernadette LAHAI de la Sierra Leone.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr President.Mr President, I think that we must have two objectives in these debates.Firstly, at the end of the day we should be called to make a declaration that will feed into the Conference of Parties 21 (COP 21). In fact, at the continental level and as the African Parliament, I think our voice should be the foremost and the loudest to be heard on this project on energy in Africa, because we need the project.I am sure that even as we sit here, the Members of the European Parliament are also preparing their own position paper to feed into COP 21. Therefore, at the end of the day, the question is, how is this related to the United Nations (UN) flagship programme of sustainlable energy for all?Secondly, can Africa have energy security without first attaining water and food security? The issue of energy or power is very important, especilaly for women. If Africa can have energy security and water security then most of the problems that women are faced with would be solved.Mr President, last but not least, I want to talk about capacity buiidling. Africa has been unable to access certain facilities because of poor capacity. There is a lot of paperwork, data, discipline and institutional capacity required for us to access that money mentioned in the presentation for Africa. That is why we have been unable to access that money so far. Just take the Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation (REDD), or the REDD-plus, for example; the paperwork and conditionalities required for a country to be ready is so much that Africa has been unable to benefit from the REDD money.Mr President, this is my contribution.I thank you.HON. MOHAMED ALI FOULIEH [DJIBOUTI]:Merci Monsieur le Président de m’avoir donné la parole.Je félicite le Ministre d’État Jean Louis Borloo d’être venu, d’abord, honorer de sa présence l’Institution du Parlement panafricain.Je crois que le projet qu’il a présenté est un projet clair. Mais la question est de savoir pourquoi le Commissaire en charge de l’énergie de l’Union africaine n’est pas venu nous voir et nous présenter avec le Ministre, la politique de l’Union africaine et éventuellement le projet qui sera défendu par la Commission de l’Union africaine à la COP21? Le paradoxe est de savoir que la politique de l’Union africaine en matière d’énergie est totalement opaque.Voilà un ministre français qui vient et profite de sa présence pour nous donner des éléments à défendre pour la COP 21. Je saisis donc cette occasion pour le féliciter.Je suis tout à fait en colère contre le Commissaire en charge du portefeuille de l’énergie, comme je viens d’apprendre également que Madame ZUMA ne sera pas là demain. Je trouve totalement absurde que le Parlement soit laissé pour compte par rapport à la politique africaine en matière d’énergie et dans tous les autres domaines.Donc, il est à féliciter celui qui pense que nous représentons les peuples africains et nous sommes prêts à relever le défi dans le domaine précis qu’il vient de nous demander.C’est pourquoi, je demande au Parlement de bien vouloir accepter la proposition du Ministre d’État qui est un ami de l’Afrique.Je vous remercie.M. LE PRÉSIDENT:Chers collègues,Madame la Présidente de la Commission sera ici demain. Nous l’aurons à travers sa présentation dès la première heure.Monsieur le Ministre d’État,Je voudrais vous passer la parole pour répondre aux préoccupations des Honorables députés.Mais chers collègues,Je voudrais dire que ce ne serait pas la première fois que l’Afrique donne sa caution. Nous le savons en ce qui concerne Kyoto, Rio, etc. L’Afrique jette toujours des balles parce qu’elle se dit qu’elle ne sait pas celle qui apportera quelque chose.J’étais au Sommet de l’Union africaine lorsque le Ministre d’État a fait sa présentation. Tous les Chefs d’États étaient unanimes à dire que c’est un bon projet pour l’Afrique. Je puis vous l’assurer!Maintenant, les éclaircissements qu’il est en train de nous donner, nous devons en faire bon usage. Il faut que nous allions dans le même sens parce que je suis surpris lorsque j’entends de certains collègues que 40 % du continent est électrifié.Si les gens ont bonne mémoire, vous vous souvenez de ce qui nous est arrivé ici, au mois de mai dernier. C’est inadmissible parce qu’on a toujours pensé que cela varie d’un pays à un autre. Mais le problème d’électricité ne concerne pas seulement les grandes agglomérations, comme quelqu’un l’a dit.Je peux vous dire que le dernier poteau électrique est à 40 km de mon village et vous pouvez parcourir 200 km pour voir un autre poteau électrique. On a l’électricité un jour par semaine. Dans toute la zone-nous sommes en zone forestière-vous pouvez imaginer le temps de calvaire que nous vivons.Je pense que dans ce genre d’initiative, on accompagne le promoteur pour voir jusqu’où il ira. Si cela ne nous apporte rien, ça va rentrer dans les projets que nous avons en Afrique aujourd’hui, et nous allons continuer à avoir toujours les projets.Autre chose, ce sont ces engagements des pays nordiques! La réalité c’est que depuis Kyoto-l’Accord de Kyoto-les pays, les plus grands pollueurs au monde ne l’ont jamais ratifié.C’est comme cette affaire-je peux prendre un euphémisme-de la CPI. Il n’y a que nous qui nous sommes précipités à ratifier [l’Accord] mais les autres ne l’ont pas fait. Ce sont ceux-là qui demandent qu’on vienne nous arrêter au nom de la CPI. Ce n’est pas normal! Ils ne veulent pas que leurs ressortissants soient jugés, mais quand il y a un problème en Afrique, on demande à la CPI d’aller arrêter NKODO et m’amener chez eux. C’est exactement de cette manière que ça se passe.Monsieur le Ministre d’État,Je ne peux pas vous prêter des paroles-vous connaissant bon parleur-je voudrais simplement vous donner la parole afin que vous puissiez répondre très succinctement à quelques préoccupations de nos collègues. Ensuite, nous allons travailler avec, comme le Ministre BARRO l’a dit, c’est ce que les gens n’aiment pas ici.Généralement, lorsqu’il y a une question transversale, on essaye d’associer les autres commissaires pour que ce qui y sera issu soit comme du béton. C’est quand bien même une affaire qui concerne les Finances, l’Agriculture et il faudrait que la Commission en charge de l’Énergie puisse associer les compétences des Commissaires des autres commissions afin que la déclaration que nous allons adoptée soit une déclaration forte et que nous n’allions plus-comme ma collègue, la quatrième Viceprésidente, vient de le dire-pendant que nous sommes ici, l’Union européenne est en train de préparer sa déclaration. Je crois même qu’elle est déjà finie. Elle est déjà finie au moment où nous cherchons encore ce qu’on va aller dire.Généralement quand on arrive-comme on arrive toujours la veille du Sommet-on est tous fatigués et à 9 heures les gens vous apportent un projet de déclaration à adopter à 11 heures, alors qu’on pas de contre-proposition.Monsieur le Ministre d’État,Je vous donne la parole pour votre réponse.Vous pouvez répondre là ou ici, cela dépend de vous!Là où ça vous convient!H.E JEAN LOUIS BORLOO [PRESIDENT OF ENERGIES FOR AFRICA AND FORMER MINISTER OF STATE OF THE FRENCH REPUBLIC]:Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, merci de votre attention.C’est vrai que c’est beaucoup d’années de travail pour arriver à quelque chose d’assez simple.Je voudrais évoquer quelques points qui sont normalement d’incompréhension. Honorable BAI KURR de Sierra Leone.Il n’est pas question de dire que les financements climat doivent être exclusivement à l’énergie. Je dis simplement qu’il a été décidé à Copenhague qu’il doit y avoir un fonds spécifique pour l’Afrique et les petites Iles, additionnel à l’aide au développement et non conditionnel, pérennes, lisibles et automatiques. Ça, c’est le premier point.Le deuxième point, parce que je partage tout à fait votre avis. La vérité? Nous sommes entre nous, qu’on ne se raconte pas de blagues. Les financements climatiques, ça veut tout dire donc ça ne veut rien dire. Moi, ce que je vous supplie de faire, c’est de mettre, sur une initiative claire et concrète, tout le monde face à ses responsabilités. Un outil unique, un financement modeste mais concret et opérationnel, additionnel à l’aide au développement.Je réponds à votre collègue de Tunisie. Vous avez évidement raison. Tous les sujets sont liés: éducation, transport, emploi, eau^Mais si l’on veut tout embrasser, on revient à l’aide au développement classique avec les mécanismes classiques, avec la position du donateur qui met ses conditions, dans des systèmes technocratiques compliqués. Devrais-je rappeler que l’aide au développement européen, qui est significative, est-ce que vous savez quel est le pourcentage qui va à l’électricité et à l’eau? 7%. Et savez-vous quelle est la part effectivement globalement dépensée? 30%. C’est ce mécanisme là qu’il faut changer.Ce n’est pas une proposition que je vous fais, c’est une supplique. Prenez la parole, dites exactement ce que vous voulez en tenant compte justement des échecs du passé. Les fonds des uns vont chez les autres. Si on mélange tous les financements, on n’y arrivera pas.Oui, il y a un marché de l’expertise internationale. C’est parfaitement vrai. Quand on regarde le dossier INGAM page 3, vous constaterez que sur les douze milliards qui sont prévus dans le dossier bloqué à la Banque mondiale, il y a 3 milliards de commission d’expertise et honoraires divers. On peut faire ce dossier pendant vingt ans, la vérité, c’est qu’il manque un regard, un soutien politique global de l’Afrique avec un outil qui aide les pays bien physiquement, juridiquement, je cite. Mais il y a surtout un besoin de faire baisser les prix pour les populations, c'est-à-dire une subvention internationale de 3 milliards. Si on ne fait pas ça, on fera tous les ans des études pour expliquer à la fin qu’on ne peut pas le faire.C’est en tirant des leçons de tout cela, en écoutant la BAD, les Ministres de l’Energie des pays africains, les Chefs d’Etat africains, les opérateurs, la BOAD, l’Union Africaine, parce que vous savez qu’il ya des organisations sous régionales. Ils sont tous arrivés à la même conclusion en janvier. On a un besoin commun de subvention internationale, dans lequel peut être versé à peu près 4 à 5 milliards par an.Deuxièmement, on a besoin de montrer au reste du monde que l’Afrique s’est organisée. Il y a vingt ans, vous avez créé un outil de financement qui s’appelle la BAD, qui s’est imposé comme un outil de référence dans le monde. Il faut qu’il y ait un outil de soutien à chacun des pays.Troisième faux ami. On sait que c’est un projet. Mais moi, je n’ai aucune idée, je n’ai rien à avoir, aucune idée de ce qu’il faut faire dans tel ou tel pays. Je suis là pour plaider à vos côtés, pour obtenir des financements internationaux pour que vous fassiez que les milles et un projet qui soient différents dans tous les pays. Ce n’est pas la même énergie et le montant des subventions. Cela ne va pas non plus être une clé de répartition technocratique. Quand un dossier est sensé, vous allez choisir une équipe de haut niveau. C’est vous qui décidez de l’affectation, c’est des Africains qui doivent décider de cela.Il y a des dossiers qui se financent facilement. Pour dire les choses simplement un cycle Copenhague-Dakar, il y assez de subventions. Il y en a de 500 à 800 kilomètres. Evidemment que dans un certain nombre d’endroit, au Mali, à Kidal ou en RCA, les besoins de subvention sont beaucoup plus élevés. Mais c’est vous, votre banque, qui déciderez de l’affectation en réalité. Sinon moi, je vous dis juste prenez la parole. Il y a une fenêtre de tir. Mettez les pays développés face à leurs responsabilités.Si vous ne faite pas une proposition modeste mais concrète, qui commence en janvier, vous allez vous faire balader dans les discussions. Je les connais par cœur. Je sais toutes les cordes. C’est moi qui ai présidé l’Accord européen, le seul Accord juridiquement contraignant dans le monde. En Europe, je vois très bien comment ça marche. Tous les financements multilatéraux vont reverdir leurs financements pour dire qu’ils ont déjà mis 40 milliards. Il suffit de mettre transition énergétique puis ça va comme si c’était le même.Vous savez très bien que l’aide au développement global baisse dans le monde. Elle baisse mais pas à 07, en dessous de 03, très loin des engagements du millénaire. Mon propre pays les a baissé les deux dernières années.Donc, je vous dis, prenez la parole, parlez. Simplement, ne demandez pas tout, parce que vous allez vous faire embarquer dans l’aide au développement. Prenez un sujet. Ce n’est pas le seul, bien sûr, mais prenez-le, ne le lâchez pas. Et quand il sera temps de joindre une déclaration, posez à juste titre la question en prenant une position après la déclaration. Le président vient voir toutes les autorités dès la fin de la session, je dirais faites une grève de la faim jusqu’à ce que vous ayez obtenu satisfaction. Oui, mais il faut savoir ce qu’on veut dans la vie.Si vous pensez vraiment ça, franchement, à l’échelle de l’Europe et des Etats Unis, c’est une blague, cette histoire. Vraiment, 3 milliards de dollars par an à répartir entre tout le monde. Je vous le dis, c’est moins qu’on ne dépense dans nos pays. Donc, on n’est pas sûr, c’est simplement la machine, c’est ce que disait Monsieur le Président, c’est ça qui ne fonctionne pas.Quelqu’un me posait la question juridique. Ça a été délibéré ici. A l’Union africaine, il y a un texte délibéré à l’unanimité des chefs d’Etat sur le rapport du Président Macky SALL d’organisations sous régionales ou individuellement, on le fait presque tous. Initialement, la CEDEAO s’est réunie à Dakar il y a trois semaines pour délibérer. La CEAC le fait par courrier, enfin tout le monde le fait, il n’y a pas de vraie difficulté là-dessus.Simplement, c’est maintenant le rôle, vous vous inquiétez, Madame du Soudan disait « mais donnez l’argent, nos pays n’ont pas les moyens ». Vos pays ne peuvent pas financer, ils ne doivent pas financer, c’est le coup de main marginal que la communauté internationale doit faire.Ce n’est pas au coût de la culpabilité, non, c’est parce qu’ en plus, c’est notre intérêt, c’est notre engagement, on le raconte depuis des années: mettez nous face à nos responsabilités; qu’on ne soit pas à 100 milliards mais à trois, qu’on l’évalue tous les ans, qu’on garde les émissions, et je vais vous le dire: vous allez avoir en ce moment là, peut être que je me trompe, peut être qu’on ne va pas y arriver mais il ne sera pas dit qu’on n’aura pas essayé jusqu’au bout. Voilà, ça, on ne pourra pas le dire.Ce parlement, si c’est grâce à vos délibérations, grâce à une visite au Président, à ses équipes, sur place mais on va faire des ... mais les grands sportifs du monde doivent vous soutenir, les grands artistes du monde, les grands acteurs économiques, le monde des syndicats européens va vous soutenir mais enfin, c’est un sujets est ce qu’il y a une seule personne qui paye sa part d’énergie, est ce qu’il y a une seule personne qui peut dire: « le Etats Africains, ont les moyens de rentabiliser sans opiner tous les projets ». S’il y a une personne, qu’elle vienne me le dire.Est-ce qu’on peut développer l’éducation et la santé sans énergie, est ce que franchement, les pays émetteurs du Co2, tant qu’on n’a pas baissé nos émissions, ne peut pas un tout petit peu payer le cout de l’atténuation alors qu’on a promis 20 fois plus depuis six ans? Enfin! On peut le faire. Mais quand ce n’est pas clair, ce n’est pas modeste sur un très point précis, tous les faux-fuyants, vous les aurez. Ça ne sera pas le bon jour, ça ne sera pas la bonne délibération, ce ne sera pas la bonne procédure, ça a déjà été géré, mais on a déjà nos règles, on a nos financements, on a tout ce qu’il faut, chef, sauf qu’en attendant, on n’avance pas.Donc voilà, soyez le parlement de la puissance africaine et soyez le parlement qui dit: « on veut du concret pour le 1er janvier »!Voilà, on fait une avance. C’est un compte en banque qui vient en soutien aux initiatives africaines. Moi, je n’ai aucune idée, je ne veux pas savoir, ce n’est pas mon rôle, moi mon rôle, il se termine à la fin de la plaidoirie pour vous. Mais comme j’ai fait 15 ans de négociations internationales, je vais vous le dire « si vous n’êtes pas très précis sur une demande opérationnelle et traçable, vous allez vous faire balader ». Voilà ce que j’ai dit très gentiment, très aimablement, et en disant ça, je n’ai pas le sentiment de dire du mal, ni de mon pays que je ne représente pas. Je suis ici comme citoyen ami de l’Afrique après avoir tenté un premier pas avec Justice climat avec Meles ZENAOUI il y a 7 ans, j’ai vu comment on se fait balader après. Je ne veux pas que ça recommence, donc je tire les leçons de l’expérience.Evidemment, j’ai informé le Président JUNCKER de la Commission qui m’a dit: « Jean Louis, vous savez ce qu’ils me disent tous? « Jean Louis, c’est formidable », bien-sûr oui on va le faire mais ils ne se mettront pas d’accord, ils ne la feront pas leur avance. Ils ne seront pas foutus de se mettre d’accord. »On va leur apporter la preuve qu’on va se mettre d’accord. Et la demande, elle n’est quand même pas très élevée et il faut vraiment y aller. Je ne peux rien vous dire d’autre.J’ai lu les procédures, les votes, je ne sais pas mais faites un geste puissant et c’est maintenant qu’il faut le faire.Merci.(Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:Merci Monsieur le Ministre d’État.Le sujet est si passionnant que l’on peut multiplier des exemples. C’est le cas, par exemple, d’une dame couchée sur une table d’accouchement. Elle devait accoucher par césarienne et brusquement le courant s’en va. Malheureusement elle trouve la mort par la suite.Ce sont des cas très fréquents dans mon pays et cela démontre que le problème de l’énergie est d’une importance capitale et pour ce faire, je suis entièrement d’accord avec le ministre d’État.Chaque fois qu’on va en négociation internationale, le fait de s’y rendre en ordre dispersé avec plusieurs dossiers et que chacun veut tirer la couverture de son côté, n’arrange pas toujours les choses. Nos vis-à-vis en profitent pour dire que nous ne nous entendons pas et ils nous renvoient balader.Essayons cette fois-ci de faire quelque chose et d’avoir la position africaine. En cela, je voudrais renvoyer cette question à la Commission Permanente des Transports, de l’industrie, des communications, de l’énergie, des sciences et de la technologie qui doit s’associer à d’autres expertises.C’est dommage parce que le Ministre d’État a passé deux jours, ici, pour présenter ce dossier. Si on avait très vite convoqué la Commission, il serait même parti répondre à certaines questions des commissaires. Compte tenu donc de son calendrier, nous ne pouvons pas retenir éternellement, ici, Son Excellence Monsieur le Ministre d’État.C’est notre ami et il a dit qu’il veut s’occuper du problème de l’Afrique et je crois que ceux des Commissaires qui vont se réunir auront matière à réflexion. Par conséquent, ils pourraient nous sortir une déclaration en une page et demie ou deux, comme l’a dit le Ministre d’État. C’est largement suffisant! N’entrons plus dans les détails.J’ai assisté à toutes les négociations de Rio de 1992. D’ailleurs, la dernière fois lorsqu’on s’était réuni à Cancun, il y avait deux sommets. Le G7 était réuni à Mexico où on parlait de changement climatique et de l’autre côté personne n’est venu à la réunion. Je doute fort bien que Paris fasse le contraire, mais essayons quand bien même d’aller avec quelque chose de concret.Chers collègues, nous sommes arrivés au terme de nos travaux, je voudrais vous prier d’applaudir à nouveau le Ministre d’État pour son projet.(Applaudissements)Communication: nous allons suspendre nos travaux pour les reprendre demain.J’invite le Ministre d’État et tous les parlementaires à se joindre à moi dans la cour pour que nous puissions planter un arbre symbolique. Comme on a parlé de climat, on a un arbre venu de la Tunisie, nous allons le planter dans un coin et veiller à ce qu’il germe.L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Elle reprendra demain mercredi 7 octobre 2015 à 9 heures.(La séance est levée à dix-sept heures dix-sept minutes dix secondes. Elle reprendra demain mercredi 7 octobre 2015 à neuf heures).ADJOURNMENT [17:09]
Wednesday, 7th October, 2015
LE PRESIDENT:Veuillez vous asseoir.La séance est reprise.Monsieur le Secrétaire Général, veuillez nous présenter le premier point inscrit à l’ordre du jour.Monsieur le Secrétaire Général, vous avez la parole.The Clerk:Good morning, Your Excellency the President of the Pan African Parliament, Hon. Roger NKODO DANG, Distinguished Members of the Bureau, Your Excellencies Hon. Members of Parliament, in accordance with the Rules of Procedure we will now swear in the new Members of the Bureau.LE PRESIDENT:L’ordre du jour appelle la prestation de serment des nouveaux membres au Parlement. Monsieur le Secrétaire Général, quels sont les nouveaux membres? Je vous donne la parole.THE CLERK:The following Hon. Members took the Oath of Solemn Declaration, signed it and took their seats:(i)Hon. Victor BURIKUKIYE [Burundi](ii)Hon. Glorieuse NIMENIYA [Burundi](iii)Hon. Noe MBONIGABA [Burundi](iv)Hon. Evelyne BUTOYI [Burundi](v)Hon. Martin NTERETSE [Burundi](vi)Hon. Claudine Afiavi PRUDENCIO [Benin](vii)Hon. Rosine DAGNIHO [Benin]ApplaudissementsLE PRESIDENT:Je voudrais vous souhaiter à nouveau la bienvenue dans votre salle de délibération, tout en espérant que vous vous êtes bien reposés à la suite des travaux d’hier.Je salue la présence parmi nous, des membres de la Presse, des Interprètes qui nous assistent depuis le début de nos travaux. Mon vœu le plus absolu est que nos travaux se poursuivent dans de bonnes conditions, en termes de convivialité, car notre intérêt ici c’est de travailler pour l’Afrique et non pour nous-mêmes.Je voudrais chers, collègues, rendre publique, une décision du Bureau qui créé le comité de suivi de l’assurance-maladie. Ce comité a pour mission de trouver les termes de référence pour que nous puissions lancer un appel d’offres pour choisir une assurance qui va remplir les conditions que nous voulons.Le comité est composé de cinq membres, et ce comité doit rendre son rapport avant la fin de nos travaux.Les frais de fonctionnement de ce comité sont à la charge du Parlement Panafricain.Sont donc à compter de ce jour, nommés membres du comité de suivi de l’assurance maladie du Parlement Panafricain:Honorable BALA SARATOU, Président de la commission de santéHonorable SOUMAILA SISSE,Dr MOCHEKADAHonorable LASKI MOHAMEDHonorable Alexandre BARREAU CHAMBRIER.Comme je disais, le comité a 5 jours pour rendre sa copie, qui sera maintenant transmise à l’administration en termes de référence: quelle qualité d’assurance nous voulons pour le Parlement Panafricain. Voilà les personnes qui vont réfléchir urgemment pour nous, parce qu’à l’heure actuelle, nous ne sommes pas couverts par une assurance appropriée.Monsieur le Secrétaire Général, donnez-nous le point suivant inscrit à l’ordre du jour de nos travaux de ce matin.The Clerk:The first order of business for today is the presentation and debate on the African Union situation.LE PRESIDENT:Honorables membres,conformément aux dispositions de l’article 38 alinéa 1(g) du règlement intérieur, j’ai le grand plaisir d’inviter Son Excellence Dr NKOSAZANA DLAMINI ZUMA, Président de la Commission de l’Union Africaine, l’honorable BADJAL et l’honorable JANKE membre des pays du MAEP et le représentant des pays, à faire leur entrée dans la Chambre.Chers collègues, La Présidente de la Commission étant empêchée, nous allons démarrer nos travaux avec la présentation du mécanisme d’évaluation par les pairs.J’invite le Président KAKOBA ONYANGO à faire un petit mot à l’endroit des membres du panel du MAEP. Honorable KAKOBA ONYANGO, vous avez la parole.L’honorable KAKOBA NYANGO est le point focal du MAEP au Parlement Panafricain. Monsieur le Président, vous avez la parole.HON. ONYANGO KAKOBA [UGANDA]:Thank you, Your Excellency Mr President, for this opportunity to take the Floor.Hon. Members, it is my pleasure to make some introductory remarks. As I have already been introduced, I am the Chairperson of the Committee on Justice and Human Rights and the focal point person for the African Peer Review Mechanism (APRM) here.My work here is mainly to make introductory remarks in as far as the process of the APRM is concerned. Dear colleagues, some of you who were here last year in March when we were celebrating the 10th Anniversary of the Pan African Parliament (PAP), may recall that during the public dialogue, there was a resolution that was passed that PAP should establish a network on the APRM.Following that resolution of the public dialogue, the Committee on Justice and Human Rights, together with the Committee on Co-operation, organised a workshop in March, 2015 during which we decided to establish a network on the APRM process. Arising out of that workshop, we presented a report before Parliament, here, out of which in March this year, a retreat was organised for the network of the APRM member countries in this Parliament. Altogether, there are thirtyfive (35) countries.In that retreat, we worked out a plan of presenting these reports before Parliament. This is because there is a requirement in the establishment of the APRM that reports be presented to Parliament but, for quite some time, this has not been happening and we felt that was a gap that needs to be filled.Due to the backlog of the work, there are seventeen (17) reports, because out of the thirtysix (36) countries that have acceded to this process, seventeen (17) have been reviewed. The people coming to present will give more details on this. So, we decided that we should present, at least, four reports per session to make sure that we clear the backlog of the seventeen (17).The plan is that if we present four (04) reports per session, by May 2017, we should clear all these reports. The four (04) countries are Burkina Faso, Algeria, the Kingdom of Lesotho and Uganda. You may wonder what criteria was used. The criteria that we used are, firstly, to look at the countries that were assessed first. For instance, Algeria was the fourth, but we also looked at countries that have governance problems like the case of Burkina Faso. Recently, even in Lesotho, there have been some problems.The other issues that we looked at are countries that are trying to prepare themselves for a second review like the case of Uganda. We also looked at the issue of regional balancing to make sure that countries are represented from each region.So, I thought I should give that background to this plenary before we begin the process.Dear colleagues, since I may not make another remark, let me briefly say something. The issue of governance is very pertinent for the development of the African continent because in the absence of good governance, we cannot achieve much. Most of the problems of Africa are due to a lack of good governance. The APRM is a process that we believe will help us in achieving good governance and making sure that Africa forges ahead on a number of issues as far as development is concerned.The only challenge that we have is that these reports are old and some of them have been overtaken by events. As we were preparing this, we decided that the representatives from the countries whose reports are being presented here be invited so that they can make comments, especially on issues that have changed since then. However, some of the issues are still pertaining and we need to tackle them. I was just going through the report and saw the issue of governance in Burkina Faso. The tenet of democracy in Burkina Faso was highlighted in that report and because it was not attended to, we still have that problem.Last but not the least, I would like to thank my dear colleagues whom I have been working with to make sure that we make this preparation for the presentation. I also thank our partners, the South African Institute for International Affairs as well as the APRM Secretariat for the work that they did to make sure that we get this process started. We believe that once it has been started, it will help Africa to solve its governance issues.I thank you very much, for your kind attention.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr. President for giving me the Floor.I would like to thank our two presenters for the reports on the two countries; Algeria and Lesotho. We need not underscore the importance of the African Peer Review Mechanism (APRM). Likewise, in our lives as human beings, we should subject ourselves, periodically, to self-assessment to see where our weaknesses and our strengths are, and that is very good for development.The issue of Lesotho is somehow interesting, but what caught my eye really is the dwindling population, decreased fertility rate, high mortality rate and also the Human Immuno Virus (HIV) and Acquired Immuno Deficiency Syndrome (AIDS). I think a country as small as that will need to do something about the population because the human development capital is very important for human capacity building. It is the human beings that translate the natural resources of a country to goods and services. So, for a country with a small population, that also affects their markets.With regard to Algeria; our friends here must be congratulated. Some of us went for the Algeria elections and saw a lot of things that are being replicated in this report. It has very good ICT; its infrastructure is well developed and its democracy is also growing. My question is: With all these success stories in some of these countries, how do we cross-fertilise among member States and have those that are succeeding exchange their views with other member States so that they also learn from the good/best practices?I thank you very much.M. LE PRESIDENT:Merci Monsieur le Président.Chers Collègues, comme vous pouvez le constater, le deuxième point inscrit à l’ordre du jour est donc devenu le premier point. A ce sujet, j’invite le Secrétaire général à donner lecture du deuxième point.Monsieur le Secrétaire général, je vous donne la parole.THE CLERK:Thank you, Your Excellency. The presentation that we are going to have on the second item is the debate on the African Peer Review Mechanism Country Report which involves Algeria, Lesotho, Burkina Faso and Uganda. Thank you, Your Excellency.M. LE PRESIDENT:Merci.L’ordre du jour appelle la présentation et les débats sur le rapport par pays du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), Algérie, Lesotho, Burkina- Faso et Ouganda.J’invite l’Honorable BRIGITTE MABANDLA et l’Honorable TSANG MANG KIN, membres du Panel du MAEP, à faire leurs présentations.HON. BRIGITTE MABANDLA [MEMBER, AFRICA PEER REVIEW MECHANISM]:President of the Pan African Parliament, Hon. Roger Nkodo Dang, Deputy Presidents, distinguished Members of the Pan African Parliament, ladies and gentlemen.It is an honour for me to present the Country Review Reports of Lesotho and Uganda to this august House, the Pan African Parliament, which is an important institution of the African Union.Africa is poised to realise the goals set by our forebearers, that is, peace, security and socio economic development. The founders of the Organisation of African Unity will forever be remembered as great leaders who strove for the total freedom and emancipation of the African people. In memory of those gallant leaders, we forge forward to realise these great ideals.In Agenda 2063, the Heads of State, who are members of the Africa Union (AU), together with the Chairperson of the African Union Commission, Dr Nkosazana Dlamini-Zuma will take the developmental agenda which were first conceived by our forebearers forward. We shall see "the Africa We Want".Ladies and gentlemen, it is now my pleasure to present to you the very first report, that of Lesotho.Mr President, I think there is a problem here. I have the notes and I thought that they would project my presentation to the House. Someone should be working on that because I have my notes here which I am going to speak to. Can somebody come and work on this, please? Thank you.I think the first slide should be on the outline of the presentation. Per the outline of the presentation, we have the introduction; we have cross-cutting issues; we have challenges in Lesotho; then we have best practices. We also have a note that talks about the progress made in the implementation of the APRM recommendations.As we all know, Lesotho was established by King Moshoeshoe I about 200 years ago. It is one of the few constitutional monarchies in the world, which makes it unique in Africa in that respect. The inhabitants of the country are homogenous in ethnic linguistic composition, the Basotho. The major religion is Christianity.Lesotho is one of the smallest countries in Africa. Its population stands at 1.88 million as per the 2006 statistics. It covers an area of 13,355 square meters. It gained its independence in 1966. Lesotho acceded to the APRM in July, 2004 at the AU Summit held in Addis Ababa in June, 2009.Distinguished ladies and gentlemen, with regard to the cross-cutting issues, I can start off by stating that there is no detailed information on the extent of ratification and domestication of international codes or standards. We also found that the population is declining due to migration, falling fertility rates, rise in mortality, decrease in life expectancy at birth and the Acquired Immune Deficiency Syndrome and Human Immunodeficiency Virus (HIV and AIDS) pandemic at that time. There are service delivery and policy implementation gaps such as overlaps and unclear mandates of departments as well as insufficient resources. With regard to decentralisation, there is inadequate capacity of stakeholders.Further on cross-cutting issues, it was noted that there are poor public accountability systems. There also exist corruption, over-dependence on aid, unemployment and HIV and AIDS.Lesotho is an enclave in the heart of South Africa. Its political economy is affected by cyclical fluctuations of the South African economy. The regional integration arrangement is undoubtedly the most optimum for Lesotho in the light of its size and its geographical location in relation to the size of South Africa.The challenges include Lesotho’s inability to ratify, domesticate, implement and report on the various international agreements, standards and codes that it has signed; lingering threat of internal political conflict that might be fuelled by intraparty and interparty tensions that could distract government from normal operations; weak demarcation of powers between organs of the state and perception of dominant executive branch of government; a corporate governance system still at the infancy stage; inadequate infrastructure and human capital development, weak development management capacity as well as institutional weaknesses.Lesotho is predominantly a rural economy with 76 per cent of its population dwelling in the rural areas. Its agricultural and grazing land has not been fully explored, but that country is richly endowed with water and some minerals.Poverty in Lesotho is widespread with about 56.7 per cent of the population living below the poverty line. Life expectancy is estimated at 42 years.Now, I think this is the important part - the chapter on best practices. Permit me to talk about the Security Sector Reforms. This involves the establishment of civil control of the military and the police in line with a re-establishment of democratic order from 1993. There is a constitutional monarchy as I have already indicated. The 1993 Constitution of Lesotho established a constitutional monarchy and avowed that the Constitution will be the supreme law of the land.With regard to electoral system reforms, there is a mixed member proportion election system that was put in place in 2002. It is aimed at enhancing open dialogue, achieving more intrusive and broader political representation in the National Assembly. There is also the promotion of the rights of women.Lesotho has made progress in implementing the recommendations of the APRM. It enacted a new Land Administration Act and established a new Land Authority to cater for the administration and management of land allocation. The country also strengthened the Anti-Corruption Agency. It also implemented public financial management reforms by introducing the new integrated financial management information system. It enhanced capacity for implementation of initial financial management systems, transparency and accountability.Lesotho drafted relevant legislation for the protection of the rights of women and youth.Lesotho initiated a process of preparation of a national development plan. A Unit has been established within the Ministry of Finance and Development Planning to lead the process and the government ministries are being sensitised about the process. The country also established the Service Delivery Office to spearhead the enhancement of service delivery across the public services.Lesotho established the commercial court and it is working at completing the draft Bill of a new Companies Act.Also of importance is the fact that Lesotho established the Lesotho Business Council, a forum at which government and the private sector plan together and discuss all relevant business issues.The country enacted the Education Act of 2009, which provides for compulsory education to improve on the already existing policies of free primary education for all. The Lesotho Government also mainstreamed gender issues. Indeed, it addressed HIV issues in its programmes and legislative framework.I thank you.HON. TSANG MANG KIN [MEMBER, AFRICAN PEER REVIEW MECHANISM]:Thank you, Mr President.President of the Pan African Parliament (PAP), Deputy President, distinguished Members of the PAP, of course, it is also a great honour for me to be standing here before you to present the report prepared by the African Peer Review Mechanism (APRM) on the various countries which fell under our responsibility. I am going to talk about the review of Algeria, but before that I would love to read a small portion of some poetry on African revival.It goes as follows:Africa, Africa, shed no more tears.Your children are awake, fully awake, Now we have NEPAD, APRM leading our march to the new dawn;Make no mistake, there is no going back.Today, we know exactly what we want. We want good governance at all levels, Access to health and wealth and happiness.A new era has now begun and all over the place, world leaders stand up, Fired with the same zeal to move ahead with their peopleWhose hopes and dreams are theirs.We are reacting with the new narrative, You are witnessing Africa’s revival.Thank you.I am now going to talk about Algeria. The format is the same. I will start with a short introduction followed by the cross-cutting issues, the key challenges, the best practices and then progress made in implementing APRM recommendations.Algeria gained independence on 5th July, 1962. In terms of governance, the history of independent Algeria can be presented according to three major periods; the period of socialist development - 1962 - 1987; the period of crisis and socialist development and calling into question of the socialist model - 1988 - 1998; the period of economic liberalisation and democracy - 1999 to date.Algeria acceded to the APRM in March, 2003 in Abuja, Nigeria when it was set up and it was peer reviewed in Accra, Ghana on 1st July, 2007.We considered the issues that touch on all the sectors of governance, namely reforms and the modernisation of the state, corruption and money laundering, gender equality, youth unemployment and territorial and environmental development.After Algeria’s experience with socialist development and the interim crisis during the years of terrorism, the country is faced with some major challenges.First and foremost it has to undertake structural reforms towards becoming a market economy; institute a multi party social democracy that guarantees political transition and a vesting of sovereign power in the people as obtains in grass-root democracy; institute the rule of law based on the republican model which accommodates diversity, guarantees equal opportunities and effective participation for all.Further challenges include the need to diversify the economy - which is still highly dependent on hydrocarbon and constitutes 70 per cent of the government’s revenue, 30 per cent of the GDP and 97 per cent of the export revenue - into other economic sectors such as agriculture, tourism and new technologies.It also has to achieve the greatest possible degree of autonomy in public expenditure while becoming less dependent on revenue from hydrocarbons. Indeed, this is a major challenge.Algeria has to organise a successful transition from the previous socialist model to one that demands accountability from the people in the social and economic spheres.Two other challenges the country has to deal with are the need to ensure that companies comply with the code of ethics and that proper internal systems are developed within corporations to provide trading partners and shareholders with adequate information.Of course, another major problem, as we know, is that the Sahara constitutes a formidable environmental challenge.Notwithstanding the challenges, we also noted some of the best practices by the Algerian authorities. We noted the historical role of Algeria in pan Africanism and the decolonisation of Africa. Indeed, this is a major contribution and we should not forget that.Other best practices include the personal involvement of the President of the Republic in the country assessment exercise; the national reconciliation and the promotion of peace, unity and tolerance in the land of Islam; advancement in communication technologies and justice; revision of the Family Code of 1984; and the setting up of an observatory on the employment of women.Best practices were also noted in the setting up of a remarkable fund for the regulation of hydrocarbon receipts. This has helped considerably. Wide application of - [inaudible] - which is available in the procurement procedures, women business organisations, the national agency for supporting the employment of young people and men’s scheduled guards training programme.There are also commendable achievements in the area of the Millennium Development Goals (MDGs), the mechanisms set up for the provision of employment, increased life expectancy at birth, involvement of religious authorities in the fight against the acquired immune deficiency syndrome and human immunodeficiency virus (HIV/AIDS), eradication of infectious diseases in the area of social hygiene as well as the education of girls and its impact on the national economy and social activities.So far what I have been speaking to you about are the best practices within Algeria itself. However, there is a lot more because in their relationship with the external world, the Algerians have also instituted two good practices which we noted. They are the Algerian Bursary Programme for Africa and then the AlgiersLagos Trans Saharan road which is of considerable importance as Hon Members might know.With regard to progress in the implementation of the APRM recommendations, in order to fight corruption, Algeria has just introduced new legislative provisions to bring its internal legislation in line with international and regional instruments. It has also established a Financial Information Processing Unit and a national body to combat corruption.Algeria has addressed gender issues in the provision of education and employment of women. Algeria is also politically committed to ensuring sustainable development.Thank you and may God bless you.M. LE PRÉSIDENT:Chers collègues,Nous remercions les deux présentateurs.J’invite Madame Sylvia Angèle Effoumo del’Ouganda à faire son entrée dans la Chambre.Madame Sylvia Angèle! She is not in the Chamber?Chers collègues,Madame Sylvia Angèle va nous présenter le rapport d’évaluation par les pairs, le cas de l’Ouganda.Madame, je vous donne la parole!Nous allons, avant que Madame ne prenne la parole, suivre une projection vidéo que le MAEP a bien voulu apporter.Monsieur Jacob, vous pouvez faire fonctionner la vidéo.(Silence dans la salle)En attendant que la technologie revienne, nous allons ouvrir les débats.J’ai une liste de 18 intervenants devant moi! La première personne inscrite sur ma liste est l’Honorable Onyango KAKOBA de l’Ouganda.Honorable Onyango KAKOBA de l’Ouganda, vous avez la parole pour trois minutes.HON. ONYANGO KAKOBA [UGANDA]:Mr President, well, when this list was made, I think it was not known that I was supposed to make some introductory remarks. Incidentally, I have already said what I wanted to say in the opening remarks. Considering I am here as Chairperson of the Committee on Justice and Human Rights and Focal Point Person for the African Peer Review Mechanism (APRM), I will decline to speak now. The rest of the issues that concern Uganda will be articulated by a representative from Uganda. Also, I have already said that I want to folk out other Members to say something.I thank you very much.HON. ABDORRAHMAN SALIK [SAHARAWI DEMOCRATIC REPUBLIC]:شك ارً السيد الرئيسأشكر األخوة المحاضرين على هذه المحاضرات القيمة التي استمعنا إليها ونعلم جميعاً أهمية الحوكمة والحكم الرشيد بالنسبة إلى جميع الدول األفريقية كما نعلم أن الحوكمة والحكم الراشد هو أساس التنمية وأساس التقدم بالنسبة إلى أية إدارة سواء كانت خاصة أو عامة .أريد أن أسأل المتدخلين: هل لهذه اآللية و عمرها اآلن أكثر من عشرة سنوات أثر فعال في الدفع باالقتصاديات األفريقية وباإلدارة في الدول األفريقية عموماً ى األفضل ؟ وهل يمكن إفادتنا إل بالدور الذي لعبته اآللية األفريقية للنظائر بالدفع بها في إطار التنمية المستدامة ؟ وهل يمكن إعطائنا تقييم أو خالصة عن هذه التجربة ؟وشك ار . ًHON. AISSATOU SOW DIAWARA [SENEGAL]:Merci Président.Monsieur le Président, mesdames, messieurs les vice-présidents, chers collègues. Je commencerai par féliciter les honorables qui ont eu à faire les exposés; c’est un travail bien qui est fourni et bien fouillé. Nous félicitons aussi les pays qui ont eu le courage d’accepter le MAEP, notre souhait est que tous les pays y passent.Quand nous écoutons ceux qui ont fait les exposés, nous constatons que nous avons tous les mêmes problèmes en Afrique: Problème de bonne gouvernance, d’émergence et de progrès. L’Afrique est entrain d’émerger, et pour cela, il faut que tous les pays qui la composent émergent aussi. C’est pourquoi nous saluons le travail fait et nous souhaitons que d’ici quelques temps, tous les pays y passeront aussi afin de permettre à l’Afrique d’émerger et d’être au rendez vous du troisième millénaire.Je vous remercie.LE PRESIDENT:Merci chère collègue.La parole est au Professeur Geoffrey Lungwangwa de la Zambie.HON. PROF GEOFFREY LUNGWANGWA [ZAMBIA]:I thank you very much, Mr President. I would also like to thank the Secretariat of the African Peer Review Mechanisms (APRM) for the documents they have presented to us.Mr President, it is extremely important that as a continent, we pay very serious attention to the APRM and its achievements. Clearly, the APRM provides the Pan African Parliament (PAP) with the opportunity to access documents that can inform our policy dialogue and debates. Those documents provide us with broad data on the African continent, how well countries are performing and the problems they face. They contain information on policy innovations, challenges that member states encounter and the possible solutions that can be instituted to uplift our various countries from the current levels of poverty and improve upon the standard of living of our people.Mr President, now that Africa has Agenda 2063 in place, it is extremely important to synchronise the APRM with the Agenda 2063 so that the Africa we want, through the APRM, can become a reality. We should also hold our countries accountable to the basic tenets of good governance which we have carved or shaped for ourselves as a continent. This is extremely important and I hope that all African countries will be able to accede to the APRM.I thank you.HON. CHARLES MAJAK ALEER DENY [SOUTH SUDAN]:Thank you, Mr President.I want to comment about the timing of the reports. The reports cover 2007, 2009 and 2010 and they seem to be more historical in nature because of changes in the political landscape.For example, I read the report on some hostilities that existed between Sudan and Uganda; this was true at that time. However, the political landscape, as I mentioned, has changed. It is now South Sudan which shares borders with Uganda. Therefore, the report that was made at that time should be replaced. We cannot be speaking about the same report. How do we treat that portion of the report? Do we endorse it as if the conflict were still between Sudan and Uganda when in actual fact they are no longer neighbours?Those are the questions which I want answered.Thank you.MR PRESIDENT:Thank you very much. I now want to give the Floor to Hon. Dr Bernadette Lahai from Sierra Leone.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr Presidentfor giving me the Floor.I would like to thank our two presenters for the reports on the two countries; Algeria and Lesotho. We need not underscore the importance of the African Peer Review Mechanism (APRM). Likewise, as human beings, we should subject ourselves, periodically, to self assessment to see where our weaknesses and our strengths are, and that is very good for development.The issue of Lesotho is somehow interesting, but what caught my eye really is the dwindling population, decreased fertility rate, high mortality rate and also the Human Immuno Virus (HIV) and Acquired Immuno Deficiency Syndrome (AIDS). I think a country as small as that will need to do something about the population because the human development capital is very important for human capacity building. It is the human beings that translate the natural resources of a country to goods and services. So, for a country with a small population, that also affects their markets.With regard to Algeria; our friends here must be congratulated. Some of us went for the Algeria elections and saw a lot of things that are being replicated in this report. It has very good ICT; its infrastructure is well developed and its democracy is also growing. My question is: With all these success stories in some of these countries, how do we cross-fertilise among member States and have those that are succeeding exchange their views with other member States so that they also learn from the good/best practices?I thank you very much.HON. FAYCAL TBINI [TUNISIA]بسم اهلل الرحمن الرحيمالحديث عن التنمية في أفريقيا وأوضاع أفريقيا يتغير سنوياً ، وهذه التقارير لها أكثر من أربع أو خمس سنوات ، لذا هناك تتغير خصوصاً المتعلقة منها بالسياسية ، فإذا العديد من األمور نظرنا إلى الجزائر بجانب تونس وليبيا اللتان عاشتا ثورة كبيرة نجد األوضاع فيها تغيرت، و اليوم عندما نتحدث عن الجزائر نتحدث عن الشقيقة الكبرى لتونس ولذا ال أعتقد أن التقرير الحالي سيعطي الوضع المعقول والمنطقى و لألوضاع في أفريقيا .نتمنى أن يكون لهذا البرلمان دور فاعل في التشريعات القادرة على تنمية أفريقيا ولذا ال يمكننا أن التحدث عن التنمية في أفريقيا بصفة عامة و أبناؤنا اآلن يواجهون الموت في الهجرة السرية . أبناء أفريقيا ال ينعمون بالراحة في البلدان األخرى وفي القارات األخرى بينما أفر يقيا هي أغنى قارة في العالم وبإمكان هذا البرلمان أن يلعب دو ارً فاعالً وتاريخياً في أن تكون أفريقيا من القارات التي تقود العالم .والسالم عليكم .HON. KOMANDAN MOHAMED [SUDAN]:بسم اهلل والصالة والسالم على أشرف المرسلين، سيدنا محمد وعلى آله وصحبه وسلم ، وعلى جميع األنبياء والرسل االسم : كمندان جوده محمد، عضو البرلمان االفريقي من السودان .أشكرك سيدى الرئيس على هذه الفرصة وأشكرك على التقرير الضافي الذي قدمته باألمس عن أعمال هذا البرلمان، كما أشكر كل السادة مقدمي التقارير عن متابعة اآللية األفريقية لمراجعة النظراء ) مملكة لوسوتو والجزائر وجمهورية يوغندا ( وأشجع هذا البرلمان األفريقي واالتحاد األفريقي والبرلمانات الوطنية وكل دول أفريقيا للمزيد من الجدية في كل المجاالت المطلوبة حتى تتقدم الشعوب األفريقية بالصورة المطلوبة للجميع وأن تلحق بالشعوب األخرى في العالم، كما أرجو االستعجال في تكملة تصديق الدول األفريقية الباقية على بروتكول هذا البرلمان والمحكمة األفريقية نظرا ألهمية ذلك.وشك ار . ً سيدى الرئيسHON. SHEBESH RACHEL WAMBUI [KENYA]:I thank you, Mr President for giving me the Floor.Mr President, I want to thank those who made presentations to us this morning. My first thinking of the African Peer Review Mechanism (APRM) - and I think, that of many Africans at that time - was that this was a way for countries to keep an eye on each other. However, slowly, we have come to know that this is a way for us to know each other as Africa.Mr President, I am very happy to hear about both Lesotho and Algeria. These are two countries that I have never visited, but just by listening to the presentation today, I feel like I know them better.We need to sit here in this House and understand each other, Mr President, and not look at each other as strangers. This APRM helps us to do that. What I would like to hear more, Mr President, are positives. We always talk about Africa in the negative. It is good we are reviewing each other because then, we will be able to look at the positives, such as the positive things our countries have done and learn from each other. We want to change the words such as corruption, a lack of democracy and marginalisation. We want to hear more about infrastructure development, Mr President.I thank you.HON. JAMILA DEBORAH KSIKSI [TUNISIA]:بسم اهلل الرحمن الرحيمأود أن أقول كلمة فقط ولن أطيل،ن اآللية األفريقية ال بد أن تركز على مقاومة الفساد داخل الدول األفريقية، فهو ظاهرة تستفيد منها األنظمة الديكتاتورية التي ال تريد إرساء أنظمة ديمقراطية ، و هو السبب الرئيسي في أردنا فعالً التخلف و الفقر و انهيار األنظمة االقتصادية، فإذا ًر و رقياً فعليا ألفريقيا ال بد أن تكون نهضة حقيقية و تطو ا مقاومة الفساد هي أولى أولويات االتحاد األفريقي والبرلمان األفريقي.وشك ار . ًHON. IGNATIENNE NYIRARKUNDO [RWANDA]:Je vous remercie Monsieur le Président.Je remercie les deux personnes qui nous ont présentés leur exposé sur l’évaluation par les pairs.Néanmoins, je voudrais faire mon observation en rapport avec le temps. Les évaluations ont été faites il y a cinq à six ans. Alors, ce n’est pas approprié que les rapports des pays qui ont été évalués durent 5 ans avant qu’ils nous parviennent parce qu’entre temps, il y a eu des changements.On se demande si c’est aussi compliqué pour évaluer un pays. Ça c’est une chose!Ou bien est-ce que c’est plus compliqué d’élaborer un rapport qui dure deux mois ou tout au plus une année et refléter la réalité du pays?Je suis sûre qu’au niveau du pays, il y a eu beaucoup de changements.À l’avenir, il faudrait que ces évaluations soient imparties dans le temps afin qu’elles ne durent pas plus de cinq à six ans avant que le rapport soit examiné. Cela ne reflète pas la réalité du pays aujourd’hui.Deuxièmement, j’interviens sur la question relative à la promotion des droits des femmes. Les informations en notre possession nous renseignent qu’au Lesotho, les femmes n’ont pas droit à l’héritage, notamment les femmes mariées et/ou célibataires en vertu du droit coutumier.Monsieur le Président,L’on a droit à un héritage parce qu’on est fils ou fille d’un tel ou d’une telle. Je ne comprends pas alors pourquoi le droit à l’héritage se réfère à la femme mariée, selon un droit coutumier ou un autre droit. Le droit à l’héritage, c’est le droit universel.Alors que peut faire le Parlement panafricain pour que les femmes aient les mêmes droits que les hommes. Les femmes et les filles ne sont pas des sous-hommes, ce sont des personnes à part entière.Que peut faire le Parlement panafricain pour que ces discriminations cessent une fois pour toute?Je vous remercie.M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup, chère collègue.Je voudrais, à présent, donner la parole à l’Honorable Aly Kamara de la Mauritanie.HON. ALY KAMARA [MAURITANIA]:Mercie monsieur le Président.Monsieur le président, avant tout, je félicite ceux qui ont présenté le rapport. Et, en ce qui concerne le mécanisme Africain d’évaluation par les pairs, c’est une idée à encourager, c’est une bonne idée mais, je constate qu’elle a des faiblesses. Il y a des parties qui nous permettent d’avoir de l’espoir mais, qu’est-ce qu’on en fait après cela? Moi, je cois que, ça permet simplement aux pays de connaitre leurs points forts et faibles et d’essayer de les corriger. Mais, ce mécanisme africain d’évaluation par les pairs devrait résulter d’un autre mécanisme solidaire qui à son tour permettra à tous les africains de se mettre ensemble, de faire des constats et de créer un fonds d’aide à ces pays qui n’ont pas des ressources mais dont la population régresse par toute sorte des calamités afin que tous ensemble nous puissions avancer.Je vous remercie.HON. SEKOU FANTAMADI TRAORE [MALI]:Merci Monsieur le Président.Je m’associe à mes prédécesseurs pour féliciter les deux orateurs, et surtout le dernier qui a présenté une bonne poésie. Oui, l’Afrique debout, oui l’Afrique ne doit plus pleurer: je suis d’accord. Mais il faudrait aussi que les Gouvernants prennent conscience qu’aujourd’hui, un pays isolé n’est capable de rien à lui seul. Il faut que l’Afrique dont nous chantons tous les jours "One Africa, One Voice", devienne désormais une réalité.Et cela ne pourrait se faire, qu’à travers vraiment des mécanismes de ce genre, à partir du MAEP. Qu’on évalue et qu’on discute sur nos faiblesses, mais aussi nos points forts, et que cela ne soit plus alors terré dans les armoires, parce que c’est arrivé ici.J’ai pratiquement vu le MAEP en œuvre au Mali, j’ai vu ses avancées, mais dans les autres pays, est-ce qu’on en parle? Est-ce qu’au jour d’aujourd’hui, au Lesotho, en Algérie, en Ouganda et les autres pays, parle-t-on du MAEP? C’est de cela qu’il s’agit. Si alors on communiquait, et que nos peuples avaient vraiment l’information, ils pourront aussi appuyer les gouvernants pour améliorer la situation des fonctionnaires et tout ce qu’ils assurent. Donc, c’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui, je vous remercie.Monsieur le Président, j’ai constaté quelque chose, et je ne peux pas m’asseoir sans pour autant le dire: Nous sommes le Parlement Panafricain, mais j’ai constaté, peut-être que je ne suis pas informé parce qu’il y a à peine deux ans que je suis ici, ma deuxième année vient de commencer, et je n’ai pas eu la chance de voir Madame la Présidente de la Commission de l’Union Africaine intervenir. Je pense que cela me gène un peu, parce que chaque fois nos agendas et nos calendriers sont bousculés, nous pensons alors vraiment qu’en tant que parlementaires, nous devrions écouter Madame la Présidente, qu’elle vienne nous expliquer...LE PRESIDENT:Merci cher collègue. Je donne la parole à l’honorable Justin Joseph Morona du Soud Soudan.HON. JOSEPH MORONA [SOUTH SUDAN]:Thank you, Mr President.I want to congratulate the distinguished persons who made the presentation on these very important reports. Indeed, they have assisted us in getting an answer to the question of why Africa is seen as an irresponsible continent by others.For Africa to be a responsible continent, we need to evaluate ourselves and our ability to address our problems, especially the problems we face in the area of governance and issues related to economic governance.Mr President, as we receive these reports, although they were prepared a long time back, we are supposed to learn from our fellow African countries, especially those who have subjected themselves to this very important evaluation mechanism.Today, some leaders in Africa still seek to extend their terms in office. This contravenes most of our member states’ constitutions. In fact, it is one of the major weaknesses of our member states. African leaders still want to assume power through military coups; this is actually cited in the reports as one of the weaknesses of some member states.African leaders still engage in conspiracy theories among themselves. This also contravenes the security sector reform which is mentioned as one of the very important sectors in the reports.Mr President, in view of the foregoing I want to congratulate the Kingdom of Lesotho and the Republic of Algeria, especially the leadership of these two countries for the good work they have done.In the report on Algeria we heard that the President of that country took it upon himself to supervise and to see to the process of the review. This House needs to congratulate the Republic of Algeria for that wonderful achievement.I thank you.HON. P. C. BAI KURR KANAGBARO [SIERRA LEONE]:Thank you, Mr. President.I want to thank the honourable men for their presentations. We know that they have done a very good job because it is not easy to write voluminous reports like these. It must have taken all their time and commitment to do what they have done. I congratulate them.The person who made the last presentation nearly suceeded in making some of us cry, even though he said we should not cry. For me, I do not see the hope that he has seen for which he admonished us not to cry. As long as Africa remains divided, as long as the African continent remains segregated, we will have a lot of problems and we will be further divided. We have to exercise the political will to end tribalism, regionalism and sectionalism.Indeed, Hon. Members of this Parliament appear to be divided by the diversity of our languages. We do not support one another simply because we do not understand their language in this Parliament. How do we expect Africa not to cry when amongst us we seperate, we divide, we seggregate and we discrimanate against each other?Therefore, on my part, I want to thank our forefathers, the great people like Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba, Sekou Toure, Madiba Keita and all those great men who wanted Africa to be united.Today our plan is about Agenda 2063; that is an indication that we are going to be divided for a longer time.I want to congratulate the Hon. Member from Rwanda on saying that now that we have a 2007 Review Report from Lesotho and Algeria, we should be monitoring them. However, who are we to monitor when we are even divided among ourselves? What powers do we have? A great speaker, Lawrence said, there should be many - [Inaudible].I thank you, Sir.M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup, cher collègue.Je voudrais répondre à la préoccupation soulevée par notre collègue du Mali. Je voudrais rassurer notre collègue que toutes les dispositions ont été prises pour inviter Madame la Présidente de la Commission de l’Union africaine. Cependant, nous ne gérons pas l’emploi du temps de grandes personnes. D’ailleurs, si vous regardez notre programme, il était prévu qu’elle s’adresse à nous.Je voudrais également vous présenter un précédent que nous avons eu en 2012 lorsque l’ancien Président avait été fustigé qu’il ne venait pas s’exprimer ici à l’Assemblée. J’ose crois simplement qu’il s’agit d’un problème de calendrier, parce qu’en 2012, à Addis-Abeba, ça a été très chaud contre l’ancien Président qui, d’ailleurs préparait un Sommet des Chefs d’États. Il a quand même trouvé le temps de venir s’adresser aux parlementaires réunis à Addis-Abeba.Donc, je vous assure que c’était la réponse que j’ai donnée hier lorsque nos collègues ont dit que nous n’invitons jamais les femmes. Je crois que maintenant nous allons remettre les invitations des femmes aux femmes pour que celles-ci viennent s’adresser au Parlement.Je crois vraiment qu’il s’agit d’un problème de calendrier. Arrêtons-nous à ce niveau, mais c’est tout à fait normal que le Président ou la Présidente de la Commission vienne nous présenter l’état de l’Union. Nous allons continuer les démarches. Je voulais simplement apaiser votre inquiétude!Nous allons maintenant regarder la vidéo et les présentateurs. Nous allons commencer par l’Ouganda qui va apporter quelques précisions sur ce qui s’est passé en Ouganda et les présentateurs vont répondre.La vidéo, s’il vous plaît!Vous pouvez la mettre en marche!VIDEOLE PRESIDENT:Cher Collègues. Merci Chers collègues pour cette présentation. Nous appelons les intervenants à fournir quelques éléments de réponse aux préoccupations qui ont été soulevées par les Honorables Membres du Parlement Panafricain.LE PRESIDENT:Do you have the translation? Hon. BARRO?Un Honorable:Oui, merci Monsieur le Président. Nous étions inscrits hier sur la liste et je me demande si votre liste est vraiment complète.LE PRESIDENT:Mais il n’y a pas de problème, si vous voulez prendre la parole, vous la prenez. Mais la liste que j’ai reçue ce matin ne comportait que dixhuit noms. Je crois que c’est le fait qu’il y a souvent plusieurs listes en circulation et qu’on n’arrive pas à les recenser au même endroit. Donc vous avez la parole.HON. HUGUES ALEXANDRE BARRO CHAMBRIER [GABON]:Merci Monsieur le président.Je voudrais dire que le film est très instructif et vraiment, nous sommes heureux de l’avoir vu parce qu’il soulève beaucoup des questions. Les présentations ont également été intéressantes.Je voudrais que nous puissions peut être avec les présentateurs réfléchir sur la manière de rendre plus effectif, plus efficace le processus d’évaluation par les PAIRS. Je me suis intéressé au cas du Burkina Faso qui nous est décrit là, dont nous avons vu des extraits aussi avec le cas du Kenya qui a toujours été abordé dans ce film. En lisant le document sur le Burkina Faso, on voit clairement les problèmes sous-jacents sur le rôle des forces de défense et de sécurité, sur le problème de la séparation des pouvoirs.Lorsqu’on regarde le défi, la question du déverrouillage de l’arène politique qui était quelque peu étouffé par le poids du^la corruption qui crée un fossé entre les gouvernements, la très faible participation des femmes et des jeunes, on comprend mieux ce qui s’est passé au Burkina ce dernier temps. Et je crois que pour le Kenya c’est aussi valable. Donc, cela prouve que lorsque les documents sont bien rédigés, (parce que les documents que j’aie pu voir pour certains pays, ne sont pas toujours très clairs mais, pas dans ce cas-ci), cela permet d’avoir un système d’alerte pour le Parlement Panafricain ainsi que pour tous les autres partenaires qui interviennent - des systèmes d’alerte pour que le plan d’action soit vraiment efficace et que les gouvernements, à leur niveau, s’approprient de ces recommandations. Je crois que c’est cela qui est important. Parce que, à chaque fois qu’on arrive à une rupture, il y a des changements brutaux suite au non respect de la démocratie ni de la bonne gouvernance. Ceci coute beaucoup plus cher au pays et à la communauté internationale parfois en terme de vie.Donc, moi je crois que cela nous aiderait, nous en tant que Parlement panafricain à vraiment nous conforter à l’idée des belles pratiques, de la bonne gouvernance et de la démocratie parce que, dès lors que les indicateurs sont mauvais, qu’on ne respecte pas les bonnes pratiques, nous courons vers des catastrophes si rien n’est fait pour corriger le tir.Voilà! Je voulais un peu avoir l’avis des panelistes, enfin des présentateurs, pour voir comment prévoit-on l’amélioration du mécanisme d’évaluation par les PAIRS mais d’un point de vue plus opérationnel avec ce regard extérieur qui, dans le cas du Burkina Faso comme l’a dit notre intervenant, a permis effectivement que les gens s’expriment valablement pour qu’on ait un bon rapport.Merci monsieur le président.M. LE PRESIDENT:Merci beaucoup cher collègue. Je donne la parole à l’honorable Patrick Mayombe de la République Démocratique du Congo.HON. PATRICK MAYOMBE [RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO]:Merci Monsieur le Président pour la parole que vous m’accordez.Avant que je donne mon point de vue, j’aurais voulu que vous m’accordiez, ne serait-ce qu’une minute, pour le problème de liste, Monsieur le Président.Je suis au Parlement depuis 2013 et grande était ma surprise de constater que les intervenants demandent la parole un jour avant l’exposé, avant même que les intervenants ne viennent pour exposer. Je me dis est-ce qu’ils sont magiciens pour savoir ce que les gens vont dire le lendemain.Je crois que, Monsieur le Président, pour une bonne manière de faire, ce serait mieux que le document nous soit distribué vingt-quatre heures avant, de sorte que le jour du débat tout le monde ait, à partir de la maison, une idée de ce qui va intervenir; que les listes soient déposées séance tenante, c’est beaucoup mieux.Merci Monsieur le Président.Maintenant, je peux entrer dans mon intervention.Monsieur le Président,J’ai très bien suivi les deux intervenants et cela m’a fait plaisir, sauf que je regrette une chose: mon pays n’a pas adhéré au MAEP. Je me pose la question de savoir comment faire pour contraindre mon pays, la République Démocratique du Congo, et les autres pays qui traînent les pieds à adhérer au MAEP? S’il y a un effort à faire, je ne sais pas si c’est au niveau du Parlement ou au niveau de l’Union africaine, que cela soit fait parce que nous risquons de voir l’Afrique se développer à double vitesse, les uns allant beaucoup plus rapidement que les autres.Monsieur le Président,Parlant de l’évaluation des deux pays - le Lesotho et l’Ouganda - je suis heureux de voir qu’ils ont fait un bon rapport, quand bien même le rapport est dépassé. Toutefois, tel que je le vois, le MAEP se limite tout simplement à évaluer ce qui existe mais l’impact réel, on n’en voit pas.Si jamais l’impact du MAEP était visible, on ne verrait pas ce qui s’est passé au Burundi! On ne verrait pas ce qui va se passer demain au Congo Brazzaville où on va changer la Constitution, ou encore dans mon pays, la République Démocratique du Congo, ou ce qui va se passer au Rwanda.Ce sont des choses qu’on devrait prévoir au départ et le MAEP devrait contribuer à contraindre les Chefs d’États qui sont au pouvoir et qui y ont adhéré aussi de pouvoir se conformer aux exigences du MAEP.Monsieur le Président,Je voudrais terminer en disant ceci: c’est vrai que le rapport du MAEP est fait et nous avons suivi celui du Lesotho et celui de l’Ouganda. Les amis ont lu en diagonale comme, mon ami qui m’a précédé. Il a lu ce qui s’est passé au Burkina Faso pendant qu’on exposait. Je ne sais pas s’il a la double capacité de suivre et de lire d’autres rapports.Monsieur le Président,Je vous dis qu’enfin de compte le rapport du MAEP nous donne exactement les changements obtenus dans tous les pays: comment le PIB a augmenté dans un pays qui a adhéré au MAEP, pendant un temps, et même le taux de croissance, parce que sinon le MAEP se limiterait à constater ce qui se fait et ce qui ne se fait pas et de se limiter à cela. Je crois que ça n’aura pas un impact pour suivre l’économie de notre pays [Temps de parole épuisé].M. LE PRÉSIDENT:Merci cher collègue.Je donne la parole à l’Honorable FLOYD SHIVAMBU de la République sud-africaine.(Silence dans la salle)Je donne la parole à l’Honorable IZIBILAZA Marie Médiatrice du Rwanda.HON. MARIE MEDIATRICE IZIBILAZA [RWANDA]:Merci Monsieur le Président de m’avoir accordé la parole.Je voudrais d’abord féliciter les présentateurs pour la qualité de leur exposé, et j’apprécie aussi cette approche de l’évaluation que le MAEP a adoptée, parce qu’elle a permis aux pays d’élaborer leur plan d’action, s’ils battent des faiblesses dégagées dans le rapport.A ce propos, j’ai trois questions fondamentales qui sont les suivantes:Premièrement, je voudrais savoir comment le MAEP collabore t-il avec les parlements nationaux, en ce que les recommandations émises par le MAEP puissent être considérées dans le contrôle de l’action gouvernementale?Deuxièmement, je voudrais savoir comment le MAEP associe t-il les organisations féminines à ce processus d’évaluation en vue d’examiner le pas franchi par les pays dans la promotion en matière de sa participation dans le développement économique de son pays?Troisièmement, c’est une question de curiosité. Je pense qu’après l’évaluation, le MAEP essaie de positionner les pays, et je voudrais savoir depuis que vous avez commencé à faire ce type d’évaluation, quels sont les pays qui viennent en première position, et quels sont leurs secrets? Et les pays qui viennent en dernière position, quels sont les conseils que vous pouvez leur donner? Merci Monsieur le Président.M. LE PRESIDENT:Merci, cher collègue. La parole est maintenant aux présentateurs, par un ordre qu’ils se seront choisis.HON. BRIGITTE MABANDLA [APRM]:Mr. President, distinguished Members of the Pan African Parliament (PAP), I must thank you for the informative interventions that you have made and, of course, the warm reception.My colleague and I have agreed to share in responding to the questions that you have put to us. Firstly, let me explain our presence here today and our presenting these reports which, indeed, are owned reports. This is to say, every panel sat down last week and considered the request from the Parliament. We thought this was a great opportunity to interact with this important Institution. I honestly think that the information and the reports we are putting across to you are pertinent even today. However, what is very important, which we built into our reports, is the implementation of recommendations that were made through the countries under review. I think that it was very important to indicate progress that has been made. I thought I should mention that.I think that in a large measure, the video responds to some of the questions that were put to us, but my colleague will make the relevant clarifications that are required. I thought I should answer a few of the questions on Lesotho.On women; in the section where we refer to implementation of recommendations, I pointed out that they have legislated for the protection of women’s and youth rights and that there is progress in that regard. They have taken measures, for example; to prepare the National Development Plan and even placed it at the Ministry of Finance. I think that is a very big step forward. They are also taking measures to address the need for service delivery. They have a commercial court and are working on the review of their Companies Act. So, I think these are really tangible and measureable, indeed.Since the inception of the African Peer Review Mechanism (APRM), there has been greater solidarity amongst nations that have acceded to this instrument. I have had the privilege of attending an African Union (AU) Session where the President of Uganda presented the review and commented on it. So, I think there is great progress.I am now going to present to you the review report of Uganda. The inclusion of some recommendations in National Plans of Action is a big plus for progress made. I think we should really commend the states that have done so.Let me now quickly present, through you, Mr. President, to the House the report of Uganda. There is a format that I will follow. We will now look at the introduction.Uganda claimed its Independence from Britain in 1962. Like most borders in our region and in Africa, it was determined by imperial powers. Uganda has suffered crippling wars and conflicts in the transitional years prior to 1986. However, since the late 80’s, Uganda has managed to reinvent itself to move on from civil war and economic catastrophe to a more politically and economically stable country despite intermittent clashes between rival armed groups and the war in the northern region of the country.The country acceded to the APRM since its inception in 2003 and was peer reviewed by the APRM Heads of State and Government in July, 2008 in Sharm el-Sheik, Egypt.Cross-Cutting IssuesThese are policy implementation gaps that essentially caused skewed resource allocation, duplication among Government departments, corruption, limited human resources, especially at local government level and over dependence on external funding and managing political transition to completely exit from a monolithic politics to pluralistic politics. Then, there is the land issue characterised by unclear tenure systems. There is also the protected conflict in the North with a huge loss of human lives and obstruction of socio-economic development.The other cross-cutting issues are decentralisation, inability to establish viable decentralised Government structures such as district and local government, notwithstanding efforts to deal with those challenges such as managing diversity or failure to manage diversity thus having tribal and regional tensions, corruption, particularly in public procurement and aid dependency.Key Challenges that underline Political InstabilityTense and conflicting relations have existed between Uganda and its neighbours, especially the Democratic Republic of Congo (DRC) Congo and the Sudan. The continuing war in the northern part of the country is a cause for concern. The poverty rate is still relatively high. There is a high population growth rate and Uganda is a landlocked country. The geographical position of the country is what increases the cost of doing business.The process of establishing a stable democracy is still challenging. There is a need for transformation in mindset, attitude, and behavior of citizens in order to combat corruption and promote a culture of socio-economic development. Then, there is the lack of structural transformation of the economy. It says here that Uganda needs a solid economic base.Uganda’s Emergence over the Past Twenty (20) Years from Economic Decline, Conflict and Repressive Governments to a Relatively Free SocietyAt the time of the review, there was a micro economic stability and high growth rate in the economic sphere. Poverty in Uganda declined from 56 per cent of the population in 1992/1993 to 38 per cent in 2005/2006.There is a significant measure of political liberalisation in Uganda as evidenced by the emergence of a free media and civil society.There has been a reasonable level of participation in development policy formulation and planning at all levels. Uganda has one of the best records in Africa in raising school enrolment and reducing inequality in opportunity to attend primary school and secondary schools. Uganda is one of the few success stories in Africa also in combating Human Immuno Virus (HIV) and Human Immuno Deficiency Syndrome (AIDS).Makerere University was founded in 1922 and is one of the oldest and most prestigious universities in Africa. It has the honour of having educated some African leaders, including the former Tanzanian Presidents, Julius Nyerere and Benjamin Mkapa as well as the Kenyan President, Mwai Kibaki.Uganda has played a key role in facilitating regional peace and security. Among others, the country facilitated the negotiations on signing of the comprehensive peace agreement for Sudan; regional peace initiatives for Burundi and contributed troops to the African Mission in Somalia. The highlights of best practices are prompt handling of election petitions following the 2006 General Elections. Following the first ever multiparty elections of 2006, the entire backlog of election petitions was cleared within a period of two months by the Supreme Court.Uganda’s micro-economic management, sound micro-economic policymaking and implementation have resulted in sustained strong economic growth rates, averaging 6.3 per cent between 1990 and 2007.The Budget consultative process which is highly consultative and follows a well -stipulated Budget Cycle takes you close to nine months. There is a real desire by the Government to bring the Budget to the people.As regards the Uganda Parliamentary Budget Office, Uganda is one of the first countries in Africa to legally establish an Independent Parliamentary Budget Office manned by Budget and economic experts to advise Parliament on the Budget and the economy. The office has a staff strength of twenty (20) economists, statisticians and IT personnel, and is sufficiently computerised.With regard to universal primary and secondary education; primary enrolment is now 80 per cent and the universal primary education (UPE) also has a specific focus on the education of girls, the disabled and orphans. By the time of the review, 49.9 per cent were girls, implying that the country has attained the Millennium Development Goal (MDG) target of gender parity at primary level.Uganda’s Successful Handling of the HIV and AIDS PandemicInterruptionsHON. BRIGITTE MABANDLA [APRM]:I have to complete this and I will not read through, I will just give the introduction.I think it is important to mention here the role of President Museveni in the fight against AIDS. It is laudable. He has received accolades from his colleagues in Africa. There is great progress in the implementation of recommendations made by the APRM. You can see the integration into the National Plan of Action. There is the Land Policy and, of note, is the implementation of the Uganda Peace and Recovery Development Plan. Then, there are peace dividends. There is notable reduction in poverty levels. I think it is important to note the significant reduction from 17 to 49 per cent in 2014. There are also anti-corruption measures, including in public procurement and disposal of assets where there is legislation in this regard. The establishment of the Petroleum Institution is also a plus. For many gender activists, it is delightful to note that Uganda enacted legislation against domestic violence and the Prohibition of Genital Mutilation Act in 2010; the Land Policy Act of 2013 and the Computer Misuse Act. This is the progress that Uganda has made.I thank you.(Applause)HON. TSANG MANG KIN [MEMBER, AFRICA PEER REVIEW MECHANISM]:Thank you, Mr President and all distinguished Hon. Members of the Pan African Parliament. First of all I would like to thank you sincerely for the interest that you have shown in the reports we have made.I have about ten to fifteen minutes to present the reports on the various countries, although these reports contain about 400 to 500 pages as you all know. This means that many of the answers to the queries which you might have are contained in the reports. I know that we do not have much time; nonetheless, I think I will have to quickly present the Report on Burkina Faso and then answer some of the questions that you might have.Perhaps, to save time, I might have to presume that you already know the history of Burkina Faso. It became independent in August 1960 and joined the Africa Peer Review Mechanism (APRM) in March. It was peer reviewed in 2008.As we look at a cross section of the issues, we realise that they have the same problems as other countries. They are faced with the same problem of decentralisation. They need to modernise; there is corruption; they need training or capacity building; and there is gender inequality. Indeed, the problems are similar as observed in other countries.Those in authority also need to learn to share power even with those they do not agree with. These are the challenges that they have to go through.There is the problem of excessive powers of the Executive. We also observed environmental problems. Again, at one stage the price of oil was reasonable but now it is no longer so as pertains to some other countries. These are the problems which beset our individual countries.However, we also observed that there are some good practices. Earlier, a question was asked about whether or not there were good practices. Of course, there are good practices. To answer that question, I would say that mechanisms for those good practices are shared among the countries from time to time.At one stage we found out that some countries were hesitant about joining the APRM because they were unsure of why they had to join. Therefore, we started to organise regional workshops to which we invited countries within the sub regions to come together and share some of the good experiences in their countries.This means that the process is not simply about compilation of these evaluation reports; it is an on-going exercise. We have already had two workshops; one was held in Chad.These are some of the things that we do. We do not keep those good practices to ourselves; we share them among member countries.We know that there are bad practices, but there are also some very good practices which we highlight. There are several excellent initiatives which we have started to introduce. They are aimed at addressing underdevelopment in our countries. For example, in some places where there are deserts, we have started planting trees. Another example is that in one of the countries that we visited one of their ministries was powered solely by solar energy which was produced right at the ministry.There are many good practices around so we should not just focus on the bad things. We should be able to concentrate on the good things that are currently being done.Of course, there are challenges. We can see that apart from the good practices, which I just mentioned, like credit unions and so on - [French] - As I said, I do not have much time so I have to rush through this.I will now turn my attention to progress made so far in the implementation of APRM recommendations.There has been a revision of the Constitution to address gender inequality in Burkina Faso. There is the implementation of a ten-year plan to modernise the state, ensure ease of access to justice or justice for all. There is also recognition in the Constitution of the role of traditional chiefs. There is now a legal backing to a quota system for women’s participation in politics and the adoption of anti money laundering strategy.This means there is progress except that we are impatient because the sufferings of our people put pressure on us to act fast. Gradually, however, we are making a headway.There is also progress in the implementation of our recommendations to increase social expenditure and fight poverty. Burkina Faso has put in place several initiatives which are aimed at improving regular businesses and the environment as well as promoting the private sector. The country is also a member of the Initiative for Transparency in the Extractive Industries. I think somebody mentioned this earlier.So we can lament and we can cry; but we should also smile because we are making progress.It is true that we came to you very late, but that is because we did not have the structure. We were not very organised and we must admit that. Of course, as some Hon. Members noted, the Report may be outdated, but the problems still persist because when you look at the reports, you can see corruption is everywhere. We still have those same problems - corruption, poverty, human rights abuses and lack of separation of powers. It is true that the Report was done five or six years ago, but many of the problems are still with us which means that they are not so outdated.Of course, at the Secretariat, we are undertaking some interesting studies on these issues. We are aware of what is going on in Burkina Faso. When a review is done, it does not end there. We take those lessons we learn to the workshops and there is a second review. In the second review, we try to find out what was not accomplished and then we concentrate on those weaknesses and come up with new solutions, perhaps, to see how we can address the challenges.We are faced with many challenges. In fact, we have been beleaguered with many problems in the last four years. There has been a reduction in the funds that must be made available to the APRM in order to do its works properly. We also had internal problems, but many of those problems are behind us. Although not all the problems are completely behind us, we are making progress. We strongly believe that a new Chief Executive Officer (CEO) will be appointed; we have been operating without a CEO for some time now. We have the head of the New Partnership for African Development (NEPAD) who has been helping us. However, because we do not have a substantive CEO we are not moving as fast as we should and so we pray that soon we will have our own CEO.There is also the issue of our inability to regularly settle our internal contributions. That is also a bit of a handicap.However, our major challenge is in the fact that for some three or four years, we have not had any review missions. Recently, after so many years, we had our first review mission in Djibouti. When we went to Djibouti there were concerns about the rights of women and some other groups.Permit me to explain at this point that when we go on a review mission to a country, we have to go with a team of about twenty competent consultants, with five of them looking at each governance sector. We then talk to ministers, officers, the civil service, women groups, youth groups, university students, the chamber of commerce et cetera. More importantly, we have sessions with the grassroots, the people at the receiving end of whatever is decided at the top. We meet all sorts of people in all sections of the community so that when the report is made, we already have a true idea of what is going on in that country. The team we have has had experience doing reviews in other countries so sometimes there are places where some people are schooled to provide the answers but we are able to find that out.There are many other issues; you have already raised some of them. However, one of the main issues is about codes, rules and international agreements. We have now signed many of those agreements, but they have not been ratified to become part of the national or internal law of individual countries. It is very important that the agreements are ratified by the various countries so that we can implement them in those various countries.You might be getting anxious now, but I will end on a very optimistic note. What we have been doing in the last sixty years, since the setting up of the African Union (AU), makes me believe that the right steps have been taken and the results have been tremendous. A lot of progress has been made.I like to put things in historical perspective. Some people might say Africa is always fighting, that we are bedevilled with tribal conflicts. There are always bad things being said, but my response to that is that we should not forget that all this is not of our own making because this started in Berlin, 1884. We should not forget that.In 1884, the western countries sat down in Berlin, took a map of Africa and because at that time they could not endanger Africa, what they did was to rend Africa. They took a pencil and a ruler and divided Africa in that manner. In so doing, they ripped Africa into traditional families and traditional linguistic groups as well as ethnic groups. Therefore, they started the mess and so they should not blame us.Nonetheless, this is what we have inherited. I am very sorry to admit this but I am an ardent admirer of Osagyefo Dr Kwame Nkrumah. He had this great dream of a united states of Africa. I do not know if it is proper to say that, but I believed in him. I was very sorry when he was ousted. However, the good thing today is that we have come together. We have the African Union (AU). We also have different regional groups and we are bringing our people together along social, economic, trade, and hopefully, political lines.What I think about all this is that today we have started fighting back. We have a programme. We celebrated the AU in 2013, and now we have the Agenda 2063 for Africa. We have a goal. There was a disruption but now there is a goal which is to bring us together again. Once we are together, it will be our response to the division that was started in 1884. This will be our response to Africa’s division.I wrote this portion of my presentation in French; I ended on a quotation by Alexandria. Alexandria is celebrated in French poetry. I wrote this: One day we will be able to say, "Ils nous ont divisés, nous voici réunis" to wit, "they divided us, but now we are united".Thank you, Mr President.LE PRESIDENTMerci beaucoup.Je donne la parole à Madame de l’Ouganda pour ses éléments de réponse.MS. SILVIA AN GEY UFOYURU [UGANDA]:Thank you, Mr President, for giving me the Floor.Mr President, the Vice-President, Hon. Members of the Pan African Parliament (PAP), let me take one minute to apologise because when I entered the hall, my expectation was that I would speak at this point after the panel member had made a presentation so that the Government could react to her presentation.In my discussion, I will respond to some of the issues raised by the Hon. Members of Parliament here. Indeed, it is an old report because we were peer reviewed in 2008, but the gist in the country review report is the African Peer Review Mechanism (APRM) Programme of Action. At the back of that report, there are indicators from the Programme of Action to show the progress that we are making as a country and many other sister countries as well. We have religiously prepared progress reports for Uganda from 2009 to 2014.His Excellency the President presented these reports to his peers. The last report was at the 23rd African Union Summit which was here in Johannesburg from 7th to 15th June, 2015. As a country, we are preparing ourselves to conduct a second peer review which we named the Second Cycle of the African Peer Review.What has been the importance of the APRM to Uganda? I think the biggest value addition of the APRM has been dialogue in the country. There has been dialogue on very difficult issues and with difficult stakeholders but, from 2008, it has brought us closer because this process is peopleled. Somebody asked, "Do people know about it?" In Uganda, everybody knows about the report because the representatives of the people constitute the National Governing Council.Parliament is represented in the National Governing Council that comprises both the representatives of the Opposition and the Ruling Party, and the academia from universities. Madam talked about Makerere University and we are always there. The apex of the private sector in Uganda, the non-governmental organisations (NGO) Forum, the Government, and women and youth are represented.In the first National Governing Council that prepared the country report that she presented, there was a representative of the East African Legislative Assembly because we believe that the APRM is supposed to help us in the integration. Questions were raised about the involvement of the PAP. Probably, we should start thinking about involving PAP Members of Parliament in the National Governing Council to provide the thread for us to dialogue in this process.Some Key Things That the APRM Has Done in UgandaIn 2008 when we undertook this review, the APRM was heavily funded by the donors. There was a Basket Fund, the APRM Uganda Basket Fund, that I managed. At that point, yes, it allowed us to discuss, but after we went to the peer review in Sharm el-Sheik, we came back and sat as a country and decided that this process was important for our development and must, therefore, be integrated.Therefore, a department of governance was set up in the National Planning Authority to ensure that recommendations from the peer review are incorporated. For the first time, in 2010, we came up with the Uganda Vision 2040, a thirtyyear plan. All along, we had been operating on the International Monetary Fund (IMF) paradigm of the Poverty Reduction Strategy Papers (PRSPs) per three years. So, we thought we should build a roadmap for thirty (30) years and see how we can grow as a country. The President launched this and now we are preparing five-year development plans. The first one ended this year in June. In the same month, we also launched the second one. We are hoping that that second development plan will take us to a middleincome country by 2020. We have also incorporated the Agenda 2063 and the Sustainable Development Goals (SDGs) in this development plan.Mr President, I also wanted to correct one issue. During the presentation of the panel member, she mentioned that the poverty levels had come down from 70 per cent to 40 per cent during the war. This was in the North where there was war. That is not the national average. As I speak, the national average poverty level in Uganda, as per 2014 Census, is 19 per cent. Of course, the areas where war has been growing, it is a bit higher than the national average. The population growth rate, thanks to the APRM as well, because at that point in time, it was threatening to reach 3.2 per cent, has come down. We were among the top world ‘producers’ of human beings, I think.Since our country review and population growth rate was a sticking issue in our review, in the last census, it has come down to 3.02. So, there is a lot of conversation now about controlling the population growth rate, having a healthy, skilled and quality population other than numbers.In terms of corruption, after 2008, we set up the Anti-Corruption Court Division in the High Court and I can assure you that when you talk about corruption in Uganda, the corrupt now tremble.However, it is a process, Mr President, and we are also working very hard to ensure that we integrate the North that has been war-ravaged, in line with the Second National Development Plan that I mentioned should lead us to a middleincome country. We are also focusing on the North with the Third Peace and Recovery Programme to ensure that it catches up with the rest of the country.Mr President, we believe that the APRM is in Africa to enhance integration. If Africa cannot be integrated and talk like Europe or America, then we are not going to achieve much. For instance, when there is a world conference, one person goes to speak for America, unlike us who fly so many jets to go for that conference, but do not even have enough space to make our point. So, for us, we believe in the United States of Africa and want to see it happen.I thank you, Mr President.M. LE PRÉSIDENT:Thank you very much, chère collègue.Le débat général est achevé!Je soumets à la Chambre le rapport par pays du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) concernant l’Algérie, le Lesotho, le Burkina Faso et l’Ouganda.Pas d’observation?Pas de remarque?Adopté!Chers collègues,Nous avons eu hier un débat que nous n’avons pas pu conclure parce que certains de nos collègues ont proposé d’apporter un projet de recommandation sur le débat et la présentation du Ministre Jean Louis Borloo.Conformément à notre Règlement intérieur, j’ai référé la question à la Commission Permanente des Transports, de l’industrie, des communications, de l’énergie, des sciences et de la technologie qui a travaillé ce matin et se propose de nous présenter ses conclusions.Je voudrais, à cet effet, appeler le Rapporteur de la Commission Permanente des Transports, de l’industrie, des communications, de l’énergie, des sciences et de la technologie, l’Honorable Nassou KATOU du Togo, pour nous présenter les conclusions de leurs travaux de ce matin.Honorable Député, vous avez la parole.(Silence dans la salle)Il n’est pas dans la salle?Madame la Vice-présidente,Est-ce que vous pouvez présenter les travaux de ce matin?Venez, ici, devant pour présenter les résultats de vos travaux à la plénière.Nous nous excusons parce que la Commission vient de terminer ses travaux et comme c’était une question pendante, nous n’avons pas eu le temps de traduire le texte. Cependant, nous allons suivre pour voir s’il y a des corrections à y apporter.UN HONORABLE MEMBRE:Merci Monsieur le Président.Honorables Députés, Ce matin, se sont réunies, conformément aux recommandations de la plénière d’hier après-midi, les membres de la Commission CAFE et la Commission Economie Rurale et Agriculture. Certains membres de ces deux Commissions se sont joints à la Commission chargée des questions de Transports et d’Energie.Apres les discussions sur le projet de recommandations, qui avait été préparé hier par les agents administratifs du PAP, nous nous sommes convenus des recommandations suivantes:Recommandation du Parlement Panafricain pour l’approbation du « Projet Énergies pour l’Afrique » et création d’une structure de financement dédiée à l’énergieConformément à l’article 3 (1), (6) et (7) du Protocole au traité instituant la Communauté économique africaine, relatif au Parlement Panafricain qui dispose que le Parlement Panafricain facilite la mise en œuvre effective des politiques et objectifs de l’Union africaine; Contribue à un avenir plus prospère pour les peuples africains en favorisant l’autosuffisance collective et le redressement économique; facilite la coopération et le développement en Afrique;Conformément à l’article 5 (b) du Règlement Intérieur du Parlement Panafricain qui prévoit que le PAP peut initier les débats relatifs aux objectifs, politiques, buts, programmes et activités des Communautés économiques régionales, sur toutes questions relatives au fonctionnement adéquat des organes de l’Union Africaine;Rappelant l’article 5 (c) du Règlement intérieur du Parlement panafricain qui prévoit que le PAP examine, débatte ou prononce des avis et des conseils de son propre chef ou à la demande de tout organe de l’Union Africaine, d’une Communauté économique régionale ou d’un organe législatif d’un État membre;Ayant suivi avec attention la présentation de Monsieur Jean-Louis Borloo, Président de la fondation « Energies pour l’Afrique »;Considérant le taux d’électrification particulièrement bas du continent qui constitue un frein au développement économique et social des pays membres de l’Union Africaine;Considérant que l’électrification du continent africain est un des vecteurs indispensables au développement des pays membres;Considérant le potentiel énergétique de l’Afrique comparé aux besoins croissants des économies du continent en matière énergétique et au déficit chronique d’infrastructures électriques en Afrique;Préoccupés par l’impact d’une telle pénurie sur les peuples et sur les économies du continent, aggravée par les conséquences du dérèglement climatique;Constatant que l’Afrique est gravement victime du dérèglement climatique alors qu’elle émet peu de CO2;Notant que l’absence d’une énergie pérenne contribue partiellement à la déforestation par l’utilisation du bois de chauffe, alors que la forêt africaine contribue à la séquestration et au stockage du carbone;Considérant que l’accès à l’électricité est une nécessité vitale pour les populations africaines et un gage de paix sociale et de stabilité;Constatant que les subventions internationales prévues depuis Copenhague n’ont pas été mises en place et craignant qu’il en soit de même lors de la 21ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, COP21 qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 15 Décembre 2015;Approuvant les conclusions et propositions du projet « Energies pour l’Afrique » en vue de répondre de façon globale, coordonnée avec les financements appropriés aux besoins énergétiques du continent;Conformément au rapport du Président du NEPAD, adopté à l’unanimité par les chefs d’Etat et de gouvernement, lors du sommet de l’Union africaine, le 15 juin 2015, appelant à la création d’un instrument dédié aux financements de l’énergie en Afrique, doté des subventions internationales adéquates;Conscient de la nécessité de faire adopter un accord concret, urgent, immédiatement opérationnel à la COP21 en décembre 2015, pouvant permettre à l’Agence africaine de l’électrification du continent de disposer dès 2016 des subventions indispensables au titre de l’atténuation et de l’adaptation.attendu que l’article 5 (d) du Règlement Intérieur du Parlement Panafricain prévoit que le PAP peut faire des recommandations et formuler des résolutions sur toutes les questions relatives à l’Union africaine et à ses organes, aux Communautés économiques régionales et à leurs organes respectifs, aux États membres et à leurs organes et institutions;RECOMMANDE QUE:1.L’union Africaine crée, dès 2016, une Agence Panafricaine pour le financement annuel des projets retenus pour l’électrification, structure régionale autonome établie en Afrique, dotée de la personnalité morale, avec pour mission de mobiliser les ressources complémentaires indispensables, sous forme de donations subventions, notamment au titre du financement de l’atténuation et de l’adaptation de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques;2.Les pays développés, principaux émetteurs de Co2, octroient des subventions indispensables de 5 milliards de dollars par an, suivant les modalités de répartition et de bonus-malus visées au projet « Energies pour l’Afrique »;3.La communauté internationale soutienne toute démarche africaine visant à solliciter et à obtenir d’ici la COP21 le montant des donations-subventions prévues au projet;4.Le Président du Parlement panafricain effectue un plaidoyer auprès des autorités nationales et internationales, y compris les gouvernements des principaux pays émetteurs de CO2, parties à l’Annexe 1 de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, particulièrement le Président de la COP21 et le Secrétaire Général de l’ONU, en vue d’obtenir un accord concret, immédiatement opérationnel, pouvant permettre à l’Agence africaine de l’électrification du continent de disposer dès 2016 de toutes les subventions indispensables au titre de l’atténuation et de l’adaptation.Fait à Midrand , le 7 octobre 2016.Je vous remercie, Monsieur le Président.M. LE PRESIDENT:Y a-t-il des amendements, des remarques.HON. PATRICK MAYOMBE:Monsieur le président, je voudrais demander à la Viceprésidente de nous expliquer comment ils ont maintenu le montant de cinq milliards.M. LE PRESIDENT:Mais le montant de cinq milliards avait été annoncé ici hier.HON. PATRICK MAYOMBE:Oui, il a été annoncé; c’est ce qu’on avait retenu mais pourquoi pas dix, pourquoi cinq?LE PRESIDENT:Commençons par demander ce qui est faisable mon cher collègue. On nous les a avancé ici hier, on s’en tient donc à ça. On peut demander vingt mais on ne sait pas ce que cela produira comme résultat. Merci tout de même. C’est une observation que Madame la présidente prendra en compte.Oui, madame la Vice-présidente.AN HON. MEMBER:Thank you Mr.President, if we turn to the second page, on paragraph (2), - [AH HON. MEMBER: Inaudible interjection] -ok, she has it, if you go to the second page, where you are saying noting that the absence of a perennial energy partially contributes towards the frustration through the use of firewood. I want you to add also ‘charcoal’, firewood and charcoal, that is one. If you go to the fourth paragraph that also starts with noting; ‘noting that the international subsidies provided for...’ for what? Is it for energy, since Copenhagen has not been established?I do not understand because there have been the global energy facilities but the issue is that Africa will have not been able to benefit from those facilities. Yesterday we were told that out of 400 projects, Africa could only submit 17projects or winnable, 17 winnable projects. So, I think this sentence, I do not know whether that is the meaning it is trying to...InterjectionsM. LE PRESIDENT:Madame, si vous avez une proposition, envoyez-la à la Présidente pour qu’elle ajoute mais l’actualité des textes à adopter moyennant les amendes tout à l’heure. Je vous remercie...Chers collègues, nous sommes arrivés au terme de nos travaux de ce jour. Je voudrais vous remercier pour votre participation et je voudrais vous prier, c’est une prière que j’adresse à nous tous ic,i de prendre conscience de la charge qui est la nôtre. Je continue à penser que les États Africains ont beaucoup de problèmes de financement. Quand ils font ces sacrifices pour que nous venions ici; venons travailler, venons dans cette salle pour apporter notre contribution sur tous les dossiers que nous voulons que l’Afrique puisse avancer. Parce que quand nous restons à l’extérieur, il y a de très mauvaises informations qui circulent. Et comme un sage avait dit: « Bien informés les hommes sont les supérieurs, mal informés ils deviennent des sujets ». Et de plus en plus on se rend compte que, à cause de la mauvaise information, les gens deviennent des sujets.L’ordre du jour étant épuisé, la séance est suspendue, elle reprendra demain à neuf heures.Monsieur le Secrétaire Général avez-vous des communiques? Communiqués monsieur le secrétaire général.THE CLERK:Thank you Mr. President. We have five Committees meeting this afternoon. Committee on Corporation will be meeting 1430hrs in Room 1, Committee on Education will be meeting at 1230hrs to 1330hrs in Committee Room 3, and then after that we will be meeting again at 1430hrs after that meeting.Committee on Gender will be meeting also 1430hrs at Committee Room 4; Committee on Transport will be meeting at 1430hrs Room 5.Thank you, Your Excellency.M. LE PRESIDENT:Merci beaucoup cher collègue.Je voudrais rappeler pour le Comité de Suivi pour l’assurance maladies. Le Président du Parlement Panafricain (PAP) vu la nécessité urgente des services décide; sont à compter de ce jour nommés Membres du Comité de Suivi de l’assurance maladies du Parlement Panafricain, les honorables députés ci-après:1.L’honorable Dr Bara Saratou(Medecin)2.L’honorable Soumaila Cissé3.L’honorable Dr. Mashekada Tapiwa4.L’honorable Laskri Mohamed5.L’honorable Barro Alexandre ChambrierLe dit comité doit se réunir dès aujourd’hui pour donner les réponses dans 72 heures. Le rôle du comité est de trouver les termes de référence qui serviront au secrétariat Général pour choisir la nouvelle compagnie d’assurance.Je vous remercie.L’ordre du jour étant épuisé, la séance est suspendue.ADJOURNMENT[12:01:41]
Thursday, 8th October, 2015
Chers collègues,Je voudrais saluer votre présence, ici, ce matin. Je salue la présence parmi nous des interprètes et des membres de la presse. Je vous souhaite, pour la journée, de bonnes délibérations et observez que Dieu nous a permis de nous retrouver, ici, pour que nous puissions travailler pour l’intérêt du continent africain.Monsieur le Secrétaire général,Je vous donne la parole pour le premier point inscrit à l’ordre du jour de nos travaux de ce jour. Monsieur le Secrétaire général, vous avez la parole!THE CLERK:Your Excellencies, I now invite the new Hon. Member to take the oath. We have--[Interruptions].THE CLERK:Hon. Jean Nicolas Rambianasolo from Madagascar, may I now invite you to the podium.M. LE PRÉSIDENT:L’ordre du jour appelle la prestation de serment de nouveaux membres. (Honorable Jean Nicolas Rambianasolo de Madagascar a prêté serment).(Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:Je voudrais, au nom du Bureau et de tous les membres du Parlement panafricain, souhaiter la bienvenue à notre collègue qui vient de nous rejoindre.Avant le début de nos travaux, il y a un communiqué.Nous demandons à tous nos collègues qui vont effectuer l’excursion à Soweto, le samedi 10 octobre 2015, de bien vouloir s’enregistrer. L’excursion de Soweto, c’est pour le samedi 10 octobre 2015. On demande à ceux de nos collègues qui sont intéressés de bien vouloir s’enregistrer pour préparer la logistique. C’est une excursion, ceux qui sont disponibles peuvent s’enregistrer car nous voulons avoir toutes ces informations pour préparer la logistique. Les listes sont en circulation, la Quatrième Viceprésidente est chargée de collecter les listes pour préparer la logistique.Maintenant, chers collègues, j’invite le Secrétaire général à nous donner le point suivant à notre ordre du jour.THE CLERK:The next item on the agenda is the presentation and debate on the Report on Peace and Security in Africa.M. LE PRÉSIDENT:Merci beaucoup, Monsieur le Secrétaire général.L’ordre du jour appelle la présentation et le débat sur la paix et la sécurité en Afrique.J’invite l’Honorable Elamin Dafalla GASM ELSEED, Président de la Commission Permanente de la Coopération, des Relations internationales et du Règlement des conflits à faire sa présentation.Honorable Président, vous avez la parole.HON. ELAMIN DAFALLA GASM ELSEED [SUDAN]بسم اهلل والحمد هلل والصالة والسالم على رسول اهلل وعلى آله وصحبه ومن تبع هداه .شكرا جزيلا لك الرئيس.أود في هذه السانحة أن أتقدم بالتهنئة لألعضاء الجدد الذين نضموا للبرلمان ارجياً ا لهم التوفيق والسداد إن شاء اهلل ، والمشاركة الفاعلة في مناقشة كل التقار ير التي ترد إلى البرلمان. أخي الرئيس هذا التقرير مفصل عن حالة السلم واألمن في أفريقيا وقد ترجم إلى اللغات كافة و وزرع على األعضاء وسأقوم بتلخيص ما ورد في هذا التقرير إن شاء اهلل وأرجو من األعضاء من بعد ذلك أن يتابعوا بالتفصيل ما ورد فيه الذي قدم لهم باللغات كافة .األمر الثاني : تعلم أخي الرئيس أن األمن والسلم في أفريقيا هو أمر مقلق لكل األخوة البرلمانيين بل لكل أهل أفريقيا على كافة المستويات و هناك تطورات متالحقة ومتسارعة يوما بعد يوم ، كلما ظننا أن هذا األمر قد انتهى يقوم نزاع في منطقة أخرى ، وبالتالي نجد أن ما رود وما سيرد في التقرير يشمل أجزاء كثيرة ً من أسباب الن ازع في تلك الدول التي سنتطرق إليها ثم جدا نخلص إن شاء اهلل في النهاية إلى التوصيات التي نرجو أن تجد الطريق إلى التنفيذ عبر آليات االتحاد األفريقي وهذا البرلمان الموقر .وندخل مباشرة إلى مضمون التقرير وأقول:طبقاً )72/4 )من الئحة قواعد اإلجراءات للبرلمان للمادة األفريقي عن لجنة التعاون والعالقات الدولية أنها تساعد البرلمان في هذه الجهود الرامية إلى الوقاية من النزاعات، وفي هذا اإلطار هذا التقرير سيقدم اآلتي :آخر التطورات التي تمت والمتعلقة بممارسات بوكو حرام في منطقة نيجيريا وغرب أفريقيا وشمال وغرب أفريقيا ووسط أفريقيا ومستقبلها وما تم فيها .االنتخابات األخيرة ......The RecommendationsM. LE PRESIDENT:Merci Monsieur le Président.Je voudrais, avant d’ouvrir le débat, avoir des clarifications sur deux points de votre rapport.Ces deux points concernent notamment: la République Démocratique du Congo et le Burundi. J’ose espérer qu’un membre de la RDC pourrait nous apporter des plus amples éclaircissements.En effet, depuis la défaite des M23, il avait été reconnu que la RDC était déjà sortie de la zone des pays en conflit en Afrique.Je voudrais savoir si votre rapport est un rapport historique ou bien, il relève les faits actuels.Toutefois, si tel en était le cas, je voudrais que la dernière partie de votre rapport ne fasse pas l’objet de notre discussion, parce que, pour l’élection du Président KABILA, je crois que c’est encore un problème interne et nous n’avons pas des données factuelles aujourd’hui qui nous permettent de nous prononcer, pour qu’on puisse en parler dans notre rapport.Je voudrais donc savoir, s’il y a un collègue de la RDC qui peut nous éclairer. Est-ce que la RDC est encore en zone de conflit, ou bien l’information que j’avais reçue est la meilleure.Et quant au Burundi, comme le Président l’a annoncé, je voudrais qu’on ait le rapport de Burundi après la visite de terrain, parce que tout ce qui est dit ici sur le rapport est dépassé. Le Président NKURUNZINZA étant déjà élu, on ne peut plus parler de ce qu’il veut se présenter.En ce moment précis, il nous faut une mission de terrain en vue d’apporter la paix dans ce pays, sachant que cet un pays qui a une paix fragile. De même qu’en RDC, il nous faudra une mission de terrain pour comprendre la situation actuelle.Mais je crois que le bon sens aurait voulu que nous sortions la RDC de la zone de conflit, parce que quant on entend conflit, on savait qu’il s’agissait du M23 et toutes les fractions armées qui se battaient à l’Est de la RDC, c’est pour ça que la RDC était une préoccupation.Il y a-t-il un député congolais pour nous clarifier de la situation, avant d’ouvrir le débat?Honorable MAYOMBE, vous avez la parole pour clarifié la situation et non pour débattre.Est-ce que oui ou non, la RDC est encore dans la zone des conflits?HON. PATRICK MAYOMBE [RDC]:Conflits internes, non mais externe oui, à cause des rebelles Ougandais des ADF NALU qui, après avoir été défait au Congo, se sont éparpillés et tuent les gens tous les jours à Béni et jusque là on ne les a pas encore maîtrisé.Mais en même temps, Monsieur le Président, il faut dire vrai, il y a toujours des petites rébellions internes mais qui ne sont pas encore matés, notamment dans la Province de l’Ituri, au NordEst du pays et à la Province du Nord-Kivu à Rutshuru. Il y a encore des petites zones des conflits qui sont là mais qui ne sont pas encore matées.Je vous remercie.M. LE PRESIDENT:Merci Cher collègue, Donc, il nous faut un rapport circonstancié pour bien résumer la situation sur le terrain.C’est pour ça que même si ce rapport venait à être discuté, la partie que j’ai évoqué ici doit être sortie de ce rapport, parce que le collègue vient de nous dire à l’interne, c’est des discussions parce qu’il y a eu une fébrilité à la veille des élections, donc nous ne pouvons pas matériellement ici parler de ça; il nous faut envoyer une mission sur le terrain pour comprendre.Pour le cas du Burundi, comme je l’ai dis, il faut également une mission de terrain, parce que les événements relatés ici sont déjà passés. Nous pouvons considérer cela comme de l’histoire, parce que le Burundi a déjà un nouveau Président, une nouvelle Assemblée et pour votre information, les Députés Burundais ont été admis ici, après que nous ayons recueilli l’avis de la Commission de l’Union Africaine. Donc, nous avons déféré le problème, dans un premier temps, à la Commission de Règlement qui nous a donné son avis, nous recommandant de nous référer à la Commission de l’Union Africaine et hier, nous avons reçu une correspondance officielle de l’Union Africaine qui disait que le Burundi n’était pas suspendu des activités de l’Union. C’est pour cela que nous avons admis les Députés Burundais.Autres choses avant le débat, je voudrais annoncer la nouvelle procédure pour les résolutions. Une commission présente les recommandations et ces dernières sont transférées à la Commission des Règlements, qui doit travailler avec la commission concernée pour nous sortir des résolutions et je pense, qu’il ne faut plus avoir 20 résolutions, si vous voulez qu’on puisse les suivre.Donc, les recommandations faites ici seront transmises dans la Commission des Règlements, qui va travailler avec la Commission de Coopération, pour nous sortir deux, trois ou quatre résolutions fortes que nous allons adopter et que nous pourrons suivre facilement. Ces deux commissions pourront être appelées à travailler à toutes heures, pour qu’à la fin de notre Session nous ayons des résolutions fortes.C’est la nouvelle méthodologie que nous sommes entrain de mettre en place pour que désormais, nous ne sortions plus d’ici avec 40 résolutions qui n’auront aucun impact en terme des faits.Donc, les recommandations seront transférées à la Commission des Règlements, le Président de la Commission des Conflits va travailler avec la Commission des Règlements et vont nous présenter les résolutions que nous allons adopter. La discussion générale est maintenant ouverte. (Interrompu par l’Honorable NSAMAN-O- LUTU de la RDC)HON. OSCAR NSAMAN-O-LUTU [RDC]:Monsieur le Président s’il vous plait, Une précision Monsieur le Président.M. LE PRESIDENT:Mais le collègue doit se lever, Oui Honorable, vous avez la parole.HON. OSCAR NSAMAN-O-LUTU:Monsieur le Président, tout en partageant votre point de vue qui dit qu’il faut élaguer certains passages de ce rapport, je voulais apporter encore une précision.En lisant ce paragraphe, mise à part le fait de condamner cette clause sur le recensement, l’opposition congolaise critique le Président KABILA pour ne pas avoir déclaré officiellement si oui ou non il sera candidat en 2016.Monsieur le Président, moi je crois que c’est un problème tout à fait interne. Il n’existe aucune loi qui demande à un Président de devoir se déclarer Président avant le délai prévu par la Constitution. Alors, compte tenu de cela et étant donné que c’est un problème interne, comme c’est souligné ici, je trouve inopportun de pouvoir envoyer une commission en République Démocratique du Congo, pour un problème tout à fait interne et qui peut ce résoudre à l’interne. Je vous remercie.M. LE PRESIDENT:Cher collègue, j’ai pris bonne note et si vous voyez mon rapport, j’ai souligné toute cette partie pour dire que pour le moment, elle ne peut pas faire l’objet de nos discussions.Mais quand je dis une mission, notre collègue de la RDC vient de nous confirmer qu’à l’Est, il y a encore des bandes armées qui sèment la terreur. Nous ne pouvons plus, j’ai dis que depuis 2014, la RDC avait été classée comme pays qui n’était plus en conflit, mais s’il y a des bandes armées qui continues à sévir par la peine et la terreur, nous pouvons toutefois investiguer sur ça et surtout, au reste, je l’ai souligné, il s’agit d’un problème interne qui n’est même pas porté à notre connaissance.Je vous prie de bien vouloir accepter ça ainsi. Il n’y aura pas des missions pour investiguer si oui ou non le Président veut encore se présenter, ce n’est pas de notre ressort. Nous sommes là, quand même, pour qu’il ait la paix en Afrique et si ça devenait plus tard l’objet des discordances, c’est alors que nous pouvons toutefois aviser ou conseiller les Congolais qui doivent décider de leur destin pour trouver la voie pacifique.Je vous remercie.J’ai devant moi une liste des 7 intervenants.HON. SUAD AL-FATIH AL BADAWI [SUDAN]بسم اهلل الرحمن الرحيمHON. ABDOU NDIAYE [SENEGAL]:Merci, Monsieur le Président.Je commencerai par féliciter Monsieur le Président de la Commission Coopération pour l’exposé qu’il vient de nous présenter.A la lumière de ce qui est ressorti, nous pouvons dire que la situation de la paix et de la sécurité en Afrique reste très critique. Et cela émane à mon avis de deux choses.La première, c’est l’orientation qui est faite des relations internationales par les pays du Nord.Et la seconde est que certains Chefs d’Etat et de Gouvernement, je dirais même des acteurs politiques et non politiques de la scène africaine qui considèrent les missions de gouvernance comme une sinécure. Alors, de là, que pouvons nous faire?A mon avis, je crois qu’il faut donner plus de valeur à l’Union Africaine. Et pour arriver à dessein, il faudrait nécessairement que les Chefs d’Etats et de gouvernement, revoient leur manière de pratiquer en essayant d’acceptant d’instaurer les règles de démocratie standards. Ensuite également, au niveau de la Conférence des Chefs d’Etat, il faut nécessairement qu’ils créent des dynamiques de sincérité, de cohésion sociale et qu’ils puissent permette de rendre plus concrets les actes qu’ils posent.Au niveau international également, nous tous nous savons que les relations internationales sont pratiquées suivant l’intérêt unique des pays du Nord. Je crois que ce sont des choses qu’ils doivent arrêter.Concrètement, si nous voyons ce qui se passe dans nos pays, les conflits qui existent, la manière dont ils sont gérés, nous savons où ils sont gérés, nous savons tous comment et d’où cela provient. Donc concrètement il faudrait que nous fassions, le mot n’est pas très fort mais, une reconversion des (fin de prise de parole).HON. AISSATOU SOW DIAWARA [SÉNÉGAL]:Merci Monsieur le Président.Je commence par féliciter le Président DAFALLA pour la clarté de son exposé.Monsieur le Président, La plupart des conflits de notre continent viennent de l’organisation avant ou post-élections de nos pays. Plus nous assistons à une avancée notoire de la démocratie, plus nous enregistrons des violences meurtrières qui remettent en cause la bonne gouvernance.Les consensus sont violés; les opposants, une fois au pouvoir, oublient leurs promesses. Nous devons pousser la réflexion et nous remettre en cause. Il y a de foyers de tension interne partout dans nos cinq régions.À quand donc les États-Unis d’Afrique, la finalité de nos missions, si à l’interne nous n’arrivons pas à nous entendre et nous organiser de manière consensuelle?Par rapport à la déclaration, il faut une prise en compte sérieuse de cette question de migration. Pendant la colonisation, on amenait nos bras valides par la force. Aujourd’hui, c’est par un appât qu’on les amène. Nous sommes en train de perdre nos bras valides qui doivent nous pousser vers le développement. Je crois que cette question de migration est à prendre en compte, et nous devons faire une réflexion sérieuse par rapport à cette question.Je vous remercie, Monsieur le Président.M. LE PRÉSIDENT:Merci chère collègue.Mais je crois plutôt qu’il faut parler de candidats et non de l’opposition, parce que nous sommes tous des opposants quand il le faut. Il faut dire que les candidats, une fois au pouvoir, n’honorent plus leurs promesses.Merci beaucoup.Je voudrais, à présent, donner la parole à l’Honorable Charles MAJAK ALEER DENY du Soudan du Sud.HON. CHARLES MAJAK ALEER DENY [SOUTH SUDAN]:Thank you, Mr President.I have a few minutes to make my contribution, so I will comment on my country because it will be difficult to comment on other countries.Mr President, I would like to state that the issue of conflict in South Sudan has been partially resolved through what I will call "compromise agreement". The agreement was imposed because it was not done with the consent of the opposing parties. However, it has been accepted. Mr President, I would like to emphasise that South Sudan must work to avoid a relapse into the conflict. This is because the agreement is not that good and if we continue with its implementation in its current form, there is a great likelihood that the country may slip back into the conflict. This must be a concern to all of us in Africa.The Hon. Chairman of the Committee on Cooperation, International Relations and Conflicts Resolution mentioned the issue of a hybrid court. Yes, I agree that those who have suffered some injustice have a right to justice and accountability. However, a court that is situated outside the domain of the country will not deliver justice. We also feel that a hybrid court should be headed by a son of South Sudan. It is in that situation that justice will be delivered, because there are issues of culture and many other things that make it easy for local judges to adjudicate on cases. Secondly— [Interruption ].HON. AWAD HAJ ALI [SOUTH SUDAN]:Thank you, Mr. President, for giving me the Floor.We continue to see that, always, the involvement of Western powers complicate African conflicts. We now see what happened in South Sudan. The number of lives lost in this short period is more than that in all the conflicts between the Sudan and South Sudan in fifty (50) years. If we really believe in African unity, we should look for alternative solutions other than separation. The Sudan, according to the recent United Nations reports, is receiving more than half a million refugees from South Sudan. The Sudan has decided to treat those refugees as Sudanese, not refugees. They are now living in peace in all the cities of the Sudan. They have found more peace in the Sudan than in South Sudan.The British now want to come back to South Sudan. They want to come to Juba and take the national army out of Juba. Look, the colonies are coming back. That is why we believe that Africans should solve their own problems. Also, I was surprised to learn from this report that there is a conflict in Congo because Kabila nearly extended his stay. Where is that? I think this Committee should be very careful in bringing any reports.Thank you very much.AN HONORABLE MEMBER [MARIE DANIEL SALVO]:Thank you, Mr President; for this opportunity to take the Floor.I would like to, first of all, to congratulate Hon. Da Falla on his presentation. According to the report published today and the Global Peace Index 2015, we can deduce that the world is less peaceful today than it was in 2008. The indicators that have deteriorated the most are the number of refugees and Internally Displaced Persons (IDPs), the number of deaths from internal conflict and the impact of terrorism.Last year alone, it is estimated that 20,000 people were killed in terrorist attacks from an average of 2,000 a year only 10 years ago. Only two indicators have markedly improved since 2008, that is, the UN peacekeeping funding and external conflicts fought. The number of deaths from external conflicts has fallen from over the last eight (08) years.According to the index, Sub Saharan Africa has experienced a relative improvement in peace while in North Africa, violence has greatly increased. These two opposite trends can be verified in the news every day. What seems clear is that peace and security efforts have grown fruit in Sub Saharan Africa whereas the contrary is true in North Africa.What will be needed at the next African Union Summit next year is a major effort by member nations to come up with a continental peace plan that would see a considerable increase of the level of diplomatic and military initiatives on bringing peace to areas in strife.Thank you, Mr President.HON. THANDI CECILIA MEMELA [SOUTH AFRICA]:Thank you, Mr. President. I also want to sincerely thank the Chairperson of the Committee on Cooperation, International Relations and Conflict Resolution.I want to make a plea to every African who is seated in this Chamber to sit back and think of how we can actually have synergy in working together in the whole of Africa.The starting point is, do we believe in sincerity? Seated here in this Chamber, how truthful are we about what is happening in our respective countries? Killing of people is the last thing we want to see. Unfortunately, as women, we do not start those wars, but we and our children are the people who are worst hit by the wrath of violence. We must know that we cannot collect souvenirs for killing one another. It is a barbaric act that cannot be condoned.Honestly, I still say to our Professor Al BadawiHON. ENOCH CHIHANA [MALAWI]:Mr President, thank you very much for giving me this opportunity to contribute to the debate on this important topic. Let me also take this opportunity to thank the Chairperson of the Committee for his presentation.Mr President, peace and security is paramount to any development. First and foremost, let us sit back and find out the causes of instability and insecurity in Africa. We look at poverty, unemployment and hunger. These issues present a clear and present danger to the national security of our countries.Secondly, we also have to look at our mother body, the African Union (AU). Most of the time, it is very difficult for them to be very objective because of the way some of the leaders become presidents. These are the issues the Pan African Parliament will have to take very seriously, and debate in a very objective manner to make sure that we guide our mother body on how we can resolve the conflicts in Africa.Thank you very much, Mr President.HON. KARIM HLALI [TUNISIA]شك ار ، ً سيدى الرئيسالشكر موصول الى السيد رئيس لجنة التعاون الدولي على التقرير المقدم .سأقول مثلما قال ممثل بورندي معلومات يمكن أن تكون غير محينة ، إذ وجدت أن التقرير حول ليبيا حقيقة تجاوزته أيضاً األحداث وال يعكس بالمرة الوضع الحقيقي هناك، و الذي يعتبر خطير جدا ويهدد االستقرار ليس فقط في شمال أفريقيا ولكن في كامل أفريقيا .LE PRESIDENT:Cher collègue, vous devez respecter les dispositions de l’article 44 de notre règlement intérieur qui stipule que nous devons avoir un langage courtois. Quand vous dites que c’est un rapport obsolète cela signifie que vos collègues n’ont pas travaillé. J’aimerais que vous retiriez cette parole.HON. MEMBER:Je retire mais ce n’est pas ce que j’ai voulu dire Monsieur le Président.LE PRESIDENT:Vous avez la parole, allez-y! UN HONORABLE MEMBRE [...]: C’est-à- dire que le rapport su r la Libye ne reflète pas exactement la situation dans ce pays. Ce qui a été mentionné sur le rapport ne reflète pas exactement la situation en Libye. Cette situation est grave et menaçante. Peut être c’est parce que je m’exprime en français, c’est mieux d’ailleurs parce que la traduction n’expliquerait peut-être pas ce que je voulais dire.M. LE PRESIDENT:Allez-y vous avez une minute.UN HONORABLE MEMBRE [...]:Je dis que la situation en Libye est extrêmement grave. Elle menace la stabilité et la sécurité des pays voisins. Maintenant les plus grands groupes terroristes sont très actifs dans ce pays. Le cas de DAESH ou tous les autres groupes terroristes. Cela menace la stabilité des pays voisins comme la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte et d’autres. Je souhaite que l’Union Africaine et le Parlement Panafricain s’impliquent davantage dans cette crise pour trouver des solutions et être des partenaires dans le dessin d’une solution pour le peuple Libyen, pour cette Libye qui a tant donné à l’Afrique et qui a été l’un des fondateurs de l’Union Africaine.Je souhaite que l’Afrique se tourne vers ce pays qui est laissé à son propre sort et au désarroi. Je m’excuse pour le mot que je ne voulais pas dire.M. LE PRESIDENT:Merci beaucoup cher collègue, la parole est à l’honorable Mabong.HON. MABONG [BURUNDI]Merci Monsieur le President,Je commence par remercier d’abord les pays amis du Burundi qui ont été à nos côtés pendant cette période qui vient de s’écouler et qui était dédiée aux élections au Burundi.Je souligne, ici Monsieur le Président que les élections ont eu lieu en bonne et due forme comme vous l’avez indiqué.(Bruits dans la salle)M. LE PRESIDENT:Cher Collègue, nous parlons de questions de paix et de sécurité en Afrique. Vous n’avez pas à donner de justifications. Il y a une commission qui a travaillé. J’ai même demandé que cette partie soit mise entre parenthèses. Donc, nous ne venons pas ici défendre les positions des pays. Nous venons parler de problèmes qui entravent la paix dans le continent. Donc, si vous avez quelque chose à dire dans ce sens, vous avez la parole. Sinon, la Commission va travailler pour savoir qu’est ce qui s’est passé au Burundi.HON. MABONG [BURUNDI]:Merci, nous encourageons cette initiative.Merci.M. LE PRESIDENT:Merci.La parole est à l’Honorable ABUBAKER ELRABEI du Soudan.HON. ABUBAKER ELRABEI ABDULLAH [SUDAN]شك ار ، ً سيدى الرئيسوأتمني أن يكون الوقت كاف لما أريد قوله،نحن نناقش سيدى الرئيس تقرير ا و بالتالي علينا أن نعبر عن وجهة نظرنا فيه بالشكل الذي نرى أنه البد من الخوض فيه . نحترم بعضنا ونحترم الكالم الجيد ولكن آراءنا يجب أن نقولها في تقرير، ألننا في نقاش والنقاش يتطلب الخوض في كل شئ داخل التقرير.سيدى الرئيس فيما يتعلق بالجمهورية العربية الصحرواية ال يوجد بداخلها مشكل، علينا أن نسمى األمور بمسمياتها ال يوجد مشكل في الجمهورية العربية الصحراوية ، هنالك تصفية استعمار في الصحراء الغربية وهي آخر مستعمر ة أفريقية و يجب أن يكون ذلك واضحاً على أال يكون هنالك أي مجال ألي عبارات، نحن ندعم موقف االتحاد األفريقي و مواقف األمم المتحدة، ونحن لم نذكر ما يذكره االتحاد األفريقي و ما تذكره األمم المتحدة ، فاالتحاد األفريقي يقول بصحيح العبار ة على الشعب الصحراوي أن يختار حقه بكل حرية ونزاهة و أن يعبر عن حقه في الخيار الذي يريده من خالل تقرير المصير وليس من خالل حكم ذاتي فهناك فرق، وظننت أن المشكل في الترجمة ولكن لألسف الموضوع موجود في كليهما اللغة العربية و اللغة اإلنجليزية، وما دمنا ندعم موقف االتحاد األفريقي فنحن ندعم مبدأ دعم تقرير الشعب الصحراوي بكل حرية و استقالل.وشك ار . ً جزيالً سيدى الرئيس(Applaudissements).M. LE PRESIDENT:La parole est à l’Honorable Jean Nicolas RADIANASOLO de Madagascar.HON. JEAN NICOLAS RADIANASOLO [MADAGASCAR]:Monsieur le Président, je m’excuse. Le documents (Propos incompréhensibles)M. LE PRESIDENT:La parole est à l’Honorable STANTOS VINITA KALYAN de l’Afrique du Sud.HON. STANTOS VINITA KALYAN [SOUTH AFRICA]:Thank you, Mr. President. I want to thank the Hon. Chairperson for a really good report.Sometimes, when we attempt to understand the issues from the outside we limit our appreciation of the real, practical matter. That is why I am grateful for this comprehensive and very informative report.What I picked up from the report is that the conflict is two-fold; it has to do with governance and religion. I would like the Chairperson of the Committee to comment on the whole concept of killing in the name of religion.Again, the issue of super powers like China taking advantage of our resources, which the Chairperson referred to in the recommendations, needs to be more forcefully addressed.The report recommends that this House supports the work of the African Court. However, what is the view of the Chairperson on a situation where a country is already a signatory to the International Criminal Court (ICC)?I also wish the following issues were discussed in an in-depth manner in the recommendations:1.Denouncement of the murder of citizens in the name of religion; and2.Encouragement of the system of democracy and self determination as well as denouncement and discouragement of dictatorship and the trend of constitutional amendments to stay in power.I thank you.AN HONORABLE MEMBER [SUDAN]:Thank you, Mr President, and I thank the presenter for the work well done.For me, I will start with why there is insecurity and conflict in Africa. I have summarised the reasons in three points or, maybe, more. The conflicts are perpetrated for religious reasons. An example is Boko Haram of Nigeria. The solution is that if they ask for a special syllabus on education, give it to them because this will also save the situation. They should be given their own means of education, as requested.The other one is bad governance in Africa. Bad governance will lead to the ethnicity, power struggle and displacement, among others. The solution is that we encourage good governance and positive practices.The other point and the last one is overstaying in power. Overstaying in power will lead to violence at the end of the day. As a result of elections, it will also lead to power struggle, again. So, the solution is to make a continental resolution to limit the term. If the leaders insist on staying on, then, let us give them three terms after which they must go.HON. LUIS REIS PAULO CUANGA [ANGOLA]:-Muito obrigado Senhor Presidente.Eu queria juntar a minha voz a este debate, que para mim como angolano é um tema muito caro, tendo em conta que o país teve uma guerra fraticida que durou 27 anos e ao fim da guerra, nós podemos ver que o país dá passos importantes para a sua afirmaçao, quer em termos internos como externos.Daí que sem a paz, nós nao podemos desenvolver, sem a segurança nao podemos, de facto, conduzir os nossos países para o desenvolvimento que se pretende. O que nós notamos em África é que as forças armadas nao sao republicanas, ou seja, nao estao subordinadas ao poder político em muitos países, o que propicia essas mudanças anti-democráticas de governos. E também podemos notar que há interferências de países ou ONGs estrangeiras nos assuntos internos dos países. E África deve aprender com os exemplos que nós já temos de muitos países como a Líbia, por exemplo, em que nao se encontra uma soluçao viável para a populaçao, ou seja, na Líbia hoje a populaçao vive pior do que no tempo do Presidente Kadhafi. Daí que nós devemos, como africanos, priorizar o diálogo, a concertaçao política e a resoluçao dos nossos problemas internos entre nós.HON. TEBBINI FAYCAL [TUNISIA]:بسم اهلل الرحمن الرحيموالً: أشكر رئيس لجنة التعاون والعالقات الدولية وتسوية النزاعات على هذا التقرير القيم.ثانيا: السلم واألمن في أفريقيا:فمنذ نشأتي و أنا أسمع بحروب وصراعات في القارة األفريقية، وكبرت شيئاً فشيئاً واكتشفت أن هذه الصراعات قد تكون من أجل السلطة، ) سلطة وهمية ( ال لشيئ إال ألن أفريقيا ومعظم الدول في أفريقيا تسير من الخارج و ال تسير من الذين يعتقدون أنهم يحكمون بلدانهم، فهم عمالء ومعينين من الخارج ومعظم الدول في أفريقيا تعاني من هذا األمر .ثالثاً : عندما نتحدث عن السلم في أفريقيا فهذا التقرير تجاوزته األحداث لعدم الحديث عن العملية األرهابية التي تعاني منها الدول حالياً وخصوصاً في بعض الدول في شمال أفريقيا والحديث هنا عن ليبيا وما له من تأثير على تونس، و هذا تقصير في التقرير ونتمنى أن يتم معالجة هذا النقص .ربعاً : الثروات في أفريقيا :فعوض أن تأتينا الدول األخرى للعيش في قارتنا، نجبر نحن قص ار على تهجير المواطن األفريقي إلى الخارج ، لذا ال بد من ً التطرق الى موضوع األمن الغذائي سيدى الرئيس.HON. ABDULAZIZ ABDULAHI MOHAMED [SOMALI]:Thank you, Mr. President, for giving me the opportunity to take part in this important debate.I would like to thank the distinguished resource person for the presentation. However, I have an issue to raise about the report. The accuracy of some parts of the report is quite doubtful. For example, the last paragraph on page 6 says that Kenyan troops entered Somalia in October 2011 under the auspices of the Intergovernmental Authority on Development (IGAD). That information is incorrect. When Kenyan troops went to Somalia, they claimed that they were fighting with Al-Shabaab. Therefore, it was not IGAD that had given them the mandate.Consequently, I would like to submit on the Floor of this House that it would be very difficult, as long as neighbouring countries deploy troops to embark on a fight against terrorism - This is because the Somali public believes that these troops from our neighboring countries are there on a mission of occupation. That is the propaganda that Al-Shabaab, for example, is selling to the public.Therefore, I would like to suggest that if troops are going to join forces with the army in Somalia, those troops must come from other parts or regions of the continent.HON. KUMONDAN JOUDAH MOHAMED [SUDAN]:بسم اهلل والصالة والسالم على أشرف المرسلين سيدنا محمد وعلى آله وصحبه وسلم .شك ار هذه الفرصة وأشكر األخ رئيس لجنة ً سيدى الرئيس على التعاون على التقرير الضافي الواضح والتوصيات التي ذكرت إال أنني ال أود الخوض فيها، بل أريد أن أذكر بأن اجتماع اللجنة في السودان كان بمثابة إعالن كبير للبرلمان األفريقي، وهذه محمدة كبيرة ألن معظم شعوبنا ال تعرف شيئاً عن أفريقيا ولذا فإن اجتماعات اللجان في الدول األفريقية أعتقد أنها مهمة جدًا للتوضيح للشعوب األفريقية بأن أفريقيا قارة قائمة بذاتها. كما أشيد بحكومة السودان والبرلمان السوداني الذي أعد الستقبال جيد، ونحن كأعضاء في هذا البرلمان الزمنا هذه اللجنة لمدة ثالثة أيام وكنا معها في الزيارات التي قامت بها لبعض مناطق سودان حيث كان ذلك عمالً ممتا از، فأرجو من كل لجان ً ال البرلمان أيضاً ...HON. PATRICK MAYOMBE [DRC]:Monsieur le Président, merci pour la parole que vous m’accordez, et toutes mes félicitations au Président de la Commission pour le rapport présenté.Cependant, je n’ai qu’une seule préoccupation, Monsieur le Président, je n’ai pas entendu la préoccupation de la Commission à propos de la diplomatie préventive de l’Union Africaine vis- à-vis des conflits.Monsieur le Président, si l’Union Africaine ne prend pas son courage pour prévenir certains conflits, nous allons toujours tomber dans des cas des conflits éternels. Je prends le cas du Burundi. Si l’Union Africaine s’était impliquée avant que Nkurunziza ne se prononce comme candidat pour un 3ème mandat, je crois qu’on aurait évité cela.Deuxièmement, aujourd’hui nous parlons du cas du Congo, où le Président Denis SASSOU NGUESSO voudrait organiser un référendum, je crois que si l’Union Africaine s’était impliquée^ et c’est peut-être mieux, parce que nous ne savons pas ce qui va arriver. C’est aussi ce qui va arriver peut-être demain à la République Démocratique du Congo mon pays, où le Président a tenté de revoir la constitution, ça n’a pas marché. Après, il a voulu instituer une commission de recensement, ça n’a pas marché non plus. Bref, on ne sait pas où on va. Mon souhait est que l’Union Africaine s’implique dans la résolution des conflits en amont.Au Soudan du Sud, si Riek Machar n’était pas révoqué, je ne pense pas qu’il y aurait guerre au Soudan Monsieur le Président. Je crois que l’Union Africaine doit vraiment faire la diplomatie préventive pour éviter des conflits en Afrique. J’ai dit et je vous remercie.LE PRESIDENT:Merci, cher collègue. La parole est à l’honorable ERNESTO MULATO de l’Angola.HON. ERNESTO JOAQUIM MULATO [ANGOLA]:- Obrigado Senhor Presidente. Eu também começo por agradecer o Presidente da minha Comissâo por este relatório sobre a paz e segurança. Vou fazer minhas as palavras do último colega da República Democrática do Congo...THE PRESIDENT:Tradition.[Pause]THE PRESIDENT:Yes, Hon. Member, you have the Floor.HON. ERNESTO JOAQUIM MULATO [ANGOLA]:-... os factores dos conflitos no nosso continente, as causas sao bem conhecidas, apenas as aplicaçoes nas suas resoluçoes é que nao têm sido adequadas.No nosso relatório, na página 4 em Português, no ponto 2.2, onde fala das recentes eleiçoes em África, há aqui um aspecto que eu gostaria que nao constasse, onde diz "além do seu potencial para ajudar os países em mudar de regimes autocráticos para outros mais democráticos...", penso que toda e quaquer eleiçao tem por objectivo ou alternância ou a manutençao. Por isso, seria melhor que dissessemos apenas que "para além de ajudar os países que realizam eleiçoes livres e transparentes..." e o resto iria continuar. Também gostaria no que diz respeito aos...HON. MOHAMED ALI FOULIEH [DJIBOUTI]:Merci Monsieur le Président.J’associe aussi mes félicitations à celles adressées au présentateur du rapport, le Président de la Commission de la Coopération.Cependant, je note l’absence d’une personne représentant le Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine. Nous sommes le Parlement de l’Union Africaine, et nous devons traiter la politique en matière de paix et de sécurité de l’Union Africaine. C’est vrai que la Commission du Parlement a émis une des commissions du Parlement, mais nous devons avoir face à nous, ce qui traite quotidiennement de la politique de paix et de sécurité en Afrique. Si nous nous sommes déplacés de nos pays pour venir ici, c’est pour porter le plus haut, les peuples que nous représentons. Quel est l’impact que nous avons sur la politique de paix et de sécurité dans l’Union Africaine? Telle est la question. Si nous n’avons personne, aucun représentant d’Addis Abéba qui vienne ici, c’est finalement mettre en cause la place qu’occupe le Parlement Panafricain au sein de l’Union Africaine, et nous devons protester contre cela, en mettant en cause, le fait qu’on minorise le Parlement Panafricain, alors que nous sommes la seconde institution après la conférence des Chefs d’Etats. Si une chose est très importante, c’est que finalement les deux sommets des Chefs d’Etats qui sont annuels, nous avons aussi deux sessions: nous devons avoir face à nous ceux qui traitent la politique de l’Union Africaine quotidiennement pour que nous puissions apporter le changement et éventuellement apporter aussi, le souhait des peuples que nous représentons.Je vous remercie Monsieur le Président.M. LE PRESIDENT:Merci cher collègue. La parole est à l’honorable 2ème Vice Président de la Commission de la Coopération pour son intervention.Monsieur le Vice-président, vous avez la parole.UN HONORABLE MEMBRE:شك ار ، ً سيدى الرئيسفقط ما أردت لفت االنتباه إليه في البداية، وجود خطأ فادح في النسخة العربية بخصوص النقطة المتعلقة بالوضع في الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية، فقد ورد في النسخة األصلية من التقرير، أن البرلمان يرحب بأي حل عادل يضمن السلم و األمن في الصحراء الغربية ويضمن استفتاء حق تقرير المصير للشعب الصحراوي، و هو ما ورد في النسخة األصلية اإلنجليزية وكذلك الفرنسية، إال أنه في النسخة العربية ورد أن البرلمان يطالب بتحقيق السلم واألمن والحكم الذاتي للشعب الصحرواوي، وهذا خطأ فادح إذ أن الحكم الذاتي هو مقترح الحكومة المغربية و الذي يرفضه الشعب الصحراوي ويرفضه المجتمع الدولي ككل، وبالتالي يجب سحب النسخة العربية أو تصحيحها قبل توزيعها ألن الترجمة فيها خاطئة تماماً.وشك ار . ًM. LE PRESIDENT:Merci Cher Collègue.La parole est à l’honorable deuxième Viceprésident de la Commission de la Coopération pour son intervention.Monsieur le Vice-président, vous avez la parole.HON. SUILMA HAY EMHAMED ELKAID [SAHARAWI DEMOCRATIC REPUBLIC]:Gracias Señor Presidente. Entonces estudiamos informes y el análisis presentado por los expertos se vio^o se quiere llegar a saber cuáles son las causas de la inestabilidad en África.Una de las causas es la pobreza, las enfermedades, el desempleo, la corrupción, la mala gobernanza y los deseos de muchos gobernantes de permanecer en los gobiernos en contra de la voluntad de los pueblos.Pero también hay un factor muy importante que la comisión debió de presentar y es el factor externo. Es el factor externo.El factor externo es un factor muy importante y que se ve si vemos el conflicto en Sudan del Sur, el conflicto de Libia, el conflicto del Sahara Occidental.En todos estos conflictos hay un factor externo y ese se debe resaltar.Hay intenciones de desestabilizar y seguir desestabilizando a África y que África siga en el cuarto o decimo nivel en el mundo y por eso me gustaría que la comisión lo resaltara.Otro punto de suma importancia que quisiera señalar es este término, este termino de la "autonomía", es un término que no tiene nada que ver con la terminología que se usa en la Unión Africana y en las instituciones de la Unión Africana. Y quiero decir, quiero decir que esto.quiero pensar que no ha sido intencionado, pero también quiero que inmediatamente se retire este término y que se haga un nuevo.Por favor si me da un minuto...un minuto...Por favor quiero.pido que se retire. Que esto es una humillación a todos los africanos.Esta es la voluntad del reino de Marruecos, decir la autonomía...no tiene nada que ver con el pueblo saharaui ni con la voluntad de los pueblos y de los gobiernos de África.Muchas gracias.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr President, for giving me this opportunity. I also want to thank the Hon. Chairman for his report.I think we must understand the situation under which this report is written. If I remember what used to happen in this Parliament, the Hon. Chairperson of the Peace and Security Committee would always hold a meeting with the Committee on Cooperation, International Relations and Conflicts Resolution to discuss the report with regard to the latest situation. Based on that, the Hon. Chairman would also write his own report in appreciation of the report that he is given.Let us not forget that the Hon Chairman of the Peace and Security Committee has all the mechanisms in place to collect information, on a daily basis, about the peace and security situation in Africa. However, in the absence of this, the Hon. Chairperson has got to do with what he has and we must commend him for that.I think the issue of Boko Haram in Africa is a critical one. We are told that there is a pledge of 10,000 peacekeepers, but I think that number is too small for four countries. When Sierra Leone had the incursion, it had the highest number of peacekeepers in the world; yet we had to go along with negotiation and peacekeeping. Therefore, we must increase the number of peacekeepers we intend to send to the areas affected by the activities of Boko Haram.Elections are up and coming and we in this Parliament must strive to ensure that we have our own election observation and peace mission in this Parliament. I am sure a concept is being developed and modalities are being put in place for us to have that done so that we can feature in long term and short term election observation missions. If that is done, we can also help to compile fair and accurate reports from any election observation mission that we undertake in any country.HON. ELAMIN DAFALLA GASM ELSEED [SUDAN]:Thank you very much, Mr President, for giving me this opportunity to take the Floor.Mr President, I would like to comment on some issues. First of all, I have not received the correct version of translation, particularly the Arab version; from the time I came here up to this moment. It was delayed. This is why I agree with those who say, on the subject of Sahrawi, the correct version is the English one. I hereby take what is said in English and French regardless of what we agreed upon on Sahrawi. I would like the translation to Arabic to be correct, up to date and come in time because we agreed with the Vice-President and everybody that the Arabic Sahrawi is an independent country. I think we have to work on that.The second comment is that I agree with the comments made on causes of conflicts. I would add everything regarding these causes of conflicts to the report because they are real. We agreed 100 per cent that there are many causes such as corruption and others.The last comment I would like to make is on the absence of the African Union (AU) representatives. We asked for a meeting with them, but they did not come to the meeting in Sudan. So, I think this has to be questioned because they are the people who are responsible for solving conflicts. They should follow this day by day and help the AU so that we can coordinate properly. I am asking to go and meet them to see the reason for their failure to show up. I also want to co-ordinate with them.I thank you very much, Mr President.LE PRESIDENT:Merci beaucoup Monsieur le Président.Je soumets le rapport au vote.Pas d’objection? Pas d’observation?Le rapport est ainsi adopté.UN HONORABLE DEPUTEMonsieur le Président on a demandé la parole.LE PRESIDENTMadame, madame, j’ai déjà adopté le rapport, s’il y a des amendements vous allez les envoyer^ J’ai bien dit le rapport est adopté moyennant les amendements et les observations. Donc si vous avez des amendements vous les envoyez à la Commission. Le rapport est déjà adopté et j’ai dit que les recommandations vont être travaillées entre la Commission des Règlements et la Commission de la Coopération, si vous avez quelque chose ajoutez les dans ça.Honorable veuillez vous asseoir, si vous avez quelque chose à dire, rapprochez-vous de la Commission des Règlements et celle de la Coopération pour que ce soit contenu dans la résolution.La discussion générale a été ouverte, le rapport a été adopté, je vous remercie pour votre aimable attention.Monsieur le Secrétaire général donnez nous le deuxième point inscrit à l’ordre du jour.Le deuxième point inscrit à l’ordre de nos travaux, monsieur le Secrétaire général vous avez la parole.THE CLERK:Presentation and debate on the Draft Protocol on the African Commission on Human and People’s Rights on the Rights of Persons with Disabilities.I thank you.LE PRESIDENT:Je voudrais inviter le Commissaire Lawrence MURUGU MUTE à faire son entrée dans la salle.Oui une motion?UN HONORABLE MEMBRE:Monsieur le Président, permettez-moi que j’intervienne par motion de procédure, parce que je suis quelque peu ému de ce que j’ai dit hier qui n’a pas trouvé de suite. Je suis un ancien parlementaire, j’ai fait plus de vingt ans dans mon parlement et voici la procédure Monsieur le Président.Avant de passer au débat d’un problème posé, les députés entrent en possession du document à débattre au moins 24 heures avant, de sorte qu’en s’inscrivant les députés ont déjà lu le document et s’inscrivent en conséquence. Voilà Monsieur le Président ici nous sommes toujours surpris, c’est comme rapport aujourd’hui, on le distribue le matin et celui qui expose le lit en diagonale, nous ne savons pas bien intervenir Monsieur le Président. Si au début de chaque session on peut être en possession de tous les documents, de tous les exposés, ça nous permettrait Monsieur le Président avec beaucoup plus d’efficacité.Je vous demande Monsieur le Président qu’à tout moment, par exemple ce qu’on va voir demain, si on peut déjà nous distribuer les documents sur le changement climatique aujourd’hui pour que nous nous inscrivions demain en rapport avec ce que nous avons lu.Je crois que les amis vont comprendre que cette situation qui me concerne ça vous concerne vous aussi. Je vous remercie.LE PRESIDENT:Merci cher collègue, le problème que vous posez, c’est un problème réel. Nous sommes en train de nous efforcer à parfaire le processus. Aucun processus n’est parfait dès le départ.Le problème des rapports si on ne les reçoit pas avant, je crois qu’aujourd’hui l’administration du Parlement sous l’impulsion du nouveau Bureau on essaye de pousser. Mais ce problème qui sera débattu aujourd’hui, où le Commissaire va nous exposer, c’est un vieux sujet qui a été posé depuis la dernière session. Mais nous disons que nous prenons note de ce que vous dites et on va demander que vous ayez le rapport. J’ai dit nous tendons vers le parlementarisme électronique et désormais on va vous envoyez tous ces rapports, peut être un mois ou deux semaines à l’avance, mais nous demandons votre indulgence pour le cas d’espèce qui se présente, la prochaine session je crois que nous allons nous parfaire.Je vous remercie, veuillez accepter ces excuses. Maintenant je donne la parole à l’honorable Commissaire Lawrence MURUGU MUTE, Président du Comité pour la prévention de la torture en Afrique de la Commission des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et membres du Groupe de travail de la CADHP sur les droits des personnes âgées et des handicapés. Monsieur le Commissaire vous avez la parole.Veuillez accepter ici également l’indulgence du Commissaire pour qu’il puisse travailler là où il est.HON. LAWRENCE MUGURU:Thank you very much, Mr President, for giving me the Floor.Mr President, I am a Member of the African Commission on Human and People’s Rights and I also chair the Committee on the Prevention of Torture in Africa. However, this morning, Mr. President, I address this honourable Parliament as a member of the Working Group on Older Persons and Persons with Disabilities in Africa.Mr President, the African Commission on Human and People’s Rights established a Working Group on Older Persons and Persons with Disabilities in Africa to look at issues in this particular presentation of mine, relating to the rights of persons with disabilities in Africa.Mr President, the address I wish to make this morning relates to the work which the African Commission is doing to prepare an African human rights instrument on the rights of persons with disabilities in Africa. There is already at the level of the African Union, at least, one administrative document, the Continental Plan of Action on the African declared for persons with disabilities, which looks at issues of disability, determines and makes proposals, and provides States with advice on how to deal with issues of disability in Africa.However, to date, Mr President, there has not been one human rights instrument. There is no instrument which binds African states and specifically focuses on the rights of persons with disabilities. Mr. President, you will know that there is a human rights instrument, the Maputo Protocol, which establishes the rights of women in Africa. Also, there is a similar instrument which focuses on the rights of children in Africa, but there has not been an instrument which focuses on the rights of people with disabilities in Africa.During the last couple of years, the Working Group on Older Persons and Persons with Disabilities has been preparing a human rights instrument on the rights of persons with disabilities. The aim would be that first, we establish that comprehensive human rights instrument. The aim, Mr. President, will be that whereas, in the past, and I am sure in the experience of all Hon. Members of Parliament, discussion on people with disabilities focused on charity, on the idea that when you have a disability, you are sick and, therefore, there needs to be a medical response to your illness, what we are proposing is that the focus should be on a social model of disability. This is where we will pronounce that people with disabilities will be given as much rights as everyone else within Africa.Mr President, what I want to do is mention some of the issues which we are proposing to be included in the Protocol on the Rights of People with Disabilities. As I speak, I do hope that there are lessons which this Parliament can learn and which, as this Parliament proceeds with policy making and also with legislation, it will also keep in mind. So, we are not just speaking about one instrument; but also saying that wherever you are discussing issues of Africans, you ensure that you have particular focus on issues of disability. That is what we call inclusion. It is that we are included at all points of discussion.Mr President, one area which has been of great concern is in respect of the question of discrimination. Across Africa, people with disabilities are discriminated against merely on the basis that they are disabled. So, we do know that across Africa, there are laws which say that if you have a disability, you cannot stand for certain elective office. We are saying that sort of discrimination needs to stop as a matter of right.Mr President, in relation to the right to life for persons with disabilities, we are, again, saying that across Africa, there have been many instances when the lives of people with disabilities have been snuffed out on the basis that they have a disability. We know, for example, that persons with albinism across Africa do suffer death on the basis that they have albinism and on the basis that perhaps people can take their organs and use them for witchcraft and things like those. So, again, Mr. President, we are urging that in this Protocol, there be a clear language which protects the right to life of people with disabilities.On the question of harmful practices across Africa, harmful practices like when a child with disability is born, it is abandoned or when children with disabilities are hidden away because families are shy and embarrassed that they should deal with children who have a disability. Again, we are saying that this sort of situation needs to be a matter of the past, and we are urging that there be legislation which focuses on this.Mr President, one extremely important area which this Protocol is stressing and will be stressing is in relation to equal recognition before the law. We are saying that people with disabilities have legal capacity; legal capacity to contract and to marry on an equal basis with others. So, again, this is something which we need to address and which we will be addressing.Mr President, on the question of the right to access to justice, far too often, even at a very simple level, if a person with disability wishes to seek justice in our courts, they will go to court and will find that they cannot proceed because, perhaps, there is no interpretation, if the person is deaf. There is no sign language interpretation or perhaps, even the court itself is inaccessible. Perhaps, the court proceedings are being held in a room upstairs. Again, what we are saying is that there needs to be clear focus on this.Mr President, far too often, people with disabilities are told they cannot be members of a jury or they cannot be a judge because they have a disability. So, again, we are saying that this matter will need to be dealt with properly in respect of law making.The question of education is extremely important and when we speak about education, Mr President, we are saying that Africa should stop segregating people with disabilities and children with disabilities in schools which are just for those with disabilities. We are saying it is important and necessary that children with disabilities learn in an inclusive environment alongside their non-disabled brothers and sisters. So, again, we are saying that this idea that when you have a disability, you cannot be educated, you cannot be trained must, again, be a thing of the past. We must ensure that there is proper protection in that regard.The Protocol, Mr President, will also focus on the right to the highest attainable standard of health, particularly again, as it relates to people with disabilities. It will also focus on issues of rehabilitation and habilitation.I wish to mention the right to work, Mr President. You do know that, in fact, the bulk of people with disabilities across Africa do not have work. They are not employed because employers assume that people with disabilities are unemployable. We are saying that both at private level, in terms of private employment and also in the context of public employment, there needs to be clear guidelines which ensure that people with disabilities can become workers and can be employed.I wish to commend the African Union for the work which they have done around issues of social protection. We do know that there is a policy at African level on social protection which also covers issues of disability. Again, we are saying that this can be more specific and there can be better guidance around issues of social protection not only for those with severe disabilities but also all those with disabilities.Mr. President, in relation to the question of political representation, for example, in relation to this Parliament, I am not sure or I am not clear the extent to which there is representation to this Parliament of people or parliamentarians with disabilities. Again, we are saying that it is important that if our voice is to be heard because we say, "Nothing about us without us"; then there will be representation at this Parliament, and also obviously at national level. There are some countries across Africa which have put in new legislation at constitutional and statutory level, which ensures that there is representation of people with disabilities.Mr President, as I conclude, in terms of the way forward, we are expecting that in the next couple of months, we, as the African Commission on Human and People’s Rights, will adopt the draft Protocol. After which we will submit it to the African Union Commission and then the Commission will proceed with its internal procedures. The African Union Commission has internal procedures for processing an instrument until a such time that it will include discussions, including, I hope and trust, this Parliament. At technical level, there is that procedure which, in due course, will mean that, then, it can be brought before States. So, again, States can review it and, in due course, begin signing up on it, ratifying it or even acceding to it.Mr President, as I conclude, I must not fail to mention the fact that as far as the socialisation of people with disabilities is concerned, one of the key things that happen across Africa is this sense that when you are disabled, you cannot have a family nor raise children. In fact, there are far too many occasions when a woman goes to hospital and she is expecting. The likelihood is that when she leaves hospital, she will have been sterilised. Yes, you may have a child, but at the same time, someone will have decided, without consulting you, that he/she will ensure that you are no longer able to have another child.These are the sort of things which we must say across Africa. We must say that these are things of the past. We must ensure that we protect our people with disabilities from these hostile situations.I thank you for giving me a hearing. My aim this morning was to give you a sense, Mr. President, of what will be in this Protocol, but at the same time, urge this Parliament, as it engages in different issues, including conflict resolution and other issues, to, please, ensure that issues of disability are included in its discussions.I thank you, Mr. President.ApplauseTHE PRESIDENT:-Em nome da Mesa e dos meus distintos colegas, membros desta augusta Casa, quero agradecer ao Orador Lawrence Murugu Mute pela apresentaçao que me parece muito clara e que vai facilitar o nosso debate.Antes de dar a palavra aos meus distintos colegas, gostaria de comunicar a Vossas Excelências que o Parlamento nao recebeu o documento por escrito, por isso, nao terá sido distribuído. Esta é a informaçao que me chega do secretrariado.Em segundo lugar, gostaria de afiançar a Vossa Excelência Lawrence Murugu Mute que tomamos a devida nota relativamente a representaçao das pessoas portadoras de deficiência no Parlamento Pan-Africano. Como deve saber, nós ainda nao estamos na fase que será futura - de eleiçoes directas para o Parlamento Pan-Africano, sao os nossos parlamentos nacionais responsáveis pela indicaçao daqueles que integram a nossa Casa.Feitos esses dois reparos, agora, gostaria de dar a palavra aos ilustres membros desta magna Casa. Até agora estao inscritos 5 e suponho que convencionamos os dois minutos de intervençao para cada orador, e tentaremos manter esta sugestao de uso de tempo. Os nao inscritos ainda, querendo falar, bastará levantar a mao. Nao sei se assim podemos proceder. De acordo? Muito bem!O primeiro orador, Ilustre Abdou Ndiyae do Senegal.HON. ABDOU NDIAYE [SENEGAL]:Merci Monsieur le Président.Chers collègues, je commencerai par féliciter le commissaire pour l’exposé qu’il vient de nous fournir et qui est de haute facture. Mais je voudrais aussi à l’entendre, faire une proposition par rapport à la terminologie « personnes handicapée ». Je crois que « personne vivant avec un handicap » est beaucoup plus approprié. Ceci dit, Monsieur le Président, je suis en phase avec tout ce que le Commissaire a dit, mais le problème qui demeure est l’approche méthodologique. Parce que généralement en Afrique, l’institutionnel réfléchit et propose, et la population, à la base, est à la fin du processus. Et deux choses se présentent. Des fois, il y a des défauts de compréhension mais aussi des défauts d’appropriation. Et c’est ce qui explique généralement, dans nos rues, que dans nos villes, dans nos campagnes, vous voyez souvent les personnes qui vivent avec un handicap trainer dans la rue, vous m’excusez le terme, mais ils passent tout le temps à mendier, parce qu’ils se disent que, par exemple, ils ne sont pas nés dans une bonne condition mais également , ils pensent aussi, qu’ils sont, dans la nomenclature, relégués au second plan.Je crois que là, c’est un combat que nous devons tous mener, c'est-à-dire faire en sorte que nous arrivions à mettre en place un dispositif de compréhension qui permette à toutes les personnes vivant avec un handicap de se valoriser et de s’occuper utilement. Si vous faites le constat, généralement, les parents qui ont eu la chance d’être « intellectuels », ont compris très tôt que les personnes vivant avec un handicap sont des humains comme tout autre et ils ont les mêmes droits et les mêmes devoirs et généralement, ce sont ceux là qui envoient leurs enfants dans les écoles. Et c’est ceux qui ne veulent pas et qui ne souhaitent pas qui sont de l’autre côté.HON. AWAD HAJ ALI [SUDAN]:Thank you very much, Mr. President.The concepts of the Protocol have been well presented by the Commissioner. What is required of us now is to work at the human and moral aspects and give it our fullest support. We should be able to persuade our national parliaments to endorse the Protocol.We should adhere to the implementation of the Protocol with regard to basic rights that pertain to gender, youth and children. The rights of persons with disability must also be promoted. We should strive to grant them equal rights in terms of political representation in parliaments, ministerial portfolios or appointments, education and all that is recommended by the Protocol.Thank you very much.HON. THANDI CECILIA MEMELA [SOUTH AFRICA]:Thank you very much Vice-President and thank you very much for the information that was given to us by the Commissioner.I would like to highlight how we deal with the rights of people with disabilities in South Africa. They are employed across the board. We have Ministers and ordinary Members of Parliament who are disabled in our Parliament. The people with disabilities, even the blind and those on wheelchairs, are employed by our Parliament. They have as much right to life as we have.Another area I would like to elucidate is that we have a Commissioner in the Presidency who is a female and is an albino. She even sits in some of the Commission’s work when we do oversight. So, I would really plead with all other African countries to follow suit. Let us not kill those people. They are our children, husbands and, please, let us know that they have the right to life.I thank you.ApplauseHON. JACQUELINE MUHONGAYIRE [RWANDA]:Thank you, Mr Vice-President, for giving me this opportunity to contribute to the debate on this report. I also wish to thank Hon. Commissioner Lawrence for this excellent presentation on the Protocol of the Rights of People with Disabilities.I wish to have further information or clarification about the United Nations Convention on the Rights of People with Disabilities which seeks to harmonise laws and policies to foster greater awareness about issues and the needs of people with disabilities. How many partner states of the African Union (AU), for example, have already ratified this Convention?I think our partner states or governments should provide clear policies and guidelines with clear benchmarks that define inclusive quality education for people with disabilities. I also think barriers to access to education among people with disabilities should be removed through a focused action towards elimination of all forms of challenges related to access and participation.Essentially, I would like to thank Hon. Lawrence for this presentation because anybody can become a person with disabilities. There should be clear policies by our governments on this matter in terms of social, economic and political...HON. PHESHEYA VICTOR HLATSHWAYO [SWAZILAND]:Thank you so much, Mr President, for this opportunity.First of all, my sincere appreciation goes to the reporter who has made a presentation before us.What I want to say, Mr President, is that, as Hon. Members, like the presenter has said, when he was pleading for support for the ratification of this protocol, all of us should remember that as a human beings, the possibility of disability exists in almost all of us. Today, let us look at the proposed issues regarding the protocol. Hon. Members, I want to urge all of us, like Memela from South Africa has said, to take a leading role on these issues in all our countries.In Swaziland, for example, there is a proposed law which deals with the issues of children. It basically includes the issue of people living with disabilities. So, we want to emphasise that in our countries, a number of cases of people living with disability, especially those with the issue of albinism being subjected to a lot a torture have been reported. They have been killed for purposes of rituals and everything. So, we are pleading with Hon. Members to understand that we are the same. We should take a leading role in trying to protect these people. They are human beings like us. Of great importance, Hon. Members, is that we should know that if we spent much of our time with these people, our brothers and sisters, possibly, we could learn a lot of things that could edify our own lives. So, it is my humble plea that, let us make all the effort that we can to accord them education, the opportunity to have their own families, equal opportunities on employment, especially on the issues of construction, and support them financially. That is where I have basically—(Inaudible)ApplauseHON. ONYANGO KAKOBA [UGANDA]:I thank you, Mr President, for giving me the Floor and I want to thank the presenter for the presentation.Mr President, as Chairperson of the Human Rights Committee, I must say I am happy with this presentation because before the law, all people are equal and should have the same human rights. This is easier said than done and, in most cases, it is the contrary. I, therefore, want to thank the presenter and the Commission for this initiative of making sure that we put in place a law that will make sure that the disabled persons have the same human rights.However, much as we are putting in place this law, we need to do some things and I will specifically talk about two. In the first place, we need to have the political will because if we put the law in place when the political will is not there, much may not happen. As in the case of Uganda, for instance, we have that law and we have been implementing it in the Ugandan Parliament. There are five special seats for people with disabilities and this one goes down to the grassroots including all the elective positions. There is a provision for people with disabilities in the form of affirmative action. This is the political will that I am talking about. It will help us.Secondly, we shall need a lot of sensitisation because having the law in one place and implementing it is different. Normally, there is a lot discrimination against people with disabilities. As regards discrimination, rather than just having the law, we also eliminated it through sensitisation. Once the people are sensitised, then they know that discriminating against people with disability is not good.I thank the presenter, once again, for this initiative and pledge our support as a Committee and also as Members of Parliament that we shall make sure that...(part of the speech not recorded due to technical fault)HON. TAYEB LASKRI [ALGÉRIE]:Merci Monsieur le Président de séance.Je tiens, tout d’abord, à exprimer mes remerciements et félicitations à l’Honorable Commissaire LAWRENCE pour sa présentation qui nous a remis dans le bain de nos préoccupations quotidiennes.Je dirais que les personnes handicapées sont des citoyens à part entière qui jouissent de la liberté de circulation, notamment dans toutes les villes d’un même pays africain. Mais certains n’ont pas de liberté de mouvement en tant que personnes handicapées dans notre continent.Par exemple les transports publics et privés sont inaccessibles aux personnes handicapées. Toutes les lois actuelles en Afrique comportent beaucoup d’insuffisance en matière d’handicap et elles ne prévoient pas plusieurs situations.En effet, il est essentiel que le principe de non discrimination soit ancré, une fois pour toute, dans la législation de tous les pays africains. Une loi-type doit imposer aux collectivités locales et aux communes, en particulier, de tous les pays d’Afrique l’accessibilité aux bâtiments, aux infrastructures et aux transports pour les personnes handicapées. Ceci permettra de mettre en conformité les transports en commun en vue d’un accès complet aux personnes handicapées et à mobilité réduite.Les élus locaux doivent, en effet, prévoir la mise aux normes des bâtiments, trottoirs, voiries, transports, etc.Les lois actuelles dans toute l’Afrique ne tiennent pas compte de toutes les situations des handicapés pour l’égalité des droits et de chance, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.Il faut penser à la mise en place d’une loi-type en Afrique pour tenir compte de toutes les situations.Il faut, enfin, prendre toutes les mesures en faveur de l’intégration des personnes handicapées en matière de scolarisation et d’accessibilité, notamment dans les transports publics.Je vous remercie.(Applaudissements)M. LE PRÉSIDENT:-Dou a palavra ao Ilustre membro desta Casa, a Kpadenou Amoussouvi do Togo.HON. AMOUSSOUVI KPADENOU [TOGO]:Merci Monsieur le Président.J’ai écouté avec beaucoup d’attention la présentation du Commissaire, mais je crois que tout ce qu’il a dit se trouve dans la Convention internationale pour les personnes handicapées et beaucoup de pays ont déjà signé et ratifié cette Convention.Le Protocole a pour objet d’adapter la Convention à l’Afrique. C’est ce travail que la Commission est en train de faire. Je crois que le Protocole est déjà passé à la Commission Permanente de l’Égalité en Genre, de la Famille, de la Jeunesse et des Personnes handicapées et nous l’avons déjà examiné.À présent, je voudrais poser la question de savoir où est-ce qu’ils en sont parce qu’il s’agissait d’examiner le Protocole, de faire des plaidoyers au niveau de nos pays pour les amendements?Maintenant, il faudrait qu’il nous dise là où ils en sont avec le Protocole?Merci.M. LE PRÉSIDENT:Concedo a palavra a honorable...HON. AHMED REZA GOOLAM MAMODE ISSACK [MAURITIUS]:Thank you, Mr VicePresident. As the Hon Member who spoke ahead of me did, I would also like to both thank and congratulate the Commissioner on his presentation.We all welcome the initiative of working to ensure that the African Union puts in place a human rights instrument for persons with disabilities in Africa. This Protocol will come into operation almost twenty years after the United Nations adopted the Declaration on the Rights of Disabled Persons. It will also come into operation almost seven years after the Convention on the Rights of Persons with Disabilities, which came into force on 3rd May, 2008, was adopted by the United Nations.First of all I would like to know from the Commissioner, the manner in which the Protocol, which is likely to be adopted by the African Union, differs from the Declaration of the Rights of Disabled Persons which has already been ratified by several African countries. That Convention already defines the rights of persons with disabilities and imposes obligations on member states to ratify and implement the Convention to ensure that there is no discrimination against persons with disabilities.The Hon. Member who spoke before me mentioned access to transportation and buildings; that is in order. However, there are other rights such as the right to communication, sign language on television and some basic rights which must also be considered. Public buildings have to be adapted to enable ease of access by physically handicapped people. More importantly, Mr Vice-President, we must address the system of employment, where there is discrimination against people with disabilities; we need a political will to get rid of that system.In Mauritius, for example, we have enacted a legislation which imposes an obligation on all employers who have more than 45 people in employment to employ a minimum number of persons with disabilities.Indeed, where there is a political will, there is a way.I thank you.HON. JOSEPH MARONA [SOUTH SUDAN]:Thank you, Mr President. I also want to add my voice in thanking the Hon. Commissioner.The issue of disability and why it should be a priority in our national budget discussion is very critical. This is because Africa is bedevilled with a lot of elements that could trigger disability. We have health-related issues, diseases and bad roads that cause accidents and that could render people disabled. We also have wars and conflicts. When soldiers go to defend their leaders or countries, they could become disabled while in combat.Therefore, disability in Africa is a crucial issue that this Parliament should treat as a priority.What are the commitments and concerns of member states so far? We have been told that some countries have ratified the protocol; governments of other member states are doing their best to do so. However, in national budgetary allocations of member states, for example, we need to have a percentage of the national budget allocated to the disability sector.The Pan African Parliament (PAP) could also institute a reward system for member states that do well in this area. If we reward the member states that are doing excellent in this sector, we can encourage those who are not doing - [ inaudible ] - through this honourable House.Thank you.HON. RODRIGUEZ SIOSA [EQUATORIAL GUINEA]:Señor Presidente, yo voy a retirar la palabra porque mi colega ya hablo sobre el tema, solamente voy a añadir de que en mi país los discapacitados todos tienen...Jos que no tienen una...un triciclo manual, tienen triciclos de la última tecnología que puede existir en el mundo, o sea motorizados.Así que yo creo que el problema de los discapacitados en África es por la poca...o a la falta de atención de sus propios estados en la que no prestan atención en sus necesidades prioritarias.Muchas gracias.AN HONOURABLE MEMBER [MAURITIUS]:Thank you, Mr Vice-President.I would like to thank Commissioner Lawrence for this presentation and congratulate him on this. He, himself, is a role model. This is a topic that touches the heart of each and everyone.In his speech, we heard a lot of words like discrimination, segregation, non-inclusion, which is very unfortunate. If this ratification can enable African disabled people to be treated and given rights just like non-disabled people, then we should not hesitate, Mr. Deputy President, to ratify it.In my country, Mauritius, we have gone a mile farther. My good friend from Mauritius just told you about the few conditions that we have in place. We give full rights to disabled people, defend them, and try to adopt their requirements. Not more than a few days ago, a blind Mauritian girl honoured our country by being nominated among the top nominees in an international song competition in France. This is our pride, but there is still room for improvement.Mr Vice-President, if we are talking in one voice, then, we cannot be insensitive concerning disability in the world.Thank you.(Applause)AN HONORABLE MEMBER:Thank you, Presiding Officer, for giving me an opportunity to make my contribution on this debate. I would like to thank the presenter for the most brilliant presentation so far.I believe that those of us who are, by nature, blessed to have escaped disability at this level have a moral obligation to ensure that those who are disabled, are not negatively segregated both by legislation and a demonstrative will to ensure that they, too, can appreciate life. God made it this way so that there could be interrelatedness. This means I am connected to you and you are connected to me. Whatever will affect those who are disabled should claim our attention as Members of Parliament. Therefore, in our country, fortunately, we are going through a constitutional amendment. We are going to lobby some of our colleagues in Parliament to ensure that the rights of persons with disabilities can be inscribed in our Constitution and that those who are from a disabled community can be a matter to Parliament. This way, the recommendations on the rights and protection of the disabled, as provided by the presenter, can be taken into consideration. This is because once National Parliaments have room that will allow for participation of the disabled in National politics, then can they be represented here at the Pan African Parliament.Thank you very much.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr Vice-President.Mr Vice-President, during the 11-year war in Sierra Leone, the proportion of the disabled increased tenfold. People’s arms and legs were cut off and that is why after the war, we did not waste any more time to ratify the United Nations (UN) Convention on Persons with Disabilities. A year later, Sierra Leone went ahead to enact the Persons with Disability Act, 2009. Immediately after that a Commission of Persons with Disabilities was set up and all persons with disabilities in Sierra Leone have been encouraged to register under the Sierra Leone Union of Disabled Persons (SLUDP).The Sierra Leonean Deputy Minister for Gender, Social Welfare and Children’s Affairs is disabled and he has been charged with the responsibility of ensuring that all policy documents in the country include issues on disabilities.Sierra Leone has also put a social protection policy in place and the issue of disability is top on the agenda.At present, Sierra Leone has embarked on a constitutional review programme and we have instituted an advocacy programme aimed at securing special quotas for women, the youth and persons with disabilities to sit on the review programme.Therefore, Mr Vice-President, I want to conclude by saying that Sierra Leone has established all these structures, and maybe, the Commissioner can get in touch with the Minister and the Commission to learn about some of the lessons we have learnt in the implementation of these programmes. Those lessons can inform the protocol which we also seek to establish.I thank you very much.HON. SAM OTADA [UGANDA]:Thank you very much, Mr Vice-President. I want to join my Hon. Colleagues in thanking Mr Murungu for giving us a very good exposition on the state of affairs of our brothers and sisters with disability.Mr Vice-President, I do not think that there is any Hon. Member of this House who needs further persuasion in order to buy into the presentation that Mr Murungu has made to this Honourable House this morning.Permit me to say that my two Hon. Colleagues, Professor Lascri and Hon. Rayzaf have also made very good points that must be supported by us. Indeed, municipal laws in our countries should take into consideration the infrastructural inclusion of our brothers and sisters with disability so that they can freely move in respective member states.However, I want a clarification, because listening to Mr Murungu, he sounded much like a learned colleague. I want to find out from him about penal legislations that we have in most of our countries. They seem to tilt in favour of persons with disability in terms of aggravating certain criminal offences just by virtue of a victim being a person with disability.In my view, penal legislations on rape, for example, that turn out to be aggravated, or a legislation on the Human Immuno Virus and the Acquired Immuno Deficiency Syndrome (HIV and AIDS) - Just by virtue of the fact that someone is disabled does that in itself give persons with disability an advantage, Mr Murungu?Thank you very much.HON. P. C. BAI KURR KANAGBARO [SIERRE LEONE]:Thank you, Mr Vice-President, for chairing this session on a very sensitive issue in this noble House.First of all, we have to thank the Bureau for including such a nice and sensitive topic on the agenda and on our Order Paper. I also want to thank the presenter for eloquently trying to bring to light the issue of the disabled in Africa.Mr Vice-President, I think we have gone far in trying to prevent disability and to protect the rights of the disabled in Sierra Leone. My VicePresident has spoken and she has highlighted all of the issues that are involved.If you went to the State House, where the President lives or works, you would find a lot of disabled people who are highly qualified and well educated working there, and they are well protected. There is a special lift that takes them up to the President’s Office.My contribution here is mainly on the principle that prevention is better and cheaper than cure. First of all, in Sierra Leone, we took the vaccination issue very seriously. The killer diseases start from the day of conception of the child in its mother’s womb. The vaccinations should begin from there. The vaccinations are working very well. I believe and I had spoken that during the war, we had a lot of problems because we could not go to the hospital to be vaccinated. Therefore, I urge that if we want to really stop end a lot of these problems, including disability, we have to tackle them from the health angle. The Ministries of Health, all over Africa, should see to it that the workers in their ministries give vaccines against the diseases that are disturbing us to the settling mothers and expecting women at an early age.I thank you very much for listening and I will say, our Government is on top of things as regards issues to do with the disabled in Sierra Leone.Thank you, Sir.HON. LAWRENCE MUGURU [COMMISSIONER]:Thank you very much, Mr Vice-President. I wish to thank Hon. Members for their contributions. I really appreciate this engagement.Mr Vice-President, I wish to address a number of issues which Hon. Members have raised. First of all I wish to acknowledge that in my presentation, owing to the fact that I wanted to be as brief as possible, I clearly neglected to mention the Convention on the Rights of Persons with Disabilities (CRPD). I wish to assure Hon. Members that the Commission is aware of the important standards which were established by the CRPD.We know that there are over forty countries in Africa which are party to the Convention and there are others who are party to the optional protocol to the Convention. What we are clear about is that the instrument which we are proposing must not undermine the letter or spirit of the CRPD. Our aim is not and must not be to undermine the letter or spirit of the CRPD. In fact, I urge Hon. Members that wherever they engage with this instrument, and as they make suggestions, they must also ensure that the letter or spirit of the CRPD is not undermined.The tradition in Africa is to say that Africa needs its own human rights instruments. However, what we are saying is that, as disabled people engage with the Bureaucracy in Addis Ababa, they would be more welcome if they speak on the basis of their own African instrument. Therefore, we must make sure that the African instrument captures issues of disability and does not undermine the CRPD. We must also ask questions on whether or not there are more Africa-specific issues which were not captured in the CRPD but which should be captured in this Protocol. That is what should engage us.Mr Vice-President, once again, I thank this Parliament and the Bureau for this dialogue. I wish to clarify that the reason there was no formal document is that, at this point, what we thought would be useful, as a working group and also as the African Union Commission, is to engage this Parliament before the drafts are finalised. Thereafter, I pledge, the document will be brought before you for your attention and inputs.Again, there are those other legal and technical procedures at the African Union Commission (AUC), which hopefully, in particular, as the new parliamentary instrument comes into force, you will be called upon to engage with this process. In terms of raising awareness and ensuring that as you go back to your national parliaments you would be able to deal with the day to day issues on disability, we thought it was important that we first had this engagement. That is why we have not presented any formal document to you yet.Mr Vice-President, the issue of accessibility was raised by some Hon. Colleagues. I think the challenge for all of us is that, perhaps, we should begin with our own actions. Actions speak louder than words. A few months ago, the African Union Commission passed a resolution on accessibility and it called on the African Union and all its organs to ensure that all its spaces in Addis Ababa, and everywhere in Africa, are accessible to people with disabilities. It is not just about spaces; it is not just about accessibility in terms of staircases; it is also about ensuring that websites are accessible and that whenever public meetings are held there is sign language interpretation.Therefore, as I said, actions speak louder than words. When you go back to your individual countries, you should be able to tell your respective countries that these things need to happen. I am not in any way contradicting the point that was made earlier that we should begin from the grass roots; I still stand by that.Mr Vice-President, on the pressing question of whether a crime should become aggravated on the basis that it is perpetrated on a person with a disability, I think there are a couple of responses.Indeed, it is a technical question. Our opinion is that the law should not target people merely on the basis of being disabled. Instead of talking about disabilities, the law must speak about vulnerability. One does not have to be disabled to be vulnerable. There are all sorts of circumstances which can make you, Hon. Members vulnerable even though you may not be disabled.The point we must consider for purposes of determining aggravation is not disability per se, but vulnerability. If we have that focus then there will be instances when one is disabled but will be protected because one is also considered vulnerable. However, it is also arguable that one can be disabled, but not vulnerable. Therefore, these issues can be determined on a case by case basis; we cannot simply put individuals in a box.Mr Vice-President, Hon. Members talked about positive discrimination and that is a good thing. There is also the issue of affirmative action, but one needs to be careful in order not to misuse concepts or target people simply because they are disabled. If you target someone because the person is disabled then what will happen in the end is that you will place them in a ghetto. We do not want to "ghettoise"; we want to include. That is important.Finally, Mr Vice-President, because I believe many of the issues which were raised were comments, I will repeat the call to action. For example, as a member of the African Union Commission on Human and People’s Rights, we always look forward to engaging with the Pan African Parliament and its Committee on Human Rights because we believe that through this we will enhance the rights of all people in Africa.Mr Vice-President, I thank you.THE PRESIDENT:Estamos nos momentos derradeiros deste debate, a guisa e em jeito de conclusao, que me seja permitido partilhar com a augusta Casa dois assuntos. Mas antes, pe$o a vossa compreensao para pedir a devida indulgencia em relajo aos possíveis pronunciamentos errados dos nomes dos meus colegas.Acho que tenho a vossa indulgencia!Feito isto, dizia que há duas questoes. No meu entender, sinto que do debate, dos comentários finais do respeitado Comissário Lawrence Murugu Mute, esta Casa acolheu com muita simpatia a temática discutida como segundo ponto dos nossos trabalhos de hoje e sinto, por isso, que há muita convergencia em dizer sim, estamos aqui para dar a nossa contribuido. E como Vossa Excelencia Senhor Comissário também dizia que um dos objectivos fudamentais é a colheita de subsídios para o enriquecimento do projecto, que está sendo elaborado, eu creio que teve a oportunidade de receber esses subsidios e esperamos que quando a elaborado do projecto terminar, como prometeu, nos seja enviado para a apreciado definitiva.Em segundo lugar, creio que também desta Casa há sinal de engajamento para ratificaçâo do respectivo protocolo e também trabalhasse para que as leis ao nivel dos nossos orgaos jurídicos nacionais, que existem, sejam efectivamente implementadas.Posto isto, quero agradecer a todos vós, a vossa colaboraçao e creio que teremos chegado ao fim deste segundo ponto da ordem do dia de hoje.Muito obrigado Comissário Lawrence Murugu Mute, desejamos a si, bom regresso e continuaçao de um bom trabalho em prol da defesa dos portadores de deficiência.Muito obrigado.Peço ao Secretariado para proceder a apresentaçao do ponto seguinte.M. LE SECRETAIRE GENERAL:Merci Excellence.Le troisième point inscrit à l’ordre du jour porte sur la présentation et les débats sur le rapport d’évaluation de la Commission Administrative et Financière.Merci.HON. CHIEF CHARUMBIRA [ZIMBABWE]:Thank you, Mr President, for the opportunity to make this presentation.I stand here to present a Report of the Committee on Administrative and Financial Evaluation, commonly referred to as (CAFE). I beleive you have the copy of the report, but I need to explain some potential confusing aspects. The first is that this report was supposed to have been presented in May, 2015 during the last Session. You will recall that it was actually on the English language Order Paper, but could not be presented because on that morning, we had to discuss issues of election procedures and the whole morning was taken by the debate on election rules and thus we could not present this report.The other aspect is that it is still in draft form. In terms of procedure, this report should go to the Bureau first before it becomes final. In May, it was presented before the previous Bureau, but the Bureau could not find time to attend to it because it was a hectic election period. However, this time, the Bureau has asked the Committee to present the report. In that case, the procedure has been followed. In view of what I have said, it means that the contents of this report are preMay, 2015. Some of the issues raised here have certainly changed over the last six months or more and it is not my intention to, therefore, push too much on those issues. It is not my intention, Mr. President, to go through every paragraph because I beleive we need not overdo what I believe would have been a case six months ago.As an introduction, I will avoid reading everything. On the second page, of the English version, it is indicated that this Committee was estabished by the plenary in 2009 and has been reviewed since then. Prior to 2009, we never had a Commitee on Financial Audit in this Parliament. The matter was raised by auditors, the African Union (AU) and our partners, who said there is a bigger mission in Pan African Parliament, hence the need for a Commitee that looks at financial audits and brings the reports to the plenary. It is contained in a number of audit reports, includinig the Ernst and Young report. The Bureau that was headed by the late Idris, established and responded to those requirements. So, the Committee is made up of ten members, that is, two nominated by each of the five regions. Its responsibilities are mainly to look at the financial aspects arising from financial reports and audit reports by both internal and external auditors. Following on those recommendations, we also looked at administration procedural issues that we are touching on recruitment, procurement and others. The whole basis for the existence of this Commitee is provided in the English report on page two, where it is said it is established with the aim of enhancing confidence in the integrity of PAP‘s process and procedures relating to internal control and corporate reporting including financial reporting.The Commiteee provides an independent reassurance to the PAP through its oversight and monitoring role. Amongst the many responsiblities that the PAP entrust the CAFE with are the transparency and accurancy of finacial reporting and disclosures, effectiveness of external and internal audit functions, robustness of the systems of internal audit and internal controls, effectiveness of anti-fraud, ethics and complying systems and reviewing the functioning of the whistleblower mechanisms.The Committee also plays a significant role in the oversight of the company’s risk management policies and programmes. The Commitee has thus become one of the main pillars of corporate governance.The composition of the Commiteee as of May when we considered this report: is as follows:-Hon. Chief F. Z. Charumbira - Chairperson,Hon. Ahamat Tahir Ahamat - Southern Region, Deputy Chairperson, Chad -Central Region,Hon. Bendir Khatri Djamal - the Northen Region,Hon. Abdulaziz Abdulahi- Eastern Region,Hon. Khalifa Suleiman Khalifa - Eastern Region,Hon. Eugene Fallah Kparkar-Western Region,Hon. Minan Jean - Central RegionHon. Mancholu Molemohu - the Southern Region,Hon. Habib Diah - the Northern Region and Hon. Mohammed Mubarak Muntaka -the Western Region.The Committee in terms of methodolody reviewed or assessed internal audit reports that were presented to it and also looked at the status of implementation of audit reports. It met the various heads of various units of departments with PAP. It looked at the Board of External Auditors‘ Report of January 2013 to December 2013. It also looked at the Internal Audit Report on Regular Operations from January 2013 to June 2013. It looked at the Africa Union Commision (AUC) Internal Report of November 2013 to September 2014 and Internal Audit Report of PAP Communication and Computer Equipment.On page 4 of the English Report, Section 3, internal audit report, a number of issues are highlighted in respect of recruitment, travel and air ticketing as well as issues of documentation and recording, reconciliation and closure of accounts, documentation monitoring, bank charges, weaknesses in HR documentation practices and staff evaluation entitlements, absence of the expected link between HR and finance, postings of funds and issues of management of excess balances in banks.It is not my intention to read everything under these subheadings, but just to say under recruitment, the major issue was that recruitment and repayment of short-term staff was highlighted by external auditors. They believed that the rates which are being paid to interpreters and translators - but this issue has been since resolved. The rest that are being paid are guided by the AUC. On the issue of management of air travels; there is a high rate of take up usually by Members of Parliament, when they are asked to travel. So, we had a number of unused tickets, as we investigated the issue. Whereas twenty (20) Members may have needed to travel or to go on a mission, sometimes only twelve (12) would travel. There is a high figure in terms of refunds from travel agencies. The issue here is that as regards the reconciliation between what PAP would have paid to travel agencies and the monies or travels that were not undertaken by Members, the figures are very high and we have a lot of refunds from travel agencies. Usually the reconciliation is not as regular and we could be paying for this as an institution.On the issue of bank charges, it was found that we are using too much in cheques in terms of electronic payment and that is costing us money. The issue of excess bank balances where some of this money could be put in some call accounts to earn us interest is being encouraged.The issue of staff evaluation is sometimes done, but the benefits or punishment arising out of that exercise is not being realised in time.Management is saying this is going to improve because of the introduction of a new electronic system called SAP. The issue of serial numbering of documents and personal files is an obvious issue, but management should number them in order to ensure that valuable data is stored properly and accessed timeously. This, they say, it is doing.On the issue of staff loans and advances, this is not the first time it has been an issue because, sometimes, someone gets a loan and the documentation does not get through human resources. There is always a risk that the person can be given a second loan before he/she clears the first loan which is the rule. I want to apologise for the deletion of paragraph 3.8 of the English version. I think these were typographical errors by our staff.As regards overpayment of staff allowance, yes, it was discovered that there are some arrears and some people got more than what they are entitled to. This is being deducted and I do not want to go much into this issue. On PAP, communication and computer equipment which was bought, some of it is not compatible and was not distributed on time, but it has now been distributed and will be reconfigured. So, it is now okay.An issue of the policy on how this equipment is distributed to staff was mentioned. It was not clear whether it is on loan or whether after it has been paid, the member of staff would then buy or retain the laptop. We need policies on all that.If we move on to page 8 of the English version, I have covered the issue of improper procurement, but management had defended itself saying it pays in advance instead of monthly installments because it wanted to beat some budget deadline. If it did not spend that money, maybe, it would use it.The AUC report by auditors, November 2013, basically highlighted the issue of segregation of responsibilities and duties which are that a person who is a cashier cannot do bank reconciliation. There is a high risk of fraud or manipulation in that system. So, these should be separated to, at least, two persons. However, PAP has been saying, because of a lack of staff, it had problems doing so, but now because of the introduction of the SAP, the enterprise resource processing software, this has improved. New staff has been recruited and PAP believes now segregation problems could be an issue of the past. That concludes page 9. Basically, we are saying the issue of staffing in the Finance Division has improved a lot and that we should see an improvement also on some of the issues that have been raised.We go on to the conclusion which is Section 6. This is where we are simply reaffirming that Pan African Parliament is an institution that oversees other institutions of good governance. So, PAP should be the prime example of excellence in good governance, transparency and accountability. If that is the case, then PAP itself should have a place forn Committees and institutions of governance and transparency and this is where this Committee comes in. This Committee has a term which usually lapses at the end of each Bureau term and, therefore, it has to be renewed. We are saying the Committee’s term should be reviewed. We are making the recommendation that the term should run up to the end of the term. One would say its membership should be permanent, but that is a debate that can ensue later. We are simply saying this Committee should continue to exist because the donors insist on this Committee’s existence for them to feel comfortable that there is an oversight Committee in order that they can give us money.The AUC insists that we should have such a Committee. The International Financial Practices and Standards insist that we have this Committee so we cannot escape that. We are proposing that we may now, with experience, change. For instance, when we say I have been on a Committee on Administration and Financial Evaluation, it is a bit confusing to someone that does not know what it does. It should be a straight forward Committee on Audit or Governance and Financial Audits. So, we are also proposing a name change with a new mandate to this Committee.We have included this in the report from page 9 of the English version to the last page. We have tried to explain, in great detail, that this Committee is a ‘sine qua non. It is a must. Money cannot be spent without having such an oversight Committee in place in any institution. As we are an institution that criticises other institutions and governments for being corrupt and not having their systems in place, we should assess them and be on top of that situation and be able to demonstrate that at PAP, we do much better in terms of accountability and transparency. I am, therefore, recommending that - I will be moving this at the end - we adopt the name change of the Committee so that we can start functioning and be seen to be a Committee that ensures that PAP, as it gets money from the public and its partners, is also very accountable.Mr President, I end here for now.M. LE PRÉSIDENT:Merci Monsieur le Président.Monsieur le Président,Je vous remercie pour votre rapport, mais je voudrais, en tant que député, m’interroger.Monsieur le Président,Êtes-vous déjà assis?Monsieur le Président,Je disais, en tant que député, m’interroger sur certains aspects qui n’apparaissaient pas dans votre rapport, notamment le problème de remboursement des taxes.Premièrement, il se pourrait que quand le PAP achète, il paie « Toutes Taxes Comprises », et qu’il y ait un compte d’affectation des taxes. Vous n’avez pas mentionné cela dans le rapport.Deuxièmement, Monsieur le Président, vous avez pris plusieurs recommandations pendant des années, mais vous ne nous avez pas fait état de l’application de ces résolutions.Troisièmement, ces résolutions - et tout ce que vous avez dit - seront référées à la Commission Permanente des Règlements, des Privilèges et de la Discipline, plus la Commission Permanente des Affaires monétaires et financières ainsi que la Commission d'Évaluation des Affaires Administratives et Financières (CAFE) afin de nous sortir des résolutions fortes qui seront adoptées, notamment pour ce qui est de l’avenir de la CAFE.C’est lorsqu’il y aura les trois commissions réunies qu’on saura s’il faut dissoudre - parce que je crois que le mandat de la CAFE est terminé - ou s’il faut adopter une nouvelle affectation.Nous attendons toutes ces résolutions lors de la réunion conjointe tripartite: Commission Permanente des Règlements, des Privilèges et de la Discipline, Commission Permanente des Affaires monétaires et financières et la Commission d'Évaluation des Affaires Administratives et Financières.Toutes ces commissions que je suis en train de convoquer, vont travailler dès la semaine prochaine pour que nous puissions, à la fin de nos travaux, adopter les résolutions. Vous serez alors saisis dès demain pour savoir à quel moment vous allez travailler.Je vous remercie.J’ai devant moi une liste de sept intervenants.La première sur ma liste est l’Honorable MANELA Cecilia de l’Afrique du Sud. Honorable, vous avez la parole!(Silence dans la salle)Le deuxième intervenant sur ma liste est le Pr AWAD Haj Ali du Soudan.Honorable, vous avez la parole!HON. AWAD HAJ ALI [SUDAN]:Thank you very much, Mr. President.First of all I have a question on the current financial system. We had a system in place but we changed to the Systems Applications products (SAP), which is the system used by the African Union (AU). My question is, is this system working well for our financial procedures?As the Chairperson of the Eastern Caucus, my second question is about the case of Martha Mbeka. You earlier recommended a settlement between her and PAP. However, the case was taken to court again and now there is pressure from Madam Mbeka because she wants to know about the future of her case.My third question is, is it not feasible to, instead of printing on a lot of paper, use electronic ipad or personal computers (PCs) so that we avoid the problem of dealing with so many documents and photocopying of documents. Can the Committee on Administrative and Financial Evaluation (CAFE) make some arrangement in this regard? Thank you very much.HON. DOMINIC A. B. NITIWUL [GHANA]:Thank you, Mr President for this opportunity to debateMr President, I would like to support your position that the Committe on Rules, the Committe on Finance and the CAFE meet next week to iron out the differences between the work of the Finance Committee and that of CAFE so that their work does not overlap.It is possible that if the Committee on Rules does not iron out these differences, we could have the work of tthe two Committees, including that of the newly proposed committee, overlapping with the work of the Finance Committee and thHowever, I support the Committee on the need to establish an Audit Committee. That, essentially, may not be the work of the Finance Committee. If it is essentially about auditing, whether internal or external audit reports that is mirrored in what we calll the public accounts of our various Parliaments,. it would be acceptable. However, for oversight, as they are saying, I believe that all Committees of Parliament have the duty to perform the oversight function on what they do essentially because a Member of Parliament will have two basic functions; namely to make laws and to perform the oversight function.Therefore, every Committee in this House is expected to oversee the work of PAP that they do. That is why I think they should think about the governance aspect properly. If it is about the audit side, whether external or internal audit reports to be presented to this House and analysed, I will accept that. However, as regards the governance aspect, all Committees should perfom this function becuase that is the work they are suposed to do. So, I support your question, Mr. President.Thank you.HON. STANTOSH VINITA KALYAN [SOUTH AFRICA]:Thank you, Mr President. I also appreciate the fact that you have suggested a tripartite committee meeting. I absolutely think that is the way to go.First of all may I say that I joined the Pan African Parliament in 2009, when the Committee was established and I can tell you that it has since done an invaluable work. Indeed, it has played a tremendous oversight role. It is unfortunate, however, that from its inception, it was recommended that a policy on Information Technology (IT), and so on and forth, should be put in place, but that has not done yet. I hope that we will soon do that.With regard to the modalities of operation, the Committee recommends that it be given another term. However, I think that we need to look at the terms of reference, especially in terms of Rule 26 (2) (c) and (d) where the overlap with the Finance and Monetary Committee exists.While I see that the African Union Commission (AUC) is in agreement that this Committee should continue to exist - and certain donors also agree to that - the key questions are: What are the Committee’s Terms of Reference? What would be the financial implications to the Pan African Parliament (PAP) if this Committee continues to exist?Nonetheless, I am in support of the work of the Committee. I appreciate the invaluable work that it has done and I look forward to the tripartite committee defining its terms of reference next week.I thank you.THE PRESIDENT:Thank you. I give the Floor to Hon. Dr Tapiwa Mashakada from Zimbabwe.HON. TAPIWA MASHAKADA [ZIMBABWE]:Thank you, Mr President, for giving the Floor.Firstly, I want to congratulate the Chairperson of CAFE on these very clear reports on the administrative and financial operations of PAP. I hope that PAP will take the recommendations very seriously and address those toxic issues that have been raised by the Chairperson of CAFE. This is because we need a PAP that is well run and well administered transparently, among other requirements. So, I want to commend CAFE for this good work they have done.However, I have got a question. It would appear that the basis of this CAFE Report was internal audits only. How about the external audits? I think external audits are more rigorous because they are more indepenent than internal audit reports. So, I would like the Chairperson to clarify why the Committee have not referred to external audit reports in reveiwing the financial and administrative systems of PAP.The other contribution I have is that the change of name is welcome, but I have a counter suggestion. The Committe deals with corporate governance; then why can we not just call it a PAP Corporate Govrnance Committee? I am putting forward thist suggestion because that Corporate Governance Committee would deal with governance, fincancial audit and related issues. So, just call it a Corporate Goverance Committee.Thank you.HON. JACQUELINE MUHONGAYIRE [RWANDA]:Thank you, Mr President, for giving me the Floor.I wish to thank the President of the Committee on Administrative and Financial Evaluation (CAFE) for this presentation.I have a few issues to highlight. First of all, as you have mentioned, Mr. President, I wish to know the whether the status of the implementation of the previous recommendation for this evaluation has been established.Secondly, I think the PAP administration and leadership need to support seriousy the internal audit arm of this institution. It should also request, regularly, the periodic reports of internal audit in order to avoid or prevent all sorts of mismanagement or misuse of the finances of the PAP. PAP is an organ in charge of oversight and we should act as a role model. If possible, we can also think of technical expertise which can assess the financial and administrative status of this House or this institution in order to guide on how we can set up a proper system of management and internal control in this House. So, this Committee has a relevant function to help PAP to work properly in terms of being a role model as regards good management of this institution as an oversight institution.Thank you, Mr President.HON. BERNADETTE LAHAI [SIERRA LEONE]:Thank you very much, Mr. President.Let me thank the Hon. Chairman for the report. He said that he was supposed to have presented this report in May but events overtook all of us. It is four months down the line today, as he presents his report, and I do not know whether or not the Hon. Chairman confered with auditors to see which of those events reported here have been addressed.I know that a few of the issues have been addresed. For example, the online banking, which is now in place, will assist in reducing bank charges. The Systems Applications Products (SAP) training for Hon. Members has taken place. In fact, I took part in the orientation that was organised for for Hon. Members. Therefore, Hon. Members can now start their own personal appraisal and that of divisional heads using the SAP.With regard to the status of the Committee, Rule 22 (2) gives Parliament the mandate to establish new committees but the issue of the ad hoc committee which is under Rule 22 (3) is very clear. An ad hoc committee has terms of reference and a definite period; once the work is finished, that committee is disolved. Therefore, we could come under Rule 22 (2) to set up a new permanent commmittee; it could be the Public Accounts Committee (PAC) as we call it in our individual countries.Indeed, there is a need for an audit committee alongside the Finance Committee; I do not see any issues with that. The life of an audit committee should end at a point but if we see it as very important - and it is very important - there is nothing that stops us from making sure that it is made a permanent commitee under Rule 22 (2).I thank you very much.HON. CHIEF FORTUNE CHARUMBIRA [ZIMBABWE]:Thank you, Mr President. I want to thank the Hon. Members who have contributed to the debate.The issue of tax refunds has been highlighted in several previous Committee on Administration Financial Evaluation (CAFE) reports. It is true that we lose a lot of money through tax refunds. This is because if we do business and procure items from companies that are not registered for Value Added Tax (VAT) we lose on tax refunds. We are an international organisation and we are not supposed to pay tax when we purchase. If we pay tax it has to be refunded.There have been cases where procurement had not been done from a company that is registered in South Africa. We have raised these issues and indicated the amounts that we have lost. In the last report, management indicated that they had reduced the losses significantly. It is now contained in this report and it is one of the issues that we must follow up in terms of implementation.The issue of whether or not the previous recommendations have been implemented is the only going work of the committee. The committee should follow up on its new terms of reference and functions and find out what has happened to the previous recommendations.Mr President, there is also the issue of reference to the Rules Committee and Finance Committee. It is the CAFE which proposed in May last year that its Members needed to sit down with the Finance Committee to clear what were perceived to be overlaps. However, if you look at the last four pages of the report, we took the liberty to explain the issues from a highly professional and technical finance, management and audit perspectives.Perhaps, Hon. Members could take time to go through the clarification later. There is no way, in a learned institution, that one can have the finance committee doing the audit. It is unheard of. They can possibly be responsible for the budget and expenditure, but they cannot be the same people to do the audit...THE PRESIDENT: [FRENCH]HON. CHIEF FORTUNE CHARUMBIRA [ZIMBABWE]:Thank you, Mr President.I just want to clarify that point; when we noticed that there were concerns about an overlap, we made available the needed information to explain that overlap.We were supposed to have met in January this year, but we never did. We were also supposed to meet in February, but we never met. The CAFE has been enthusiastic to meet the Finance Committee in order to explain to them that the two roles are actually separate. We are still very keen on meeting the Finance and Rules Committees as soon as possible.There is also the issue of the Systems Applications Products (SAP); questions have been raised about whether or not this financial system, which is an AU system, can function properly. We have been assured by management - In fact, they are celebrating the installation and commissioning of this system because things are now working much better than they used to be. However, we wait to see if there will be any changes.I am privileged to be privy to the case of Martha Mbeka from Tanzania who used to be the director of the Bureau under our former President, Dr Mongera. She went to court challenging the manner in which she was dismissed, or the manner in which her contract with PAP was terminated. The matter went to the African Union Commission (AUC) where there was a labour tribunal. Naturally, when it gets to that stage, it becomes a matter for the Bureau to follow up. The Committee did its part and it is now up to Bureau to tell us how far they have gone with that case.The use of electronic iPads must be celebrated. That is a good idea. We should encourage it. Issues of governance and cooperate governance are details that the committees will clarify when they meet. With regard to the terms of reference, those will be coming with the resolution.On the issue of the financial implications of having an audit committee, wherever you spend money you need to audit the funds. Audit can never be an expense if you are spending money; it goes without saying. They are two sides of the same coin. If you are spending money you need to account for it. In order to account for it you could be spending money to hire external auditors.An issue was raised that we have only referred the issue to internal audit. Yes, the internal audit is done on our own within PAP, led by our staff member Mr Afedo. That is internal audit. However, the AUC auditor’s report is also cited in our report. The AUC is actually external to us, but when the AUC comes to us, because we are within the AUC family, they refer to their report as internal, but they are, in fact, external auditors.We have had cases where the likes of Ernst and Young and Klynveld, Peat, Marwick, Goerdeler (KPMG) have been contracted to audit us. If it is not contained in this report it only means that we do not yet have such reports. You may see it next year when it is made available.The issue of whether the audit committee must become permanent in terms of Rule 22 are details that need to be looked at when the Rules Committee sits. On whether we conferred with management on progress made with implementation of the recommendations, I mentioned that this report has been presented as it was in May. We acknowledged in some paragraphs and pages where management said that things had improved especially in relation to SAP and that it is now assisting them a lot.Mr President, on the Public Accounts Committee, these are issues for debate. Let us not look at our audit function within PAP as being synonymous with our national parliaments’ Public Accounts Committees; I have had the privilege of serving on the Public Accounts Committee of my national parliament myself. The roles are different. In a national parliament, Public Accounts Committees look at ministry accounts but we do not have those ministries here to audit. We need to show that these are different setups. The Public Accounts Committee in this Session and the framework, within which those committees exist in our countries, like we have in Zimbabwe, are not quite the same as the business of this committee in PAP.I thank you.THE PRESIDENT:Thank you very much Mr. Chairperson. Let me firstly enlighten the Chamber on the situation regarding Martha.LE PRESIDENT:Chers collègues, une fois que nous avons été élus, nous les cinq membres du nouveau Bureau, nous avons reçu Madame Martha, l’ancienne directrice de Bureau de madame Mongela. Et le Bureau unanimement a conclu à ce que nous négocions à l’amiable son problème financier. Mais malheureusement, le Bureau s’est buté au refus catégorique du conseiller juridique de l’Union Africaine. Ce refus remet en cause beaucoup des choses parce que, lorsque nous nous sommes rencontré, il a été noté: Premièrement, que ce n’est pas le Parlement Panafricain qui devait la payer. Donc, même si nous négocions aujourd’hui, il faudrait demander l’argent à l’Union Africaine; ce qui montre que nous sommes limité quelque part.Deuxième chose, cela remet en cause tout le processus du premier personnel qui avait été recruté auparavant. Car si nous entrons dans la logique du conseillé juridique de l’Union Africaine, cela voudrait dire que le recrutement du Parlement Panafricain commençait seulement avec la mise en place de l’organigramme adopté par les Chefs d’États et, tout le personnel recruté avant devait-être licencié. Et effectivement, lorsqu’on regarde les recrutements faits auparavant, tout était uniquement des recrutements politiques. Ces recrutements ne tenaient ni compte du profil des candidats, ni même de leurs qualifications.On s’est retrouvé dans une situation où les gens qui n’avaient pas de diplôme occupaient des hautes fonctions ici dans notre administration.Et c’est pour cela que l’Union Africaine, quand on a voté l’organigramme, est restée réticente mais nous continuons les démarches. J’ai reçu ce matin madame Martha pour qu’ensemble nous puissions analyser davantage son cas. Je ferai une lettre pour transmettre à nouveau la question à la Commission de l’Union Africaine, par écrit cette fois-ci, pour que nous ayons la réponse. Tout ceci pour vous dire que c’est une préoccupation du Bureau. Madame Martha a tout de même servi dans notre organisation, si on peut arriver à un arrangement à l’amiable pour lui payer quelque chose le Bureau ne pourra donc pas s’opposer. Mais, malheureusement, ce n’est pas notre Bureau qui paie mais c’est plutôt l’Union Africaine qui le fait.Sur ce, je voudrais, chers collègues, reprendre à ce niveau ce que j’ai dit ce matin: Désormais, aucune résolution ne viendra en plénière si elle ne passait tout d’abord à la Commission des Règlements. Cette Commission doit s’activer, désormais, à travailler jours comme nuits à partir de maintenant. Donc, s’il y a une résolution à adopter, je pourrais convoquer à tout moment la Commission des Résolutions pour qu’elle examine la situation. Et ce n’est que lorsqu’elle a établi son équipe que nous amènerons la chose en plénière. C’est pour cette raison que j’ai décidé:Premièrement, la Commission des Règlements plus la Commission de la Coopération doivent se réunir pour revoir les recommandations ou les résolutions qu’on présentera en plénière. Et à ce niveau, je voudrais que les deux Commissions réunies s’en tiennent uniquement à ce que l’Union Africaine a dit au sujet du Sahara Occidental. Il s’agit désormais de l’autodétermination et non plus de l’autonomie. Nous ne parlons pas de l’autonomie dans cette salle mais de l’autodétermination conformément à la décision de l’Union Africaine.Deuxièmement, la Commission des Règlements, la Commission des Finances et CAFÉ doivent se réunir urgemment pour qu’à la fin de notre session, nous puissions adopter une résolution forte.Pour ce qui est de CAFÉ, s’il faudrait mettre une autre Commission en place, il faut qu’il y ait une différentiation réelle entre les fonctions de la nouvelle structure que nous mettrons en place et les fonctions de CAFÉ. Ce sont ces résolutions que nous allons adopter à la fin de nos travaux.Et je voudrais ici demander au président de la Commission des Règlements de ne plus nous envoyer de résolutions en plénière parce que, tout à l’heure CAFÉ avait plusieurs résolutions mais qui n’ont pas été suivies de fait, nous voulons avoir des résolutions que le Bureau suivra car nous voulons travailler. Quand il y aura une résolution qui concerne les finances, le deuxième vice-président, qui est en charge des finances, fera un suivi pour que ça soit appliquée. S’il y a une résolution qui concerne la coopération, le premier vice-président, qui est en charge de la coopération fera de même pour que ça soit appliquée. Il en est de même pour le transport. S’il y a une résolution concernant le transport, la quatrième vice-présidente s’en occupera. Et pour une résolution du Genre et des Affaires Sociales, la troisième vice-présidente est là pour s’en occuper. Nous voulons que le Bureau soit actif, que les membres du Bureau travaillent activement. Nous voulons que tout le parlement puisse travailler.Ceci étant, je voudrais soumettre le rapport, moyennant les modifications et les amendements à l’approbation de la Chambre.Pas d’observations? Pas de remarques? Le rapport est Adopté!Chers collègues, l’ordre du jour de nos travaux étant épuisé, je suspends donc les travaux, nous reprenons demain à neuf heures.Monsieur le Secrétaire General, y a-t-il quelques communiqués?AN HON. MEMBER:On a point of procedure. Recommendations were made and you have adopted them.The report you passed has been adopted, but there are some recommendations which need to be looked at and...M. LE PRESIDENT:Madame je n’ai jamais adopté une recommandation. J’ai dit que je la renvoie à votre Commission. On adopte le rapport mais pas des recommandations. Aucune recommandation n’a été adoptée ici depuis ce matin.Nous adoptons le rapport mais tout ce qui est recommandation qui peut être formulée en résolution c’est cela que je renvoie à votre Commission et la Commission concernée devra y réfléchir. Je vous remercie.Monsieur le Secrétaire-Général, vous avez la parole.THE CLERK:Thank you, Your Excellency. The Committees scheduled to have meetings this afternoon are as follows:a)the meeting for the Committees on Health, Labour and Social Affairs; and Gender, Family, Youth and People with Disability will start at 2:30 p.m in Committee Room 1;b)the meeting of the Rural Economy, Agriculture, Natural Resources and Environment Committee will take place at 2:30 p.m. in Committee Room 2;c)the meeting for the Rules, Privileges and Discipline Committee will start at 2:30 p.m. in Committee Room 3;d)the Justice and Human Rights Committee will meet in Committee Room 4 at 2:30 p.m. as well; ande)the Trade, Customs and Immigration Matters Committee will meet in Committee Room 5 at 2:30 p.m. Thank you.M. LE PRESIDENT:L’ordre du jour étant épuisé, la séance est suspendue.ADJOURNMENT [12:46:45]
Friday, 9th October, 2015
LE PRESIDENT:La séance est reprise.Chers Collègues, je voudrais vous souhaiter à nouveau la bienvenue dans cette salle. Je salue la présence parmi nous des interprètes, des membres de la Presse et de tous nos visiteurs.Monsieur le Secrétaire Général, veuillez nous donner le premier point inscrit à l’ordre du jour.THE CLERK:Presentation and debate on Climate Change and the African Position for COP 21 in Paris.Thank you.LE PRESIDENTMerci.Je voudrais à présent inviter à prendre place à l’hémicycle:1.Son Excellence Madame Elisabeth Barbier, Ambassadrice de la République de France auprès de la République Sud-Africaine;2.Sunil Dowarkasing, Représentant du mouvement Green Peace;3.Frédéric Gayon Le Grand, Responsable Atténuation des Effets du Changement Climatique;4.Robert Chimambo, Alliance Panafricaine pour la Justice Climatique (...)Excellence Monsieur le Premier Vice-président du Parlement Panafricain,Excellences Mesdames les Vice-présidents du Parlement Panafricain, Excellence Madame l’Ambassadrice de France auprès de la République Sud-Africaine,Excellences Mesdames et Messieurs les Présidents des caucus régionaux, des Commissions Permanentes, du caucus des Femmes et des Jeunes,Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, les représentants des Organisations Internationales accrédités en République Sud-Africaine,Excellences Mesdames et Messieurs les Partenaires au Développement,Honorables Parlementaires du Parlement Panafricain, Mesdames et Messieurs, Distingués invités, en vos rangs et qualités.Je voudrais au nom du Bureau du Parlement Panafricain, des tous les Parlementaires et au mien propre, vous souhaiter la bienvenue une fois de plus dans votre Parlement.Mesdames et Messieurs,Le problème de changement climatique est un enjeu mondial important. Une fois de plus, le destin de l’Afrique va se jouer à Paris en décembre prochain.Après le Congrès de Berlin où fût divisée, en l’absence des Africains et en dehors du Continent, l’Afrique.L’Afrique, Continent d’avenir, ne produit que moins de 4% de Gaz carbonique. Elle regorge d’énormes potentiels d’Oxygène et face aux pays industrialisés pollueurs, il sera question de défendre la position de tout le Continent, de parler d’une seule et même voie pour prétendre conclure un accord inclusif où le principe pollueurs-payant sera appliqué.L’Afrique aujourd’hui subit les affres du changement climatique. Son agriculture de subsistance, saisonnière est en perte de rendement. Ses cours d’eau historiques sont en voix de disparition.Prenez par exemple le Lac Tchad, le réservoir d’eau dans son bassin, d’une superficie de 2 millions et demi de Km2 jadis, est aujourd’hui réduit à 2500 Km2.Cette situation est très préoccupante, lorsqu’on se rend compte que le changement climatique entraine, en termes des vies humaines, sont catastrophiques. Les grands Lacs d’Afrique sont en voix d’assèchements.Nous saluons et remercions ceux de présentateurs de ce jour, qui viennent nous outillés à défendre la position Africaine au Sommet de Paris, assise de la dernière chance car, depuis 1992, Tokyo, Durban, ......et Copenhague, les promesses se sont multipliées mais aucunes n’a été respectée. Il faut payer à l’Afrique le fonds de contrepartie de la conservation des oxygènes.En termes d’initiatives heureuses, nous saluons à sa juste valeur, apprécions et encourageons le projet du ministre d’Etat Français, Jean Louis Borloo « Energie pour tous en Afrique », qui se propose, de manière bénévole, à relever le taux d’électrification du Continent qui, à ce jour est de moins de 30%.Je voudrais pour terminer, féliciter nos présentateurs et vous prier de bien vouloir suivre ses exposés attentivement pour enrichir le débat et contribuer à renforcer la position Africaine, au Sommet de décembre 2015 à Paris.Vive l’Afrique,Vive la coopération internationale,Que Dieu bénisses l’Afrique,Je vous remercie.(Applaudissement)Chers Collègues, je voudrais inviter Son Excellence Madame l’Ambassadrice de France à faire à présentation.Madame, excusez-nous, vous pouvez venir devant.S.E. MME ELISABETH BARBIER, AMBASSADRICE DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE PRES LA REPUBLIQUE D'AFRIQUE DU SUD:Monsieur le Président,Mesdames et Messieurs les députés,Des salutations particulières au caucus des femmes du Parlement Panafricain,Distingués invités, Chers amis,C’est un très grand privilège qui m’est donné aujourd’hui de m’exprimer au nom de la France, et de la future Présidence de la COP 21 devant le Parlement Panafricain.Permettez-moi tout d’abord de présenter mes félicitations les plus chaleureuses à l’honorable Roger NKODO DANG, pour son élection à la Présidence du Parlement Panafricain, en mai dernier. Je veux lui exprimer également ma reconnaissance pour l’invitation qu’il m’a faite, à venir m’adresser à vous aujourd’hui.La France entretient avec le Parlement Panafricain, des relations cordiales depuis sa création en 2004, et aujourd’hui je voudrais exprimer la reconnaissance de la France, de la mobilisation du Parlement sur les questions relatives à la lutte contre les changements climatiques, et les propos introductifs du Président ont été là-dessus très éclairants.Vous le savez tous, dans moins de deux mois, la France accueillera à Paris, la COP21. Ce sera le plus grand évènement jamais organisé dans le domaine environnemental. Plus de 40.000 participants sont attendus durant les deux semaines que durera la conférence. Cette mobilisation est à la hauteur de l’importance et de l’urgence de la situation. Nous ne pouvons plus attendre les bras croisés, le temps de l’action c’est maintenant.Parce que la situation est urgente, parce que tous les pays du globe sont soumis de plus en plus fréquemment aux effets du dérèglement climatique, et nous voulons obtenir à Paris, un accord historique. Il devra être universel, applicable à tous et devra confirmer que le monde est prêt à effectuer une transition, vers un développement sobre en carbone, résilient au changement climatique et responsable.Mais cet accord doit également être historique pour l’Afrique. Aujourd’hui, le continent africain est responsable d’une infime partie des émissions de gaz à effet de serre, mais il en subit chaque jour les conséquences. Que le continent qui pollue le moins soit celui qui en souffre le plus est une injustice qui doit cesser.C’est aussi pour cette raison que la France en tant que future Présidente de la COP21, prête une attention toute particulière aux priorités africaines dans les négociations: L’atténuation, l’adaptation, l’échéance, le renforcement des capacités, et le transfert de technologie. Ces préoccupations seront au cœur des débats, et c’est bien normal: N’oublions pas en effet, que l’accord conclu à Paris, sera l’aboutissement d’un processus lancé en Afrique, à Durban, lors de la COP 17. Au sein du processus formel des négociations de la Convention climat, nous agissons en soutien aux coprésidents, de l’ADP, la plate forme de Durban. Pour nous comme pour vous, le processus adopté demeure le seul processus légitime dans les négociations de l’accord de Paris, et ce dernier sera le résultat des négociations au sein de l’ADP et de la COP. Nous avançons donc dans ce domaine, main dans la main.Permettez-moi maintenant de rappeler les principaux défis qui se présentent, et auxquels nous devrons répondre tous ensemble. Pour réussir à Paris, nous devons intensifier nos efforts dans quatre principaux domaines:Un effort de planification afin d’arriver à Paris en étant aussi bien préparés que possible, parce que le travail que nous devons accomplir sera énorme, nous devons avancer le plus possible d’ici à l’ouverture de la conférence. Pour cela, la soumission des contributions nationales, les INDC en amont de la COP est essentielle. La plupart des pays africains ont fourni leur contribution, et c’est une démarche remarquable. La France a d’ailleurs apporté son soutien l’élaboration de plus de 20 contributions sur le continent. En tout, plus de 150 contributions des INDC ont été reçues( sur les 196 pays membres de la convention clima). Ce qui illustre bien le degré de mobilisation des parties à la conférence, puisqu’il s’agit d’une démarche volontaire. Nous appelons donc les pays qui n’ont pas encore soumis leur INDC à le faire, et nous sommes toujours prêts à accompagner ceux qui désirent le soutien dans ce travail. A ces contributions, les INDC sont très précieuses, elles nous permettent de savoir où nous allons et ce que nous voulons, et à quelle distance nous nous trouvons dans l’objectif des deux degrés.Deuxième effort qu’il nous faut fournir, c’est un effort de négociations pour parvenir à cet accord durable universel et contraignant, cet accord équilibré entre atténuation et adaptation notamment, ainsi que le souhaite l’Afrique.Prendre en compte les attentes de chacun, pour obtenir un accord acceptable par tous, voilà notre objectif. Voilà aussi notre défi.Troisièmement, un effort de mobilisation financière, publique et privée pour le financement d’un développement sobre en carbone. Sur ce point, la solidarité est essentielle. Un engagement a été pris à la COP de Copenhague par les pays développés, et il doit être retenu 100 milliards de dollars des financements publics et privés d’ici 2020. Beaucoup a déjà été fait, notamment grâce à la capitalisation du Fonds Vert, mais les besoins restent immenses. Les pays développés, mais aussi tous les autres pays qui le peuvent, devront faire des efforts supplémentaires, et les fruits de ces efforts devront bénéficier en priorité aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables.Le quatrième effort enfin, est un effort de partenariat. Seule une action dynamique, concertée et coopérative, et capable de nous faire avancer ensemble durablement. C’est ce que nous appelons l’ « agenda des solutions ».Cet agenda des solutions ou plan d’actions, Lima-Paris vise à nous faciliter la mise en œuvre de l’accord que nous obtiendrons à Paris. Il regroupe des initiatives gouvernementales et non gouvernementales, qu’elles proviennent des collectivités locales, des ONG, d’entreprises ou d’organisations internationales. Le but de cet agenda, en recensant des actions et des propositions concrètes, est de donner un contenu concret et réel aux engagements que nous prenons. Il s’agit de montrer ce qui peut être fait dans la vraie vie, qu’on mette en œuvre l’accord que nous obtiendrons.Cela crédibilise également les engagements de réduction, annoncés par les états, en indiquant comment on devrait s’y prendre, ce qui va être fait sur le terrain, pour atteindre ces chiffres qui ne figurent pour l’instant bien souvent que dans un document.Et en montrant que ces actions sont économiquement viables, le plan d’action LimaParis, démontre que la lutte contre les changements climatiques représente des opportunités économiques pour tous les pays, quelque soit leur niveau de développement.Enfin, ce plan d’actions envoie également un message politique fort, en montrant qu’une large coalition d’acteurs étatiques ou non étatiques, publics ou privés, est prête à agir dans le même sens, avec un objectif commun.Voilà les quatre domaines sur lesquels nous devons concentrer nos efforts, mais ce n’est pas tout: La France est tellement mobilisée pour que cette conférence soit placée sous le signe de la justice et de l’équité.C’est pour nous un impératif, et c’est le message que la France avait porté à l’occasion de l’évènement de haut niveau sur les Changements climatiques, organisés par le Président de l’assemblée générale des Nations Unies, fin juin à New York.Equité dans l’effort, tout d’abord: Nous le savons tous, les responsabilités passées et présentes des pays dans la dégradation de l’environnement ne sont pas identiques, et les émissions nationales non plus. Chaque pays doit donc s’engager au maximum de ses capacités. Les pays du Nord ne peuvent pas agir seuls, mais c’est à eux de montrer le bon exemple, en faisant les efforts les plus importants.Cet esprit de justice doit aussi se manifester à travers la place centrale réservée à l’adaptation. Un grand nombre de pays font déjà face aux conséquences présentes du dérèglement climatique. La plupart de ces pays sont ici en Afrique. Sur ce point, l’accord de Paris devra sans attendre, apporter des solutions concrètes.Mais, Je l’ai déjà dit, ce succès ne sera possible que si nous marchons main dans la main. C’est pourquoi l’equipe de négociations françaises rencontre le groupe Afrique, aussi fréquemment que possible. Formellement, lors de chaque session de négociations, et informellement, nous dialoguer avec ses membres à chaque occasion. Le dialogue entre la future Présidente française de la COP 21 et les groupes africains des négociateurs est essentiel, et il n’a jamais été aussi fluide.Or, la voix de l’Afrique est de plus en plus forte, et elle porte de plus en plus loin. Cela est notamment possible grâce à son excellente coordination, au niveau des Chefs d’États, des ministres de l’environnement et des négociateurs, grâce à son influence aussi au sein du G77, et son appartenance à de multiples groupes, et grâce à sa force de propositions.A ce titre, la France soutient l’Afrique des solutions, et notamment l’initiative africaine sur les énergies renouvelables. Lors du sommet de l’Union Africaine, en juin dernier, vous avez fait du développement des énergies renouvelables en Afrique, l’une de vos priorités, et nous vous avons attendu. Nous soutenons activement cette initiative avec les partenaires du G7, et nous vous félicitons de l’excellente coopération entre les différents partenaires de cette initiative.De même, vous avez également souhaité lors du dernier sommet de l’Union Africaine, le lancement de l’initiative africaine sur l’adaptation. Là encore, nous ne pouvons que saluer cette action.Vous le voyez et vous le savez, nous écoutons donc attentivement l’Afrique lorsqu’elle évoque la priorité qu’elle souhaite accorder à l’adaptation, ses besoins pour mettre en œuvre les dispositions du futur accord de Paris, et plus largement l’ambition qu’elle souhaite pour cet accord.Cette ambition est aussi la nôtre, parce que l’Afrique est cruciale dans les négociations, parce que votre voix est si importante, nous comptons sur vous. Nous comptons sur vous pour préciser les priorités africaines, ce que l’Afrique espère, mais aussi il faut qu’elle soit acceptée dans le texte de l’accord de Paris. Nous sommes désormais très proche de la COP, les prochaines semaines dont je vous évoquais rapidement dernièrement, sont donc cruciales, à Bonn d’abord, et à Paris ensuite.Jusqu’ici nous avions un document de travail avec toutes les propositions de toutes les parties. Vous avez désormais pris connaissance, il y a quelques jours du nouveau texte de travail, plus resserré, diffusé par les coprésidents, qui permettra aux négociateurs de rapprocher leurs positions. Il sera discuté à Bonn du 19 au 23 octobre. Cette session de négociation, la dernière avant la COP doit absolument permettre un rapprochement concret des positions des parties et des groupes. Mais pour négocier, il faut bien sûr accepter de faire le compromis.Nous savons que l’Afrique partage notre volonté d’avancer, et nous espérons quelle acceptera de faire comme toutes les parties, des compromis. Savoir être souple tout en restant ambitieux, c’est le défi de ces prochaines semaines.Après Bonn, se tiendra à Paris une pré-COP ministérielle, du 08 au 10 novembre. Nous assurerons la représentation de tous les groupes de négociation et tout pays qui le souhaite sera le bienvenu. Contrairement à Bonn, cette pré-COP ne doit pas être l’occasion de travailler sur le texte, mais d’avancer sur le plan politique, de renforcer l’esprit de consensus. Dans ce même esprit, que nous invitons les Chefs d’Etats et de Gouvernements qui le souhaitent à s’exprimer le 30 novembre, premier jour de la COP 21. Là encore, il ne s’agira pas d’une séquence de négociations, mais de déclarations nationales, visant à donner une impulsion politique du premier niveau à ce processus.Pour terminer, j’aimerais rappeler quelque chose d’évident que nous devons toujours avoir en tête: Paris sera bien davantage un commencement qu’un aboutissement. L’accord de Paris, aussi crucial soit-il ne fera rien sans les actions concrètes sur le terrain. Le temps des discours est passé depuis longtemps déjà. C’est désormais le temps de l’action.C’est notamment dans cet esprit que nous promouvons le plan d’actions Lima-Paris, pour alimenter précisément cette dynamique d’engagement qui vient des États ou d’acteurs non-étatiques. Ce sera aussi, nous l’espérons, l’originalité et la force de la conférence de Paris. La grande diversité des participants, la très importante présence de la société civile ou du monde de l’entreprise, des collectivités locales, doivent faire émerger de nombreuses propositions qui enrichiront le travail de la Présidence et des parties. Le site de la conférence, sera un véritable village des solutions. Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés pour construire un monde résilient, sobre en carbone et respectueux de l’environnement. En un mot, un monde meilleur. Nous ne pourrons y arriver que si nous travaillons ensemble, que si nous nous battons ensemble pour bâtir les fondations solides du monde de demain. Je sais tel est le désir de l’Afrique, c’est aussi celui de la future Présidente française de la COP21.Ensemble, nous réussirons. Je vous remercie.Applaudissements.LE PRESIDENT:Merci madamel’Ambassadrice de France.Des mots forts ont ont été utilisés dans l’exposé de madame l’Ambassadrice: Justice, Équité, Main dans la main, Afrique continent de compromis et de non de compromissions, le temps de l’action est arrivé, nous voulons un monde meilleur pour l’Afrique.Madame l’Ambassadrice, cinquante ans après les indépendances, l’Afrique n’a plus besoin de paroles mais plutôt des actes. C’est pour cela que nous fondons notre espoir sur le COP21 qui aura lieu à Paris. Nous espérons que quelque chose de nouveau sera faite cette fois. Comme je l’ai souligné dans mes propos, le congrès de Berlin s’est tenu en dehors du continent africain. Et l’Afrique a été divisée sans les Africains. Mais maintenant qu’il est une fois de plus question de déterminer un monde meilleur, les Africains aspirent aussi à un monde meilleur. C’est pour cela que nous soutenons les efforts que vous êtes en train de faire, Madame l’Ambassadrice, pour que l’Afrique puisse avoir la part qui lui revient lors du COP21. Ce serait qu’un début, bien sûr, mais il faut que nous commencions quelque part.Je voudrais à ce niveau^ (Chers collègues, nous allons inviter tous les présentateurs, prenez note par présentateurs et puis vous allez poser vos questions. C’est l’exercice que nous allons faire pour enrichir nos débats.C’est d’ailleurs une session proactive que nous voulons faire ce matin pour que tout le monde soit informé du niveau des négociations qui vont se tenir à Paris). Je voudrais inviter monsieur Kumi Naido qui représente le mouvement Green Peace à faire son exposé. Vous avez dix minutes monsieur.MR. KUMI NAIDOO [REPRESENTATIVE OF THE GREENPEACE MOVEMENT]:Mr President, Hon. Members of Parliament of the Pan African Parliament (PAP), ladies and gentlemen, and my dear brothers and sisters, on behalf of Greenpeace International which I lead, as a South African, I am very pleased and honoured to be here to engage you in this debate.As we gather today on the African continent, it is critically important for us to say very loudly and clearly to the rest of the world that climate change is real; it is happening now. It is not something we are going to confront in the future. Our people across the continent are confronting it in multiple ways.It is important, as Mr President has just said, that we start this debate with confidence, realism and ambition. It is also important that we contextualise the problem of climate change in its proper historical context. We have to start by acknowledging that Africa is not as most of the world depicts us, the poorest continent on the planet. It is important that we accept that Africa is, in fact, one of the richest continents underneath the ground and that is probably why we are one of the continents that is poorest above the ground.As we gather here today and look at the issue of climate change, we also have to, as the Ambassador of France has eloquently said, talk about the issue of injustice on climate change. Madam Ambassador, I would like to tell you that I am so happy to share this platform with you for two reasons. The first one is the important role that France is playing in its leadership to organise the Conference of Parties on the Convention on Climate Change (COPCCC). The second one is that sharing this platform is the extension of what we need to do to live beyond the African Union (AU) conflicts. This is because this year marks the 30th Anniversary of the burning of the Greenpeace Ship, the Rainbow Warrior, in Auckland, New Zealand, by the French Intelligence Service. This is an act that was acknowledged to be illegal and an act of terrorism. Today, it is important that whatever conflicts we have had in the past are put behind us because what we are looking at, moving forward, is not a question of saving the planet.As the Head of the Greenpeace Movement, I would like to tell you that I have some good news. It is that our planet does not need saving because if we continue on the path that we are on, the consequences will be that humanity will not be able to exist on this planet. However, the planet will still be there and as some people say, you figure out the way; the forests will go back to its original form, the oceans will be replenished and likewise everything else. So, we have to be very clear that this struggle is, in fact, about ensuring that humanity fashions a way to co-exist with nature in a rich interdependent relationship for centuries and centuries to come.Definitely, this struggle is fundamentally about securing our children and their children’s future. However, in the vein of Madam Ambassador’s point, we must be brutally honest about the reality we, as Africa, are facing in the climate struggle. We should say quite honestly and assertively that we are suffering from a problem of climate apartheid. The reality is an uncomfortable one and it is not comfortable to make this point. However, if we looked at where the historical responsibility of the problem of climate accumulation is, that is, mainly in the developed countries of the world, and who is paying the first and most brutal price now, we would see that it is largely the developing countries of the world. The demographics of that make a very uncomfortable picture, but this needs to be noted as we go into the negotiations.Therefore, we have to be clear right now that science is saying that we are running out of time. The reality is that we have a very small window of opportunity to make the big changes that we need to make, and that window of opportunity is fast and fast closing. Africa has a particular problem in terms of how the global discussion about climate change takes place because whereas for the people of South East Asia, for example, in the Philippines, they are shown on the television experiencing big typhoons and the world can begin to see the impact of climate change, for Africa, the effect is not as visible. At the time Hurricane Sunday hit the East Coast of the United States, for example, the hurricane was a major story. You could see how it was impacting the people.Our problem, as the African content, I would argue, is that even though we are facing the most brutal impacts of climate change at the moment, the problem here is that it is not the same iconic media event because most of the impact that we are facing are from climate-induced drought and desertification. Drought is a slow-bearing impact. It is not a one-day-in-the-media story. Therefore, sadly, when we look at the impacts, it is not that easy for us to communicate how we are already facing big impacts.It is important to note though that one of the real impacts we are seeing on the continent is that it is increasing conflict in many places as well as the number of refugees, people needing to get out of the continent because the land that used to grow food and the water that they needed to grow food is running out of supply. You will be surprised that it is not the Greenpeace Movement that is saying this, but that as early as 2002, the Central Intelligence Agency (CIA) and the Pentagon, in a report to President Bush, said, "In the coming decades, the biggest threat to peace, security and stability will not come from conventional threats, such as terrorism, but the impacts of climate change."The current Secretary-General of the United Nations, Ban Ki Moon, now often talks about the terrible tragedy and conflict in Darfur as the first major resource war brought about by climate impacts. Those of us who lived in that part of the world will know that Lake Chad was one of largest inland seas in the world, but it has "shrunk", in the words of the Secretary-General, ".. to the size of a pond and the Sahara Desert is marching southwards at a steady rate". So, water scarcity and land scarcity give the toxic mix of food scarcity which was the major impetus in the tragedy that we saw in Darfur. I am not saying that it is the only reason, but we would be less strategic in our thinking not to acknowledge the important role that climate-induced desertification and water loss played in that tragedy.One of our challenges in our party when we go to Paris is firstly on getting finances for the African continent and the rest of the developing world in addressing the problem. As Madam Ambassador correctly said, we are talking about a Green Climate Fund of USD$100 billion per year. There is a lot of work that has been done already on the architecture, the design and the governance of the Fund. However, I have to say, as Greenpeace International in the global civil society, we are very concerned about having the Fund designed because, as Africans have experienced in many cases where a fund is designed and all its governance put in place, the money is not put into the fund. Then, why bother with the design in the first place?Right now, we are very concerned about the rate of commitments that have been made towards ensuring that there is USD$100 billion per annum to address the needs of developing countries. As the African continent and the developing world more generally, we have to be very clear in our dialogue with our brothers and sisters from developed countries in Paris. We have to be very clear that we are not asking for charity; in the form that this money needs to be put on the table. We are saying that as the developed world acknowledges that it carries the biggest responsibility in terms of carbon accumulation on the planet, having built its economies based on dirty energy, it should pay the climate debt to the developing world. Our brothers and sister in the developed world need to assist us with resources both for mitigation and adaptation.(Applause)MR. KUMI NAIDOO:The good news is that the governmental funds and many governments in the developed world 100 per cent acknowledge what I have just said. However, let us be clear that there are also governments in the developed world that are holding us back. In the interest of being diplomatic, I may not mention them by name, but I might refer to some of them in passing as I get to the second half of my presentation. So, for many developing countries, the option of not getting the finances agreed on in Paris means that there is not going to be a deal in Paris. The one message that has to come out very clearly, I would appeal to the leaders united on the African continent, is that we expect firm commitments to be made and a clear path on how the resources are going to be put on the table.We know that people will say that USD$100 billion a year is a lot of money, but we want to remind the leaders of the developed world that they were able to mobilise trillions of dollars virtually overnight to bail out the banks - (InaWible) - So, maybe, I made a controversial point there.THE PRESIDENT:Continue, just for five minutes more.MR. KUMI NAIDOO:The second key issue beyond finance is that of the degrees of temperature. We talk about 2 degrees Celsius, but it is important that we recognise that in Copenhagen six years ago, most countries on the African continent pushed very hard for the target to be set at 1.5 degrees Celsius because we are a hot continent to start with and are already seeing the impact. We want to peg it at 1.5 degrees Celsius. The decision that was made in Copenhagen was as far below 2 degrees Celsius as possible. However, now when we talk, we just say 2 degrees Celsius. The scientist is saying 2 degrees Celsius is far too hot. Our brothers and sisters in the passive climate states are chanting the slogan, "1.5 to stay alive". That is another issue that is on the table.In conclusion, I would like to say that Greenpeace has just produced a 100 per cent renewable energy scenario for all. I have enough copies both on a disk as well as printed copies for Mr President. I will leave them at his office for all the Members of PAP to access them. This plan shows that we can, by 2050, deliver 100 per cent renewable energy access for all, including taking the 620 million Africans out of absolute energy poverty. We can do it in a clean way that generates significantly more numbers of jobs than sticking to fossil fuels. We can do it in a way that is both good for our development in terms of job creation as well as the climate.As Greenpeace International, we stand ready to work with PAP and African member states, as we are doing in some cases, to help with developing capacity on how to address the Green Climate Fund; how to take away the barriers that exist in legislation for a promotion of renewable energy; and how to develop the capacity of our young people to be able to become leaders in renewable energy technology. This is especially so because if we do not engage in serious human resource investment on the continent in terms of renewable energy technology, Africa will yet, again, be on the receiving end of technology.We have to set Africa as a leader, otherwise the unequal relationship that exists between developed countries and Africa will continue to exist. More importantly, we also have to get the financial institutions on the continent to start supporting and funding renewable energy on a serious basis. We stand ready, as Greenpeace International, to work with any Government that would like to support and partner with us to push this agenda forward.I would like to conclude, Mr President, by saying that we are at a very critical moment in the world. We have two choices to make. We can either go with the "business as usual approach" with limited changes here and there and hope that we will take care of our children and their children’s futures, - in fact, the "business as usual" route of taking a few steps here and there is a route of failure - or make the bold decision of going the direction of a 100 per cent renewable energy future by 2050. This will not be achieved overnight, but will be undertaken in a way that addresses inequality, job creation and gives us a win both for development as well the climate and environment.Asante sana.Muchas gracias.Merci beaucoupThank you very much.(Applause)M. LE PRESIDENT:Merci Monsieur.Chers Collègues, la constante se dégage: l’Afrique ne pollue pas. L’Afrique ne doit pas aller à Paris pour demander l’aumône. Nous demandons de réparer une injustice. Les fonds de contrepartie ne doivent plus être conditionnés comme l’aide au développement. Parce que si l’Afrique est restée dans cet état, c’est parce que tout ce qu’on lui propose comme aide au développement est assorti de conditionnalités.L’Afrique a déjà tout donné. Nous demandons maintenant réparation et équité comme Madame l’Ambassadrice l’a dit, et comme l’intervenant de tout à l’heure vient de le dire, allons à Paris en position de force.Je sais que ce sera difficile pour nos dirigeants. Ils peuvent être contrariés, ils peuvent être contraints à accepter certaines choses mais nous, Parlementaires d’Afrique, nous devons représenter les populations d’Afrique, la voix des populations d’Afrique.Et je crois que vous êtes en train d’être outillés pour qu’à la fin, nous puissions obtenir un document solide qui pourra servir de base.Maintenant, je voudrais donner la parole à Monsieur Frédéric Gagnon Lebrun, qui est responsable de l’atténuation des effets du changement climatique, IISD.Monsieur Frédéric, vous avez la parole.M. FREDERIC GAGNON LEBRUN [RESPONSABLE - ATTÉNUATION DES EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE, IIDD]:Monsieur le Président,Honorables membres du Parlement panafricain,Madame l’Ambassadrice,Chers amis, c’est un grand honneur pour moi d’être parmi vous aujourd’hui et je suis très reconnaissant d’avoir reçu l’invitation et de vous adresser la parole.Je suis en effet le gestionnaire du Programme de Changement climatique à l’Institution Internationale du Développement Durable et je compte en fait, vous présenter les grands enjeux en vue de Paris dans l’optique d’être à la fois en complémentarité avec les paroles de Madame la Ministre et éventuellement entrer un peu plus en détail sur les grandes questions qui devront être résolues si on veut en effet arriver à un accord historique, universel, applicable à toutes les parties à Paris.J’ai été informé que je dois mettre ma présentation sur le PC, donc veuillez m’excuser pour une petite minute.2015 est une année absolument cruciale pour le climat mais aussi pour le développement durable de façon plus large.En fait, on peut se rappeler il y a quelques semaines, lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, les pays ont adopté des objectifs de développement durable.Je veux faire le lien entre l’adoption des objectifs de développement durable et le climat, parce que sans un accord à Paris, l’atteinte des objectifs de développement durable va être mise en péril. Sans un accord ambitieux à Paris, l’atteinte des objectifs de développement durable va être mise en péril.Donc, les différentes réunions qui ont eu lieu de façon subséquente lors de 2015 sont absolument critiques pour la réussite et la protection de la communauté.je vais donc commencer par une très brève perspective historique pour se remettre en contexte des dernières négociations pour ensuite, entrer un peu plus en détail dans les grands enjeux de l’Accord de Paris, notamment en matière d’atténuation, donc, s’attaquer à la source du problème, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation de façon à renforcer la résilience des communautés et des économies à l’échelle mondiale, ainsi qu’à l’échelle locale parce que les changements climatiques nous affectent tous. En fait, on est réellement tous dans le même bateau.Troisièmement, la question du financement et de façon plus large, de l’appui aux pays en développement en matière de renforcement de capacité et d’obtention de technologie.Il y a une décennie, en 2005, on venait de réaliser que le Protocole de Kyoto ne serait pas ratifié par les Etats Unis, du coup, le plus grand émetteur à l’échelle mondiale n’entrait pas dans la démarche légalement contraignante du Protocole de Kyoto pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.On devait donc envisager un nouveau processus sous l’égide de la Convention pour engager les discussions à nouveau avec notamment les Etats Unis et d’autres pays qui avaient une responsabilité historique de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre comme il a été évoqué dans la présentation précédente.A cette époque aussi, autour de la Conférence de Copenhague, on se rendait compte que bien que les pays développés ont une responsabilité historique très importante, les émissions de certains pays émergents étaient en très forte croissance au cours des prochaines décennies. Alors qu’on reconnait certainement qu’il y a une responsabilité des pays développés, il faut également s’attaquer à l’évolution, à la trajectoire ascendante de certains pays émergents pour régler réellement la question de changement climatique et limiter la hausse des températures à 2° ou éventuellement à 1.5° comme la position du Groupe Afrique.On est alors entré dans une nouvelle démarche qui, lors de la Conférence de Durban, a mis sur pied la plateforme de Durban en 2011, pour s’attaquer à la question de l’atténuation, de l’adaptation et du financement sur la période 2012 à 2020 et la période qui nous préoccupe avec l’Accord de Paris post 2020.A Durban les parties se sont entendues pour un seul processus pour arriver à un nouvel accord, éventuellement un nouveau protocole ou un autre instrument qui aura une valeur juridique sous l’égide de la Convention qui devra être accordé à Paris en 2015 et entrer en vigueur à partir de l’année 2020. Dans l’optique, comme je le disais, de limiter la hausse de la température moyenne globale à 2° Celsius.C’est important de comprendre qu’on se trouve maintenant dans un nouveau paradigme. On est passé d’une approche plutôt descendante dans le contexte du Protocole de Kyoto où on s’était fixé un objectif global entre les parties qui étaient par la suite répartis dans les négociations à Kyoto, un des objectifs nationaux légalement contraignant, la démarche a évoluée et on se retrouve dans une approche avec les contributions nationales prévues au niveau national dans une approche volontaire où les pays font une offre en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la Communauté internationale. Et la question qui se pose c’est: est ce que les contributions qui ont été présentées à ce jour sont suffisantes pour atteindre cette cible globale indicative de 2° qu’on s’est fixé comme Communauté internationale. Donc on se trouve plus dans une approche ascendante.Les contributions qui ont été déposées à ce jour font l’objet d’un examen à l’heure actuelle par le Secrétariat de la Convention cadre, pour savoir si on est réellement en train de réfléchir sur les émissions de gaz à effet de serre, de réduire les concentrations dans l’atmosphère de façon à limiter la hausse des températures à 2°.Je pense qu’on doit tous se féliciter en fait, qu’il y ait une participation très importante de pays dans la préparation de CPDN.A la date d’hier, il y a 148 pays des 196 parties qui ont déposé une CPDN dont 46 pays africains. Donc, je crois que vous devez être certainement très fiers de cet accomplissement, notamment en raison de votre très faible responsabilité en matière d’émission de gaz à effet de serre. Donc 87% des émissions mondiales proviennent des pays qui ont soumis une contribution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.Par contre, quand on regarde ce que ça donne sur le degré Celsius, on se rend compte que dans un scénario normal des affaires sur ce sujet, on s’attendrait à une hausse de température de 4.5°, ce qui est évidemment énorme.Avec les contributions qui ont été déposées, si on pose l’hypothèse qu’elles seront toutes mises en œuvre exactement comme elles ont été prévues, on gagne 1° C en refroidissement, si je peux dire. Par contre, on demeure encore assez loin de l’objectif de 2° C, et ça, c’est selon une analyse qui a été publiée il y a trois ou quatre jours, donc c’est très récent. Donc, la question de l’ambition, l’état d’ambition en matière de réduction de l’émission de gaz à effet de serre est cruciale et va être une question clé pour les négociations à Paris, mais aussi pour les prochaines années, en ce sens que nous devrons éventuellement mettre sur pied un mécanisme de façon à faire en sorte que les pays puissent graduellement revoir leur niveau d’ambition en matière d’atténuation et quelle forme pourrait prendre ce mécanisme, est une question clé pour nous.Une autre question est celle de la forme juridique de l’Accord; les parties se sont entendues pour arriver à une entente qui a une valeur juridique. Quelle forme prendra exactement cet Accord? Cela reste toujours à déterminer et les parties de conférence de parties, en conférence de parties, ont décidé de se concentrer plutôt sur le contenu de l’Accord, donc, sur aspects on devra se concentrer pour laisser à Paris, la décision sur la forme juridique que pourra prendre l’Accord et quel ancrage on pourra trouver pour le CPDN dans le cadre de l’Accord de Paris.Le deuxième aspect dont je voulais vous parler est celui de l’adaptation et des pertes préjudices. Donc, l’adaptation signifie toutes les mesures qui aident à faire en sorte que les économies des communautés soient plus résilientes face aux impacts des changements climatiques face à ce risque d’impact tandis que le mécanisme de pertes de préjudice adopté il y a deux ans, vise à renforcer la solidarité envers les pays en développement qui subissent les dommages des changements climatiques. Et donc, il ya clairement un lien entre l’ambition en matière d’atténuation d’un coté et les besoins en matière d’adaptation de l’autre coté des pays en développement. Il y a donc plusieurs pays dont le groupe Afrique qui se posent la question de la façon de faire refléter dans l’Accord ce lien direct entre l’atténuation et l’adaptation.Est-ce qu’il devrait y avoir un engagement de rehausser l’appui en matière d’adaptation si l’ambition en matière d’atténuation n’est pas au rendez vous par exemple. Et aussi comment tout organiser au sein de l’Accord. Donc, il s’agit là d’une question absolument clé.Je pense qu’il y a un consensus qui émerge sur l’idée qu’on doit arriver à une certaine parité entre l’importance accordée à l’adaptation et celle accordée à l’atténuation. Les négociations ont beaucoup porté, notamment avec le protocole de Kyoto sur l’atténuation, sur la réduction des gaz à effet de serre. Le groupe Afrique et l’Afrique du Sud comme pays proposent de fixer un objectif mondial en matière d’adaptation de la même façon qu’on se fixe des objectifs en matière d’atténuation. Donc, la question est de savoir comment on pourrait formuler un objectif mondial que la communauté internationale pourrait adopter en matière d’atténuation.Et finalement, sur la question des compensations pour les pertes et préjudices, il y a un mécanisme qui existe et qui est toujours en développement et les Africains et les pays insulaires également, poussent très fort pour que ce mécanisme soit reconnu et intégré de façon durable dans l’Accord de Paris.Le troisième point est celui du financement. On a évoqué l’engagement des pays développés de mobiliser 100 milliards de dollars par année d’ici 2020 et en fait, c’est réellement une reconnaissance de la part des pays développés, de leurs responsabilités historiques sur les changements climatiques.Ce qu’il faut se rappeler, c’est l’engagement à mobiliser de sources privées et publiques 100 milliards. C’est comme ça que les pays développés comprennent l’engagement qui a été pris de façon à utiliser les fonds publics pour rediriger des capitaux vers la transition ......et les impacts des changements climatiques. La question de la comptabilisation de ces 100 milliards: comment on fait pour faire le suivi de cet engagement des pays développés? C’est une question qui est absolument cruciale et la Présidence française a récemment mandaté l’OCDE pour développer une méthodologie de suivi des financements qui sont octroyés aux pays en développement, tant publics que privés, pour voir où on se situe et qu’il y ait une entente entre les parties sur la façon dont on va pouvoir assurer le suivi à l’avenir. L’étude a été publiée hier, donc vous avez la primeur.Vous avez sur la colonne à votre droite, que selon la méthodologie développée par l’OCDE, 57 milliards de dollars ont été mobilisés en moyenne entre 2013 et 2014. Donc 57 milliards de dollars annuels ont été mobilisés. Les 22 milliards de coopération bilatérale, 17 milliards de coopération multilatérale et 14 milliards provenant de cofinancement à partir de sources privées.Certains diront que nous sommes sur la bonne voie pour arriver à 100 milliards en 2020. Ils demandent la position du Groupe Afrique sur cette question là et qu’il est nécessaire de se fixer des objectifs éventuellement légalement contraignant dans le cas de l’Accord de Paris, des objectifs de financement mobilisés par les pays développés en 2017, 2018, 2019 et 2020, de façon à s’assurer qu’on arrivera effectivement à un objectif de 100 milliards en 2020.Donc les pays en développement sont très préoccupés par le manque de prévisibilité ou de stabilité du financement qui fluctue énormément d’une année à l’autre et donc une question clé est de définir éventuellement un mécanisme qui pourrait garantir une meilleure prévisibilité pour les pays en développement en matière de financement. Et finalement, la question de l’ancrage du fonds vert pour le climat qui a été mis sur pied récemment dans l’Accord de Paris.Donc pour conclure, évidemment, c’est une négociation qui est très complexe et qui a plusieurs volets, j’avais évoqué quelques uns, il y a plusieurs ramifications. Mais contrairement à la situation dans laquelle on se trouvait juste avant Copenhague, ou pendant l’Accord de Copenhague, il y a une grande confiance je crois entre les parties dans le processus.Je tiens à féliciter la Présidence française pour sa conduite du processus qui a réellement nourri ce climat de confiance qui existe aujourd’hui entre les parties et on a vu notamment lors des dernières sessions de négociation à Bonn, lorsque les parties ont confié un mandat aux coprésidents de la Plateforme de Durban de rédiger l’ébauche de l’Accord de Paris qui a été rendue publique il y a de cela une semaine. La démarche est donc bien enclenchée.Il faut se rappeler, on parle beaucoup de la période post 2020 mais les négociations sur la période avant 2020 sur l’atténuation, l’adaptation et le financement est cruciale pour arriver à un accord équilibré notamment avec l’entrée en vigueur de la deuxième période d’engagement du Protocole de Kyoto pré 2020. De même que le respect des promesses en matière de financement pour que les pays en développement aient confiance que l’objectif de 100 milliards de dollars par année est réaliste et sera atteint.De façon générale, il y a une dynamique géopolitique qui est très positive. Je pense que la participation dans la CPDN de 148 pays démontre que les pays sont réelle